Les capitaines d’équipes de rink hockey : Emilie Laboyrie-Couderc (SA Mérignac)
Nous poursuivons notre série d'interviews de capitaines d'équipes de rink-hockey avec Emilie Laboyrie-Couderc, la capitaine du SA Mérignac.
Par Jean LASSUEUR

Entretien avec Emilie Couderc Laboyrie
Quel est ton passé historique rink dans le club dont tu es le capitaine ?
Je suis Emilie Couderc Laboyrie. Je suis arrivée au SA Mérignac pour la saison 2013-2014, il n’y avait pas encore d’équipe féminine.
Depuis quand en es-tu le capitaine et te rappelles-tu de ta réaction lorsque tu as été désigné ?
Depuis la création de l’équipe, pour la saison 2015-2016. Nous avons fait un vote et c’est moi qui ai hérité de ce rôle.
Les entraîneurs et moi avons tout fait pour qu’une équipe se reconstruise au sein du SAM, j’étais donc contente de pouvoir représenter cette équipe en tant que capitaine.
Avant ça, j’avais déjà été capitaine quand je jouais en D3 au HC Quévert.

Quel est le rôle d’un capitaine selon toi ? Vis à vis de tes co-équipiers ? De l’entraîneur ? Des arbitres ?
Un capitaine doit montrer l’exemple. Il doit être irréprochable car c’est lui qui essaie de montrer la bonne voie à l’ensemble de l’équipe.
Mais un capitaine n’est pas non plus un « papa » ou une « maman » pour ses coéquipiers, chacun devant pouvoir se prendre en main.
Il doit pouvoir discuter avec l’arbitre sans le prendre de haut et avec parcimonie.
Préfères-tu une équipe unie qui tourne avec tout le banc, mais sans podium à une équipe qui tourne à 4-5 joueurs de champ et assure le podium ?
Je pense qu’une équipe unie ne veut pas forcément dire une équipe qui tourne avec tout le banc. Une équipe peut être unie en ayant des joueuses qui jouent beaucoup et d’autres moins. Un équilibre doit se créer.
A Mérignac, l’équipe est unie malgré le fait que les petites jeunes n’ont pas un temps de jeu conséquent. Elles ont compris leur rôle et savent qu’elles joueront de plus en plus si elles continuent à s’entraîner pour y arriver.
Préfères-tu un duo de gardiens dont chacun fait une mi-temps ou un gardien titulaire et son remplaçant sur le banc la majorité du temps ?
Je ne sais pas vraiment répondre, cela dépend du contexte. Si les deux gardiens se valent, une mi-temps chacun me paraît être une bonne solution. Cela dit, il peut être difficile de rentrer à la mi-temps dans un match serré.
Et je crois qu’en fonction des gardiens, le ressenti par rapport à ça est tout à fait différent.

Quelle est ta relation avec le capitaine adverse ?
Très bonne! Nous sommes adversaires mais pas ennemies!
Quel est ton meilleur souvenir de capitaine ?
La deuxième place acquise la saison passée. Une première pour le club et seulement deux ans après notre création.
Et quel est le moins bon ?
Les défaites ne font jamais plaisir mais je n’ai pas vraiment de mauvais souvenir concernant mon rôle de capitaine.
Quelles seraient les mesures, les moyens à mettre en place pour mieux valoriser ce rôle essentiel de trait d’union, le seul, entre toutes les parties prenantes ?
Je pense que ce rôle est déjà bien « utilisé ». Le capitaine n’est pas au-dessus des autres, ni forcément le meilleur joueur, il est là pour motiver ses troupes et faire que son équipe aille de l’avant.
Y a-t-il des questions auxquelles tu aurais aussi aimé répondre ? Si oui, lesquelles ?
Non, je ne vois pas.
Juste, merci Jean pour l’importance que tu donnes à notre sport.
Et que tous les amoureux du rink soient unis et solidaires, surtout en ce moment, plutôt que de passer du temps à perpétuer les guerres de clocher.
Un très grand MERCI, Emilie !

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