Illustration Harper’s Weekly « Polo on rollerskates at Newport »
Le 8 septembre 1883, le journal Harper's Weekly publiait une belle illustration intitulée : "Polo on rollerskates at Newport". L'ancêtre du rink hockey à la "une".
Par alfathor

L’ancêtre du rink hockey à la « une » de la presse avec « polo on rollerskates »
Le 8 septembre 1883, le journal Harper’s Weekly publiait une belle illustration intitulée : « Polo on rollerskates at Newport ». Le « journal de de la civilisation », comme il se décrivait lui-même, mettait l’ancêtre du rink hockey à sa « une ».
Ainsi, des gentlemen en patins à roulettes à sangles se disputaient alors une balle. Les joueurs des deux équipes étaient munis de baguettes à l’extrémité courbe. Leurs prouesses semblaient susciter l’intérêt d’une foule nombreuse sur les balcons du bâtiment ! Notez que chaque équipe se distingue grâce à des couleurs de maillots différentes : du blanc et du marron / noir. Les joueurs semblent également être équipés de jambières.
La National Polo League avait déjà été créée l’année précédente, le 11 octobre 1882.
Les origines éthymologiques du « roller polo » ou « polo on skates »
Selon le site faithfulreaders.com, le hockey américain en patins à roulettes aurait pris le nom de « polo » par similitude avec la pratique équestre. La pratique en patins à roulettes étant plus économique et moins contraignante en terme d’espace, les joueurs l’adoptèrent plus aisément. La presse ajouta les qualificatifs de roller et skates au polo pour le distinguer du polo à cheval. Ainsi naquirent les expressions de « roller polo » et « polo on skates ». La pratique se déclinait même en « ice polo » durant la période hivernale
La « une » du Harper’s Weekly intitulée « polo on rollerskates »

A propos du Harper’s Weekly
Le Harper’s Weekly était un magazine hebdomadaire américain. En outre, il fut publié à New-York entre 1857 et 1916. Comme son nom l’indique, il a notamment vu le jour sous l’impulsion des frères Harper : James, John, Fletcher et Wesley. Puis, au fil des années, ses pages s’ouvrirent largement aux dessinateurs. Enfin, il connut un franc succès avec un tirage de 200.000 exemplaires par semaine.
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