Euro Hommes 2016 : L’autoportrait de Sébastien Furstenberger
Sébastien Furstenberger, joueur de l'Equipe de France de rink hockey, nous raconte ses premiers pas dans le rink et son ascencion jusqu'au plus haut niveau en équipe nationale...
Par Jean LASSUEUR

Autoportrait
Je suis né à Rochefort le 22 février 1985. Après 3 ans sur l’Île Dyeu, mes parents s’installent à Penmarc’h (Finistère) Nous sommes 4 enfants et papa et maman montent leur entreprise de plastique pour le nautisme et la pêche.
Cadeau de Noël à la grande section maternelle avec Martine Queffelec : des patins « Fischerprice », plus proches de la course à pied sur plastique que du glissé du patineur, ce qui me donne ce style de patinage sans doute.
Les premières compétitions
Premier match amical de démonstration : les Féminines de Ploneau contre les Féminines de Penmarc’h. Le 19-1 infligé aux Penmarc’haises me pousse avec le père à faire les 15 kilomètres qui nous séparaient de ce pôle de formation.
Mon père, en tant que bénévole, a suivi très tôt l’encadrement puis les entraînements. J’ai rapidement la chance de connaître des sélections en équipe de Bretagne.
Puis en cadet, je pars pour Quimper qui avait une Première division.
Commencent les stages France.
Puis, à 18 ans, Fabien Savreux me propose l’aventure Audomaroise.
- 6 ans à Saint-Omer
- 5 ans à Quévert – Dinan
- 1 an à la Roche-sur-Yon
Le premier souvenir
Mon premier grand souvenir de rink-hockey a été marqué par une suite d’événements : en 3ème, notre professeur principal nous demandait à chacun ce que l’on voulait faire plus tard : « joueur de rink professionnel » !
Il m’avait demandé d’aller au tableau pour me montrer comme mauvais exemple d’un « projet sérieux ». L’année d’après, je devais justifier 3 semaines d’absence pour les Mondiaux U20 au Chili. Ce fût un vrai déclic.
Les meilleurs souvenirs
Mes souvenirs sont tous en relation avec le rink-hockey, alors en isoler un plus qu’un autre est difficile.
- La 3ème place Européenne senior avec un groupe qui commence en ouverture par prendre un 1-8 contre la Suisse à Düsseldorf et les mots de Dan Morteux dans le hall d’hôtel… Pour finir 3ème de cet Euro.
- La chance de jouer avec les meilleurs joueurs seniors Français et étrangers en club
- L’immense privilège de goûter au maillot bleu-blanc-rouge sur plusieurs compétitions.
- Le Mondial de San Juan en Argentine (Mecque du rink-hockey mondial) et d’y avoir une seconde famille (Familles Garcia Bielsa et Alameda)
- Le Mondial à la Roche-sur-Yon devant ma famille qui assistait pour la première fois à une compétition internationale.
J’en ai oublié beaucoup mais toutes les citer serait fastidieux.
Mon travail
Mon travail de masseur-kinésithérapeute libéral me permet de gérer mes horaires en fonction du planning sportif (entraînements, calendrier sportif, stages).
J’ai aussi l’avantage d’avoir un contact très rapide avec la patientèle dite « sportive » car il me semble que ces valeurs de travail physique, de dépassement de soi, de collectif et de recherche des limites que l’on tente de dépasser se ressentent en très peu de temps.
J’aime ce métier pour l’échange qui amène à un travail commun vers une finalité commune.
Je retrouve cela dans un sport collectif, lorsque le collectif plafonne.
Les remerciements
Mes dernières lignes de ce portrait iront à tous ceux et celles qui oeuvrent pour ce sport sublime qui, pour beaucoup d’entre nous, a constitué ou constitue notre trame éducative et notre façonneur de vie.
- Aux parents qui accompagnent, encouragent, vivent avec passion la passion de leurs enfants,
- Aux bénévoles et dirigeants de club,
- Aux entraîneurs qui donnent le meilleur de leur temps et de leur pédagogie.
- Aux amis (es) et compagnes ou famille qui oeuvrent pour permettre de vivre des rêves-passion.
- À mes parents qui, à la tête d’une entreprise, ont toujours pris le temps de m’emmener à tous les entraînements, à tous les stages et qui ont toujours fait en sorte que je puisse réussir les deux (nuits blanches de révision avec ma mère et milliers de kilomètres et entraînements avec mon père)
Je profite de ce portrait pour les remercier publiquement.