Entretien avec Massimo Mariotti à quelques jours de la Coupe d’Europe de rink hockey 2016 à Oliveira de Azemeis
Nous avons demandé à l'entraineur des "azzurri" de faire le point sur la situation de l'équipe d'Italie à quelques jours de la prochaine Coupe d'Europe de rink hockey 2016 à Oliveira de Azemeis...
Par alfathor

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Entretien
Quand on lui demande de parler de rink-hockey, Massimo Mariotti est toujours prêt. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est très franc et ne laissant pas de place aux interprétations ! Nous lui avons posé quelques question pour mieux comprendre comment sera composée l’Equipe d’Italie, championne d’Europe il y a 2 ans.
Massimo Mariotti
Bonjour Massimo. Parmi les joueurs convoqués il manque 3 athlètes qui étaient pourtant dans l’équipe lors de mondial à La Roche-sur-Yon. Peux-tu nous expliquer les raisons ?
Les motivations sont diverses. Massimo Tataranni, qui a 38 ans, avait déjà manifesté son intention de laisser l’équipe d’Italie le lendemain de la dernière Coupe du Monde. Je crois juste de suivre son choix. On peux dire que c’était prévu. Diego Nicoletti avait renoncé à la Coupe du Monde à cause de son travail et pour le mpeme raison il ne peut pas garantir sa présence à cette Coupe d’Europe et à sa preparation. En ce qui concerne Motaran et Mattia Cocco, leur problème est similaire : le deux viennent de devenir papa (Motaran pour la deuxième fois, Cocco pour la première) et ils ont problèmes à concilier le rôle de parent avec un engagement comme la Coupe d’Europe. Je respecte leurs motivations et j’ai préféré ne pas insister, aussi parce que je veux des joueurs qui ont faim, envie de démontrer quelque chose et de se donner sans compter. »
Sans une partie de ces anciens, la « nazionale » est très differente
J’ai pris une route qui me semble aussi logique. Après avoir gagné la Coupe d’Europe et terminé un cycle lors de la Coupe du Monde, nous commençons à travailler sur un nouveau bloc, très jeune, fait de garcons qui ont bien joué pendant la dernier saison en A1 comme le bloc du Amatori Lodi qui est en train d’obtenir de très bon resultats. Après il y a les positions fermes, comme les gardiens, qui sont notre point fort.
Ce n’est pas un choix irréversible mais c’est évident que les joueurs qui sont sortis de l’équipe d’Italie cette année joueront difficilement avec les « azzurri » lors des World Roller Games en Chine l’année prochaine.
C’est une équipe d’Italie très jeune. Mais Mariotti n’etait-il pas celui qui ne faisait pas confiance aux jeunes ?
Je travaille depuis 2011 avec une équipe dont l’âge moyen est très élevé. Au fil des années, nous avons progressivement introduit de nouvelles forces, en ouvrant l’équipe d’Italie à beaucoup de très jeunes joueurs, parmi les convoqués il y a même un 2009. Nous l’avons fait avec un certaine satisfaction : nous gagnons à nouveau et nous sommes compétitifs contre tous. L’équipe qui ira à Oliveira de Azemeis sera une équipe très jeune et orientée vers le futur, mais nous avons également démontré lors de la Coupe Latine que nos athlètes peuvent se mesurer au plus haut niveau. »
Au niveau technique : les gardiens sont une certitude, l’attaque serait entre les mains de Lodi. Et la défense ?
Il faudra patienter et donner le temps aux joueurs de grandir, en leur pardonnant quelque erreurs que pourraient aussi être dangereuses. On doit laisser le temps à certains athlètes de comprendre la facon de jouer de la Nazionale où chacun doit être capable d’attaquer et de défendre dans tout le rink, comme l’Espagne faisait quand elle n’avait pas de vrais défenseurs.
Je ne voudrais pas, dans le cas où il y aurait quelques difficultiés, que l’on accuse les joueurs en exprimant des jugements hâtifs. Nous avon besoin de temps. Nous irons à Oliveira pour faire le meilleur résultat possible et rester compétitifs contre tous. Mais nous sommes en train de travailler pour le futur et nous prendrons quelques risques.
Parlons du tirage au sort : Il n’y a ni l’Espagne ni le Portugal lors du premiers matchs. C’est plus facile ?
Certainement oui, c’est plus facile de jouer contre France ou l’Allemagne plutôt que contre l’Espagne ou le Portugal, mais nous sommes dans un groupe à ne pas sous-estimer, surtout au regard des précédents avec les deux equipes. Nous devons être prêts à d’éventuelles difficultés. Avec l’Allemagne, nous avons gagné seulement pendant les dernières secondes lors de la Coupe d’Europe à Alcobendas. Et je pense aux 4éme de la coupe d’Europe de La Roche, alors que l’équipe de France peux mettre en difficulté plusieurs équipes, pas seulement nous mais aussi l’Espagne et le Portugal.
A Alcobendas l’Italie a gagné une Coupe d’Europe « round robin ». A Oliveira il y aura deux groupes : ça change quoi ?
« Dans un tournoi « round robin » c’est toujours la meilleure équipe qui gagne. Avec cette formule il y aura plus de spectacle et c’est plus facile d’avoir quelques surprises. Tu peux mal tourner dans le groupe et puis arriver en finale, ou le contraire. Pour nous, c’est important d’arriver dans le deux premières positions dans le groupe pour avoir un quart de finale plus facile et arriver parmi les 4 meilleurs.
En demi-finale, nous jouerons contre Espagne ou le Portugal et c’est là qu’il faudra tenter le tout pour le tout.
Tu vois plutôt l’Espagne ou le Portugal ?
Je crois aux chances du Portugal qui monte en puissance. Il a gagné le tournoi de Montreux, la Coupe Latine et la Coupe du Monde U20. L’Argentine a gagné la derniere Coupe du Monde et l’Italie la dernière Coupe d’Europe. L’Espagne est en train de passer par une période de transition après avoir dominé en long et en large. Il lui reste une formidable équipe, mais selon moi le Portugal a quelque chose en plus. D’autre part, il jouera à domicile et c’est un facteur très important.
Mariotti: « Voglio guardare avanti con giocatori che abbiano fame »
Abbiamo chiesto al CT azzurro di fare il punto sulla nazionale e di inquadrare il prossimo campionato europeo all’indomani della pubblicazione delle convocazioni e del calendario per l’appuntamento di Oliveira de Azemeis.
Quando gli si chiede di parlare di hockey, Massimo Mariotti non si tira mai indietro. E quando parla, lo fa con la sua ormai proverbiale schiettezza che lascia poco spazio alle interpretazioni. A 10 giorni dall’inizio della preparazione per l’europeo senior di Oliveira de Azemeis, abbiamo fatto qualche domanda al CT azzurro per capire come sarà la nazionale campione d’Europa uscente.
Mister, nella convocazione spiccano le tre assenze rispetto al mondiale di La Roche sur Yon. Ci spieghi i perchè di queste eslcusioni?
« Le motivazioni sono diverse. Massimo Tataranni, che ha 38 anni, aveva già manifestato la sua intenzione di lasciare la nazionale all’indomani dell’ultimo mondiale. Credo sia giusto assecondare la sua scelta. Diciamo che era già nelle previsioni. Diego Nicoletti aveva rinunciato al mondiale per motivi di lavoro e per gli stessi motivi non può garantire la sua presenza a questi europei e alla loro preparazione. Per quanto riguarda Motaran e Mattia Cocco, il loro problema è simile: entrambi sono appena diventati papà (Motaran per la seconda volta, Cocco per la prima) e hanno difficoltà a conciliare il ruolo di genitore con un impegno come l’europeo. Rispetto le loro motivazioni e ho preferito non insistere, anche perchè io voglio giocatori motivati, che abbiano fame, voglia di dimostrare qualcosa e di mettersi sempre in gioco. »
Senza parte dei senatori, ne esce una nazionale molto diversa.
« Ho intrapreso una stada che mi sembra anche logica. Dopo avere vinto l’europeo e chiuso un ciclo con il mondiale, si inizia a lavorare su un blocco nuovo, molto giovane, fatto da ragazzi che hanno fatto nell’ultima stagione in serie A1 come il « blocco » dell’Amatori Lodi che sta raccogliendo ottimi risultati. Poi ci sono i punti fermi, come i portieri, che sono il nostro conclamato punto forza. E’ una scelta non reversibile: è del tutto evidente che chi è uscito dal giro della nazionale, a meno di prestazioni eccellenti in futuro, non rientrerà nei piani azzurri in vista dei World Roller Games del prossimo anno in Cina. »
E’ una nazionale molto giovane. Ma Mariotti non era quello che i giovani non li valorizzava?
« Io sono partito nel 2011 con una nazionale con un’età media molto elevata. Nel corso degli anni abbiamo progressivamente inserito forze nuove, facendo esordire in azzurro molti giocaoti giovani e giovanissimi. in questa convocazione c’è addirittura un 2009. Lo abbiamo fatto togliendoci anche qualche soddisfazione: tornando a vincere e tornando ad essere competitivi contro tutti. Quella che andrà ad Oliveira de Azemeis sarà una nazionale estremamente giovane e di prospettiva, ma abbiamo dimostrato anche in coppa Latina che i nostri atleti possono confrontarsi con chiunque ai massimi livelli.
Entrando su un piano più tecnico: con i portieri siamo a posto, per l’attacco c’è il blocco Lodi. E la difesa?
« Bisognerà avere un po’ di pazienza e dare il tempo a questi ragazzi per crescere, perdonando loro anche qualche errore che potremmo pagare caro. Alcuni atleti devono avere il tempo di assimilare il modo di giocare della nazionale in cui tutti devono essere in grado di attaccare e difendere in tutte le zone del campo, come faceva la Spagna quando non aveva difensori puri. Mi dispiacerebbe che, nel caso in cui ci fosse qualche difficoltà, si puntasse il dito sui giocatori esprimendo giudizi affrettati. Avremo bisogno di tempo. Noi andiamo ad Oliveira per fare il miglior risultato possibile e restare competitivi con tutti. Ma ma stiamo lavorando anche per il futuro e ci prenderemo qualche rischio. »
Veniamo al girone. Nè Spagna nè Portogallo nelle prome partite. Tutto facile?
« Certamente è più agevole avere a che fare con Francia e Germania piuttosto che con Spagna e Portogallo, ma è un girone non da sottovalutare, anche in base ai precedenti recenti con entrambe. Dobbiamo prepararci anche a possibili difficolta. Con la Germania abbiamo vinto negli ultimi secondi all’europeo di Alcobendas e perso ai quarti nel mondiale di La Roche, mentre la Francia è in grado di mettere in difficoltà non soltanto noi, ma anche Spagna e Portogallo. »
Ad Alcobendas l’Italia vinse un europeo « all’italiana ». Ad Oliveira ci saranno due gironi e una fase finale. Cosa cambia?
« Nel « tutti contro tutti » alla fine emerge la squadra migliore in modo innegabile. Con questa formula c’è più spettacolo ed è più facile che ci siano sorprese. Puoi andare male nel girone e poi arrivare in fondo e viceversa. Per noi è importante arrivare nei primi due posti del girone per avere un quarto di finale abbordabile ed entrare tra le prime quattro. In semifinale troveremmo Spagna o Portogallo e a quel punto ci si gioca il tutto per tutto ».
Italia a parte, vedi meglio Spagna o Portogallo?
« Io vedo più in crescita il Portogallo. Ha vinto il torneo di Montreux, la coppa Latina e il mondiale under 20. L’ultimo mondiale l’ha vinto l’Argentina e l’ultimo europeo noi. La Spagna sta attraversando una fase di transizione dopo avere dominato in lungo e in largo. Resta una squadra formidabile, ma mi pare che il Portogallo abbia qualcosa in più, incluso il fattore campo che sarà molto importante. »
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