Elite : Mantas – Rouen avec maturité
Les Mantas se sont inclinés à Rouen face à une formation normande qui a su tirer le partie de lexpérience de ses cadres La deuxi
Par alfathor

Les Mantas se sont inclinés à Rouen face à une formation normande qui a su tirer le partie de l’expérience de ses cadres. La deuxième période laissera des regrets aux Montpelliérains, mais aussi de vrais espoirs. C’est l’expérience donc qui a fait basculer l’issue de cette rencontre. Le calme et l’application également. Car si Rouennais et Montpelliérains partaient samedi dans une certaine inconnue, les premières minutes ont montré ce que serait cette soirée.
D’un jeu patient mais très fin tactiquement, les Spiders ont ouvert des brèches dans l’arrière-garde héraultaise. Plusieurs lancers rapidement sur la cage des Mantas puis l’ouverture du score dès la deuxième minute par Jérémy Defossez. Rouen s’est appliqué à désorienter son adversaire, à l’agacer pour obtenir une première situation de supériorité dont le capitaine normand, Xavier Raby, s’acquittait sans difficulté. Florent Selvini, le portier du MRHC, en dedans, ne reviendrait plus dans la rencontre et voyait Defossez compter sur second but quelques secondes plus tard. Selvini qui laissait place rapidement à Cyril Garcia. « Nous ne sommes rentrés dans la rencontre qu’après ce troisième but, » avoue Romain Cerneau. « A ce niveau-là, ça ne pardonne pas. Ils ont été beaucoup plus incisifs, nous complètement passifs. » » Montpellier avait beau montrer des mines déterminées, l’abnégation et l’intensité n’était pas encore à la hauteur de ce qu’exige le très haut niveau. Même si Jérôme Hostein réduisait la marque en supériorité, la maîtrise ne changeait pas de camp. Rouen regagnait le vestiaire avec une avance confortable, 5- 1 au compteur, Yohan Labreux puis Orlando Cudicio ayant marqué les quatrième et cinquième buts rouennais. A peine revenus sur la piste de la MJC Rive Gauche que Montpellier appliquait LA consigne de la pause : « Prenez des lancers ! » », avait martelé Facchini dans le vestiaire. Anthony Duchosal adressait une frappe à mi-hauteur qui prenait en défaut Jérémie Zinger. Mais Rouen calmait les ardeurs de leurs visiteurs et Raby inscrivait son deuxième but de la soirée peu après. Dès lors, le MRHC a su – enfin- montrer un visage séduisant. Une intensité retrouvée, des espaces comblés et une capacité à mettre les Rouennais en difficulté finalement rassurante. Damien Duteïs trompait Zinger de près avant que Jean-Philippe Perrier ne profite du bon travail de Duchosal. Le dernier but de Paul Navéos pour Rouen restait presque anecdotique, si ce n’étant agi du quatrième inscrit par les Normands en supériorité numérique. « La patience, le calme et la capacité à gérer le jeu sont des facteurs que nous devons intégrer, » explique Raphaël Facchini. « La deuxième période a réellement mis en exergue ce que nous sommes capables de faire. L’autre clé est de savoir tirer pour marquer et non pas tirer pour le simple fait de prendre un lancer. » » Il faudra aux Héraultais que cette défaite soit utile et montre que cette Ligue Elite exige un engagement, une volonté et une intensité de tous les instants. Que les Mantas acceptent également de ne pas céder au jeu psychologique en donnant des pénalités vraiment évitables. C’est face à Angers dès samedi que cette frustration devra se transformer en une force collective efficace.A Rouen, MJC Rive Gauche, Rouen bat Montpellier 7-4 (5-1, 2-3) Spectateurs : 200 Arbitres : MM. Magnier et Crespin Buts pour Rouen 1’50 Defossez (Auvray, Labreux), 9’03 Raby, 10’07 Defossez (Labreux), 18’55 Labreux (Cudicio, Raby), 23’41 Cudicio (Raby), 28’32 Raby (Rivoire), 39’53 Navéos (Raby) Buts pour Montpellier 12’46 Hostein, 25’56 Duchosal (Facchini), 38’51 Duteïs, 45’23 Perrier (Duchosal) Pénalités : 6′ contre Rouen, 22′ contre Montpellier (dont 10′ à J. Mertz)