Aller au travail en roller : bonne ou mauvaise idée ?
Que ce soit pour des raisons économiques, écologiques ou sportive, près des deux-tiers des lecteurs de rollerenligne.com vont régulièrement ou occasionnellement au travail en roller. Comment faire pour que le trajet quotidien se déroule dans les meilleures conditions ? Astuces...
Par alfathor

Les astuces pour aller travailler en roller

Quand vous avez la chance d’être patineur et de ne pas habiter trop loin de votre lieu de travail, se pose forcément la question d’y aller en patin ! Lorsque votre travail est prenant et que vous manquez de temps pour vous entraîner ou simplement rouler, le fait d’aller en roller au travail permet de joindre l’utile à l’agréable.
Conseil n°1 : Evitez de rouler trop vite
Qu’est-ce qu’il est tentant de pousser des pointes ! Ce n’est pas un plaisir interdit bien évidemment, mais une augmentation de la vitesse implique aussi une hausse de la vigilance et une parfaite connaissance de sa propre capacité à freiner. Quand on roule vite, la vision se centre, le champ de vision se rétrécit. On voit donc moins le danger qui vient des côtés. Le mot clé ? L’anticipation !
Si vous surveillez en permanence votre environnement, vous réduisez considérablement les risques.
D’autre part, modérer votre vitesse vous évitera d’arriver au travail en nage, tout transpirant. Vos collègues de travail vous remercierons, surtout s’il n’y a pas de douche sur place !
Conseil n°2 : Utilisez au maximum les trottoirs, les pistes et les bandes cyclables
En ville, l’automobile reste reine, malgré les nombreux aménagements mis en place pour délimiter des zones pour chacun des usagers. Le partage de l’espace urbain demande le respect et la tolérance de chacun. Sur le trottoir, roulez à vitesse modérée pour ne pas effrayer les piétons. Sur les pistes cyclables, n’oubliez pas que vous n’êtes que tolérés. Si vous descendez sur la chaussée assurez-vous de ne pas gêner la circulation ou de n’avoir pas d’autre choix.

3Jongler entre route et trottoir
Le roller a cette force qu’il est très maniable en comparaison avec une voiture ou un vélo. Du coup, en cas de danger, il est facile de passer de la route au trottoir pour peu que l’on ait un bon niveau technique.
Etre vigilant en permanence
Le principal piège du trajet quotidien ? Sa monotonie. On le connait tellement qu’on finit par devenir un robot et à ne plus penser en le faisant. Pourtant, c’est dans ces moments là qu’il faut être le plus vigilant. On n’est jamais à l’abri d’une voiture qui grille un feu, d’un piéton qui traverse, d’un vélo qui fait un écart, d’un trou dans la chaussée, d’une zone de travaux mal signalée… ou d’une portière qui s’ouvre inopportunément !

Croyez-en notre expérience, il y a du vécu dans ces mots :-)
Bref, toujours avoir un oeil derrière soi.
Etre bien visible, surtout l’hiver
Pour être en parfaite sécurité au quotidien, il faut être visible ! Il existe de nombreux dispositifs lumineux et divers gilets/chasubles réfléchissants sur le marché. Equipez votre casque ou votre sac à dos et habillez vous avec des couleurs claires durant l’hiver. Cela vous permettra d’être plus identifiable au milieu de la circulation.
Porter un casque
Oui, on le sait, le casque n’est pas le meilleur ami de votre brushing, mais en cas de collision avec un vélo, une voiture ou un piéton distrait, vous serez heureux d’y avoir pensé. Si vous voulez rester beau, prenez un peigne dans votre sac à dos.
Bien entretenir son matériel
Si vous avez le courage d’aller au travail en roller par temps de pluie, il vous faudra prévoir une tenue en conséquence mais aussi des roulements à flasque élastomère bien graissés… voire des roulements en céramique. Ce choix s’impose pour une bonne raison, s’il pleut plusieurs jours d’affilée vous n’aurez pas le courage de nettoyer vos patins tous les soirs ! D’ailleurs, nous vous conseillons d’investir dans des cache-patins en latex. Ils protègeront la chaussure de vos rollers et vous arriverez avec les pieds secs.
Prévoir une tenue de rechange
Quel que soit le temps, une tenue de rechange n’est pas un luxe. Pour peu que vous transpiriez un peu ou que vous ayez pris l’eau c’est toujours appréciable. D’autre part, autant sentir le propre au bureau ! Notre conseil : laissez toujours un jeu d’affaire de rechange dans un placard ou un vestiaire au travail.
Avoir une solution de repli
Il est des fois où malgré toute la bonne volonté du monde, les conditions font que l’on doit renoncer à partir en roller. Il est toujours bon d’avoir anticipé cette situation avec la marche à pied, le vélo, les transports en commun ou la voiture.
C’est plus compliqué quand…
…on habite à la campagne
Kilométrages plus élevés, absences de pistes cyclables, manque de lumière, le milieu rural ne facilite pas les déplacements en roller, à moins d’avoir une voie verte à proximité !
…il pleut
Le sol devient glissant, la distance de freinage se rallonge, le matériel souffre davantage et demande plus d’entretien. Sans compter le fait d’arriver sale ou trempé au travail.
…les infrastructures ne s’y prêtent pas
On peut habiter en ville mais n’avoir que des grands axes à double voie pour se rendre au travail. Dans ce cas, mieux vaut opter pour son véhicule personnel ou les transports en commun.
…l’air est pollué
Faire du sport c’est bien, mais le pratiquer quand l’air est saturé de particules polluantes, c’est un facteur aggravant ! En effet, quand on respire profondément, la pollution rentre plus profondément dans les poumons. On pense se faire du bien en faisant du sport, mais c’est l’inverse qui se passe !
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Texte : Alfathor
Photos : rollerenligne.com
et Ligne Droite Roller
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12 décembre 2014 at 18 h 43 mincarael
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