Elite : les Mantas tellement mal payés !
Tellement mal payés On demandait une réaction dorgueil aux Mantas ils lont fournie Très au point dans les dixsept premières min
Par alfathor

Tellement mal payés ! On demandait une réaction d’orgueil aux Mantas, ils l’ont fournie. Très au point dans les dix-sept premières minutes de la rencontre, les joueurs de Montpellier ont ensuite lâché prise, en même temps que leurs gardiens.
Diable que ce score ne veut rien dire. Et pourtant cette rencontre s’annonçait terriblement déséquilibrée entre une formation de Grenoble qualifiée pour la finale de la Ligue des Champions et des Montpelliérains à la peine dans le jeu et dans les têtes. Mais David a tenu tête à Goliath, jusqu’à le faire douter, véritablement. Bien que Jean-François Zapata ait ouvert le score d’un maître lancer entre les bottes de Florent Selvini, Romain Cerneau trouvait une égalisation méritée dans la minute suivante. Et Jérémy Lapresa, un autre membre de l’équipe de France, doublait la mise pour Grenoble quelque cinq minutes plus tard. Jean- Philippe Perrier remonté comme une horloge du revers déblayait la lucarne d’un Rodolphe Voyneau emprunté pour trouver une fois encore une égalisation logique. Puis c’est le capitaine, Damien Duteïs à la récupération d’un palet errant qui, à son tour figeait le portier grenoblois, alors que ses coéquipiers médusés cherchaient un second souffle. Les Mantas ont continué de pousser, d’être hardis et méritant mais au fil du temps, le jeu s’est étiolé et Selvini a commencé à lâché prise. Pourtant héroïque sur plusieurs phases de jeu, le portier héraultais a montré des limites gênantes sur sa condition physique. D’autant plus regrettable que Selvini s’est montré réellement au rendez-vous durant près des deux tiers de cette première période. Mais les artilleurs grenoblois ont trop d’expérience pour ne pas déceler de tels signes. Zapata trouvait un triplé alors que Scandaliato et Lapresa marquaient encore. Score à la pause, 6-3. Dans le vestiaire, Facchini s’est montré philosophe. Fier de la réaction des ses joueurs, mais déçus par le manque de « caisse » de certains d’entre eux. La seconde période ne montra pas grand-chose, ni d’un côté ni de l’autre. Hormis que Cyril Garcia entré en jeu à la place de Selvini ne montra pas le visage que son équipe aurait pu espérer. Montpellier a perdu, lourdement, mais les Mantas ont su montrer ce dont ils étaient capables. Reste que désormais, les joueurs doivent se montrer à la hauteur physiquement, et les gardiens devront impérativement hisser le niveau de jeu. De leurs performances dépend le destin de leur équipe dont on sait désormais qu’elle est capable de beaucoup de choses. A Montpellier, Complexe Albert-Batteux, Grenoble bat Montpellier 10-4 (6-3, 4-1) Spectateurs : 380 Arbitres : MM. Espigat et Follot Buts pour Montpellier 2’48 Cerneau (Perrier), 7’15 Perrier (Peyre), 12’12 Duteïs (Facchini, Hostein), 36’40 Duchosal. Buts pour Grenoble 1’42 Zapata (Jalinier), 6’11 Lapresa (Fontanel), 14’58 Zapata (Jalinier), 19’37 Zapata, 20’05 Scandaliato (Nelh), 24’03 Lapresa, 25’33 Lapresa (Zapata), 32’54 Jalinier, 36’16 Mogniat-Duclus (Guers), 42’08 Lapresa (Zapata) Pénalités 20′ contre Montpellier (dont 10′ à R. Mokry), 4′ contre Grenoble 21 Novembre MANTAS-RETHEL