Trophée de l’Hérault : Interview d’Henri Gavi, organisateur

L'Union des Patineurs F.R.B.M, sous l'égide Comité d'Organisation Héraultaise des Compétitions Nationales et Départementales organise la huitième édition du Trophée de l'Hérault qui se déroulera à Mèze (34) les 4 et 5 mars 2006. Cet événement prend une ampleur croissante d'année en année. Elle est ouverte à tous les clubs nationaux et internationaux. Nous voulions en savoir plus sur les raisons du succès de cet événement. Interview de l'organisateur...

Par alfathor
Publié le 11 décembre 2005 - Mis à jour le 3 novembre 2020 - 5718 Lectures - 0 commentaire(s)

Interview d’Henri Gavi, organisateur

Le trophée de l’Hérault semble prendre de plus en plus d’ampleur, comment l’expliquez-vous ?

Depuis maintenant sept ans que j’ai créé cette compétition, elle rencontre de plus en plus de succès auprès des différents clubs. Il se mesure par le nombre de patineurs, qui augmente d’année en année, mais aussi à travers les différentes disciplines qui s’y sont greffées.
En effet, la première année, ce n’était qu’une compétition départementale et artistique. Puis, elle a été ouverte aux clubs de la Ligue, ce qui a amené davantage de patineurs.
Je m’étais aperçu que dans les compétitions existantes un créneau n’avait pas été exploité et laissait sur la touche un certain nombre de patineurs. Ces derniers avaient commencé le roller un peu tard et par conséquent, ils ne pouvaient prétendre aux compétitions régionales et encore moins aux compétitions nationales.

Comment vous est venue l’idée de créer cet événement ?

L’idée est donc venue de mettre en place une compétition avec une catégorie départementale. Cette catégorie permet aux patineurs qui viennent un peu tard au patinage de connaître quand même les joies des montées d’adrénaline d’une compétition.
Pour les autres, elle peut aussi leur servir de « tremplin ». Ils participent et progressent au fur et à mesure. Ils accèdent petit à petit aux compétitions régionales puis, pourquoi pas, par la suite, aux compétitions nationales. L’idée majeure de cette compétition est qu’un maximum de patineurs puissent déterminer s’ils ont envie d’être compétiteurs et ainsi de monter les différents paliers qui leur ouvriront les portes des compétitions.
Avec l’expérience, cette compétition s’est ouverte d’abord aux Ligues limitrophes puis aux différents clubs français. Je pense, en effet, que les problèmes qui se sont posés chez nous devaient aussi se poser ailleurs.

Comment avez vous mis tout le trophée en place ?

Pour pouvoir mettre en place le programme de la catégorie départementale, j’ai pris l’avis de différentes personnes compétentes et j’ai soumis mes conclusions à Monsieur Dumont, qui a admis le bien fondé de cette création.
Je suis très heureux de l’ampleur et du succès de cette compétition. En 2005, nous avons accueilli 220 patineurs dans les différentes catégories et disciplines, artistique et danse, tant en solo qu’en couple. Je continuerais à me battre pour que cette compétition attire davantage de clubs français et peut-être quelques clubs étrangers. Le rêve existe aussi dans notre sport !

Quel objectif visez-vous à travers cet événement ?

Je pense qu’il faut que le roller soit reconnu comme un vrai sport au même titre que le patin sur glace ou le football. Pour cela, il est nécessaire les médias nous relaient auprès du public. Mais comme on dit : pour arriver en haut de l’escalier commence par la première marche et grimpe une marche après l’autre. Le public finira par comprendre que le roller n’est pas seulement un sport des rues mais qu’il peut être un spectacle au même titre que d’autres sports.

Souhaitez-vous ajouter un mot pour conclure ?

Vous qui lirez ces quelques lignes, n’hésitez pas à venir voir la prochaine compétition ou gala qui se passe près de chez vous. Vous serez à même de juger comme le spectacle peut être beau tant en artistique qu’en danse sans oublier les autres disciplines comme la synchro, le quartet ou le show. Je vous dis donc à bientôt, avec nos patineurs sur la piste et vous dans les gradins !