Interview de Nicolas Mougin, champion de roller rampe
AprÚs plus de 25 ans de carriÚre, le champion de rampe français Nicolas Mougin continue de monter sur les plus hauts podiums internationaux. A 40 ans passés, le Strasbourgeois, également organisateur du fameux NL Contest, vit sa passion du roller au quotidien. Rencontre...
Par alfathor

Nicolas Mougin : portrait d’un rider au long cours
Bonjour Nicolas Mougin, à quel ùge as-tu débuté le roller, dans quelles circonstances ?
Bonjour, je suis Nicolas Mougin. J’ai dĂ©marrĂ© vers l’Ăąge de 15 ans Ă peu prĂšs. J’ai eu la chance de tester des roller en ligne avant qu’ils arrivent en France. Un entraĂźneur de roller hockey canadien Ă©tait dans les Alpes. Je l’ai croisĂ© pendant des vacances. Il avait des rollers en ligne que j’ai pu essayer. Ăa a Ă©tĂ© une rĂ©vĂ©lation. Au dĂ©part, on faisait du roller devant chez les parents avec les voisins et les amis. On pratiquait le slalom, on sautait les trottoirs, on faisait du roller hockey dans la rue. On croyait ĂȘtre les meilleurs !
Nicolas Mougin skating his hometown halfpipe from adrien anne on Vimeo.
Et puis un jour, on a découvert les vidéos des pros, ça nous a donné une bonne claque et une bonne motivation.
Qu’est-ce qui t’a fait choisir le roller plutĂŽt qu’une autre discipline ?
J’ai choisi le roller parce que c’est vraiment le sport le plus fun que j’ai trouvĂ©, en terme de sensations, d’esprit et de personnage que j’y ai croisĂ©es.
Quand j’Ă©tais gamin, je faisais plein de sports diffĂ©rents. Aujourd’hui, je fais du VTT, du snowboard. Je fais aussi un peu de course Ă pied mais c’est surtout pour travailler le foncier. J’ai fait un peu de gym, je pense que ça m’a aidĂ© pour la maĂźtrise du corps dans l’espace.

Nicolas Mougin : pourquoi la rampe ?
Je n’ai jamais Ă©tĂ© trop « sport d’Ă©quipe ». J’ai adorĂ© l’esprit qu’il y avait dans ce sport. J’aimais l’idĂ©e de faire des acrobaties. TrĂšs vite, j’ai dĂ©couvert la rampe dans une ville Ă cĂŽtĂ© de lĂ oĂč j’habitais. Quand tu as goĂ»tĂ© Ă la rampe, avec la crĂ©ativitĂ©, l’adrĂ©naline, c’est addictif. C’est aussi trĂšs physique, j’aime ça. J’ai mordu et je n’ai plus jamais lĂąchĂ©.
J’ai longtemps fait du roller street mais aujourd’hui, je ne fais plus que de la rampe en compĂ©tition depuis 10 ans et du bowl. Le street m’a beaucoup servi, il m’a aidĂ© Ă me dĂ©marquer en half-pipe, grĂące aux grinds par exemple.
Quand sont arrivés tes premiers résultats ?
TrĂšs vite j’ai fait de petites compĂ©titions dans mon secteur. C’Ă©tait l’Ă©poque des Rollerblade Tour. La marque prĂȘtait des rollers. Les pros Ă©taient lĂ . MĂȘme avec un bras cassĂ©, j’ai suppliĂ© ma mĂšre pour y aller. A ce moment-lĂ , tout le monde apprenait le « bio », une rotation avec vrille en 180°. Personne n’arrivait Ă la replaquer. J’ai pris le parti de faire des tricks plus simples avec mon bras cassĂ©. J’ai rĂ©ussi Ă avoir un run propre et j’ai gagnĂ©.
En 2002, j’ai remportĂ© le Championnat de France de half-pipe. Je suis rentrĂ© en Equipe de France. GrĂące à ça, j’ai pu aller aux USA et faire le circuit pro que j’ai remportĂ© en 2004. C’Ă©tait Ă Los Angeles. J’ai concouru en pro sur beaucoup de compĂ©titions.
Malheureusement, il s’agissait de circuits privĂ©s qui se sont arrĂȘtĂ©s. Je me suis donc plutĂŽt recentrĂ© sur l’Europe. J’ai gagnĂ© deux fois les Championnats d’Europe de rampe en 2016 et 2018.
Les Roller Games ont Ă©tĂ© la grosse Ă©preuve de l’annĂ©e 2019. Ils ont proposĂ© des Ă©preuves de rampe en plus du street, cela a Ă©tĂ© une belle reconnaissance pour la discipline. J’ai terminĂ© 2e derriĂšre Takeshi Yasutoko (Japon) et devant Rich Parker (Grande-Bretagne).
Tu as une carriĂšre d’une exceptionnelle longĂ©vitĂ©, comment l’expliques-tu ?
Je fais partie des premiĂšres gĂ©nĂ©rations Ă continuer aussi loin et longtemps. Ce n’est pas faute d’avoir eu des blessures et d’avoir entendu des mĂ©decins dire que je ne pourrais plus faire de roller. Je suis passionnĂ©, tout comme mes potes. Mine de rien, la discipline a beau ĂȘtre physique, elle reste Ă dominante technique. La technique permet de me dĂ©marquer en compĂ©tition, de continuer Ă progresser. Physiquement, je suis encore lĂ , mais je travaille beaucoup plus qu’avant. Je cours, je fais du gainage pour garder une bonne condition.

Pour moi, c’est avant tout du plaisir, mais j’ai toujours Ă©tĂ© trĂšs bosseur. Je ne suis pas forcĂ©ment trĂšs douĂ©, mais je suis un acharnĂ©, je bosse beaucoup, je peux travailler des heures et des heures une figure. Je peux bosser une figure pendant un an et tomber avant de la rĂ©ussir.
Nicolas Mougin, quels sont tes tricks préférés ?
J’aime beaucoup le 720. En gĂ©nĂ©ral, j’essaie de m’inspirer de l’amplitude de riders comme Takeshi Yasutoko. J’aime les figures bien stylĂ©es, trĂšs aĂ©riennes. En roller, on a la chance de ne pas ĂȘtre gĂȘnĂ© par un engin comme en skateboard ou en BMX. Le corps peut s’exprimer pleinement. On peut travailler de belles esthĂ©tiques. C’est ce que j’essaie de faire, du mieux que je peux.
As-tu des sportifs qui font office de rĂ©fĂ©rence et qui t’inspirent ?
Ceux qui m’impressionnent le plus sont ceux qui ont rĂ©ussi Ă ĂȘtre multi-titrĂ©es durant des annĂ©es comme Michael Schumacher ou SĂ©bastien Loeb en sport automobile.
En roller, je pense Ă Julien Cudot ou Brian Aragon. Ces personnes-lĂ ont Ă©tĂ© les meilleurs une fois mais c’est dingue de l’ĂȘtre 10 fois… C’est hallucinant ! Au delĂ du travail et du talent, ils ne se fixent pas de barriĂšres ou de limites. Nous passons souvent notre temps Ă nous comparer. Les meilleurs riders ne sont pas dans cet esprit-lĂ , ils sont au-dessus, ils font abstraction des autres. Ils font des trucs que personnes ne croit possible parce qu’ils sont dĂ©tachĂ©s.
Et en rampe ?
Takeshi et Eito Yasutoko restent des rĂ©fĂ©rences incontournables pour moi en rampe. Takeshi est 2 m au-dessus de tout le monde et personne ne comprend pourquoi. Il est vraiment incroyable, impressionnant. En plus, il a un bagage de tricks de dingue en coping. Il s’est mis Ă faire quelques Ă©tapes du FISE, en skatepark, ce qui n’est pas sa discipline initiale… et il a fait 2e !
En plus, il est super sympa. C’est un bosseur. Il roule tous les jours. Comme TaĂŻg Khris, il a beaucoup structurĂ© son travail. Il baigne aussi dans la culture japonaise. C’est une sociĂ©tĂ© complexe. Ils vont au fond des choses. Ils sont capables de prendre nos idĂ©es et de les rendre meilleures. En roller, c’est pareil, ils ont pris le meilleur et l’ont dĂ©cuplĂ©.

Quel serait ton meilleur souvenir en compétition ?
Les mondiaux amateurs de 2004… c’Ă©tait un gros souvenir. Pas forcĂ©ment le plus fun, en termes d’aventure. Nous sommes arrivĂ©s trop tard pour faire les trainings. Je me suis incrustĂ© chez les pros en cachant mon bracelet amateur. Les juges ont Ă©tĂ© comprĂ©hensifs je pense. Les rampes sont vraiment Ă©normes lĂ -bas. La rampe de Strasbourg avait brĂ»lĂ© quelques mois auparavant. Je n’ai rĂ©ussi aucune figure avant la compĂ©tition. Tout le monde voyait un australien replaquer des tricks impressionnant durant les trainings. Il Ă©tait vraiment au top, il s’Ă©tait entrainĂ© 2 semaines sur place avant la compĂ©tition. Finalement, j’ai fait un premier run sĂ©curisĂ© oĂč tout est passĂ©. Cela m’a permis de me lĂącher davantage durant second run, j’ai pu tenter des enchainements plus compliquĂ©s qui sont passĂ©s aussi. J’ai gagnĂ© Ă 0,5 points prĂšs devant l’Australien alors que personne ne m’attendait !

La chance qu’on a aujourd’hui, c’est que les riders qui roulent se connaissent. C’est comme une grande famille, on passe vraiment du bon temps ensemble. La rampe, c’est plus une compĂ©tition contre toi-mĂȘme que contre les autres. Ce n’est pas lors de la compĂ©tition que tu inventes une nouvelle figure. Chacun essaie de faire son programme du mieux qu’il peut.
Et quel serait ton pire souvenir Nicolas Mougin ?
Une compĂ©tition oĂč je me suis blessĂ©. C’Ă©tait Ă Paris, sur le LG Tour, en 2007. Je saignais du menton et je me suis cassĂ© l’Ă©paule. Il y a 2 ans, j’ai gagnĂ© une compĂ©tition de bowl avec le genou cassĂ©. Je me suis fait une entorse du ligament. Je l’ai payĂ©, j’ai eu du mal Ă rĂ©cupĂ©rer.
Tu tombes souvent ?
Oui, tous les jours, ça fait partie du jeu. Le problĂšme est d’essayer de ne pas se faire mal.
Il y a des techniques pour chuter sans se faire mal ?
Oui, selon chaque figure que je fais, je rĂ©flĂ©chis Ă la façon de me rattraper pour ne pas me faire mal. Il y a l’expĂ©rience et l’instinct de survie. Les fois oĂč tu te fais le plus mal, c’est souvent quand tu essaies de rester sur tes jambes.
Tu as une vie à cÎté du roller, quelle est ta profession Nicolas Mougin ?
Je fais du conseil en transmission d’entreprise en Alsace. J’aide les chefs d’entreprise Ă vendre leur sociĂ©tĂ© en fin de carriĂšre, quand ils ont envie de partir en retraite ou de faire autre chose. C’est aussi du conseil psychologique, du juridique, du financier, parce qu’il faut Ă©valuer la valeur de l’entreprise ; On accompagne l’entrepreneur dans le projet de session. C’est assez complet.
Tu es Ă©galement prĂ©sident de l’association Nouvelle Ligne qui organise le NL Contest. Peux-tu nous en dire un peu plus ?
Oui, c’est une association qui a Ă©tĂ© créée en 2004. Nous nous sommes rendu compte qu’un cadre lĂ©gal pouvait ĂȘtre utile, mĂȘme si ce n’est pas dans la nature de nos pratiques. Ainsi, nous voulions avoir un peu d’influence, il nous fallait une existence institutionnelle. Nous avons donc commencĂ© par faire des Ă©vĂ©nements sur le skatepark, pour montrer notre sport et promouvoir la discipline, avec Mathias Silhan, Julien Lafarge.
Au fur et Ă mesure, nous avons fait grandir l’Ă©vĂ©nement pour qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui. Si tu m’avais dit il y a 15 ans que cela aurait pris une telle ampleur, je n’y aurai pas cru.
Vous en avez fait un événement multidisciplines !
Oui, ça a Ă©tĂ© notre crĂ©do depuis le dĂ©but. Nous avons pratiquĂ© tous les autres sports. Nous avons beaucoup travaillĂ© avec le skateboard par exemple. Le skate et le BMX par exemple, partagent les mĂȘmes noms de figures, les mĂȘmes spots, la mĂȘme musique, la mode vestimentaire. Nous sommes beaucoup plus forts ensembles. Cela m’a semblĂ© Ă©vident de faire du multisports.
On a eu l’influence des anciens comme Toto Gahli, Isaam Tolba, Vincent Isaac. Ces clans n’existaient pas au dĂ©but. On a toujours partagĂ© le skatepark avec les skateboards et les BMX. Ces guĂ©guerres sont celles des plus jeunes. On a passĂ© ça.
Le NL Contest est devenu un Ă©vĂ©nement international…
Oui, c’est grĂące aux rĂ©seaux sociaux. Nous avons fait venir les potes et le meilleur niveau international. Ensuite, nous avons trouvĂ© des partenaires, des insutitutionnels. Nous avons beaucoup travaillĂ©. Notre sport est considĂ©rĂ© par certains comme un art. Il mĂ©lange les cultures urbaines avec des grapheurs, de la musique, du parkour, de la danse hip-hop. On a Ă©largi le festival. On met en avant les disciplines dont on est issus. Ce format plaĂźt bien parce qu’il y a toujours des choses Ă voir. Les visiteurs peuvent ĂȘtre acteurs, faire de la Slackline, du Street Workout, rider sur la mini-rampe. On essaie de rendre le truc fun pour le public.

Nicolas Mougin, parle-nous de tes sponsors…
Je suis content d’ĂȘtre soutenu par Vincent Isaac de la marque ALK13. Je le regardais en bas de la rampe avec les yeux Ă©carquillĂ©s quand j’Ă©tais jeune. Aujourd’hui, on est potes. C’est une belle aventure.
Nous avons vu que tu avais fait une publicitĂ© pour Expert Vision Center, comment cela s’est fait ?
La personne qui gĂšre le centre est un pote. Il voulait mettre en avant les pratiques opĂ©ratoires pour les sportifs ; j’Ă©tais bigleux depuis mes 14 ans. Je ne pouvais plus mettre mes lentilles suite Ă une blessure Ă l’oeil. J’ai pris des gadins violents Ă cause de ça. Cela m’a convaincu de faire l’opĂ©ration dans ce cadre partenarial. C’est top, incroyable. Le lendemain, je suis allĂ© bosser. J’ai juste Ă©tĂ© dans le flou pendant une demi-journĂ©e. Trois jours aprĂšs, c’Ă©tait aussi net que si j’avais mes lentilles.
Tu as connu la grande Ă©poque de la rampe aux X-Games. Comment tu vois l’avenir du roller ?
C’est difficile de se projeter. D’une façon gĂ©nĂ©rale, je trouve que c’est un peu cyclique. Le skate a eu ses phases aussi. C’est possible qu’un jour le roller revienne. AprĂšs, on est dans un contexte diffĂ©rent, notamment avec internet. Il y a beaucoup de disciplines qui Ă©mergent et qui sont mises en avant au travers d’acteurs privĂ©s comme Redbull. La concurrence est rude. Le roller est une discipline fun mais l’apprentissage prend du temps. C’est difficile, il faut accepter de tomber. Quand tu perds l’Ă©quilibre, tu ne peux pas courir Ă cĂŽtĂ© de ta planche. Ce n’est pas forcĂ©ment si accessible.

Par contre, quand tu es Ă l’aise, tes rollers deviennent une extension de toi, un super pouvoir de rouler, de glisser. MĂȘme si on ne reconnaĂźtra sans doute pas le boom qu’on a connu, le sport va continuer de se dĂ©velopper avec les nouvelles gĂ©nĂ©rations.
Quand on regarde le dernier FISE Ă Chengdu, en chine, il y a eu plus d’images de roller que de BMX. C’est une preuve qu’il y a du potentiel. Quelques leaders peuvent montrer des trucs incroyables qui peuvent gĂ©nĂ©rer de l’attractivitĂ© pour ce sport.
Si demain on peut arriver aux Jeux Olympiques comme le skate et le BMX, il y a une carte Ă jouer. Aujourd’hui la discipline a peu de moyens. Avoir des crĂ©dits olympiques pourrait tout changer pour les clubs et l’Ă©quipe de France. Ce serait un vecteur important de dĂ©veloppement, en commençant par faire reconnaitre la discipline du roller street comme un sport de haut niveau. On a une carte Ă jouer en bĂ©nĂ©ficiant des synergies avec le skate et le BMX.
Oui, nous utilisons notamment les mĂȘmes Ă©quipements…
Les street-parks et les parks BMX peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par le roller aux Jeux. C’est du lobbying qu’il faut pouvoir faire. Malheureusement, ce n’est pas forcĂ©ment simple. Il faut trouver les personnes Ă aller toucher, trouver les personnes pour porter ce lobbying. Nos pratiques ne sont pas suffisamment structurĂ©es et n’ont pas forcĂ©ment d’interlocuteurs fiables.
A chaque fois que je vois une trottinette Ă©lectrique, je me demande ce qui pourraient apporter des rollers Ă©lectriques. Cela pourrait peut-ĂȘtre peut attirer l’attention. Je ne sais pas oĂč sera notre discipline dans quelques annĂ©es. A nous de rendre notre sport attractif. On a beaucoup de leviers activer en mĂȘme temps. Il y a beaucoup de travail.
Tribune libre : sur un sujet qui te tiens Ă coeur.
Clairement, mon mode de vie est axĂ© autour de la passion du roller ; Avoir la chance d’avoir des passions, c’est peut-ĂȘtre une fuite en avant, mais ça donne un sens Ă ma vie : roller, musique, travail, NL. Je vis des aventures incroyables, j’ai des amis et j’ai vĂ©cu des expĂ©riences dans le monde entier. Un autre point : ces passions me permettent de travailler pour ĂȘtre meilleur chaque jour, Ă la guitare, en roller, ou quand j’apprends de nouvelles choses dans mon travail. C’est ma façon de me sentir exister, de rendre utile le temps qui passe, de progresser.
Fiche technique de Nicolas Mougin
- Nom: Mougin
- Prénom : Nicolas
- NĂ© le : 28/09/1979
- A : Strasbourg
- Taille : 1,70 m
- Poids : 65 kg
- Pays : France
- Vit Ă : Strasbourg
- Premiers pas sur les patins Ă l’Ăąge de : 15 ans
- Catégorie : Street, half-pipe
- Ătudes : Droit des affaires, Ecole de management
- Point fort : il y en a trop
- Point faible : beaucoup trop humble
- Dernier film vu : Franchement je ne m’en souviens pas, ça devait pas ĂȘtre top
- Musique préférée : Reggae, jazz manouche
- Jeux vidĂ©o ? Non, plus depuis des annĂ©es, le premier Mario kart, c’est pour dire…
- Livres : Shantaram de David Roberts
- J’aime : Apprendre des nouveaux trucs tous les jours, voyager, rider, faire de la musique, mes amis et bien sĂ»r ma femme <3
- Je n’aime pas : la sociĂ©tĂ© qui nous pousse Ă acheter des choses dont on a pas besoin avec de l’argent qu’on n’a pas pour impressionner des gens dont on se fiche !
- QualitĂ© : Je ne me prend pas trop la tĂšte et j’essaye de prendre du recul sur les choses
- DĂ©faut : Mauvaise mĂ©moire, souvent speed, ce qui est un peu stressant pour mes proches (comment ça on a pas le temps d’aller s’entraĂźner, de faire de la guitare et les courses en 20 minutes avant d’aller voir des potes ? )
- Club / équipe : Nouvelle Ligne, notre association qui porte le NL Contest, the best team :)
- Figure prĂ©fĂ©rĂ©e : 720 et l’alley oop fish brain ( en VO dans le texte)
- Langues parlĂ©es : Anglais, c’est malheureusement tout !
- Alcool ou jus de fruit ? les deux, ça dĂ©pend de l’heure
- Plage ou montagne ? Montagne
- Matin ou le soir ? Soir
- Fromage ou dessert ? je peux pas choisir, il me faut les deux (je suis balance, le choix c’est pas mon truc)
- Rap, métal ou techno ? Métal
- Football ou rugby ? Les sports collectifs c’est pas mon truc, mais disons rugby
PalmarĂšs de Nicolas Mougin
2019
- Vice-Champion du monde de rampe Ă Barcelone (Espagne)
- 2e du NL Contest
2018
- Champion d’Europe de rampe Ă Nantes (France)
- Vainqueur du NL Contest en rampe …sans Takeshi ! (rires)
2017
- Vice-Champion d’Europe de rampe Ă Lausanne
- 2e du NL Contest
2016
- Champion d’Europe Ă Barcelone (Espagne)
- Vainqueur du NL Contest
- 2e du Lausanne International Rpmmer Contest
2015
- 2e de l’Ă©preuve qualificative au Championnat d’Europe Ă Corby -Royaume-Uni)
- 2e de l’Ă©preuve qualificative au Championnat d’Europe Ă Rimini (Italie)
- 2e du NL Contest
2014 Ă 2003
- 2e du NL Contest 2014
- 3e du Championnat d’Europe de rampe 2013 Ă Den Bosch (Pays-Bas)
- Vainqueur du NL Contest 2013
- 2e du NL Contest 2012
- 3e du Championnat d’Europe de rampe 2011 Ă Rotterdam (Pays-Bas)
- 11e Championnat du Monde ASA Dallas 2006
- Champion de France senior de Rampe 2005
- Champion de France senior de Rampe 2004
- Championnat de France senior de Rampe 2002/2003
- 5e de la Compétition ASA Circuit Monde Washington 2004
- Champion du Monde amateur de Rampe (ASA Los Angeles) 2003/2004
Pour aller plus loin