Le roller tout-terrain et les modes de transports verts

Le tout-terrain : une opportunité de conquérir les grands espaces

Il existe désormais de nombreux engins tout-terrain qui permettent de prendre un grand bol d’air hors des centres urbains. La période récente et les confinements successifs nous ont fait prendre conscience de notre besoin d’un lien fort et régulier avec la nature. Le roller, lui aussi peut sortir des villes, tout comme les trottinettes.

Le VTT se fera-t-il éclipser par la trottinette tout-terrain ?

Le VTT reste sans doute l’un des sports ou des loisirs les plus pratiqués en tout-terrain. Pour autant, de nouvelles formes de mobilités se développent au fil des années. En effet, il existe désormais la trottinette électrique tout terrain. Elles possèdent des châssis renforcés, des freins à disque et des pneus épais pour franchir les obstacles les plus variés. Elles se déplacent à 25 km/h et disposent d’une autonomie conséquente de 50 à 80 km. De quoi faire de sacrées balades !

En parallèle, le skateboard tout-terrain électrique pourrait tout aussi bien trouver sa place. En effet, de nombreux modèles avec un design similaire à celui d’un mountainboard ont fait leur apparition sur le marché depuis une dizaine d’années. Ils disposent d’une autonomie conséquente et d’une vitesse de pointe dépassant les 25 km/h. De plus, les batteries au lithium ont considérablement permis de gagner du poids. Ils sont ainsi devenus plus légers et plus maniables.

Le roller tout-terrain peine à trouver sa place

Difficile de croire que le roller tout-terrain connaissait un essor considérable au début du 20^e siècle. Et pourtant, les Bois de Boulogne et de Vincennes étaient très fréquentés par les patins-cycles dans les années 1910 ! Les patineurs s’affrontaient dans des courses effrénés sur des patins qui ressemblaient à des skis à roulettes.

Des patins cycles aux roller tout-chemin

Depuis cette période, le matériel a considérablement évolué. Aujourd’hui, les roller tout-terrain et tout-chemin sont plus légers, plus maniables, plus solides. Bref, plus performants ! Toutefois, ils conservent les principes élaborés 100 ans auparavant et deux configurations cohabitent : Les patins tout-terrain à proprement parler (photo de gauche) et les patins type « rollerski ».

Le second modèle se destine plutôt à la pratique d’une discipline que l’on appelle le Nordic Skating. Elle se pratique en milieu sauvage, souvent avec des bâtons pour aider à se propulser, à la façon du ski nordique ou du ski de fond. En général, les modèles type « rollerski » sont moins maniables. Il est plus difficile de tourner. Il s’utilisent pour l’entraînement d’endurance.

Les patins tout-terrain avec un design plus classique de roller conviennent pour la pratique dans les descentes sur sol ferme. Enfin, ils s’emploient également pour la pratique de la traction terrestre, que ce soit avec un cerf-volant (kite) ou par un animal (roller joering).

Article parrainé par Zosh