Les nouveaux coachs : Boris Dufour, le Lyon des Flandres
Boris Dufour nâa pas eu la mĂȘme trajectoire que les autres coachs dont nous avons dĂ©jĂ parlĂ©. A dire vrai, il nâest pas non plus sĂ©lectionneur dâune Ă©quipe nationale. Mais son parcours est tout aussi intĂ©ressant. A 25 ans, Boris apparaĂźt vraiment comme la « nouvelle » nouvelle gĂ©nĂ©ration des coachs internationaux. Le Lyonnais sâest expatriĂ© dans les Flandres pour assouvir son aventure dans le roller de vitesse... Avec quel succĂšs !
Par alfathor

Rencontre…
En France, on connaît surtout Boris pour ses exploits dans la catégorie Nationale (il a pris la médaille de bronze au championnat de France piste de Valence d’Agen en juillet dernier) et pour son engagement en tant qu’entraîneur du LOU Roller de Lyon. Son parcours avant même d’arriver à Lyon en dit long sur ses envies d’ailleurs : Boris est en effet originaire de l’Orne et il a commencé ses études universitaires en STAPS dans le Calvados, à Caen. Mais c’est dans la capitale des Gaules qu’il a fait valider son mémoire de Master sur l’impact de la taille des roues dans le roller de vitesse.
Ces deux dernières années, tout s’enchaîne bien pour Boris :
« L’année dernière, j’ai assisté Christophe Audoire dans le coaching de l’équipe nationale thaïlandaise. Comme Christophe a dû s’absenter, je l’ai remplacé pendant un mois : je suis devenu l’entraîneur et nous communiquions en anglais. » Cette première expérience internationale s’est bien passée. Ça a été comme un pied mis à l’étrier pour Boris.
« Pascal Briand est ensuite venu me voir, car le club de Zandvoorde, près d’Ostende, cherchait un coach. J’avais pour moi ma petite expérience internationale et la pratique de l’anglais. »
Boris est aujourd’hui entraîneur de ce club de la côte belge qui fournit à l’équipe nationale tant de talents. Comme il habite Lyon par ailleurs, il doit nécessairement s’organiser. « J’envoie des programmes d’entraînement à la semaine, donc quatre par mois. Je me déplace également deux à trois jours par mois pour des stages. Et nous avons obtenu un stage de dix jours tous les ans en mars à Geisingen, en Allemagne. » Quand on coache des athlètes, le contact est nécessaire.
Le contact justement, il se passe pour le mieux du monde. Boris est très satisfait du comportement de ses jeunes à l’entraînement. Jore van den Berghe, Niels Provoost, Siemen Tas et Tim Siebet sont très volontaires, très appliqués et très assidus. Les résultats suivent :
« ils ont ramené dix médailles en douze courses, dont six titres, deux médailles d’argent, deux médailles de bronze et surtout les titres à l’américaine sur piste et sur route, synonymes d’une réelle harmonie dans l’équipe ! De l’aveu même de l’encadrement belge, c’est la première fois que l’équipe nationale gagne autant de titres et de médailles… »
Boris est un peu en porte-à-faux aux Pays-Bas. Il n’est pas sélectionneur de la Belgique (c’est Jorge Botero), mais il essaye de faire passer quelques messages à ses protégés avant les courses.
« Je veux qu’ils se donnent à fond en course, j’essaie de leur transmettre des idées… » Comme le Français est encore aussi coureur, son instinct reprend forcément le dessus par moment.
« C’est vrai que ce n’est pas facile de rester de l’autre côté des barrières… J’ai envie de rentrer dans la bagarre ! » Il avoue par ailleurs que regarder les courses lui procure de belles émotions. Mais quand on lui pose la question de savoir s’il va devoir faire un choix entre sa carrière de patineur et celle d’entraîneur, il n’hésite pas un instant : « si je monte en Elite, je ferai le choix de me consacrer uniquement à l’entraînement. » Vu le CV qu’il est en train de se constituer, on ne peut qu’être optimiste pour son avenir international !
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Photos : LOU Roller
yoyo
25 août 2011 at 18 h 32 minryan
25 août 2011 at 12 h 36 minIdem
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