Les erreurs à ne pas commettre quand on débute le roller
La foulée fluide d'un patineur aux allures de lémurien sur roulettes vous a donné envie de vous mettre au roller. Ni une ni deux, vous partez vous équiper dans le magasin le plus proche. ReL vous aiguille pour partir sur de bonnes bases...
Par alfathor

Alors, laquelle avez-vous commise ?
Acheter des patins avec une ou deux pointures en plus
Certaines rumeurs tenaces ! Il est fréquent d’entendre qu’il vaut mieux prendre ses rollers un peu plus grands. Ce n’est pas toujours le cas. Tout comme dans une chaussure de course à pied, trops grands les patins vont créer des frottements et des ampoules. Il faut que le pied soit bien tenu. Pour bien choisir des rollers pour votre enfant, plutôt que de prendre un modèle deux fois trop grands, pensez aux patins réglables, plus chers à l’achat mais qui durent plus longtemps.
Ne pas choisir le bon type de roller
Tout comme il ne vous viendrait pas à l’idée d’aller faire du vélo dans les bois avec un modèle course, chaque pratique du roller nécessite un matériel spécifique. On ne part pas faire des acrobaties dans un skatepark avec une paire de patins de randonnée achetés en grande surface ! Allez donc faire un tour dans notre rubrique comment choisir ses rollers pour en savoir plus.
Mettre ses protections à l’envers ou ne pas mettre de protections du tout
Même si le roller n’est pas un sport traumatisant, un minimum de prévention s’impose quand on débute. Les chutes sur les fesses ou les poignets ne sont pas toujours agréables. Achetez un minimum de protections (au moins les protège-poignets). Si vous avez un casque de vélo, vous pouvez l’utiliser.
Combien de fois a-t-on vu des protections de poignets avec la paume vers le haut ou un casque à l’envers ! Prenez-le temps de vérifier que tout est en ordre avec le vendeur avant de vous lancer. De même, la taille doit être adéqute. Ni trop grand, ni trop petit.
Apprendre seul
Rien de tel que d’apprendre le roller en groupe, à plusieurs, c’est plus motivant ! On progresse plus vite, on s’amuse, on s’encourage, on se chambre. L’apprentissage du roller peut resserrer les liens familiaux quand les parents apprennent en même temps que leurs enfants. C’est toujours sympa d’avoir une activité en commun. Il existe près de 850 clubs en France, vous apprendrez mieux et plus vite avec un encadrement qualifié. D’autre part, en apprenant à patiner dans son coin, on acquiert souvent de mauvais réflexes qui sont difficiles à perdre par la suite.
Aller vite avant de savoir freiner
Vous avez passé le stade du piétineur pour progresser vers celui du patineur : en gros, vous avez ressenti vos premières sensations de glisse. C’est super ! Mais surtout, avant de vous lancer à toute allure, dites-vous qu’il est préférable d’apprendre à freiner et à contrôler sa vitesse.
Vouloir éviter de chuter
La chute n’est pas une fatalité ! Elle peut même être ludique si on apprend à l’anticiper et à la maîtriser. Les riders qui font du street sont de vrais chats et ils ont bien compris qu’elle est inévitable. Quand vous sentez que vous perdez l’équilibre, ne cherchez pas à vous redresser à tout prix. Il vaut mieux tomber de façon contrôlée que de partir en vol plané sans savoir dans quelle position arriver au sol. On glisse plutôt bien sur les protections !
Se cantonner à une seule pratique
Le roller est riche d’une telle variété de pratiques qu’il serait dommage de ne pas en essayer plusieurs ! Quand on se cantonne à une discipline, on se limite à un seul répertoire technique. Chaque spécialité du roller développe des habiletés motrices spécifiques qui peuvent vous être utiles un jour. Plus vous serez polyvalent sur les rollers, moins vous connaîtrez la lassitude et plus vous vous amuserez ! Les grands champions du roller sont souvent des touche à tout.
Socrate