Battle Dream Town 2009 (Kiev, Ukraine)

Après le succès de la KSB (Kiev Slalom Battle) des 4 et 5 juillet dernier, et l'engouement que l'événement a généré, les ukrainiens ont organisé un deuxième battle (Surpriiise : quand y'en a pu, y'en a encore !) de presque-dernière minute pour finir la saison. Le weekend des 14 et 15 novembre a donc eu lieu le deuxième battle de Kiev, baptisé « Battle Dream Town »...

Par alfathor

Battle Dream Town 2009 (Kiev, Ukraine)

Battle Dream Town 2009 (Kiev, Ukraine) BATTLE DREAM TOWN 2009 (KIEV, UKRAINE) Après le succès de la KSB (Kiev Slalom Battle) des 4 et 5 juillet dernier, et l’engouement que l’événement a généré, les ukrainiens ont organisé un deuxième battle (Surpriiise : quand y’en a pu, y’en a encore !) de presque-dernière minute pour finir la saison. Le weekend des 14 et 15 novembre a donc eu lieu le deuxième battle de Kiev, baptisé « Battle Dream Town »…

14-15 Novembre 2009

Rebelotte avec le Dream Town

Pourquoi Dream Town ? Tout simplement parce que c’est le nom de la toute nouvelle galerie marchande dans laquelle se trouvait le Battle (rectification : …dans laquelle se trouvait le Rollerdrom dans lequel avait lieu le Battle). Juste pour donner une idée du Complexe, à côté du Rollerdrom il y avait une patinoire à glace (oui, une vraie de vrai) avec une partie réservée au curling (si si), plus loin on trouvait un minigolf et des stands de tir à l’arc, un peu partout dans les coins stratégiques des jeux gonflables pour les gamins… et tout ça c’est du bonus en plus de toutes les boutiques qu’offrent les trois étages de la galerie.
Mais l’ultime bonus, c’étaient les décors : chaque cage d’escalier-escalator-ascenseur, était décorée selon le style d’une ville-phare mondiale : Athènes, Paris, Pékin, Hollywood, etc. des restaurants de toutes cultures (arabe, japonaise, fast-foods, saloon, etc.). Et tout au fond de l’allée du troisième étage se trouvait une énorme maquette du monde (15*15 environ pour donner une idée) encore en construction, avec les reliefs et les grands monuments — muraille de chine, tour Eiffel, statue de la Liberté, etc.
La Dream Town, c’est du tout-en-un, celle qui réunit toutes les différences… philosophie bien reflétée par son logo : l’arc-en-ciel :p

H1N1…

Pas mal d’habitués étaient absents à l’appel. Motif : la Grippe A (pourtant, elle n’était pas invitée, elle) ! En effet, devant l’affolement mondial et selon les news concernant l’Ukraine (où il y aurait une épidémie), un paquet de riders russes se sont fait rembourser leurs billets d’avion au dernier moment (z’ont pas dû voir cette vidéo (http://www.youtube.com/watch?v=UpA448TpOO4) sinon ils auraient probablement fait fi des mises en garde médiatiques). Après avoir été sur le terrain au péril de ma vie, à part un pourcentage un peu plus élevé de gens qui portaient des masques… je n’ai rien à véritablement signaler…
On déplore donc l’absence de Lika Babiy (#5 Women) et Denis ‘Disa’ Islamov (#33 Men), Olya ‘Fercha’ Fadina (#20 W) et Andrey Shitov (#8 M), Georgiy Kresman (#40)… Xuan Le (FRA, ) aussi était absent pour des raisons d’emploi du temps.
Et Nadezhda Zelenova (#4 W) et Dmitry Milyokhin (#17 M) – pour une tout autre raison : Retraite sportive ! Il paraîtrait qu’ils devraient dans un futur pas si lointain remplacer les cones par des biberons (nb : notez le conditionnel, ceci est à prendre avec autant de pincettes que les Infos Pipole).

Le Casting

Assez parlé des absents ! Le plus important c’est qu’il y ait eu des présents – pas qu’un peu (68 au total) et pas les plus mauvais : le reste habituel des russes, dont Dmitry Shevarutin (#18), Viktor ‘Generator’ Meleshkevich (#21), Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev (#24), Roman Gordin (#26), et Misha Gurevich (#31) qui a ramené ses potes allemands (dont, et surtout, Martin Sloboda (#1)) ; rajoutez à tout ce beau monde Igor Cheremetieff (FRA, ), Alex Shulhan (BRS, #36), Viacheslav ‘Slava’ Sinyushko (#43), Olivier Herrero le Dark Latin Lover (FRA, #210) et j’en passe… vous obtiendrez un bon cocktail explosif (Vodka-Wheeling, vous connaissez ?).
Chez les femmes, il y avait deux russes (Polina Semenova (#3) et Kristina Lysenko (#30)), une française (Chloé Seyrès (FRA, #1))… et tout un tas d’ukrainiennes – dont Maryna Boyko (#14), Sabina Ismailova (#38), et Sveta Komissarzhevskaya (#54).

Le planning

Au programme : le speed slalom, les qualifications Battle Men, et le Slide avaient lieu le samedi afin de laisser le dimanche libre pour les battles Men et Women… dimanche qui s’est fini avec une épreuve de hauteur pure.

Speed Slalom

Speed Slalom Women

Le speed féminin fut rapide : dix compétitrices, des qualifications, les quatre meilleurs résultats gardés pour enchaîner sur les demi-finales des KO-systems, puis les finale et co-finale.

Qualifications

Chloé Seyrès (FRA, #1) et Kristina Lysenko (RUS, ) terminent en tête des qualifications en 5,27 et 5,39 (temps pur), avec une seconde d’avance sur les deux autres qualifiées, les ukrainiennes Maryna Boyko (#21) et Sabina Ismailova (#82).

KO-Systems

Les demi-finales n’étaient que formalité pour les deux premières qualifiées, qui règlent leurs rounds en deux manches gagnantes.
En Co-finale, la victoire pour la 3e place se joue surtout aux pénalités. Sabina Ismailova et Maryna Boyko ont en effet des chronos équivalents (vers les 6,8) : c’est à celle qui strikera le moins. Sabina Ismailova remporte le round après trois manches.
Une jolie finale à suspense entre la française Chloé Seyrès et la Russe Kristina Lysenko. Mêmes finalistes que pour le précédent battle de Kiev en juillet dernier – où la victoire fut russe. C’est la revanche de la française : à l’issu des deux premières manches, les rideuz sont à égalité – ça se joue au centième (dans les 5,9) et le moindre plot est fatal – sur la troisième manche, Chloé donne ce qu’il lui reste et remporte cette finale sur un 5,67, en face de Kristina – régulière à 6,00.

Résultats du Speed Slalom Women

1) Chloé Seyrès (FRA)
2) Kristina Lysenko (RUS)
3) Sabina Ismailova (UKR)
4) Maryna Boyko (UKR)

Podium Speed Slalom Women – Crédit Yarina Lutsenko

Speed Slalom Men

Qualifications

Les hommes étaient 17 inscrits et seuls les huit premiers (dont les temps purs se situent entre 4,68 pour Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev (RUS, ), et 5,39) ont été gardés pour les KO-Systems.

Quarts de Finale

ReKiL (RUS, ), Sébastien Laffargue (FRA, ), Igor Cheremetieff (FRA, ) et Alexey Tsokolov (RUS, #31) (dans l’ordre de qualification) éliminent respectivement Viacheslav Sinyushko (UKR, #23), Maksim Lavrik (RUS, #195), Grégoire Pinto (FRA, ) et Dimitry Shevarutin (RUS, #305).

Demi-Finales

Les demi-finales sont fratricides : deux russes sur la première, et deux français sur la deuxième. ReKiL remporte son round en se rattrapant malgré une petite erreur sur son premier run ; quant à la deuxième demi-finale, Sébastien Laffargue craque au troisième run en strikant 4 plots et donne le round à Igor Cheremetieff.

Co-Finale

La Co-Finale est remportée en deux manches par le russe Alexey Tsokolov, plus régulier que Sébastien Laffargue qui refait le coup (fatal) des 4 plots strikés sur le deuxième run.

Finale

La finale est un peu brouillon. Elle se joue dans les 5,3 et oppose ReKiL à iGoR (HS : ‘marrant, les majuscules inversées sur les deux pseudos). iGoR est devant sur la première manche mais strike trop pour la remporter ; sur la seconde, les deux finalistes sortent 4 cones mais iGoR a trois dixièmes d’avance… troisième manche… ReKiL accélère pour tourner dans les 5,3 comme son adversaire, et il fait tomber 3 cones… mais iGoR en fait tomber 5 ! La dernière manche (et la finale revient alors à ReKiL !

Résultats du Speed Slalom Men

1) Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev (RUS)
2) Igor Cheremetieff (FRA)
3) Alexey Tsokolov (RUS)
4) Sébastien Laffargue (FRA)

Slides

Les slides ont eu lieu le samedi en fin de journée. Douze riders inscrits, un niveau sympa… surtout avec la participation de quelques locaux qui assurent pas mal ; c’est un Russe, Maksim Fominov (RUS), qui a remporté la compétition devant l’actuel champion du monde WSSA Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev (RUS). La troisième place du podium revient à –surprise ! Martin Sloboda (GER) qui s’est trouvé, avec les slides, un nouveau passe-temps depuis la rentrée – et il apprend vite ! Le quatrième finaliste, Vladimir Lubyanov, était lui ukrainien.
La petite finale est remportée par Igor Cheremetieff (FRA), suivi de Roman Gordin (RUS), Dmitryi Mironov (UKR), et Grégoire Pinto (FRA).
Chez les femmes, victoire écrasante d’Anna ‘Fisa’ Vasilieva (RUS), la seule 100% slideuz sur le lot des trois inscrites, suivie de Maria Sedova (RUS) et Maryna Boyko (UKR).

Podium Slides Men – Crédits Yurina Lutsenko

Hauteur Pure

Chez les femmes – elles étaient six – c’est Chloé Seyrès (FRA) qui remporte cette épreuve, avec une barre à 95cm, suivie de Kristina Lysenko (RUS) et de Valeria Romanova (UKR).
Chez les hommes, victoire écrasante de Dimitry Podgorniy (RUS) le Novorossiyskien, qui sème huit de ses neuf adversaires à 125 cm, et qui continue de grimper en solo jusqu’à 145 cm. Sergey Fisenko (UKR), le deuxième, s’est hissé jusqu’aux 130 cm – qu’il n’a pas passés. Quant au troisième, Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev (RUS), il était à égalité avec Roman Kharitonov (UKR) après avoir échoué à 125 cm et ils ont dû être départagés avec une barre supplémentaire (à 123 cm).

Battle Freestyle

QualificationsBattle Women

Il y avait 16 participantes : les deux russes, la française, et les ukrainiennes – dont trois non-classées pour qui c’était leur premier battle.
Les groupes des quarts sont remportés par Chloé Seyrès (FRA, #1), Sabina Ismailova (UKR, ), Maryna Boyko (UKR, ) et Polina Semenova (RUS, ). Les qualifiées de deuxième place pour la demi-finale sont : Daria Shatyrko (UKR, NC), sauvée par une cafetière arrière ; Kristina Lysenko (RUS, #30), moins propre que Sabina, la première, mais un cran au-dessus des autres de son groupe ; Sveta Komissarzhavskaya (#58, UKR), et Ksenya Komarchuk (UKR, ).

Demi-finales et Co-Finale

Les deuxièmes qualifiées pour les demi-finales n’atteindront pas la finale, et seront recalées en Co-finale – remportée par Sveta Komissarzhavskaya avec des runs techniquement variés (à forte tendance toupie-coréenn-esque), suivie par Kristina Lysenko, qui nous gratifie de deux belles chutes sur ce round (bien que favorite, son taux de réussite s’est avéré trop faible), Daria Shatyrko qui s’en tire plutôt bien pour un deuxieme essai, et Ksenya Komarchuk.

Co-Finale

Finale

Quant à la finale, elle promet d’être rude étant donné la distribution (Chloé Seyrès, Maryna Boyko, Sabina Ismailova et Polina Semenova) et l’aperçu des précédents rounds (cf. un retourné 5×15 par Maryna Boyko en demi-finale, un marathon wheeling de presque trois lignes pour Chloé Seyrès en quarts, des combos techniques tous plus tarabiscotés (j’aime bien ce mot) les uns que les autres…)
Au final, grosse déception/frustration pour tout le monde (rideuz et public) : une finale de strikes et de ratés systématiques (à quelques choses près)… C’est Polina Semenova qui remporte ce Battle, suivie de Maryna Boyko (dont la progression technique a été fulgurante ces derniers mois), Chloé Seyrès, et Sabina Ismailova.
Qu’est-ce qui explique un tel échec général ?
J’ai au moins l’explication d’une des finalistes, que je me suis permise d'(auto-)interviewer : Chloé Seyrès (moi-même, c’est pour être sûre que vous suivez)

« Je suis en phase d’adaptation à des nouveaux patins, et je ne m’attendais pas à faire des prouesses. Mais voyant que les autres enchaînaient les erreurs, contrairement aux rounds précédents, je me suis dit que je pouvais sauver les meubles… et c’est à ce moment très précis que le stress imprévisible de dernière minute m’est tombé sur le coin de la tronche… couplé à la fatigue, c’est pas un mélange qui a fait ses preuves. »

Résultats du Battle Freestyle Women

1) Polina Semenova (RUS)
2) Maryna Boyko (UKR)
3) Chloé Seyrès (FRA)
4) Sabina Ismailova (UKR)

Réactions des finalistes à chaud :

Polina : Mais qu’est-ce que je fais première ?!
Marina : Moi, j’aurais vu Chloé devant moi…
Chloé : Waaa Polina t’es première, géniaaal bravooo ! [à Marina] Moi, vu tes combos ultra-tech ça m’étonne pas que tu sois devant…

…J’aime le battle entre filles : « tiens, passe devant, je t’en prie à toi l’honneur, je n’en ferai rien, j’insiste, je contre-insiste, sisi, franchement ça me fait plaisir… »

Finale

Pt.1 : Vidéo 1
Pt.2 : Vidéo 2
Pt.3 : Vidéo 3
Pt.4 : Vidéo 4
Pt.5 : Vidéo 5
Pt.6 : Vidéo 6
Pt.7 : Vidéo 7

Battle Freestyle Men

Les qualifications se sont déroulées la veille, sans histoires et sans surprises.

Quarts de Finales

En quarts de finales, le tableau est quelque peu chamboulé :
Dans le groupe 1, le favori Martin Sloboda (GER, #1) se qualifie en deuxième position seulement, derrière le biélorusse Alex Shulhan (#36). Il part donc dans le bas du tableau et se retrouvera donc dans le deuxième groupe de demi-finale. Notez bien ceci, c’est capital pour la suite.
En groupe 2 http://www.youtube.com/watch?v=YVDKADTDPUY , Viktor ‘Generator’ Meleshkevich (RUS, #21) termine en tête, suivi par Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev (#24) talonné de près par Viacheslav ‘Slava’ Sinyushko (#43), troisième, pour qui l’aventure s’arrête là. Generator reste donc dans le haut du tableau et sera dans le premier groupe de demi-finale.
Dans le groupe 3 http://www.youtube.com/watch?v=ij1FNZ8MR0k les deux russes Dimitry Shevarutin (#18) et Roman Gordin (#26) ne font qu’une bouchée des deux européens Misha Gurevich (GER, #31), qui s’est bien amélioré en wheelings, et Olivier Herrero (FRA, #210), le Dark Latin Lover. Dimitry Shevarutin, vainqueur du groupe, reste dans le bas du tableau, et sera en groupe 2 des demi-finales.
Quatrième et dernier groupe. Le coup de théâtre. Igor Cheremetieff (FRA, ) se fait sortir. Il était pourtant favori…
Retour sur le déroulement du round… Au fur et à mesure des passages il semble inévitable qu’Alexey Tsokolov (RUS, #65) se qualifie en première position : malgré une impression générale un peu brouillon, il place quand-même un special one foot sur huit plots (moins deux tombés), un retourné 4×5, des figures assises, du butterfly et du cobra, des compas croisés arrières heel-toe…
Igor Cheremetieff, à part un superbe toe seven sur sept plots, ne rentre pas grand-chose, ou tout du moins manifestement pas assez de choses : un wiper to toe wheeling arrière en aveugle, des coréennes croisées to décroisées, un spécial one foot qui approche les quatre plots, et du Power-Style. Quant à Ivan Misevra (RUS, #157), il joue sur la variété et les figures à la mode en Russie (cobras, butterflies) en plus des wheelings syndicaux.
Si bien que Igor et Ivan se retrouvent à s’affronter sur un best trick : Ivan commence avec un jeu compliqué de wheelings à base de special one foot et de retournés, brouillon mais technique. Igor part sur un marathon de wheeling… qu’il repose au bout d’une ligne et demi ! Les juges sont inflexibles.

Interview d’iGoR

« J’ai voulu être tactique, et je me suis bêtement raté sur un wheeling. Je voulais absolument finir deuxième de la poule, pour partir dans le haut du tableau [nb : et éviter de rencontrer Martin Sloboda et Dimitry Shevarutin en groupe 2 de demi-finale]. Je n’avais pas anticipé que la marge pouvait être aussi serrée. Ivan a enchaîné des tricks que je ne sais pas faire [nb : cobras, butterflies, etc.] ce qui lui a donné bonus sur bonus, et nous a valu un best trick pour nous départager. J’aurais dû faire un best trick plus dur. Je sais pas comment j’ai pu me planter sur un wheeling. »

Demi-finales

Le premier groupe est composé d’Alex Shulhan, Viktor ‘Generator’ Meleshkevich, Roman Gordin, et Ivan Misevran ; le second de Martin Sloboda, Kirill ‘ReKiL’ Ryazantsev, Dimitry Shevarutin, et Alexey Tsokolov. Les Qualifiés pour la finale sont… (sans trop de surprises, trop de rebondissements, tuent le rebondissement) Generator, Roman Gordin, Martin Sloboda, et Dimitry Shevarutin. Deuxième demi-finale : http://www.youtube.com/watch?v=pUe7BdVAPpg

Co-Finale

Les recalés se retrouvent en co-finale. C’est Alex Shulhan qui remporte le round, avec des runs relativement stylés, originaux et variés. En deuxième position, nous retrouvons Ivan Misevran, quelque peu prometteur pour même pas deux ans de slalom dans les pattes. Alexey Tsokolov et ReKiL terminent respectivement troisième et quatrième.

Finale

C’est là que je ressors la blague du cocktail Vodka-Wheeling.
Trois russes énervés du wheeling : Roman Gordin, Dimitry Shevarutin, et Viktor ‘Generator’ Meleshkevich encerclant un petit allemand (pas si petit que ça, et pas n’importe lequel allemand) : Martin Sloboda, tout aussi énervé du wheeling, ceci dit.
Je vous ferais bien un résumé de la finale, mais à ce stade-là de complexité wheeling-esque, j’ai du mal à relire mes notes : ça va des multiples retournés, aux combos de special one foot to retournés, en passant par les sevens externes arrières et les combos alternés seven avant ‘basic’/seven externe arrière d’un plot sur l’autre (pour les combos les plus simples).
Ce qu’il faut savoir, c’est que Roman Gordin a passé la quasi-totalité des trois runs en toe ; que Dimitry Shevarutin était moins régulier que sur les autres rounds, oui, il n’a passé que seize plots en special one foot alors qu’en demi il avait fait les vingt… il a aussi rentré dix plots en seven, un butterfly to wiper sauté, un seven externe to coréenne ; il faut également savoir que Generator s’est montré assez varié en alternant wheelings et figures assises, retourné 4×4 to christie arrière, des sevens, cafetière spin, cobra, des effets de style (dans les entrées), des jeux de wheeling… ; et que Martin Sloboda a été lui aussi moins régulier, un special one foot sur seulement sept plots (il en avait passé quatorze en demi), des wheelings qui tiennent moins qu’à son habitude, mais un joli seven sur six plots, un peu de figures assises (kasakchoc et cafetière arrières).
Quant aux last tricks, encore beaucoup de tricotage en wheeling :
Roman Gordin lance un combo de je-ne-saurais-décrire ;
Generator fait un de ces fameux sevens alternés (avant/arrière externe) sur 10 plots et revient en tricotant en wheeling ;
Martin tente son marathon d’allers-retours en wheeling arrière sur le 50s, mais ne parvient à faire qu’un aller et amorcer deux plots du retour.
Quant à Dimitry (le last trick qui m’a le plus impressionnée) : quatre plots en special one foot to les seize derniers plots en seven (histoire de finir la ligne).

Résultats du Battle Freestyle Men

1) Martin Sloboda (GER)
2) Dmitry Shevarutin (RUS)
3) Viktor ‘Generator’ Meleshkevich (RUS)
4) Roman Gordin

Interviews des finalistes

Martin : « J’étais vraiment pas parti pour remporter la finale. J’étais loin de l’espérer, avec le niveau présent !! »
Generator : « [tout fier] T’as vu mon last trick ? »

Afterparty…

La traditionnelle et incontournable afterparty… le dimanche soir, après la fin de la compétition. Dans l’arrière-salle du 112 au centre de Kiev. De bons souvenir gravés (à jamais ?) dans nos mémoires et dans l’appareil photos de Slava !

Epilogue

Il s’agissait de la dernière compétition importante de la saison 2009. Deux autres suivent encore : Battle Buenos Aires, en Argentine, qui a eu lieu le samedi 22 novembre et la deuxième édition de Battle Africa, qui se déroulera à Dakar (Sénégal) les 5 et 6 décembre prochain.

Liens Utiles

Site de l’événement
Dream Town
Blog Dream Town
Organisateurs
Kiev Roller Club
Moscow Roller Club
SAM Roller Club

Kiev City Independent Federation of Roller Sport
Russian Federation of Roller Sport
R&E Centre « Dream Town »
World Slalom Series Association (WSSA)
Résultats complets Texte : Close Yr E’s
Photos : Close Yr E’s

Dream Town 2009 Battle ukraine Kiev
Auteur
Alexandre Chartier 'alfathor'

Bonjour à tous, je suis Alexandre Chartier, fondateur et webmaster de rollerenligne.com. Le site a vu le jour officiellement le 11 décembre 2003 mais l'idée germait déjà depuis 2001 avec infosroller.free.fr. Le modeste projet d'étude est devenu un site associatif qui mobilise une belle équipe de bénévoles. Passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne, j'étudie le patinage à roulettes sous toutes ses formes et tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez l'un de ces sujets !

4 responses to “Battle Dream Town 2009 (Kiev, Ukraine)”

  1. totogt
    16 décembre 2009 at 19 h 36 min
    Y au aussi cette video qu'il faut voir si on s'intéresse à cet évènement...
    http://video.i.ua/user/921709/8538/149985/
    Le style est encore la !! :)/
  2. skali
    16 décembre 2009 at 17 h 16 min
    Ils ont des rollerparcks spécialement pour la pratique du street (okay comme nous) mais aussi pour le freestyle... (pas comme nous :-()
  3. Close Yr E's
    4 décembre 2009 at 0 h 40 min
    Absolument génial ! Merci Chloé pour tes articles :)
  4. chouby
    30 novembre 2009 at 9 h 44 min
    ...Et une petite vidéo-résumé qui vient de sortir:
    http://video.i.ua/user/921709/8538/152221/

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