Elite : Montpellier-Anglet : un résultat prévisible
Les Mantas se sont logiquement inclinés samedi face au vicechampion de France Anglet Une défaite 73 qui marquera plus par le man
Par alfathor

Les Mantas se sont logiquement inclinés samedi face au vice-champion de France, Anglet. Une défaite 7-3 qui marquera plus par le manque d’envie des Héraultais que par le score en lui-même. Pour Montpellier, la route est encore très longue et passe par une étape incontournable, l’humilité.
« En toute franchise, nous ne nous attendions pas à ça. On pensait voir une équipe plus déterminée, plus en mouvement avec l’intensité d’une équipe qui joue à domicile. » Cette phrase est signée Olivier Dimet, l’entraîneur joueur de l’Artzak d’Anglet. En effet, on attendait mieux samedi soir. Bien entendu, l’exploit, on avait du mal à en rêver, mais on se disait bien que les deux dernières sorties face à Grenoble et Angers avaient servi à quelque chose. Il semblerait que non. Montpellier a subi passivement 80% de la rencontre. Et sans, une nouvelle fois, un Martin Bradette stratosphérique devant les buts languedociens, l’avantage au score aurait pu être de 12-0 dès la première période. Le peu de temps que les Mantas ont utilisé a été bénéfique avec trois unités au compteur. Des buts signés Duchosal, Ozorak et Colin. Raphaël Facchini, qui samedi soir avait préféré rester sur le banc observer son équipe était particulièrement remonté au terme de la rencontre, dépité également. « C’est bien sûr prévisible de perdre face à Anglet qui est une équipe géniale, mais la manière dont nous nous sommes inclinés est détestable. C’est une 205 GTI qui a crû qu’elle pouvait faire la course avec une Formule 1, sans exagérer. Nous n’avons pas été au niveau technique, l’envie était inexistante et les consignes n’ont pas été appliquées. Le MRHC n’est pas un endroit sympa où l’on fait ce que l’on veut. » Détestable et agaçant car bien qu’Anglet ait montré une très nette supériorité notamment au cours d’une première période totalement survolée, Montpellier avait de quoi répondre. Du moins c’est ce que l’on pensait. Individualisme, nervosité, agressivité, précipitation, tous les éléments d’un mauvais scénario était réunis. « Nous n’étions ni concentrés, ni prêts physiquement, ni au point » explique Olivier Garcia. « On va devoir muscler un peu le cerveau et se mettre à vraiment bosser sérieusement à l’entraînement. » On retiendra malgré tout un point positif, la belle réaction d’orgueil d’une troisième ligne peu voire pas utilisée d’habitude et qui s’est signalée par son mordant, sa volonté de bien faire. En témoigne le but de Laurent Colin. Dans quinze jours, Montpellier s’en ira défier le quintuple champion de France en titre, Rethel. Un remise en question très profonde sera de rigueur sous peine de revenir des Ardennes avec une correction d’anthologie. A Montpellier, Anglet bat Montpellier 7-3 (4-0, 3-3) Arbitres : MM. Hasne et Delpeyrou Spectateurs : 400 Buts pour Montpellier : 30’41 Duchosal (J. Hostein, Mettler), 32’41 Ozorak (J. Hostein), 44’53 Colin (Ozorak) Buts pour Anglet : 7’44 B. Ladonne (Dimet, J. Couraud), 12’14 B. Couraud (B. Ladonne), 21’14 B. Ladonne, 24’59 B. Ladonne (B. Couraud, JF Ladonne), 36’14 B. Couraud, 38’48 B. Ladonne, 47’16 O. Dimet (Ladonne)