De Mogema à Cadomotus avec Diederik Hol
La plupart des patineurs de vitesse et des descendeurs ont déjà entendu parler de Mogema et CadoMotus. Les firmes néerlandaises se sont faites connaître grâce à leurs platines à double vide. Rencontre avec Diederik Hol, designer Mogema et fondateur de CadoMotus...
Par alfathor

Possédez-vous votre propre usine ?
Nous coopérons avons un groupe choisi de fournisseurs comme Mearthane Products Group (MPC) aux Etats-Unis, Davide Mariani en Italie pour les chaussures et certaines très bonnes sources à Taïwan, la capitale de l’industrie de la moto dans le monde. Nous partageons une relation très étroite avec chacun d’eux, que ce soit dans le temps, dans la gestion des risques et de l’argent afin de faire de meilleurs produits. Il s’agit de créer une vraie valeur ajoutée, pas simplement de faire du volume et des prix.
Combien de personnes travaillent pour Cadomotus?
Nous avons un noyau de quatre personnes clés qui gèrent l’administration, les finances, le traitement des commandes, l’entreposage, les ventes mais aussi tout les travaux de recherche et développement. Puis il y a moi en tant que directeur général. Hormis ce personnel clé au bureau, nous collaborons avec des indépendants qui nous assistent dans le développement de l’activité en ligne par exemple. Les ventes mondiales sont organisées via un réseau de revendeurs, de distributeurs et de représentants exclusifs.
Quelles marques distribuez vous ? Sur quels territoires ?
- CadoMotus est notre propre marque de roller, que ce soit pour les pratiquants loisir la compétition ou le haut-niveau.
- Marchese est notre marque pour les mêmes segments mais sur la glace.
- Nous sommes distributeurs européens pour les roues MPC et les roulements Bones.
- En outre, nous vendons dans le monde entier des chaussures Mariani et des platines en carbone EO Skates.
Comment-vois tu le marché des platines pour les années à venir ?
Nous allons progressivement vers un marché de la platine sur mesure, en fonction du patin. La platine ne peut pas être considérée indépendamment de la chaussure ou des roues. On peut avoir une platine plus rigide, mais plus de flexibilité dans les roues ou vice versa. La platine peut avoir les ponts plus bas avec une chaussure qui a des blocs de montage plus grands ou l’inverse. Ainsi, un fabricant de châssis doit travailler en étroite collaboration avec un producteur de roue et le bottier afin de créer le patin parfait pour un athlète. Je crois qu’il va y avoir une autre transition de la structure carbone de la chaussure pour platines en aluminium également.