Conférence : la pérennisation des événements roller en France
L'équipe de REL a réuni quelques organisateurs d'événements de roller français à l'occasion du Lugdunum Contest 2024. L'objectif : faire un état des lieux des forces, faiblesses et perspectives des événements roller en France. Podcast...
Par alfathor

Retranscription de la conférence sur Conférence : la pérennisation des événements roller en France, réalisé au Lugdunum Roller Contest 2024
L’équipe de rollerenligne.com était à Lyon à l’occasion du Lugdunum Roller Contest 2024. C’est dans ce contexte que nous avons proposé aux organisateurs de grands événements français de prendre part à une conférence en public sur le sujet de la pérennisation des événements de roller en France. Le public fut peu nombreux, du fait des conditions météorologiques difficiles, mais nous avons enregistré la conférence afin de pouvoir vous la restituer. Nous vous prions de nous excuser pour la qualité sonore. Si ce thème vous intéresse, vous pouvez lire la retranscription des échanges…
Introduction
Bonjour à tous, et merci à ceux qui bravent les éléments pour nous rejoindre. C’est un enregistrement un petit peu particulier. En effet, c’est la première fois que nous enregistrons en public. Il y a deux ans, nous avons lancé un sur l’histoire du patinage à roulettes et du roller, Balado Roller, que vous retrouvez sur le site. Aujourd’hui, nous enregistrons un podcast en direct avec des organisateurs d’événements, sur la place Bellecour, un environnement exceptionnel.

Le constat
Malheureusement, il existe de moins en moins d’événements rollers à travers la France qui ont cette opportunité d’avoir lieu en centre-ville. Et donc, la thématique de notre table ronde a pour but de comprendre comment ces événements roller ont pu se développer à travers le temps et comment ils s’adaptent aux évolutions actuelles, que ce soit en termes réglementaires, financiers, et même des évolutions des pratiques. Donc nous commençons notre tour de table par une présentation des différentes personnes présentes.
Julien Boissière se présente pour le Rollathlon 100
Bonjour, oui, Julien Boissière. Je suis le coordinateur du Roll’Athlon 100. Je suis aussi président du club organisateurs Haut-Rhône n Roller. Et je suis également patineur.

Christophe Audoire, pour les 24 heures du Mans Roller.
Bonjour, Christophe Audoire, je suis organisateur des 24 heures rollers du Mans. Et voilà, entraîneur depuis des années. Et 50 ans de patinage cette année. Ma première licence remonte à 1974.

Sébastien Lonchambon, pour les 6 heures de Paris
Bonjour, Sébastien Lonchambon, co-organisateur des 6 heures de Paris, co-administrateur d’enduroller.fr. Pour ceux qui connaissent, ce site est utilisé pour les inscriptions à certaines courses d’endurance.
Alexandre Lebrun et Jean-françois Proux, pour le Lugdunum Roller Contest
Du coup, Alexandre Lebrun, je suis vice-président de Lyon Roller Métropole et responsable du comité d’organisation de cet événement. Le Lugdunum Roller Contest fête cette année ses 20 ans.
Donc, Jean-François Proux, président de Lyon Roller Métropole, et qui a délégué entièrement à Alex Lebrun l’organisation de l’événement. Ha ha ha !

Commençons par le Lugdunum Depuis combien de temps votre événement existe ? 20 ans ? Quelles sont ses spécificités ?
Alors, la première édition a eu lieu en 2004. La spécificité du Lugdunum Roller Contest, c’est vraiment le fait d’être polyvalent, d’avoir une multitude de disciplines. On peut le voir aujourd’hui. Alors je vais faire un peu de propagande, on a une zone animation en Stilmat, malheureusement, c’est encore une fois mouillé. Nous y avons prévu des démonstrations en termes de hockey, de roller artistique, de roller derby. Voilà là-dessus. La première édition en 2004, d’ailleurs c’est un peu un coup du sort. Pour votre information, à l’époque on était sur le skatepark de Gerland. Le samedi était dédié notamment au slalom. Et c’est la seule compétition, à ma connaissance qui avait eu lieu sur le mouillé, justement le samedi. Donc c’était un slalom water contest à l’époque. Et c’est un petit coup du sort a priori en 2024, 20 ans après, c’est du même acabit !
Le Ludugdunum Roller Contest est aussi très connu aujourd’hui par rapport au skatecross, avec des très gros modules. C’est une très grosse organisation, avec beaucoup de modules. On a organisé de très gros événements de descente à roller. C’est vraiment une discipline de niche, très spécifique. Et voilà, donc je dirais que le Lugdu a été reconnu pour être pluridisciplinaire.
On a beaucoup de chance d’organiser l’événement du Lugdnum Roller Contest en plein centre-ville sur la Place Bellecour, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Quels autres événements à Lyon bénéficient d’un tel emplacement ?
Sachez qu’en fait les seuls autres événements qui ont lieu sur la place Bellecour, ce sont des événements type « Rennes sur Roulettes » et Lyon organisés par Amaury Sport Organisation, donc vraiment des événement professionnels. Et nous on est quelque part les petits poussets, mais je pense qu’on ne démérite pas.
Alexandre Lebun, tu est là depuis le départ en 2004 ?
Alors oui j’étais déjà là en 2004, plutôt en bénévole. Et après j’ai évolué dans le comité d’organisation.
Passons aux 6 heures roller de Paris : Sébastien, depuis combien de temps cet événement existe ?
Alors la première édition des 6 Heures de Paris a lieu en 2012. La plus grande particularité c’est que c’est la seule course d’endurance de roller qui a lieu dans un espace totalement vert puisqu’on est en plein milieu du bois de Boulogne. Donc on a toujours eu entre 600 et 700 participants. Après, dans les particularités qu’on va avoir, on part totalement de rien au niveau organisation. On monte à un village, un peu comme vous pouvez le voir autour de vous ici. Nous avons pas mal de contraintes dont, éventuellement, on en parlera plus tard, par rapport à tout ce qui est écologie. Et l’espace où on évolue est particulier. Mais bon après on s’y adapte au niveau organisation. Et donc on a fait dix éditions. Malheureusement; cette année; on a été obligé de s’incliner et laisser la place à un événement un peu plus important puisque nous étions sur les mêmes dates que les Jeux Olympiques.
Je laisse la parole à Christophe Audoire pour le Mans. Christophe, tu es organisateur des 24 Heures. Mais je pense que tu as aussi quelque chose à nous apporter sur ton expérience à l’international, notamment en tant que directeur technique de la World Inline Cup.
Oui, alors pour les 24 Heures, la première édition a eu lieu en 2000. Et à cette époque-là, moi je ne connaissais pas vraiment les 24 heures roller parce que j’étais sur le circuit de la coupe du monde. On avait lancé l’idée en 1998, d’une coupe d’Europe et puis après on a proposé d’organiser la coupe du monde de roller avec Coni Alterr qui était en Suisse à la Swiss Inline Cup. J’ai eu la chance de participer à 12 ou 14 événements dans le monde entier. On passait de semaine en semaine d’un pays à l’autre. C’était une super expérience avec des organisations très différentes, des cultures différentes. Chaque week-end on avait un pays et des organisateurs avec des habitudes, des façons de voir les choses qui étaient différentes.
On arrivait avec notre grand circus de World Cup avec tous les nationaux. Entre des Sud-Américains, des Coréens, des Américains, des Français et des Suisses, c’est pas du tout le même approche au niveau organisation. Mais ça fait déjà 15 ans que j’organisais des courses en France. C’était aussi de montrer que notre sport pouvait avoir la même qualité de réalisation que le cycle historique. Pour moi c’était ça, c’était de montrer qu’on pouvait aller sur la route, faire des circuits.
Tu nous disais en off qu’il y a eu une apogée à cela ?
Et le sommet de cette organisation c’est 2005, les Jeux Olympiques. On n’est pas à Paris, mais les Jeux Olympiques sont venus un peu pour auditer. C’était un examen de passage et on cochait partout. Super organisation, il y a tout ce qu’il faut, les athlètes, il y a du haut niveau, il y a la télé, les résultats en direct, tout. Après, on n’est pas rentré dans le programme, mais peut-être qu’un jour… C’est toujours repoussé ! Peut-être 2028 avec un marathon à Los Angeles ? Depuis 1984, je suis allé voir les Jeux Olympiques à Los Angeles, je me suis engagé dans ce mouvement d’amener le roller aux Jeux, avec toujours l’idée qu’on n’est pas un petit sport, on peut faire aussi bien que tous les autres sports. Voilà.
Comment est-tu arrivé aux 24 heures du Mans ?
Après, je croise les 24 heures du Mans à partir de 2010, quand s’arrête le marathon d’Engadin et puis le marathon de Zurich. Et donc, on monte une équipe avec Powerslide. Ils n’avaient rien à faire ce week-end là. Et on se dit qu’on va les gagner. C’est parti comme ça, et j’ai repris l’organisation en 2015. La spécificité, c’est sur 24 heures, c’est donc le circuit automobile. C’est pratique pour organiser parce que c’est fermé, il n’y a pas de circulation. Mais c’est des circuits automobiles, donc c’est des budgets presque désraisonnables par rapport à notre sport, par rapport aux moyens qu’on peut mettre financiers. Mais voilà, c’est extraordinaire comme lieu. Et puis il y a une qualité pour les patineurs, c’est aussi d’apporter une qualité de patinage. Ça c’est important, je pense, dans une organisation, il y a de la qualité.
On doit toujours se poser la question des pratiques. Qu’est-ce qu’on peut apporter? Est-ce que c’est chouette ? Le lieu de patinage, comme les 6 heures de Paris ou en plein centre-ville, avec du public. Sur un beau circuit comme le Mans ? On n’a pas 300.000 personnes dans les tribunes, comme les 24 heures auto. Donc d’aller vers le public c’est bien aussi. Mais là, la difficulté c’est que ça dure 24 heures. Le samedi à 16h, on est super contents, ça démarre, tout est fait. Mais après faut qu’on tienne pendant 24 heures avec les équipes. Il faut se relayer. Tout ce qui peut se passer sur un événement aussi long. Ça ne dure pas que 2 ou 3 heures, ça dure très très très longtemps.
On va passer la parole à Julien pour le Rollathlon… Ce qui est intéressant, c’est qu’effectivement, avec Lyon, on a un événement en plein cœur de ville, sur une place qui est hyper réputée. Avec Sébastien, on est un petit peu excentré, mais quand même dans un lieu réputé en pleine nature. Circuit pour Christophe. Et en plus, après, la spécificité du Roll’Athlon, le ville à ville notamment, mais je vais t’essayer de reparler.
La première édition a eu lieu en 2012, donc ça fait 12 ans. On a fait la dixième édition l’année dernière. Et on fera la onzième édition l’année prochaine puisqu’on a décidé de ne pas faire 2024 pour des raisons internes. Et effectivement, comme l’a dit Alexandre à l’instant, l’un des rares cours en France aujourd’hui à ne pas être sur un circuit, quel qu’il soit. Qu’il soit un circuit identifié, en ville, en campagne, peu importe. Alors on va faire un ville à ville qui reste une boucle. Puisque l’on revient quasiment au lieu de départ. On fait un ville à ville qui est particulièrement intéressant parce qu’il fait 100 km. Avec l’aller le long du Rhône et puis le retour le long du Rhône.
On couvre effectivement trois départements et 25 communes, avec toute la chance qu’il y a là derrière, et toute la compétitivité aussi que ça peut générer. On va être tout aussi grand public que les trois événements présents, en tout cas sur le papier. En pratique, notre distance minimale c’est 50-55 km, ça dépend un peu des années, avec un temps de parcours minimal autour des 17-18 km par heure.
A qui s’adresse le Roll’Athlon ?
C’est tout public tout en étant quand même réservé à des gens qui savent patiner, qui vont avoir un minimum à la fois de technique et de physique pour pouvoir tenir sur ce rythme. Et puis on est sur une route qui est semi-ouverte aussi. C’est-à-dire qu’on ne ferme pas la route, on sécurise, on a des signaleurs. J’en vois parmi le public qui est là, qui viennent chaque année. On a des signaleurs, mais on est sur une route qui est semi-ouverte.
Alors tu vas garder le micro parce qu’on va continuer sur la deuxième partie. La spécificité de ces organisations-là. Vous me dites toutes si je me trompe et vous reposez tout sur les associations. C’est le cas ou pas?
Oui, tout à fait.
Qu’est-ce que cela engendre comme spécificité ?
Déjà, la relation avec les personnes n’est pas la même, puisque quand on n’a que des bénévoles en face de soi. Donc ça se manage pas pareil que quand on est pro, quelque part. Ça veut dire aussi que nous, si on ne fait pas cela, c’est parce qu’on a des vraies activités professionnelles chacun de notre côté et que l’on n’a pas réussi à libérer suffisamment de temps pour pouvoir faire quelque chose de sérieux pour mi-juin. Pour moi, le fondamental est là.
Comment votre événement a-t-il évolué ?
On est assez stable puisque c’est assez compliqué d’innover. On n’a pas beaucoup de marge de manœuvre sur circuit. On a essayé de faire des choses. On avait les ski-roues, on les a enlevées. On a rajouté les skateboards, on les a enlevées. On a rajouté une petite distance pour les jeunes et on l’a enlevé aussi. Donc une évolution, on va pas dire que ça évolue beaucoup. On évolue un petit peu pour rentrer dans les clous. Par contre en termes de grosse évolution, il n’y a pas beaucoup. On a une équipe qui est relativement stable depuis que je suis arrivé en 2014. Donc, et surtout depuis 2017, on tourne sur 5-6 personnes qui ne bougent pas trop, c’est aussi un des défis qu’on a pour la suite.
Oui, tu parlais de l’effectif. Justement, ça va être intéressant, on va faire le tour de tout le monde. Combien de bénévoles et de personnes actives et combien de temps ça va vous prendre?
Alors, dans le comité d’organisation, on est entre 6 et 8 on va dire, avec 4 gros piliers. Après, on a des super bénévoles, ça a été mentionné tout à l’heure, des super bénévoles sur 2-3 jours qui viennent là à quasiment à toutes les éditions.
On a des bénévoles qui viennent là, qui viennent tous les jours, qui viennent là quasiment tout l’été, de midi à minuit, enfin de minuit à minuit, plutôt même des fois. Et le jour J, on est là. J’ai une centaine de bénévoles dans le fichier.
Christophe, toi pareil, c’est un gros gros événement, ça mobilise combien de personnes les 24 heures roller ?
Alors pour le Mans, on est à 11 mois d’organisation. Voilà, donc on a un petit mois en août. Et puis ça repart dès le mois de septembre. Donc ça c’est important. On est 2 à 3 personnes en permanence. Et puis après, ça monte à 7-8 personnes qui sont responsables de différents pôles. Et jusqu’à 140 bénévoles, 3 personnes intervenant le week-end, des 24 heures. Je ferai une parenthèse, ça me paraît important de, quand on dit organisation bénévole ou organisation professionnelle, c’est pas le fait d’être rémunéré qui fait la qualité, c’est l’approche des bénévoles pour avoir un travail très professionnel. Après, il y a des compétences, c’est une association de compétences. Le Mans, on sait et on va s’intervenir, je liste les différentes entités, c’est à peu près 80 entités différentes qu’il faut coordonner pour arriver au 24 heures. Donc on a 80 petites choses qu’il faut, avec des intervenants, ce qui suppose email, contact, devis, paiement, enfin voilà.
Et tout ça, chaque personne, on a un professionnel par exemple, un régisseur, monteur, c’est un professionnel qui vient, il est là pendant 4 jours. Eric, il fait que le mont, il monte. Après, il y a une association de plein de choses. Ça me paraît important, j’ai vu sur ces… Ma première organisation, je l’ai organisée en 85, ça fait presque 40 ans. Et à chaque fois, avec cette approche professionnelle, je me suis rendu compte, sur ces 40 dernières années, il y a beaucoup d’organisations qui se sont montées et qui ont disparu. Parce que des fois, ça tirait trop sur le côté seulement bénévole.
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Et qui, si par malheur, il y a une défaillance, parce qu’il y a le travail, il y a la vie familiale, il y a tout ça, et bien l’organisation, elle s’arrête. Et il y a deux organisations qui ne sont pas présentes, c’est la Reine sur Roulette et le Marathon de Dijon, c’est des organisations professionnelles, avec de jolies petites musiques, c’est une organisation où il y a des professionnels qui travaillent toute l’année sur l’événement,
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et ça aide, ça doit coordonner le travail des bénévoles, et ça doit être un soutien, donc c’est pas en contradiction, c’est une énorme organisation professionnelle avec des millions en jeu. Mais ils ne pourraient pas le faire s’il n’y avait pas des milliers de bénévoles qui l’ont aidé un peu partout. Donc c’est cette coordination des deux. Et c’est important pour le roller, on n’est pas un sport hyper médiatique avec d’énormes partenaires comme ce qu’on le sent,
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mais qu’il y ait cette base-là, parce que c’est ce qui permet que ça tienne. J’ai un exemple du marathon des Herbiers, au Vendée. À un moment, on leur a dit, ils n’étaient pas assez professionnels, qu’il y ait au moins quelqu’un, un coordinateur à l’année. Ils étaient les gros à organiser les dossiers de préfecture. Ils faisaient 4 pages la première année,
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ils en faisaient 2 cm de dossiers, à un moment, et puis ils n’ont pas voulu et puis ils sont tombés. Du coup, ils ont dit on peut plus faire. C’est un événement de moins. Un de moins chaque année, on va en rester beaucoup à la fin. Et donc ça c’est important.
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Et Rennes est un bon exemple où ça fonctionne parce qu’il y a quelqu’un à l’année qui coordonne plus des intervenants qui viennent renforcer et qui vont aider toute l’équipe. Et le monde fonctionne sur ce schéma-là. Donc, on regrette effectivement Damien Lael qui est avec nous depuis l’organisation.
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Damien qui lui est salarié du Cercle Folbert, si je ne me trompe pas, et du coup qui va énormément chercher de monde sur tout ce qui est partenariat sponsoring. C’est un des points qu’on abordera un petit peu plus tard. Ça fait partie de la clé. Il y a une question sur laquelle tu n’as pas répondu, Christophe, c’est par rapport à l’évolution des 24h. Initialement, ça a été 80-90 équipes, avec 600 participants.
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À un moment, c’est monté à 6000. Il y a eu beaucoup, beaucoup d’évolution au niveau des distances, des formats. Alors, les 24h du Mans, l’idée se fond en 99, il y a un boom du roller, et en 2000, il y a quelques centaines de patineurs qui ont un déficit en dizaines de milliers d’euros à cœur. Et il dit, waouh, on ne va pas pouvoir repartir. Et il dit, bon quand même, on va relancer comme l’année suivante.
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Et l’année suivante, il y a 3000 patineurs, 4 000, 5 000, 6 000. Et il y a le goût qu’on a connu du roller inline des années 2000. Et donc, en fait, ils refusaient du monde. Il y avait trop de monde. Ça, c’est un petit peu tassé maintenant. On est à moitié moins.
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On a à peu près 3 000 personnes. Et donc l’équilibre, l’équilibre après, financier, l’équilibre de fonctionnement n’est pas le même. Voilà. Ça, c’est clair. Sur le sur des circuits qui coûte pas cher. Et…
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Et… Voilà. Donc l’évolution du Mans a été portée par le boom du roller. Et la line. Et maintenant… Alors au moment où on n’a pas suivi la même courbe, il se vend 20 fois moins de rollers que en 2000.
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20 fois moins. Alors s’il y avait eu 20 fois moins de patineurs au Mans, on aurait vu là, il y a un temps. Heureusement, on a baissé que de moitié. C’est 2 fois moins. Une question en plus, auquel vous pouvez répondre en même temps. Là, on parle d’association, on parle un peu de professionnel.
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Vous n’avez pas été tenté à un moment d’avoir une activité commerciale derrière, donc de ne plus passer par une association mais par une société par exemple pour essayer de pérenniser l’événement? C’est une question pour vous. Alors, la plupart des courses cyclistes, par exemple c’est un bon exemple, le Tour de France est souvent basé sur une association avec une énorme boîte derrière, qui gère les événements, enfin la partie télé, sponsor et tout, mais les clubs de football, c’est des associations à la base qui gèrent des professionnels
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alors là on parle de millions d’euros de budget, mais à la base c’est un club sportif, donc associatif, qui sont à mi-chemin entre les deux. Et donc là c’est plutôt ça, on n’y a pas d’événements. La Suisse In-Nine Cup, vous avez une idée, je travaillais plusieurs années avec eux, ils avaient 6 millions de budget. Donc là du coup, vous avez des salariés à plein temps, avec des camions, qui servaient tous les week-ends.
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En fait, ils organisaient, ici nous sommes à Lyon, l’événement tous les week-ends, nous, nous sommes sur 7-8 week-ends. Donc vous savez, ça tournait, ça tournait, ça tournait, et avec des gros sponsors, la télé, etc. Voilà, c’est… je ne sais pas si on en vivra 5 jours, mais c’est assez un petit peu à cause de ça.
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De ce côté professionnel, il faut pouvoir rémunérer les gens. Mais c’est la seule différence entre un bénévole et quelqu’un de professionnel, c’est la rémunération et le temps qu’il peut y consacrer. C’est-à-dire qu’il peut y consacrer toute sa journée, tout son temps. C’est son travail. — Sébastien, comment ça a évolué, alors, les 6 ans de Paris? — Depuis 2012, au niveau des participants, on n’a jamais vraiment bougé.
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On a dû partir autour des 250-300 filles. On a quand même presque triplé. On est monté jusqu’à 700 et maintenant on reste entre 650 et 700 tous les ans. Par contre on a clairement évolué, c’est au niveau de l’organisation propre, au niveau du matériel et des relations qu’on a avec les différents organismes. Puisque bon, comme toute grande ville, Paris, il y a énormément de services, il y a énormément d’acteurs. que ce soit au service technique, que ce soit à la préfecture, de police, que ce soit ailleurs. Donc on a énormément évolué à ce niveau-là, ce qui nous a permis au niveau équipement de monter en level,
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car bon, puisque d’une petite sonorisation, du matériel, des petits groupes électrogènes, on est arrivé maintenant avec des services de la Mairie des Sports de la ville de Paris. On a une scène, on a une sonorisation qui sert également sur les Charts d’Élysée par exemple, sur le 14 juin, donc c’est pas du tout le même équipement. Et énormément, les groupes électrogènes, tout ce qu’on a besoin, qui fait qu’on est passé à une catégorie supérieure effectivement au niveau d’organisation, mais on n’a pas…
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Le circuit en lui-même, on essaie de le faire varier, on fait des variantes de temps en temps, mais on voit que ça ne marche pas forcément, donc on revient toujours plus ou moins sur les mêmes circuits. Le nombre de bénévoles ne varie pas énormément non plus. À l’année, on est un noyau de 6-7 personnes, donc nous, notre organisation, On a un dossier énorme, préfecture, mairie et compagnie, qui est adressé dès le mois de décembre, donc après par un peu en amont.
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Et donc sur l’année, on est relativement organisation, on est relativement souple, si sept personnes effectivement restent. Et puis par contre, le jour J, on est avec plus de 40 bénévoles, parce qu’on a énormément d’intersections à sécuriser par rapport aux allés et venus dans le bois, par rapport aux personnes qui, eux, ne font pas du roller, mais profitent quand même du bois. Et sinon, 3-4 jours avant, 3-4 jours après, on a quand même aussi un noyau d’une dizaine de bénévoles. Comme Julien a dit, des super bénévoles qui nous suivent et qui sentent qu’il y a des événements qui ne pourraient pas se faire,
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parce que clairement, sans les bénévoles, les événements ne se font pas. Et comme pouvait les entendre Christophe, le truc des bénévoles c’est qu’il y a aussi une idée derrière où un bénévole vient pour le plaisir de participer, de donner de son temps à un événement et il faut arriver à l’attirer, le garder et il faut qu’il n’y ait pas de plaisir pendant cette journée. Donc on n’aura pas la même approche du tout par rapport à un salarié qui lui est là et que ça lui plaise plus ou moins ou pas, il faudra qu’il ait un certain résultat. Alors que le bénévole, il donne de son temps, de son plaisir, mais bon, si
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ça ne lui plaît pas, il ne reviendra plus. Donc on a un noyau et on essaie de le garder et de travailler sur ce côté-là des bénévoles. Juste sur ton événement, quelles sont les choses qui ont évolué? Par exemple, vous avez introduit à un moment des sprints, par exemple. Est-ce qu’il y a eu des changements dans les formats des courses, le nombre de personnes? Les 6 heures, ça a toujours resté, c’est toujours les 6 heures depuis le départ,
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puisque c’est une course qui a… C’est un format qui, au départ, devait être… mais qui est toujours ouvert à tout public dans le sens où on est un premier accès à la compétition. Donc c’est un format qui marche énormément pour cela avec des équipes de 1 à 5 personnes. Les gens font comme ils veulent, ils font ce qu’ils peuvent, ou ce qu’ils puissent évoluer sans crainte. Et pour potentiellement, après, si ça les intéresse, partir sur les 24 heures, sur le marathon, sur d’autres événements.
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Après, sinon, dans les évolutions aussi qu’on a eues, on a été la première compétition à ouvrir à toutes les personnes qui roulent en quad, puisqu’il n’y a pas que des compétitions avec des rollers en ligne, donc il y a des compétitions en quad. Donc on a été les premiers sur ça. On a ouvert aussi une année, on a fait un test avec des skateboards, ça n’a pas été réussi non plus.
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Et donc voilà, donc après sinon, dans les évolutions, on n’a pas eu grand chose à part ça. Alors l’historique concernant le Luc-Dunambre-Lorcontès, c’est déjà une évolution en termes d’association, d’organisateur. Alors c’est vrai qu’à l’époque, il y a une association historique, c’est Génération Roller qui est connue pour sa fameuse randonnée du vendredi soir, qui a d’ailleurs eu lieu hier sur Solsec. Merci à Gene.
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Ouais, presque jusqu’à la fin. On a pris la pluie à la fin mais c’était très bien. Voilà. Donc c’est vrai qu’on a repris une génération roller qui nous a concédé un certain nombre d’activités. Lyon Roller Metropole a repris l’organisation du Legend of Roller Contest. C’était en 2022, post-Covid. Voilà, donc ça c’est une première évolution.
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L’évolution en termes de discipline, donc la première édition a été au niveau de slalom, un sort de short track et surtout la descente. On va faire un petit laïus très rapide sur la discipline de la descente. Lyon est quand même connue pour être la terre là-dessus de la descente, avec à une époque les meilleurs compétiteurs nationaux et une vraie dynamique sur Lyon. On a pu organiser des événements sur les deux collines différentes de Lyon, c’est-à-dire Courvoix-Rousse et Fourvière.
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La dernière édition notamment était encore une fois en 2013 au départ au pied de la basilique de Fourrières. Encore une fois on est sur des éléments assez emblématiques, la place Belko et la place Fourvière. En termes de discipline, on a eu aussi une édition, je crois que ça devait être au niveau 2008, où on a été au parc départemental de Paris. On avait même installé, on avait une grosse subvention, une rampe avec l’avenue
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Taille-Christ, notamment en termes d’événements anciennes, donc ça avait coûté un bon petit billet. Voilà, les dernières disciplines qui ont été rajoutées, alors notamment lors de la dernière édition en 2022 à celle-ci, donc c’est le sol, un sol steel mat qui est en notre possession, ce qui nous permet, vu que le sol n’est pas extrêmement de très bonne qualité sur la place de l’écho, d’organiser tout un nombre de disciplines, on parle de pointes avec le derby, beaucoup de démonstrations,
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c’est assez en termes de nouveautés. Et la grosse évolution, c’était il y a une petite dizaine d’années avec le skatecross, skatecross d’ailleurs qui sera sûrement la dernière édition de la tube, puisque beaucoup de problématiques, beaucoup de lourdeur d’organisation, ça représente des dizaines de mètres cubes de bois, ça représente plus de deux jours d’installation, plus de démontage, plus de stockage, concrètement
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ça rentre pas dans un garage. Donc voilà, on va dire qu’on va suivre aussi l’évolution du sport, l’évolution des disciplines par rapport aussi à notre club, donc L’Hurleur Métropole, si je fais un petit passage là dessus, on est le premier club de France avec plus de 550 licenciés, on est plutôt multidisciplinaire avec notamment à peu près 300 patineurs en sport court, derby, roller hockey et donc suivant l’organisation et la mouvance de nos propres disciplines, par exemple le skate cross ne fait plus partie depuis la dernière saison de nos sports proposés,
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c’est aussi ça qui va être en plein à amener le sketch 3 à ne plus être organisé à l’avenir. La question suivante c’était comment est-ce que vous avez été impacté par les évolutions au fil du temps des législations? Je pense aux normes de sécurité, à l’utilisation de la voie publique, les préventeurs de l’organisation des événements? Alors sur cet aspect là, on a tout ce qui est contraintes Vigipirate, notamment en voiture anti-bélier, sur laquelle suite aux différents attentats, on a beaucoup de contraintes, c’est à peu près une vingtaine de véhicules différents, qu’il faut qu’on installe au niveau de chacune des rues adjacentes sur notre parcours. Donc ça c’est extrêmement lourd. En termes de contraintes de sécurité,
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fondamentalement vous fondez sur la voie publique, donc on est avec des différents passages, passes câbles, etc. Pas de grosses évolutions là-dessus. On y arrivera par la suite sur la notion environnementale. On y reviendra, mais sur la partie environnement c’est vraiment dans les critères de la ville de Lyon, notamment en termes de subventions. Donc ça c’est plutôt des évolutions qui nous sont soumises à posséder, sur lesquelles on y reviendra encore une fois.
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On a très largement investi et pris un parti pris qui est plutôt un parti pris d’aller dans le sens de la planète à défaut de faire des sous-contrats. Quelqu’un qui veut intervenir sur les problématiques de l’ordre de sécurité, l’évolution des ordres de sécu, l’utilisation de la voie publique? Julien, non. Pas spécialement.
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Nous, effectivement, on est impliqué de la même manière que le DUP pour la sécurité, puisqu’on a aussi l’arrivée, il y a 5-6 ans, des véhicules dits véhicules baillés pour la protection des accès. On a éventuellement des contacts aussi, enfin on a des contacts permanents avec les commissariats du secteur et pour différentes interventions. On a toujours, le bois de Boulogne aussi est connu pour avoir une autre vie Donc on peut avoir ces soucis-là avant et après l’événement. On a aussi cette partie sécurité qu’on doit faire attention.
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Après c’est les aléas, on va dire, du direct à chaque fois où on adapte. Niveau écologie aussi, nous on a pas mal de choses par rapport à la mairie. Effectivement, par rapport au… J’en y reviendra peut-être, mais tout ce qui est tout consommable. Nous on n’a pas forcément la possibilité de faire venir une citerne de 6000 litres sur un événement. Donc ça nous paraît compliqué quand on nous dit, et la mairie nous dit,
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il faut supprimer les bouteilles d’eau, bah oui, sauf que nous, on a minimum par an 4 palettes de flotte à distribuer. Donc c’est énorme en termes de logistique et en moyens financiers on va dire. Donc voilà, après je vais laisser passer la parole à Christophe qui va aussi en parler je pense. Je vais rebondir sur les bouteilles d’eau. On avait cette problématique au Mans. On distribuait, je crois que c’était 6 000 litres d’eau qui n’étaient pas bues. On donnait des bouteilles, deux gorgées qui étaient jetées dans les poubelles.
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Et après, les camions qui allaient vider les poubelles, ils disaient, vous avez une vie illite nous. Et on a mis des fontaines. Au début, on s’est dit, on va se faire insulter sur les réseaux. C’est incroyable, il n’y a plus d’eau. Et il y a toujours autant d’eau à disposition.
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Il faut juste venir remplir son bidon et boire entre deux relais. Parce que le temps d’un relais, personne n’est mort de soif sur le circuit du vent. En 15 minutes, si on ne boit pas, on peut survivre. Et boire entre les relais, et tout le monde vient se ravitailler. Et ça a été une super solution. On a des bouteilles avec des bénévoles qui remettent sur des fontaines.
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Tout le monde vient avec son bidon. La première année, on avait même distribué des bidons et puis ça se passera très bien. Il y a toujours des solutions face aux difficultés qu’on rencontre et au moment où on s’en sort avec trois fontaines, avec trois mille personnes, alors je sors six cent, je trouve que tu mets une fontaine et t’es tranquille, les gens vont pas faire la queue trop longtemps. Et puis au niveau des problématiques aussi, d’organisation, pour le moment c’est facile,
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le circuit est fermé, on n’a aucun, mais aucun signaleur. On a des demandes de plus en plus importantes au niveau sécurité, parce qu’un jour avant il y a les 24 heures auto avec un énorme événement, et la semaine prochaine j’ai réunion avec la préfecture, je sais qu’on aborde toujours le même but. Ils abordent ça comme si on avait 300 000 personnes et qu’on était télévisé en direct. Très rapidement, tout le monde se décontracte.
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Évidemment, on n’a pas les mêmes contraintes de gestion, mais on a toujours le temps de gérer avec les vigiles. Ça coûte 10 000 euros de règles de vigile. Et puis, voilà, sinon, les contraintes ne vont pas augmenter. Par contre, dans les années 95-96, j’ai organisé le France Tour de Loire. L’idée c’était de faire des courses sur route comme en vélo,
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donc 4 étapes, maillot jaune, et puis on allait de ville en ville, un peu comme le Roi Latour, mais sur une version 4 jours. Donc on faisait 4 fois 60 km à peu près. Et on traversait tous les pays noirs, on allait du Mans jusqu’à l’Atlantique. J’ai vu les contraintes de dossiers s’accumuler, c’était énorme. Et là, on y est à 30 ans.
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Et les courses de vélo, ils ont diminué par deux récemment. Il y a deux fois moins de tours de vélo du fait de ce côté complexe et difficile d’organiser les sécurités, les motards, couper la route, les dangers. Les automobilistes ne sont pas toujours faciles. Ils ne sont pas les mêmes qu’en 1990, en 2020. Il y a plus de monde et c’est beaucoup tendu. J’espère que les courses sur route c’est génial. Pour les patineurs c’est fabuleux. En vélo c’est ce qu’ils aiment aussi. C’est un peu le tour de France pour les vélos. Pour nous c’est génial mais c’est compliqué à organiser.
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Une petite précision d’Alexandre. Un petit complément en termes d’évolution. Ce qui est arrivé c’est les trottinettes en libre-service. On est aussi en lien avec la police municipale qui définit une zone d’exclusion sur notre périmètre pour éviter en effet qu’il y ait des trottinettes qui prennent là-dessus vu qu’on a une certaine hybridation des différents modes de déplacement aujourd’hui et la trottinette c’est quand même une
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part prépondérante là-dessus. Et le second aspect c’est les vélos. Alors on est dans une ville avec un maire écologiste, on a un certain nombre de réductions des voies de circulation et ce qui nous amène par exemple pour ceux qui connaissent le parcours en tournant à droite sur le pont de la guillotière auparavant on avait trois voies de circulation maintenant on est réduit à deux donc auparavant on partageait la circulation maintenant on doit fermer le quai à la circulation ce qui amène beaucoup de contraintes ce qui amène
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à avoir beaucoup plus de staffers, merci à mon co-staff, voilà donc c’est des contraintes d’ailleurs petit spoil, à ce que le pont de l’université soit lui aussi réduit à l’avenir et en fait comme on a pu fermer à la circulation un quai, on ne pourra pas fermer ce pont qui est vraiment un axe structurant donc ça sera sûrement la dernière édition sur ce circuit là, là-dessus et on a sûrement un plan B en partant sur l’autre côté sur un autre pont mais voilà tout ça pour dire que l’aspect écologique qui va dans le bon sens, de réduction du nombre de véhicules, réduction du long de voie de circulation,
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entraîne aussi des contraintes et certains choix et des modifications même de nos parcours existants. Alors, Julien, ça va être intéressant parce que la problématique des bouteilles en plastique et du bilan vie et de la législation, il y a des choses à dire. Oui, j’ai quelques éléments là-dessus. Alors nous, dans le point de vue sécurité, on n’est pas trop trop embêté. Il faut être réaliste.
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On est dans un espace plutôt rural. On n’est quasiment jamais à traverser des villes, des villages et encore. Puisqu’on fait pas mal de parties aussi sur Viarona, donc sur le site entre guillemets protégé ou réservé, pour qui pour autant n’est pas précaire. Oui, parce que la particularité par rapport aux autres, c’est que vous êtes sur la route ouverte, sur le 5ème.
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Exactement, on va croiser des voitures, on va avoir des voitures qui vont couper les pelotons. Ça fait partie du jeu, on n’a jamais eu de problème avec ça. Sur l’aspect éco, nous on est très concernés évidemment. Tout d’abord parce qu’on est dans des espaces naturels, quasiment 90% du parcours. Et on traverse même des zones natures à demi. Donc avec une déclaration préfectorale spécifique, puisqu’il faut prouver qu’on n’a pas d’impact sur la faune.
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Donc là typiquement on va faire des demandes d’autorisation pour faire passer les motos, les véhicules, dans des zones qui ne sont normalement pas prévues pour ça. Donc ça veut dire que là on met beaucoup d’enjeux, on dispose des poubelles tout au long du circuit. Avec les bouteilles d’eau, c’est un vrai enjeu pour nous. Il y a quelques années, on était allé voir la mairie dans le département de la Savoie pour essayer de travailler sur un label éco-événement. Et quand on leur a dit qu’on passait une palette et demie de petites bouteilles d’eau, ils nous rionnaient, entre guillemets, gentiment.
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C’est pas possible. Et l’alternative, aujourd’hui on la connait pas. Aujourd’hui on la connait pas, les patineurs ils passent à 30 à l’heure, ou 35 à l’heure, voire même 40 au ravitaux. On peut pas leur demander, pour une course qui dure pour les meilleurs 3h, pour les plus lents 6h, on peut pas leur demander de partir avec leur propre ravitaux en eau.
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C’est pas gérable, surtout au mois de juin. Ca veut dire qu’il faut qu’on les ravitaille sans qu’ils aient besoin de s’arrêter. Alors ça moi, aujourd’hui je ne sais pas faire à ces vitesses-là. Je sais qu’à Lyon… Alors, effectivement je ne vois plus sauf qu’il fait ainsi, j’y passe tout de suite après. À Londres, ils ont mis sur le Marathon Blanc des espèces de petites boules malléables avec de l’eau dedans.
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Avec une espèce de membrane qui se décomposent. Pour nous c’est pareil à 40 à l’heure je vois bien la gueule qui va faire la boule, le gars va l’attraper, à moins qu’on se dépasse les uns des autres, mais je ne suis pas sûr qu’il soit super efficace. La solution qu’on a aujourd’hui c’est qu’on a, un peu comme sur le retour de France, on a un peu des motos fraîcheurs, des motos et des vélos qui approvisionnent les patineurs, sauf que là aussi on est obligé de les approprier avec des bouteilles. On ne peut pas raisonnablement proposer une bouteille à quelqu’un,
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la récupérer pour la proposer à quelqu’un d’autre non plus. Donc si la bouteille est bu à moitié et que le patineur a envie de s’en débarrasser, il va s’en débarrasser. Ça, on le voit tous les jours. Alors à chaque fois, le briefing de début de cours, c’est quand vous avez une bouteille d’eau, pensez à la partager.
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Tout le monde n’est pas d’accord, mais sur le principe, c’est quand même bien comme ça qu’il faut fonctionner. Et c’est un vrai problème. Pour le coup, la solution, on ne la connaît pas. On arrive à collecter les bouteilles vides, c’est déjà pas si mal, parce que sur 100 bornes, les pétunaires ne jettent pas tout ça n’importe où.
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Par contre, on n’arrive pas à vraiment travailler de n’autre façon que des bouteilles d’eau et des petites bouteilles. Jean-François, tu voulais intervenir? Non, pas à l’heure. Je suis aussi dans l’organisation Bourses à pied, donc je sais ce que c’est que l’eau. C’est très compliqué de toute façon au niveau des bouteilles d’eau.
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Alex pourrait le dire, ici on a essayé de mettre une fontaine, mais ça nous coûtait 1500 ou 2000 euros pour mettre une fontaine. Parce que ça a été fait sur d’autres événements, Place Belcourt, là juste derrière, il y a une arrivée d’eau, donc une fontaine. Et justement, cette fontaine calculée, c’est de bouteilles de plastique, parce que les gens
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venaient remplir leur bourne, et ils disaient, on a aucune idée, ce jour-là, on faisait tant de bouteilles d’eau. Mais bon, voilà, ça a un temps, c’est un choix qu’on n’a pas fait pour l’instant sur l’UQ2 parce qu’on était dans la capacité d’absorber ce coup, quitte à faire un déficit supplémentaire. Donc oui il y a des solutions, mais aujourd’hui elles
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sont coûteuses et je rejoins ce que tu disais, les bouteilles d’eau sont la facilité aujourd’hui et la seule solution qu’on soit très pragmatique un pack d’eau cristalline pour pas le citer c’est 1 euro, une palette c’est 100 euros, donc quand on consomme 3 ou 4 palettes c’est 400 euros et amener une rampe c’était 1500 euros donc il y a aussi une réalité économique et concrètement on s’est creusé la tête on réfléchissait à tirer des passe-câbles ça aussi ça coûte de l’argent en location là dessus mais en fait on trouve pas de solution.
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Donc c’est aussi une réalité d’avoir des accès en eau, et c’est une vraie problématique. On tâche d’être un événement vert, différents événements verts, mais en fait c’est très problématique sur des courses comme notre type.
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Et juste pour compléter, la ville ne nous aide pas dans ce sens-là. C’est-à-dire que la ville, quels que soient les événements, dit à l’organisateur, débrouillez-vous pour l’autre. Je ne vous donne pas de solution. C’est ça qui est un peu dommage. Les événements sur la place du tour, il y en a quand même un certain nombre. Et jusqu’à maintenant, rien n’a été trouvé pour aider les associations à mettre en place une économie, on va dire, en plastique.
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— Si c’est OK pour vous, on va passer sur une autre problématique, qui est celle de l’évolution du nombre de participants. On en parlait tout à l’heure avec Christophe, il y a eu un grand boom au début des années 2000, il y a eu de très nombreux participants en roller, notamment aux 24 heures où on était à 6 000 personnes. Comment a évolué ce public-là?
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Est-ce que vous avez autant de monde? Est-ce que c’est sur les mêmes disciplines? Ça évolue suivant le nombre de disciplines. Je commencerais déjà par la partie positive, niveau skate cross, on est sur une très grosse étape, on a battu notre record, on a plus de 150 participants. Il y a aussi un contexte, on a été qualificatifs au niveau du championnat de France.
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Il y a un changement d’argumentation qui amène à ce qu’il y ait un tout petit peu moins de manifestations cette année. Donc voilà, ça a été plutôt un beau succès encore une fois peut-être sur cette dernière édition du skate cross. Niveau course, je dirais que ça suit l’évolution de la discipline. On a eu des années où la course avait un peu de plomb dans l’aile. Cette année on va avoir, je pense, à peu près 500 par six ans. 150 sur le skate cross, plus des air rollers, etc.
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On va arriver à 700. Certaines éditions on avait atteint les 1000. Donc on a plutôt un petit regain de mémoire par rapport à 2022. Mais il y a quand même un petit fléchissement, pour le moment. Juste une question, qu’est-ce qui a fait que vous avez arrêté de faire la descente? Alors, très bonne question. Déjà, organiser un marathon, c’est extrêmement lourd.
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On l’abordera tout à l’heure sur le nombre de staffers. L’organisation, en fait, concrètement, déjà là on peut voir qu’on est, comme j’ai souvent l’habitude de dire, c’est pas une kermesse. On est sur des événements semi-professionnels, voire professionnels. À l’époque, contrairement, vendredi soir, randonnée, je vais vous donner juste quelques horaires, samedi matin, 5h du mat, vous allez tout en haut de la place Fourvière,
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vous installez plus de 2000 barrières, plus de 2000 bottes de paille, c’est 3 semi-remorques. Après l’événement, à 18h, il faut ré-ouvrir de façon urgente la circulation, basculer les 2000 barrières, libérer tout ça à 23h, à 5h du mat ou dimanche matin, refaire le même exercice place Bellecourt. J’y arriverai aussi sur un sujet sécurité, puisque on l’a abordé au niveau des bénévoles. On a un pilote de l’organisation qui, à la fin de ce week-end de folie, s’est endormi dans sa voiture.
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Heureusement, il n’y a eu que de la carrosserie. Mais voilà, on tire un peu sur les organismes, c’est, on se le dit, c’est un truc de dingue. Et en fait, on peut le faire une fois, mais nous le fait aussi, et je rejoins aussi le relat non, la dernière édition de l’Union de la Montagne c’était en 2022, là on est en 2024, on préfère faire les choses bien tous les deux ans, plutôt que de tirer sur la corde, d’avoir des accidents qui peuvent être corporels, burn-out, etc.
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Donc voilà, on essaie aussi de prendre soin de nous, mais ce qui explique aussi que la descente est un peu en baisse d’activité et que soit on fait de la descente, soit on fait de la course, mais faire les deux en même temps c’est trop. Et Sébastien, tu as un dernier? Pour la sécurité, pour l’évolution du nombre de participants. On a un petit peu parlé tout à l’heure de l’issue de Triplay.
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Oui, on a Triplay entre les toutes premières éditions qui étaient vraiment confidentielles parce qu’il n’y avait pas de publicité, il n’y avait pas vraiment de médiatisation, on va dire, même dans le monde du roller. Et en fin de compte, on s’est très vite développé et la particularité, on a toujours tourné entre 600 et 700 participants. Il y a peut-être une histoire de date aussi,
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parce qu’on arrive à une période où il n’y a pas du tout d’autres compétitions. Donc on est clairement les seuls sur le calendrier à se caler entre juillet et août. Ça fait une coupure pour énormément de monde, et ça permet aussi d’avoir à la fois ceux qui partent en vacances en juillet, en août sur l’événement, on a toujours eu ce nombre de personnes relativement constant sur toutes les éditions. Christophe, une particularité, c’est que tu as repris un événement qui était déjà en place.
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Donc tu as dû avoir des variations au niveau de ta présentation. Lorsqu’on reprend leurs organisations en 2015, il y a déjà beaucoup moins de patineurs que les grandes années où il y avait 6000 participants. Ça n’a pas beaucoup changé depuis. Et là, pour cette année, les inscriptions sont à plus de 10% par rapport à ce qu’on était avant Covid. J’espère que la tendance va rester la même jusqu’à 5 juin. Il reste encore un mois et demi pour s’aperçoit qu’il y a beaucoup de nouveaux pratiquants. On le ressent dans les questions.
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On ne sait pas des fois qui les patineurs sont venus plusieurs fois au Mans. On a beaucoup de questions de gens qui viennent pour la première fois. On comprend par rapport à la question. Ils nous demandent où est le départ, est-ce qu’il y a des boxe? Ils ne sont jamais venus au Mans. C’est très bien.
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Ça veut dire qu’il y a une nouvelle génération qui vient au roller, voilà, ça c’est une bonne chose. Et je pense surtout à la communication, les réseaux sociaux, donner envie de faire du roller. On a un sport qui plaît, d’ailleurs je vois dans les clubs,
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il suffit de faire une porte ouverte et vous avez plein de monde, plein d’inscrits. Mais après pour les accueillir, il faut pouvoir proposer quelque chose qui plaît. Il y a des changements d’habitude dans le sport, mais aussi surtout quelque chose qui plaît. A partir de là, on trouve toujours des gens passionnés. Au début des néophytes, il n’y a pas des gens qui sont passionnés et qui reviennent. L’important c’est qu’ils viennent et qu’on a
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tenues avec le Covid. Je ne porte pas de trauma, parce qu’il y a beaucoup de sports qui ont vraiment su faire des baisses. Si là je vais parler par rapport à Enduroller, qui est le site de référencement de certains événements de compétition à longue distance. On constate généralement qu’on tourne à 60-70% effectivement de noyaux durs on va dire d’une année sur l’autre sur tous les événements de
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personnes qui se réinscrivent. Donc ça veut dire que potentiellement on a un roulement de 40% des inscriptions d’une année sur l’autre mais ça ça doit rejoindre aussi à peu près du chiffre de la fédération et des autres pratiques de la discipline où on s’en compte on a effectivement presque les trois quarts de la population qui reste constante et des nouveaux pratiquants qui viennent, qui repartent, qui reviennent et voilà donc on a un peu effectivement on va dire 70% de la population du roller qui ne bouge pas, c’est la façon de parler justement, elle bouge mais elle reste constamment à participer à tous les événements. Toi Julien, en fait, t’es sur un format où il y a eu des variations il me semble, dans le monde des fréquentations dans le vôtre.
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Sur la première édition, alors j’étais pas dans l’orgas, j’étais sur les patins ce jour-là, je crois qu’il y avait 150 partants, on est monté sur la, je crois que c’était en 2015 ou 2016, on a dû monter à 400. Et puis là, on est plutôt sur 200-300 en fonction des années. Ce qui est un peu particulier, c’est que moi je compte sur les collègues qui sont là pour recruter des patineurs. Parce que les patineurs un peu néophytes, ils ne vont pas venir chez moi tout de suite. Ils ne vont pas venir faire le relais long comme premier événement de leur vie de patineur, randonneur ou compétiteur.
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Ils vont d’abord passer par un 6 heures peut-être, par les 24 heures du Mans beaucoup. Ce week-end j’ai roulé sur la pisciclape d’Alsie, j’ai croisé deux personnes avec qui j’ai donné un flyer 2025, qui m’ont dit « Ah on va au semi de Lyon demain! » Donc je leur ai dit « Ben, enfin, demain, dimanche, je leur ai dit à dimanche et voilà je pense que les… Nous on s’appuie aussi sur les autres événements pour que les gens reviennent jusqu’à nous
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parce qu’ils ne vont pas venir directement sur un événement comme le Relaton. Donc pas mal de variations effectivement. Le Covid a fait assez mal quand même, il faut être clair. Il faut pouvoir s’entraîner pour pouvoir faire 50 bornes ou 100 bornes, que ce soit en compétition ou en randonnée. Et ça, il y a plein de gens qui ont trouvé ça pendant la pandémie. C’est vrai que pour l’année du Covid, on a été le tout premier événement
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roller les 6 heures de Paris de l’année et un des seuls d’ailleurs parce que quelques semaines après, tout a été reverrouillé. Donc effectivement, il y avait tourné à 550 personnes je crois de mémoire sur cet événement. Donc il y avait énormément de monde qui s’était inscrit et qui avait fait confiance en disant que bon, sachant qu’on avait lancé cette édition, disant que ça passe ou ça casse, on fait vaille que vaille, pour le coup, que ce soit au niveau budget, au niveau risque, on a dit que les seuls qui nous stopperont, c’est bien passé, on n’a eu aucun souci, pas de problème pendant cette période
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et heureusement, on a été effectivement un des seuls événements cette année-là pour le coup. Alors pendant le confinement, effectivement il y a eu des choses intéressantes qui se sont passées au niveau de la pratique, c’est qu’on a vu l’émergence de plein de nouvelles disciplines, en tout cas des retours en grâce. Il y a eu notamment le roller quad, particulièrement le roller quad féminin qui s’est développé, notamment la roller dance, la pratique en skate park. Comment vous, en tant qu’organisateur, vous abordez l’arrivée de ces nouvelles modes,
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ces nouvelles disciplines qui voudraient intervenir là-dessus? Alors je vais prendre l’exemple de Lyon Roller Métropole, celui que je connais le mieux. Donc les activités au sein de Lyon Roller Métropole sont faites en fonction des encadrants qui sont à disponibilité. D’accord? C’est aussi simple que ça. Pourquoi on a arrêté le skate cross cette année? C’est qu’on n’a plus d’encadrant sur le skate cross. Il y a trois ans on a arrêté l’artistique l’année dernière parce qu’il y a une nouvelle encadrance,
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qui s’est mise à disposition pour pouvoir faire de l’artistique. Autant les disciplines, on va dire régulières, courses, hockey, et même le salon, on l’a mis en sommeil à un moment donné parce qu’il y avait des gens qui ne souhaitaient plus faire ou qui s’y encadraient un peu moins. On a refait cette année pareil avec un nouvel encadrant qui est là de dos, là juste derrière. Et voilà, les activités au sein de Lyon Roller, alors nous, en fermant plutôt d’un autre, au Covid on n’a pas décidé. On a même eu plus d’un pays à près pour, voilà,
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peut-être un peu plus de loisirs, moins de compétiteurs, ça aussi, la façon de pratiquer le sport est différente avant et après Covid. Mais voilà, les activités sont faites en fonction des encadrants qu’on peut avoir à disposition, parce qu’enseigner de l’artistique c’est pas facile, enseigner du slalom c’est pas facile, enseigner du skate cross c’est pas facile, enfin voilà, si on a pas quelqu’un qui est pro, enfin semi-pro dans la discipline, c’est très compliqué.
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Simplement en termes de roller dance, on l’a mis vraiment en avant sur notre zone d’animation. En 2022, c’était un passage, là on est sur deux passages. Je crois que je les voyais rouler même sur le mouillé là-dessus. On a pu faire aussi des classements quad certaines années. Alors là on ne l’a pas reconduit vu qu’on avait pas assez de patineurs sur le sujet. Et après je l’aborde aussi, tu l’as cité, en termes de skatepark de modules.
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On est quand même sur une année olympique. On a souhaité mettre en avant le skateboard. Alors on est Fédération de Roller et Skateboard bien sûr. Cette année on a du longboard, on était à deux doigts d’avoir du skateboard avec la mise à disposition de modules. Mais politiquement correctement on a pas trouvé le terrain d’entente là-dessus.
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Donc voilà, mais on a vraiment souhaité et je souhaite qu’on y arrive à l’avenir. Mettre en avant aussi le skate, au-delà du roller, qui plus est parce que le skate est aux Jeux Olympiques et sera à Paris 2024. Au niveau, nous on a été la première compétition à rentrer les quads en catégorie. Donc à savoir que les toutes premières années on avait uniquement des joueurs ou des joueuses de roller derby qui venaient en équipe pour pratiquer un peu autrement. Effectivement,
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on suit quand on regarde les personnes qui arrivent, on suit effectivement les tendances. Donc là on a pas mal de personnes qui font un peu de roller dance ou d’autres activités à côté qui qui n’ont rien à voir avec la course et qui viennent essayer parce que comme je l’avais déjà dit avant, les 6 heures permettent de faire une ouverture aux compétitions et le côté relativement familial de ces compétitions-là permet d’accueillir énormément de monde et d’avoir certaines festivités durant la journée. J’ai une analyse un peu paradoxale.
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C’est très bien qu’on ait beaucoup de disciplines et différentes disciplines de pratique. Mais à la fois ça abrouille le message, la communication qu’on a autour du roller, la pratique du roller, donc du patiner avec des roulettes. Par exemple, dans les sports de ballon, les sports de patinage, les sports de ballon, ils ne vont pas mélanger des ballons ronds et des ballons ovales,
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et puis du verre en volet, et voilà. Il y a des différentes disciplines qui sont très… et donc il y a une communication qui est plus simple. C’est tournoi de football, bon, et ça mélange pas avec du rugby, par exemple. Et c’est plus facile pour communiquer,
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pour faire un événement, et puis pour l’organiser aussi, parce que si vous organisez un tournoi de football en tant que tournoi de rugby, ce qu’on fait pour partager le terrain, ce n’est pas les mêmes lignes, ce n’est pas les mêmes tributes, ce n’est pas… Voilà, donc ça simplifie les choses si on a une seule discipline à organiser. Qui n’empêche pas d’organiser un autre événement avec l’autre discipline, mais mélanger, ça brouille aussi le message qu’on a vis-à-vis des médias,
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et puis peut-être aussi des instances. Donc c’est assez paradoxal parce que c’est bien qu’on est plein de discipline, on peut faire plein de choses, mais c’est comme s’il y avait la Fédération française des chaussures. Au lieu des rollers, la Fédération française des chaussures. Et il y aurait dans la même fédération aussi bien des jeux de ballons, de la course à pied. Ils sont très très séparés.
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Je suis entièrement d’accord. Vous connaissez l’école de roller. Il y a des enfants qui viennent juste apprendre à faire du roller, mais ça ne veut pas qu’ils puissent faire de la course, du hockey, du football, etc. C’est compliqué de les faire passer à une activité de loisir, à une activité compétitions ici, on ne peut pas faire mille compétitions, la course c’est la course prioritaire, c’est la course qui
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est là depuis la première édition, qui sera là jusqu’à la dernière édition. On a rajouté une épreuve de salope de temps en temps, on avait une hauteur pure normalement cet après-midi, et puis le skate-cross depuis plusieurs années, mais le coeur de l’événement c’est vraiment la course. C’est vraiment tout ce qui va avoir lieu demain. Et si on fait le look d’une homme, c’est principalement pour la course. Comme la descente qui aurait pu être enregistrée pour la France.
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Le cœur c’est la course. On va faire du hockey, on fera ailleurs. Si c’est du derby, on fera ailleurs. Par contre dans les zones d’initiation et d’animation, on va démontrer tout ce qu’on peut faire. Et je prends un exemple, certains, où le progrès, donc le journal local est venu, et quand je dis, ben voilà, il y a cette chose qui… Imagine, ça m’intéresse pas, moi, ce que je veux voir, c’est les animations qu’on peut faire avec les rôleurs,
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et surtout, les initiations. Voir ce que vous proposez à l’ensemble des gens de la ville, de… comme activités. Et là, il se déplace avec une optique compétition mais avec le petit plaisir. C’est là que je reviens sur le point sur la difficulté du message à faire passer. C’est que là, à ce moment là, on n’est pas un sport, on est une activité de pratique. Et donc pour être reconnu en tant que sport, le football, s’il faisait des activités
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de ballon, il y aurait des activités de ballon, on dirait, bon c’est bien, on fait des activités au calon, mais il n’y a pas de support derrière. Ici, il y a un support qui est assez connu, médiatisé. Mais c’est ça que je dis, c’est ambigu un petit peu, moi-même, à un moment. Mon analyse est de dire, c’est bien, mais attention, il y a le journaliste qui va venir pour dire « Oh, des activités, ils font que ça, ils font que des activités de roulère, mais il n’y a pas de support derrière. » Et si, il y a des effets.
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Mais comme on mélange au même moment deux messages, ça dilue ce qu’on veut faire passer. Et on a une difficulté en course à pied, parce que là on se fait par l’organisation. En course à pied, il n’y a pas d’autres activités. Il y a peut-être un petit village avec des choses éventuellement pour occuper les enfants qui ne se courent pas. Mais ça ne tombe pas autour de la course à pied. L’événement est proin. Et c’est plus facile à communiquer. Moi j’ai toujours entendu des professionnels des grands sports, une seule chose, un seul
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message, ça passe mieux que de diluer avec plein d’informations, puis finalement, il y a moins d’impact. On parle de médiatisation pour impacter le public et faire venir à pratiquer. Alors on va essayer de recadrer rapidement parce qu’il nous reste 15-20 minutes. C’est Alex qui nous dira quelles sont nos latitudes à ce niveau là. Il y a un point qui est hyper important, on vient un petit peu de l’aborder. La relation aux institutions, comment ça se passe à la fois avec les villes,
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les préfectures, la fédération? Quelles sont vos retours d’expérience par rapport à ça? Alors en ce relatant, encore une fois, on a un peu partimé, puisqu’on va avoir eu la relation avec trois départements et trois préfectures, des com com 5 ou 6 et 25 communes, je ne sais même pas si c’est 24 ou 25. Pour être très clair, il y a des communes avec qui j’envoie un mail et c’est tout. Et il y a des communes avec qui je vais beaucoup plus collaborer, la commune de départ, d’arrivée, etc. On est avec des petites communes, donc elles sont souvent assez collaboratives.
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La commune de Cesselle qui est notre QG principale va nous prêter la salle, va nous prêter une salle pour notre QG aussi, la salle des fêtes, il y a pas mal de discussions qui sont à ce niveau là avec les communes et les communes qui ont envie de participer il y en a qui au contraire ont quasiment envie de nous mettre les bâtons dans les roues, j’en ai une en particulier en tête que je ne citerai pas évidemment et puis après sur les institutions on va dire d’un peu plus à une autre échelle les préfectures, donc moi j’ai affaire à trois préfectures avec trois façons de fonctionner complètement différentes.
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Alors la plateforme, dedans il y a une plateforme centralisée de dépôt des dossiers qui simplifie vachement les 2 cm d’épaisseur des dossiers. Pour coup c’est hyper facile, moi mon dossier il se ressemble en plus l’un à l’autre, c’est pas un point très très dur. Par contre elles fonctionnent différemment, elles ont des exigences différentes alors qu’en fait on est sur la même question, sauf que c’est pas le même CERFA ou c’est pas le même questionnaire.
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Il y a les mêmes choses dedans mais pas dans le même ordre et ça c’est un peu pénible. On collabore, je pense qu’au lancement de l’événement il y a une grosse collaboration qui est faite avec les préfectures, en tout cas pour un événement commun. Par contre une fois que c’est lancé, d’une année sur l’autre, on leur annonce qu’il doit faire, mais on va dire que je pense qu’ils ne regardent pas les mêmes choses une année sur l’autre parce que forcément ils ont déjà accepté une fois, donc ça rend bon les coups un petit peu. Juste au niveau de subvention aussi peut-être pour terminer, on en parle juste après.
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Ça me fait penser aussi qu’on a les mêmes difficultés que tous les sports qui sont de déplacement comme le vélo, course à pied, où on propose de faire des compétitions sportives sur un lieu qui n’est pas prévu pour faire du sport, c’est-à-dire la route. À la différence de certains sports où si on organise un tournoi de basket, c’est sur un terrain de basket. Si on organise une compétition de natation, c’est dans une piscine.
1:08:27
Et là nous, on vient squatter un lieu qui n’est pas prévu pour faire du sport. Donc c’est une des premières difficultés qu’ont fait tous les autres sports, qui utilisent la route qui est prévue pour faire passer des voitures principalement. Et donc avec toute cette ambiguïté de partage, on a quelle heure, on vous le laisse, appuyez-le le terrain, mais on le récupère très vite parce qu’il faut faire passer les voitures.
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Et donc c’est quand même ça qui était compliqué. Je me souviens des dossiers de préfecture que j’avais à faire. Trois départements qu’on traversait. Et à Nantes, on pouvait cocher pour sa pied, vélo et roller. Et il me dit, ah non mais votre départ il est en Sarthe. Donc c’est la préfecture de la Sarthe qui compte, la première.
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Et j’arrive là-bas et la personne qui me reçoit me dit elle voit le dossier et me dit mais vous allez comment jusqu’à l’Atlantique? à l’archand? je dis non on va emprunter les roues. Ah mais c’est pas prévu? On n’a pas le formulaire pour utiliser des rollers sur la route. Ah non qu’ils l’ont. Alors elle a appelé sa collègue à Nantes
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et lui a envoyé le formulaire. Ah bah oui c’est vrai effectivement vous avez le droit d’aller sur la route. C’est vrai que c’est compliqué pour tout ce qui est législation. Tu parlais aussi, à ta question, il y avait aussi tout ce qui est fédération. La fédération est là pour fédérer ce qui est fait. Elle n’est pas là, en général, pour faire les choses.
1:09:57
Toutes les fédérer les énergies des différents acteurs. Et puis… Et… Son soutien est important parce que il peut y avoir des fois un appui. Voilà.
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Quand on a besoin de la vie d’une municipalité ou de la vie d’une préfecture, quand il y a une fédération qui appuie derrière, bah tout de suite, des fois, sa facilité, je pense que ça vient de… niveau national.
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Et puis… Et puis, après, de coordonner tous les événements et communiquer autour du côté médiatique. Plus on est à faire parler, plus on aura de résonance au niveau grand public et médias grand public. Alors nous, au niveau des institutions, l’organisation implique énormément d’organismes différents puisque le bois de Boulogne est géré par un organisme particulier qui dépend de la mairie du 16e qui elle-même gère de manière particulière certaines choses. Sachant qu’on est dans une métropole comme Lyon, on a aussi des particularités par rapport à tout ce qui est force de l’ordre. Par exemple pour tout ce qui est police, il y a une organisation particulière comme à Lyon. Il y a une organisation particulière pour tout ce qui est secours.
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On n’en parle pas beaucoup sur les événements, mais il y a toujours une partie secours à mettre en place. Donc on a aussi un circuit à prévoir pour cela. Donc nous on n’a pas vraiment de serfa, mais on a un dossier de plus de 60 pages qui répond à toutes les questions de tous les services concernés, la propreté, parce qu’on nettoie la piste avant que les patineurs arrivent dessus le matin. D’ailleurs, ça avait causé un petit problème il y a 2-3 ans en arrière. Il y avait eu des aléas comme ça.
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Mais ce qui fait qu’on a un fil du temps, on a eu un certain contact qui s’est mis en place. Et ils nous font confiance parce qu’ils nous connaissent. On est des organisations tout autour de la table. D’une année sur l’autre, on renouvelle les événements, on renouvelle les demandes. Ils savent comment on fonctionne, ils nous contrôlent, comme là par exemple, je sais pas ici, mais nous aussi on a vaguement un contrôle par rapport aux commissions de sécurité qui peuvent venir sur les événements
1:12:15
et qui disent voilà, ben là les branches montent, c’est bon, là la sécurité c’est bon, ça c’est pas bon, et qui peuvent à tout moment potentiellement annuler l’événement. Donc on a aussi cette pression là d’arriver même jusqu’au jour de l’événement, au lancement de l’événement, à dire voilà, est-ce qu’on peut lancer ou pas l’événement? Est-ce qu’on est assez carré pour accueillir du public? Parce qu’on accueille du public et selon les structures, ça peut être parfois compliqué,
1:12:43
mais d’une année sur l’autre, on s’adapte et on apprend des erreurs du passé et on améliore et c’est ce qui fait que chaque année, on va prévoir plus de choses, plus de barrières à certains endroits ou à un autre et ainsi de suite, et on évolue comme ça au fil des ans. Donc voilà. Alors, les dépôts pour l’organisation, il y a une plateforme à la ville de Lyon, et il faut le dire, ça fonctionne quand même très bien, c’est très pratique,
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on y gagne du temps, je te rejoins là-dessus. En termes d’organisation, il y avait une commission de sécurité qui a eu lieu ce matin à 8h. Je vous cache pas que de 6h à 8h, on a eu un petit bras-le-bat de combat. Donc en effet, on a la police municipale, la police nationale, les SDIS, les pompiers, la coordination sécurité de la ville de Lyon, donc il y a tout ce qui est conformité électrique, vérification des passes câbles, l’estage de l’ensemble des tentes dans celles sous lesquelles on est actuellement, les extincteurs,
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la solidité des installations même s’il n’y a pas de réglementation pour les modules type skate-cross, la conformité des barnum, enfin bon bref, donc on a été plutôt très bien reconnus là-dessus et donc on a eu le feu vert. Petit laïus et petit aussi les aventures, en 2022 on a une commission de sécurité au début de l’événement et une seconde quand on est sur l’espace public par rapport à l’interdiction de circulation. En 2022, j’ai eu beaucoup de moments de solitude mais ça c’était le numéro 1.
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J’avais quelqu’un qui devait sécuriser le parcours qui s’est un peu fait prendre là-dessus et en fait concrètement je suis parti, vous mettez à ma place, je suis parti donc en véhicule suivi par un véhicule de police municipale, national, les pompiers etc. Je suis arrivé au niveau du pont, j’ai dû ouvrir moi-même les barrières, on devait partir normalement sous trois quarts d’heure et en fait on était sous route ouverte. Donc voilà, ça a été un peu sportif, on a fait un grand le bas de combat, encore une fois un grand merci à l’ensemble de nos staffers et finalement
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on a mis les bras, on a retardé simplement d’un quart d’heure le départ du marathon. Mais voilà, ça pour dire qu’on a toute une organisation, tout un papier à musique. Concrètement, la dernière courbe sur le petit parcours à midi, on a une interdiction de circuler à 11h en parallèle sur l’extension du parcours. Et en fait, on est entre 11h, sachant que la commission de sécu est à 12h15, on a une heure et quart pour passer du petit parcours au grand parcours. Donc là, soit vous êtes calé dans votre papier à musique, soit vous vous rodez comme nous lors de la dernière édition en 2022. Et c’est un peu compliqué. Et là on peut être mis en porte à fond et heureusement on a su réagir,
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on a pu mettre nos forces là-dessus. Enfin contre tous les événements on est sur du papier à musique au niveau organisation puisque on est tout est chronométré, que ce soit le départ on doit être prêt, moi pour ma part par exemple l’événement on ferme la circulation effectivement à 6 heures du matin donc on a le temps à 8 heures. On commence à 6 heures mais ça ferme à 8 heures. On doit tout être prêt pour un départ à 11 heures. On finit la course à 17 heures. A 18 heures la circulation est totalement rouverte. Donc on doit
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avoir tout dégagé, tout ce qui est sur voie de circulation. Donc effectivement, comme la plupart des organisations, on est chronométrés. Et le moindre petit grain de sable fait que ça peut être gênant. Mais bon, après on a les bénévoles, on a les équipes qui tournent, et effectivement sans eux, on n’y arriverait pas. Donc voilà, et chacun connaît son boulot au fil du temps, et tout est organisé, et tout tourne.
1:16:15
Des fois on ne sait pas comment, mais ça tourne. Voilà. Moi je vais les rembondir sur l’idée que des fois on peut avoir des surprises. Dans mon bureau, j’ai un dessin humoristique que j’avais récupéré dans l’équipe. Il présente une course de vélo qui arrive. On voit la course de vélo qui arrive avec les motards, la télé, tout ça.
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Ils vont prendre un virage. Ils vont arriver devant un château. Il y a une grille. Il y a deux ordinateurs qui sont là et qui disent « Mais qui a la clé de la grille? » Et on voit que ça arrive dans 10 secondes. Une fois qu’on a un petit souci de l’organisation, je le regarde, je rigole,
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ça me fait sourire un petit peu. Mais c’est ça les alléages et les joies des fois de l’organisation. On se demande comment ça va passer. Et puis finalement, tout se coordonne au dernier moment. Moi c’est plus qu’un dessin ce que tu viens de raconter là, parce que c’est la réalité. C’est à dire que sur la Viarona, il y a des barrières et ces barrières, je n’ai pas le droit de les ouvrir la veille et donc je les ouvre le matin, 10 minutes avant que la course passe
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quand j’ai de la chance, j’ai 10 minutes, je suis 10 minutes devant sinon, ça arrive que je vois la moto ouvreuse et la barrière, elle n’est pas tout à fait ouverte donc on est exactement dans ce que tu viens de raconter, mais c’est chiquelle ou alors une nouvelle discipline, il y aura le saut de barrière. Un point important, parce qu’il faut quand même qu’on avance et qu’on rentre après le terrain, c’est le point du financement, du modèle économique de toutes ces compétitions, de tous ces événements.
1:17:52
Je pense particulièrement à Lyon à ce moment-là. Quel est votre modèle économique? Et dans quelle mesure vous êtes soutenu ou mis en difficulté par les institutions avec lesquelles vous travaillez? Alors, on fonctionne et on remercie grandement la Ville. Je laisserai Jeff en termes de subvention aussi, qui connaît beaucoup mieux les rouages. Concrètement, c’est un événement sur lequel on perd l’argent, on se le dise. On a aussi une politique au niveau de la buvette pour faire bien et pas trop cher, qui plus est d’un contexte de l’inflation, premier sujet. On a aussi petit message aux destinations de la FED,
1:18:35
je vais peut-être pas me faire des avis, mais au niveau du skate cross, historiquement on récupérait des inscriptions, aujourd’hui on a zéro inscription. Donc voilà, je mets un peu les pieds dans le plat et concrètement le skate cross va me coûter et nous coûter des milliers d’euros donc on y va plus dans le sens de la discipline mais voilà, c’est un parti de prix heureusement on est encore une fois un gros club
1:18:57
on est à plus de 100 000 euros d’entrée et sortie on peut se permettre d’avoir un événement négatif et bien sûr que c’est une question de stratégie mais voilà c’est un petit message, tu veux peut-être compléter Jupp au niveau des subventions?
1:19:09
alors faut savoir je vais donner le budget pour un événement comme le Lugdu cette année on tournera entre 45 et 50 000 euros. Pourquoi il y a… En vrai, oui, 45-50 000 euros. Cette année on a pris le parti, parce qu’on s’est aperçu qu’en 2022 c’était très chronophage, on a pris le parti de prendre un apprenti.
1:19:29
Donc on a un apprenti qui à 80% de son temps nous a aidé sur l’organisation du LUBU. Alors, c’est bien et c’est pas bien, c’est bien parce que ça nous a soulagé, les dossiers ça les a quand même, voilà. Mais c’est pas bien parce que c’est pas le monde du relais. Et voilà, il faut apprendre par moi, voilà. Donc il nous a quand même bien aidé sur certaines choses là-dessus, on est très contents. En termes de subventions, ben on a 25%, entre 25 et 30% liés à la région, la métropole et la ville.
1:20:02
Les subventions ne sont pas liées à l’événement, elles sont liées à la grandeur de l’événement. On rentre dans une case, on attend. On rentre dans une case, on attend. On a à peu près 25-30% de subventions par rapport au budget global. On a la course qui nous rapporte,
1:20:23
parce que ça aussi c’est très important parce qu’il faut trouver d’autres partenaires et la buvette ne fait pas tout. Donc la course, on a des rentrées et la course est bénéficiaire. Il y a deux ans, le skate cross avait super bien marché et était très bénéficiaire. Nous vous avez aidé à combler les budgets. Cette année, on a appris très tard qu’il était zéro. Donc on a pourri même continuer à faire le skate cross, mais on ne l’a pas supprimé.
1:20:51
On s’est dit zéro, on verra comment on va le faire. Ce que disait Alex, c’est vrai qu’on est sur un club qui tient la route en termes de finance et qui s’est géré. L’avantage aussi d’être très nombreux, c’est qu’on a un gros budget et on n’est pas trop mal. Donc voilà. La ville, en 2022 et en 2024, on a exactement le même montant en termes de subventions. Même si notre budget a augmenté,
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parce qu’on a fait des budgets prévisionnels, on a bien mis qu’on avait un apprenti en plus, et des choses comme ça, mais ça n’a rien changé. La ville s’étend, la métropole s’étend, et la région s’étend.
1:21:29
Est-ce que, avec l’évolution qu’il y a actuellement dans les événements, vous avez une hausse de certains frais, par exemple, relatifs à la sécurité? Ça, c’est des problématiques qu’on rencontre avec les Jeux Olympiques en ce moment? Alors sur la sécurité, je ne saurais pas le dire. Simplement sur la sécurité, le cours horaire n’a pas changé. Après la seule évolution c’est qu’on est sur le week-end du lundi de Pentecôte,
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donc il faut qu’on est en Vigipirate niveau haut. Je rappelle qu’il y a une certaine flexibilité. Il y a des événements assez tristes, des attentats, des choses comme ça. Donc là, on est vraiment au stade maximum et la ville aurait pu légitimement nous demander de payer une boîte de sécurité pour avoir une sécurité supplémentaire. Donc ça n’a pas été le cas. On a eu une inflation générale d’un certain nombre de coûts, une baisse de nos recettes aussi,
1:22:29
je pense notamment cet après-midi la plus, donc ma bouvette n’est pas surchargée. Voilà là-dessus. Oui, et puis une grande aide aussi, c’est que la ville nous met à disposition quand même pas mal de matériel.
1:22:42
Les tentes, toutes les barrières, voilà, et cette année, nous en avons mis 90% de matériel, il a fallu qu’on paye des 12% supplémentaires, je pense qu’il y a R.A.S. qui l’a fait le coulou parce qu’ils ne pouvaient pas nous les prêter. Donc voilà. Mais globalement, en termes de subvention, on va dire qu’on est sur un budget équivalent d’une année sur l’autre. Et quand je dis la subvention de la ville de Lyon, elle n’a pas évolué.
1:23:05
Même quand Jérémy Rasson-Broleur était maître de l’événement, c’était exactement la même chose. Juste un chiffre. Juste un chiffre en fait. Notre parcours fait de 3 km. On demande à la ville 2800 barrières. C’est énorme.
1:23:25
Le stock de la ville c’est 6000 barrières. Et je vous passe le nombre de semi-remorques en dispatch là-dessus. Donc on cannibalise, pour ce que disent, la moitié du stock des barres de la ville de Lyon pour un événement d’un patin au bonnet. Alors nous au niveau budget on va dire qu’on est à 90-95% des inscriptions des participants.
1:23:49
Donc c’est principalement clairement le vivier du budget au niveau recettes. Au niveau subvention et bien on a la ligue qui complète, la ligue de rollers qui compète. Et c’est à peu près tout ce que l’on a, nous, à notre niveau. Maintenant, si on devait quantifier exactement, comme ici il parlait que l’Amérique ennissait énormément d’équipements, nous, c’est clairement l’équivalent de la moitié,
1:24:19
on a budgétisé ça aussi, on a plus de la moitié de notre budget que l’on devrait déployer si on devait avoir quelque chose. On ne pourrait carrément pas faire l’événement tel que les gens le voient si on n’avait pas les aides de la mairie, les aides des sponsors qui nous fournissent aussi des tentes, du matériel. partenariats qui font que l’événement se fait parce qu’on arrive à boucler un budget en fin de compte à la fin de l’événement. Donc ça c’est hyper important. Après on a effectivement les
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sponsors WOT ne donnent pas d’un côté matériel, côté eau, côté présence. Sans eux, on n’a pas d’événement non plus. Il faut rappeler que c’est ça aussi, c’est qu’il y a pas mal de débrouillardises sur ces choses pour réduire au maximum le budget mais que cela ne touche pas au plaisir des patineurs et des personnes qui sont là et que ça ne les impacte pas dans leur pratique.
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Donc il y a aussi cette éternelle balance, c’est-à-dire voilà, est-ce que cette dépense on l’a fait, est-ce qu’on ne l’a fait pas, est-ce qu’on peut la faire aussi, ou est-ce qu’on ne peut pas la faire? Sachant que, je reviendrai peut-être à la fin, mais ce qui fait que nous, sachant que 95% de notre budget vient des compétiteurs, des participants,
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on a aussi cette fameuse date qui dit qu’à partir de ce moment-là, est-ce qu’on organise l’événement ou pas? Est-ce qu’il est viable? Et on a malheureusement beaucoup d’événements qui ont ce souci-là d’arriver à une certaine date en disant qu’on ne peut pas boucler le budget, donc on annule. Il y a beaucoup d’événements qui sont annulés de ce fait-là et c’est ça qui est embêtant. Donc il faut faire attention à ça et il faudrait que les participants prennent conscience que s’ils pouvaient s’installer un peu plus tôt,
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ça serait plus rassurant. Voilà. Alors pour le vent au niveau budget, pour faire fonctionner ces grosses machines, il faut qu’on aligne chaque année 300 000 euros. On retrouve 300 000 euros pour que ça fonctionne. Donc c’est un tiers aide, subvention, partenaire, un tiers participant et un tiers fonctionnement, c’est-à-dire les bars, tout ce qui va tourner, les shops de souvenirs, tout ce qui va tourner autour de l’événement. Et voilà, ils vont coupler, il faut ça et que ça fasse un bel événement avec les
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contraintes qui arrivent. Les Jeux Olympiques c’est très bien à Paris, mais ça impacte par emploi. Ils vont faire un événement spécial olympique et on n’a plus de tentes, plus de tables, plus de chaises, plus de tout ça. Et donc on a un devis qui est tombé à 6-7000 euros. Et donc on va faire un choix. On voulait offrir une conférence avec, on peut dire, Chad Henrik, grand champion américain, champion olympique, c’était l’année olympique.
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On voulait offrir une conférence, mettre les choses en place, ben on va faire un coup dans le budget parce qu’il faut ressortir 6-7000 euros pour louer les tentes et qui nous arrivait à vendre gratuitement de part de la mairie du Mans. Mais ils ont un autre événement plus important, ils ont 150 clubs sportifs qui vont faire un événement autour des Jeux Olympiques et le sport en plus. Donc oui, c’est devoir un choix. Alors, Julien, et puis après on va passer rapidement sur les questions des partenaires.
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OK. Nous, sur notre global financier, on est sur un événement entre 25 et 35 000 euros de budget. 30% qui sont sur des subventions. On a la chance d’avoir un très gros partenaire qui est la Cotonie Nationale du Rhône, puisqu’on est au nom du Rhône, qui abonde régulièrement depuis le début et sur un montant qui est assez important.
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On arrive à avoir assez facilement, assez régulièrement des partenaires privés, qui sont toujours les mêmes d’ailleurs. Donc au niveau subventions, c’est plutôt en baisse. On a des départements qui se désengagent petit à petit. Et puis il y a la moitié, à peu près une moitié, qui est sur les instructions. Alors dans les instructions, ce qui est un petit peu particulier chez nous, c’est qu’un patineur, quand il s’inscrit, il va payer effectivement son instruction.
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La plupart du temps, il va prendre aussi, en même temps, le repas du soir, le petit déjeuner. Des fois, il va même prendre un hébergement qu’on gère nous. Donc voilà, c’est ce package-là qui correspond à peu près à 50-60% de nos recettes. Vous êtes à l’équilibre? Alors, on est à l’équilibre. Contrairement au Loukdou, très clairement, on ne peut pas se permettre d’être déficitaire.
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Pour la bonne et simple raison que l’événement, c’est 90% du budget du club. Grosso modo, donc si on mange 10% sur l’événement, on mange le club quelque part. Et j’ai même envie de dire, on ne peut pas se permettre de ne pas gagner d’argent parce que les bénévoles c’est les parents du club etc. et qu’à un moment il y a sans doute qu’ils soient impliqués. Alors sur un an, sur deux ans ça peut aller. Par contre de façon durable, si quelque part on n’a pas de retombées explicites nous sur le club, la pérennité est vraiment vraiment
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en danger. Donc quelque part, non seulement on ne peut pas être déficitaire mais en plus on se doit dans une certaine mesure de faire un minimum de bénéfices qu’on arrive à redistribuer sur le cours. Et juste une dernière précision pour les patineurs, parce que c’est important aussi qu’ils identifient ça, c’est qu’en fait sur un événement, je pense qu’on est tous dans le même cas, 98% du budget est fixe. C’est-à-dire qu’on est 50 patineur de plus ou de moins ça ne change strictement rien. Donc moi typiquement je sais à peu près où est mon point d’équilibre et après par contre chaque patineur de plus ne coûte plus rien.
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Mais par contre ce point d’équilibre, sachant que le club, il y a juste une année en fin de compte, on a vraiment été déficitaire et que le club avait assumé une grosse partie parce qu’on avait moins de participants. Et donc on est sur un budget, on va dire réelle dépense, entrée argent, sortie argent, entre 15 et 18 000 euros par an. Et par contre, comme je disais, après toutes les aides qu’on reçoit de matériel ou autre, on double ce chiffre. En fin de compte, on arrive à ce même chiffre de 20 000 euros à peu près. Mais bon, après, il ne faut pas non plus se fier aux chiffres qui sont
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donnés autour de la table parce que là, on est sur des événements qui sont hyper importants en termes de participants, en termes de logistique. Il y a des 6 heures ou d’autres événements qui tournent avec beaucoup moins de budget que ça, et qui se tournent quand même et qui fonctionnent hyper bien. Donc c’est bien de balancer des chiffres, mais il faut aussi remettre en contexte et voir les événements sur place, ce que ça donne et ce qui est mis en place. Donc c’est vrai que ces chiffres peuvent faire peur, mais ils sont là, ils sont cohérents par rapport à ce que l’on peut voir sur le terrain.
1:32:09
Donc il ne faut pas non plus se dire qu’un événement c’est minimum 10 000 euros, 15 000 euros, 16 000 euros. Il y a des événements qui partent avec beaucoup moins et qui tournent tout aussi bien comme ils sont. Donc voilà, c’est un point assez important à souligner. Comme le l’ont dit certains, la plupart du budget arrive plus par les participants que par les subventions. Donc il faut tenir au point de sante. Alors je vais essayer de doubler cette question là pour en faire un petit peu une conclusion.
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On a beaucoup parlé des partenaires publics. La question éternelle au niveau du roller c’est comment on va aller chercher du partenaire privé, du partenaire qui n’est pas forcément dans le milieu du roller, parce que finalement c’est là qu’on a de la latitude pour aller trouver des budgets. Vous, avec votre expérience, comment ça se passe pour aller chercher ces partenaires-là, leur perception du roller? Vous voulez commencer? Oui, je peux commencer.
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Pour le remettre en réponse, ça va être assez simple. J’ai mentionné tout à l’heure la CNR qui est engagée, c’est un acteur semi privé public, donc c’est un peu particulier aussi, c’est une partie de ses missions d’être partenaire d’un événement comme le nôtre. Les partenaires privés, très honnêtement, on n’a pas de gros partenaires privés, on a des partenaires intéressants, c’est du personnel, c’est-à-dire Toto qui est dans le comité d’orgueil, qui connaît Tintin, qui a tel type d’activité et qui va nous faire un chèque. Une année c’est Tintin, et puis l’année d’après ce sera Marcel,
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et puis l’année d’après ce sera un truc du monde, c’est-à-dire qu’on va voir l’avenir de ce mode de fonctionnement-là sur le partenaire qui est majoritairement. C’est quand même du raisonnable. C’est vrai que je l’ai toujours entendu et je le vois au quotidien, pour les parents et pour les partenaires, il ne faut pas les chercher, il faut les attirer, il faut que ce soit intéressant pour le partenaire de venir, ça c’est gagner, c’est l’idéal,
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c’est la situation idéale, c’est-à-dire qu’on ne va pas le supplier, on ne va pas le forcer, on ne peut pas, mais il faut qu’il soit séduisant et qu’il dise, ah, je suis intéressé pour être partenaire de votre événement, et ça c’est l’idéal. On a connu il y a quelques années, les partenaires venaient, venaient à nous. Je ne pourrais même pas les chercher, ils venaient à nous. C’est plus compliqué, justement. C’est sûr.
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Et à partir du moment qu’ils ont trouvé un intérêt par rapport au sport, par rapport à l’activité, par rapport au contexte, c’est gagné. Mais c’est ça qui est compliqué. Et on est en concurrence avec les autres sports, avec multiples activités,
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de publicité, de campagne publicitaire, autre. Et voilà, c’est ça. Il faut qu’on soit séduisant pour pouvoir les séduire à venir là-dessus. Nous au niveau partenariat, à part les marques de rollers qui nous suivent, on n’a pas vraiment partenariat à part une ou deux marques qui vont nous fournir des goodies ou loups, ou certaines choses
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dont on a besoin sur l’événement et dont ils peuvent se servir pour faire leur publicité, ce qui est normal. A part les marques de rollers, on n’a clairement pas de personnes impliquées, donc c’est vraiment limité au domaine du roller, malheureusement, pour recevoir des partenaires privés pour nous, pour nos parts. Voilà. Alors, je vais reprendre les termes que vous avez utilisé.
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Aujourd’hui, les deux partenaires privés qu’on a, c’est du réseautage. On en a deux, la Solvig 2. Terra Delice, on va faire la pub. C’est des très bonnes dates. C’est un très gros marchand sur Lyon. Et il faut vous dire que, comme d’ailleurs,
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au magasin, vous avez 50-100 mètres de queue à chaque fois, dans le premier. Donc là, allez-y, hein, vous êtes. Et puis, ben, un de nos partenaires réguliers qui nous donne de l’argent sur tous sortes d’événements, mais pas à chaque fois ce qu’il vient de nommer, c’est très limité, là. Donc voilà, mais c’est uniquement du réseautage,
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parce que c’est des gens qu’on connaît. Radélis est arrivé par quelqu’un qui travaille avec. Enfin, voilà, c’est du réseautage. Et en fait, le problème du partenariat privé c’est qu’aujourd’hui on n’a pas de temps pour attirer les gens. Et non non, je le dis sur l’événement, on est tellement pris par l’événement qu’il nous faudrait une personne entièrement dédiée pour attirer, enfin pour aller chercher, pour attirer, pour voir ce qu’on peut faire ensemble et ainsi de suite.
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Et ça, matériellement on n’a pas la personne et on n’a pas le temps de faire. C’est un point qu’on les a oublié, mais on a la même problématique sur le club. On n’a pas quelqu’un entièrement dédié à ça. Aujourd’hui, si on veut vraiment avancer, et la difficulté qu’il peut y avoir, notamment il y a 10 ans, où les entreprises venaient pour faire des choses,
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là c’est devenu de plus en plus compliqué. Si on n’a pas quelqu’un qui est attitré à 100% dessus, à part le résultat, je ne crois pas grand chose. Exactement, on n’est pas bon là-dessus, qu’on se le dise. En fait, on est très fort pour faire une plaquette, mais après pour la banque c’est autre chose, il faut un commercial là-dessus. C’est vrai que nous, côté Lugnano-Alcor, ou Teste, ou Roller-Maison-Pôle,
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On est à l’hôpital, on est en métrocole, mais on n’a pas apporté grand chose. Tribune Libre, on arrive à la fin. Une tribune libre, si vous avez chacun un message à me faire passer, à vos commandes en tête. Notamment, voilà, je vous laisse la parole. Merci pour cette table ronde, on a été ravis de l’accueillir nous pour fêter à la fois les 20 ans de Roller en Ligne ainsi que les 20 ans de Ligneur dans leur contest. Encore une fois sur la partie staff un grand merci à l’ensemble de nos staffers
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pour nous citer un petit chiffre on est à peu près 150 staffers demain le dimanche donc c’est vraiment énorme on a plus de 250 repas y compris pour nos partenaires pour la police municipale etc donc c’est vraiment une petite ville dans la ville. Un petit aspect où on a dû la zapper malheureusement en raison du timing sur la partie développement durable on a été on a tâché de faire des tracés différenciants par exemple on a des motos électriques Alex tu pourras en toucher un petit mot là dessus
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Cette année on a aussi fait une petite nouveauté vu qu’on a un événement sur deux jours on donnait deux t-shirts en fait ce soir on a récupéré les t-shirts on va les aller à l’alabrie ça semble être bête mais on ne l’avait pas encore fait. Et du coup on diminue aussi nos T-shirts. On n’en est pas encore à se dire, je n’ai pas de tanné sur le T-shirt, mais voilà, on y va step by step. Je continue ma petite propagande, on a une buvette qui est l’eau bio et ou local. Clairement, on se fait chier, parce que moi l’expression « on vous vend un Coca à 2 euros, qui n’est pas un Coca-Cola d’ailleurs, mais qui est un Coca bio,
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qui nous revient en prix d’achat à 4 euros hors taxe le litre. Bref, on fait x2, même ça rien. Je dirais presque qu’on fait du social sur ce casque là. On fait des courses auprès d’un magasin au moyen, bref. Tout ça pour dire qu’on perd de l’argent et que quand on y va, on y va franchement. Voilà là-dessus. Mais voilà, on va plutôt dans le sens de notre mairie écologiste.
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On y va dans le sens que le roller est une discipline plutôt décarbonée. Et, écoutez, on fait une note mieux au niveau du lignement de la frontesse pour aller dans la base centrale. C’est bon, Céziane? Oui, c’est très bien. De toute façon, pour revenir à ce qu’on dit au niveau des subventions, qu’on fasse 10 000 bouteilles d’eau en plastique ou qu’on aille à une fontaine, la subvention est la même. Donc beau être écologique, derrière la subvention, ils ne regardent pas ce qu’on fait.
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Donc voilà. Non, moi, je vais juste conclure en disant que le LUBU, on l’a repris en 2020. On l’a repris en 2020 parce qu’on voulait que cet événement perdure, parce qu’on trouvait que c’était un très très bel événement. Et c’est un événement sur l’extérieur, c’est un événement qui a de la gueule, on peut le dire, et surtout on ne veut pas l’arrêter. On l’a mis tous les deux ans parce qu’on veut faire quelque chose de bien, parce qu’on est structuré comme ça et on ne veut pas le faire arrêter.
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Mais j’espère que le Lidu aura encore de grandes années devant lui, même s’il y aura peut-être plus de crosse, mais peut-être qu’on aura… Enfin voilà, on gardera la compte. Et j’espère simplement que le Lidu continuera de vivre tous les deux ans. Très bien, on espère tous autour de la table que nos événements, ainsi que les autres événements qui pourraient être créés ou qui existent déjà vont continuer,
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parce que bon, ça nous fait toujours plaisir à la fin de l’événement, à la fin de la journée, de voir le sourire sur les visages des participants, comme quoi on a potentiellement réussi l’événement, donc ça c’est énorme malgré toutes les difficultés qu’on peut avoir et qu’on évoquera ou qu’on a évoqué ou pas parce que bon faut pas garder certains petits mystères pour les organisateurs futurs on va dire donc c’est hyper compliqué on y prend du plaisir et c’est pour ça qu’on essaie de continuer mais sans les bénévoles sans les participants l’événement, il n’y a pas d’événement.
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Donc, si vous avez du temps à donner, même quelques heures vaut un événement, il ne faut pas hésiter. Les participants, comme on parlait il y a un moment d’une date limite, les budgets, ça doit se verrouiller
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à un certain moment. Donc, c’est vrai qu’on regrette souvent d’annuler des événements et de recevoir des messages derrière en disant par exemple, on peut avoir des messages en disant « Ah mais moi je comptais m’inscrire ». Oui mais si tu t’es inscrit avant, peut-être que l’événement ça restait parce que l’événement il manquait peut-être 10, 15 personnes pour
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qu’il soit potentiellement maintenu avec le fameux point d’écrivain. Donc si vous voulez vous vous inscrire sur des événements, faites le savoir. La plupart des événements quand il y a des équipes qui sont inscrites, généralement, il est possible de modifier les équipes par la suite. Vous de communiquer, il y a des bourses aux équipiers, il y a des choses qui se font. Donc il ne faut pas hésiter à recourir, même demander aux organisations s’il y a des questions, s’il y a des choses. On sera toujours à plaisir de répondre. On est là aussi pour vous, pour les participants.
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N’hésitez pas à rejoindre les organisations ou au moins à discuter avec eux pour voir comment ça se passe et pour faire en sorte que ça se passe bien. Donc surtout n’hésitez pas à participer, continuez à venir sur tous les événements rollers à droite à gauche dans toutes les disciplines, même si ce n’est pas forcément celle des organisateurs présents.
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Mais voilà, ça fait toujours plaisir de voir du monde sur les rollers et il faut continuer sur cette voie. Je rejoins Sébastien par rapport aux 24 heures rollers du Mans. C’est le plaisir aussi de proposer quelque chose où les gens sont contents, ils sont heureux, c’est ouvert à tous. C’est important, pas juste un petit noyau de patineur, mais que tout le monde puisse participer à son niveau, se faire plaisir et en tant que candidateur on est content à la fin, on est bien fatigué, ça c’est clair, à la fin du week-end d’organisation, mais on a plein de gens qui sont heureux et qui nous font savoir et on peut le partager avec toute l’équipe, ça c’est chouette et on fait pour ça, pour la passion du roller et de passer du bon moment sur le partage niveau organisation.
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Côté organisation et côté pratique. Un dernier mot d’abord, je suis super content d’être là, de revoir le loop-loop parce que c’est un événement que j’adore. On travaille avec le soleil qui en plus vient de revenir effectivement. On a pas mal de gens de Lyon, de Lyon Roller, etc. qui sont bénévoles sur le Rolatlon. On essaye de le faire aussi dans l’autre sens.
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Alors, comme on n’est pas 500 dans le club, forcément, c’est pas le même impact. Je sais qu’on a au moins une personne qui sera là, plus de juges nationaux qui seront là pour juger aussi les tours de main. Donc, vraiment bravo à Lyon Roller Métropole parce que j’adore cet événement, j’adore votre événement. J’aimerais aussi faire une conclusion, redire un petit mot sur les bénévoles, on a déjà pas mal parlé, moi j’ai vraiment un plaisir hyper important à bosser avec eux, j’ai des super bénévoles, j’ai des gens qui montrent en compétence d’une année sur l’autre,
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et c’est pas grâce à moi quelque part si d’une année sur l’autre on est meilleur. C’est aussi grâce à eux. Parce que, vous voyez, aujourd’hui, il y a des tournées d’installation du circuit. Une tournée d’installation, je ne sais pas, en relance, c’est 6-8 heures. Il y a des tournées où, en fait, je mets même plus le nez dedans. C’est-à-dire que je file le matos aux gens.
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Je fais un petit briefing d’une-deux minutes. Et basta, ils se débrouillent tout seuls. Et ça, vraiment, je trouve ça génial, en tant qu’organisateur, d’arriver à ça aussi, de faire monter des gens en compétence, qu’ils prennent plaisir, etc. Et quand il y a des bénévoles qui nous disent ! « C’est quand l’année prochaine ? » On adore.
Mot de conclusion. On conclut cette conférence avec Walid…
On arrive à la fin de cette table ronde qui était passionnante. J’espère que comme vous, vous avez appris pas mal de choses. Donc voilà, on comprend bien que ces événements, ils ont besoin de continuer. Et une chose qu’on n’a quand même pas abordée, que je voulais préciser pour la fin, c’est le rôle depuis 20 ans de rollerenligne.com qui est là aussi pour faire la promotion de tous ces événements, sous toutes ses formes, que ce soit du texte, de la vidéo, des podcasts, etc. Et ça me semblait important aussi de tirer un chapeau bas à Alex, qui fait ça depuis 20 ans, contre vents et marées, avec toute son énergie et toute sa passion.
Pour finir, je voulais juste remercier tout le monde et remercier Alex. En espérant que tous ces beaux événements puissent continuer encore très longtemps. Merci à tous et le soleil est revenu, c’est magnifique. Pour ceux qui voudraient retrouver l’ensemble des échanges qu’il y a pu y avoir lors de cette conférence. Merci à tous, au revoir et sans doute à dans deux ans au Lugdunum Roller Contest !

Pour aller plus loin