Duarte Delgado : l’aller et retour entre Plonéour et Saint-Omer
Après avoir passé plusieurs saisons à Plonéour-Lanvern puis être parti à Saint-Omer, Duarte Delgado a décidé de revenir dans son club d'origine pour la saison à venir. Entretien...
Par
Jean LASSUEUR

Entretien avec Duarte Delgado à propos de son retour à Plonéour
Hello Duarte Delgado, avant de parler de ton retour comme joueur-entraîneur à Ploénour, quelques questions en relation avec ta carrière précédente. Quel est ton club portugais d’origine Et ton passé « portugais » dans les grandes lignes ?
Mon Club d’origine, c´est le Hoquei Clube de Turquel. J’ai suivi toute ma formation à Turquel et j’ai quitté le club après 24 ans pour engager un autre projet. J´ai joué avec 2 autres clubs en Portugal, Alcobacense et Sportin Clube de Marinhense avant de venir en France.

Combien de saisons as-tu précédemment passé à Plonéour comme joueur ? Et comme joueur-entraîneur ?
J´ai passé 3 saisons à Plonéour, les 3 comme joueur-entraîneur.
Duarte Delgado, avec Plonéour, je suppose que le Final-Four de Ploufragan en 2016 est le meilleur résultat, mais pas forcément ton meilleur souvenir ? Que peux-tu en dire ?
On est arrivé à faire de belles choses à Plonéour. Oui, le Final-Four c´est l’un de ces bons résultats. Après, le match contre La Roche n’a pas été forcement positif de notre côté, mais aussi par mérite de notre adversaire.
Quand as-tu décidé de partir à Saint-Omer ? Quelle était ta motivation pour y aller ?
C’était une décision pondérée.
La motivation, c’était d’avoir la possibilité de jouer dans un grand club français, d’avoir des objectifs différents, de voir une réalité différente, de travailler avec une formation bien cadrée et de gagner des titres. Sincèrement je pense que c’est difficile de dire non à un club comme Saint-Omer.
Le transfert de Marcos Pinto était-il lié au tiens sachant qu’à Plonéour vous formiez une paire d’enfer, que vous faites l’aller et retour ensemble ?
Marcos c´est quelqu’un que j’apprécie en tant de joueur et comme ami. C´est vrai que nous sommes partis ensemble à Saint-Omer et qu’on revient ensemble à Plonéour, mais c’est arrivé comme ça. Pour moi, comme entraîneur de Plonéour, c´est un joueur qui m’intéresse et qui intéresse aussi le club.
As-tu eu des difficultés d’adaptation en passant de Bretagne dans les Hauts de France et se souvenant que tu étais hyper-aimé à Plonéour ?
Non, pas de tout. Mon processus d’adaptation s’est bien déroulé. Les gens du Nord savent très bien accueillir, recevoir et intégrer. Ce sont des gens formidables pour lesquels je vais garder de souvenirs et amitiés toute ma vie.
Plonéour, c´est un club où j’ai été 3 ans, qui fait déjà partie de ma vie, où j´ai de grands amis et une grande considération pour le club et les personnes.
La responsabilité d’entraîneur ne t’a-t-elle pas manqué ? Quelles équipes de Jeunes U entraînais-tu et quels en ont été les résultats ?
Moi j´ai été 3 ans dans cette position d’entraîneur-joueur. C´est un grand changement quand tu es habitué à « commander » et prendre des décisions.
Je travaillé comme éducateur sportif du club, responsable des U11, U9 et de l’école de patinage. Après, j´ai travaillé avec les autres entraîneurs du club qui ont fait un travail extraordinaire. Les résultats ont été magnifiques, le club a fini Champion de France des catégories U11, U13, U15, U17 et Vice-champion U20. C´est un exemple de compétences d’un club très bien organisé et structuré.

La Coupe de France gagnée avec St-Omer est-elle ton plus beau titre à ce jour, que ce soit en France ou au Portugal ?
Oui, c’est le titre le plus prestigieux de mon carrière.
Je crois que tu as été blessé assez longtemps, de quoi s’agissait-il et combien de matches as-tu manqué ?
Oui, c´est vrai. J´ai passé presque 2 mois avec des problèmes aux adducteurs. Franchement je ne sais pas combien de matches j´ai loupé. C’était une période compliquée, mais heureusement que ça va mieux maintenant.
Quelles sont les différences principales entre les clubs de St-Omer et de Plonéour à ton avis?
Ce sont des clubs différents. Saint-Omer, c´est un « historique » du rink-hockey francais, habitué à jouer pour les grands titres de France. Un club très bien structuré, avec un travail de formation qui gagne des titres régulièrement et les Seniors qui sont toujours candidats aux premières places du championnat.
Plonéour, c´est un club plus « petit », avec moins d’expérience en N1, mais qui a envie, avec un nouveau projet, de se rapprocher des grands clubs français et d’être toujours plus compétitif avec la formation des jeunes et Seniors.
Pour en revenir à Plonéour, avec le retour de Marcos Pinto et de Sébastien Furstenberger, y a-t-il encore des transferts envisagés ?
L’annonce concernant l’équipe 2017/18 de Ploneour Lavern va bientôt suivre.
Quelles sont les ambitions du club avec ces 3 grands retours essentiels ? Rappelons que Plonéour s’est maintenu de justesse cette saison…
Comme je l’ai mentionné précédemment, le club a un nouveau projet qui passe essentiellement par une meilleure formation. On veut être un club formateur, avec compétence et qualité. Côté Seniors, les objectifs sont élevés aussi, on veut classer Ploneour-Lanvern dans le Top 6 du rink français. Et le maintien, ce n’est pas un objectif mais une obligation !
Combien et quelles équipes le Club de Plonéour gère-t-il ? Vas-tu t’occuper d’autres équipes en parallèle avec la N1 ?
Je vais être responsable/coordinateur de la formation.
Cette saison, quel a été ton plus mauvais souvenir, hors ta blessure ?
Etre éliminé par Trissino en Coupe CERS á 23 secondes de la fin.
Et moi personnellement, je ne suis pas content de ma prestation comme joueur. Je quitte Saint-Omer avec le sensation que je n’ai pas fait une bonne saison et que je ne suis pas arrivé à trouver mon niveau.
Et plus encore, ton meilleur ?
La Coupe de France.
Un grand MERCI à toi, Duarte !
