G.R.O.L. Tour – édition 2007
Encore une fois, l'organisation du G.R.O.L. tour a été parfaite. 500 patineurs de tous niveaux s'étaient donnés rendez-vous pour une belle balade autour du Golfe du Morbihan pour 130 km à parcourir en deux jours à une allure modérée. Dommage que la pluie soit venue gâcher la fête le dimanche en fin de matinée. Les pieds dans l'eau était le thème de cette édition...
Par alfathor
Les pieds dans l’eau
Pour beaucoup, c’est sous la pluie que le voyage s’est déroulé jusqu’à Vannes.
Midi. Le temps de faire un tour au stand pour valider l’inscription et recevoir un petit sac rempli de prospectus et d’un T-Shirt aux couleurs de l’événement, que déjà nous sommes invités à transférer nos affaires nécessaires jusqu’au lendemain, dans le camion. Les sacs plastiques utilisés pour l’emballage résistent tant bien que mal, mais ça y est, tout est prêt pour le départ. Un petit crachin se remet à tomber. Pas de chance.
Un départ humide
Le départ est malgré tout donné, et c’est affublés de sacs plastiques pour les uns et de ponchos pour les mieux organisés que nous traversons Vannes.
Aurons nous ce temps maudit tout le week-end ? C’était sans compter sur la marée et le vent.
Une demi-heure après notre départ, les nuages sont chassés et le soleil vient rapidement sécher la route. Génial ! Comme l’an passé, nous roulons sur une route dégagée par une cohorte de motards bien rodés à gérer la circulation. La route est à nous.
Les staffeurs, tous habillés d’un T-shirt orange avec leur prénom inscrit en gros dessus, encadrent comme il faut le long serpent de 500 patineurs venus faire le tour du Golfe du Morbihan. De tous horizons et de tous niveaux, chacun avance à son rythme. Le Grol-Tour n’est pas une course mais une rando/raid ouverte au plus grand nombre.
Le circuit emprunte des routes nous faisant passer tantôt par des paysages de campagne, tantôt par des paysages marins. Près de 65 km sont à faire en ce premier jour.
Les plus fatigués peuvent se réfugier un moment dans le bus suiveur pour repartir un peu plus loin, juste le temps de se reposer un moment.
D’autres profitent d’espaces aussi petits soient-ils, pour se faufiler en partant de la fin du groupe pour remonter jusqu’aux premières lignes.
Le rythme, pourtant roulant, ne suffit pas à nous faire arriver à l’heure aux bateaux.
C’est avec une demie heure de retard que nous traversons l’entrée du golfe. Nous prenons une petite bière au café du port en attendant le bateau qui amène le reste du groupe et nous repartons pour 1,5 km pour rejoindre le camping. Fin de notre première étape.
Après l’effort, le réconfort
Pour ceux qui arrivent de bonne heure dans la file, il n’y aura pas trop à patienter aux divers buffets pour déguster les entrées de carottes râpées et autres nouilles préparées en salade. Ensuite deux saucisses, une grillade et le repas se termine par une glace. Brrrrrr !
Une bonne nuit sous la tente, aidé par les boules Quiès permettront à certains de passer une bonne nuit. Pour les autres, le bruit durera jusqu’à 2h00 du matin…
Deuxième jour
6h00 du matin. Tout le monde debout ! Un petit déjeuner bien copieux pris de bonne heure, évite là aussi la queue interminable subie par les retardataires.
Nous replions ensuite les tentes pour la plupart.
Le ciel se grise. Le convoi de patineurs repart sous ce ciel incertain. Les paysages bretons défilent à nouveau, mais hélas, cette fois le vent et la marée nous amènent la pluie.
A 11h00, il pleut vraiment. La sécurité était le maître mot, l’organisation fait le juste choix de stopper la rando.
C’est toujours malheureux de ne pouvoir aller au bout d’une pareille aventure, mais la pluie est un facteur que nous savions probable. L’organisation toujours au top avait prévu les cars pour rapatrier tous les patineurs sur Vannes.
Fin de l’aventure. Dommage, mais tous garderont encore cette fois un magnifique souvenir d’une sortie roller cool.
Vivement l’année prochaine !
Liens utiles
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Les photos d’Apache
Photos : Apache
