213,4 km au fil de la Moselle

Voilà une rando le long de la Moselle qui offre la possibilité, selon votre envie, d'aller jusqu'à Coblence en Allemagne. J'ai plusieurs fois parcouru cette randonnée jusqu'à Nennig/Remich (80 km aller-retour), trois fois jusqu'à Trèves (177 km aller-retour), et même jusqu'à Thörnich, ce qui fait 214 km aller-retour...

Par alfathor

213,4 km au fil de la Moselle

213,4 km au fil de la Moselle 213,4 KM AU FIL DE LA MOSELLE Voilà une rando le long de la Moselle qui offre la possibilité, selon votre envie, d’aller jusqu’à Coblence en Allemagne. J’ai plusieurs fois parcouru cette randonnée jusqu’à Nennig/Remich (80 km aller-retour), trois fois jusqu’à Trèves (177 km aller-retour), et même jusqu’à Thörnich, ce qui fait 214 km aller-retour…

Selon le temps que vous voulez consacrer à cette rando, vous irez plus ou moins loin. Sachant qu’il faut toujours garder des forces pour le retour !
Pour ma rando de 214 km (Thionville – Thörnich), je me suis levé à 5 heures du matin, j’ai pris ma voiture depuis Metz et je suis allé à Thionville (30 minutes en voiture) et une fois garé rue Gambetta, (une petite rue perpendiculaire à la Moselle), j’ai pu démarrer ma rando à 6h05 du matin, il faisait nuit noire. Seul un fin croissant de lune permettait de distinguer la piste…
Je suis parvenu au terme de l’aller de ma rando (Thörnich) un peu moins de 6 heures plus tard, vers midi. Après une pause d’une demi-heure, je suis reparti dans l’autre sens, pour rentrer à Thionville à 17h50. Au départ, je ne savais pas jusqu’où je pouvais aller, mais ce que je savais, c’est que je n’avais pas l’intention de dépasser les 12 heures d’affilée sur les roulettes, c’est pourquoi j’ai fait demi-tour au bout de 6 heures.

Les photos

Mon appareil photo étant « amateur », je n’ai pu commencer à faire des photos que vers Contz-les-Bains, c’est à dire 1 heure après mon départ, vers 7h00 du matin, quand la lumière du jour a pointé.
C’est la raison pour laquelle, dans un souci de cohérence de l’itinéraire, la galerie de photos que je présente ici est en fait un mix de 2 séries de photos : une première série faite en mai 2009, de Thionville à Besch, où il faisait un temps magnifique, et la deuxième série, en septembre 2009, de Thionville à Thörnich, dont le premier cliché commence à Contz-les-Bains à 7h00 du matin.

Les vêtements et le matériel

Je porte un sort cycliste avec un débardeur cycliste, et un T-shirt à manches longues par-dessus.
(plusieurs fois dans la journée, j’enlèverai ce T-shirt et le remettrai car le temps était frais (entre 10 et 17 degrés) mais je transpirais quand même.
J’ai choisi mes M100 car ils sont très confortables, équipés de roues Powerslide Infinity 105 mm usées en 95 mm.
Dans un sac à dos, ma clé allen.

L’alimentation

  • 2 sandwiches de pain complet avec du fromage,
  • Une dizaine de barres chocolatées
  • Des figues et des bananes séchées
  • Quelques biscuits

La veille, j’avais beaucoup mangé de pâtes et de riz, et le matin en partant, un bol de muesli.

L’hydratation

  • 1 bouteille de 1,5 litres d’eau
  • 1 bouteille de 1 d’eau mélangée à 50 g de poudre isotonique
  • 1 bouteille d’eau de 33 cl (que je tiens en permanence à la main, dans mon dos, que je bois et remplis régulièrement)
  • 1 petit pot en plastique, contenant 50 g de poudre isotonique afin de préparer un autre litre ultérieurement.

A l’aller, à Besch, j’ai rajouté 50 cl d’eau au robinet. J’ai préparé le litre de boisson isotonique avant le retour. J’ai acheté 1 bouteille de 1,5 litres à la station essence au bord de la piste à Trèves sur le retour.
Au retour, j’ai également rajouté 50 cl d’eau au robinet du Burgerhaus à Temmels.
En arrivant, il me restait environ 1 litre deau, et j’avais tout mangé.

La météo en ce dimanche 14 septembre 2009

10 degrés le matin, 17 au meilleur de la journée. Temps clair le matin, se couvrant l’après-midi avec de très éphémères gouttes de pluie.

Le parcours

Thionville (France)

Le départ de cette rando se fait donc sur les quais de la Moselle, à Thionville, face à la rue Gambetta (où on peut se garer gratuitement). C’est une promenade très prisée, aussi il faut faire attention car il y a souvent du monde. Cet ancien chemin de halage est constitué de larges plaques de béton dont les jointures sont assez grossières : il faudra les sauter légèrement. Mais 100 mètres plus loin, après être passé sous le pont de chemins de fer, la piste commence vraiment : c’est alors un enrobé, d’abord lisse, puis assez rugueux. On sent que cette piste est ancienne.

Cattenom (France)

Les 15 premiers Km, on aperçoit à gauche les 4 énormes tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Cattenom, la septième plus grande d’Europe. Au kilomètre 9, on passe devant un petit restaurant situé juste au bord de la piste. 500 mètres plus loin, on arrive au barrage hydroélectrique de Koenigsmacker.

Koenigsmacker (France)

On franchit le barrage de Koenigsmacker à l’aide d’une passerelle métallique peinte en bleu. Parfois cette passerelle est condamnée et alors il faut suivre un petit chemin à gauche, qui rejoint la petite route reliant le village de Cattenom à Koenigsmacker. Il faut dans ce cas-là emprunter un pont étroit (à circulation alternée). Ainsi, que la passerelle soit condamnée ou non, on peut passer. On se retrouve alors sur une petite route qui passe encore au-dessus de la Moselle au dessus d’une écluse. La piste cyclable redémarre à gauche juste après cette écluse. On poursuit donc sur l’autre rive, vers Malling.

Malling (France)

La piste passe au dessous d’un pont routier, remonte dans le village de Malling qu’on doit traverser, pour ensuite emprunter le pont sous lequel on vient de passer. La piste redémarre à droite en bas d’une descente après le pont, et on a donc encore changé de rive.
À partir de maintenant, le paysage est plus joli, plus boisé, on ne voit plus la centrale. On passe en bordure d’une île, l’endroit est frais, il y a souvent des pêcheurs.

Contz-les-Bains (France)

À l’approche de Contz-les-Bains, on quitte la voie cyclable pour emprunter une route assez rugueuse sur 920 mètres, puis la piste reprend à droite. L’approche de ce village pittoresque est magnifique, les contreforts de la Moselle commencent à s’encaisser, et sont plantés de vignes.
Encore une fois on passe sous un pont routier que l’on contourne pour mieux l’emprunter, direction Rettel.

Sierck-les-Bains (France)

La piste redémarre juste en bas après le pont, et va vers Sierck-les-Bains. À cet endroit la piste est extrêmement mauvaise, le gratton est si piquant qu’on y plante presque les roues. Néanmoins la traversée de Sierck-les-Bains vaut le détour : en hauteur à droite, le château-fort du XI eme siècle domine une large boucle de la Moselle, aménagée en quais, face à une haute colline boisée. Au bout de ces quais, un passage assez étroit sous la voie ferrée mène à une rue : il suffit de suivre les panneaux qui indiquent en vert la piste cyclable « Chemin de la Moselle vers Apach ».

Apach (France)

On traverse alors des bois, puis on doit longer les voies ferrées sur une piste devenue très étroite, puis après encore un terrible gratton, on arrive pile en face de la gare d’Apach. La rue de la gare donne accès à une nouvelle piste cyclable, encore très rugueuse, au bout de laquelle il faut remonter par une petite route en très mauvais état. Quand on arrive en haut de cette route, ça y est, on est en Allemagne.

Perl (Allemagne) face à Schengen (Luxembourg)

Une piste démarre à gauche à côté d’un banc et d’un petit monument, et elle est enfin lisse ! La piste descend à gauche et il est conseillé alors de s’arréter et de monter les marches d’escaliers qui grimpent vers le pont qui relie Schengen (Luxembourg) à Perl (Allemagne). En haut des marches, sur le pont, on a une belle vue sur Schengen.
Si on veut aller se ballader au Lux, il suffit de continuer le pont, de le descendre et de suivre la piste cyclable qui commence tout de suite à droite, pour aller par exemple à Remich, à 9 km de là.
Si on veut rester en Allemagne, on descend vers une piste cyclable qui débute en fait juste avant le pont. Allons-y, on aperçoit au loin l’imposant pont autoroutier A13 qui enjambe la Moselle entre le Luxembourg et l’Allemagne. À ce moment, on a parcouru 30 km depuis Thionville, et la ballade ne fait que commencer. On peut s’arrêter devant un « arbre à panneaux » où l’on peut lire les informations suivantes :

  • Sierck-les-Bains 3,5 km
  • Apach 1,5 km
  • Saarbrücken 130 km
  • Perl Bhf 0,4 km
  • Luxembourg (ville) 50 km
  • Schengen 0,8 km
  • Nennig 8,7 km
  • Besch 3,2 Km

Ce sont ces 2 dernières directions qui nous intéressent, allons-y !
La qualité de la piste tranche avec le calvaire qu’on vient d’endurer à Apach. Hélas, 1 km plus loin, le bitume fait place à des plaques en béton, d’assez bonne qualité cependant.

Besch

À l’arrivée à Besch, la piste se sépare en Y : à gauche le long de la Moselle, à droite, dans le village. Si vous êtes déjà à court d’eau, prenez par le village. À la première intersection dans le village, tournez à droite, c’est là que se trouve l’entrée d’un petit cimetière, devant lequel est aménagé un lavabo en pierre avec deux robinets. Quand vous aurez fait le plein, vous pouvez repartir et continuer à traverser le village, jusqu’à sa sortie. Attention car à ce moment là on ne sait plus trop où continue la piste. Il faut en fait emprunter une route qui se dirige tout droit vers ce qui ressemble à une zone de dépôt de graviers et de sables. Il y a aussi des tas de compost, ce qui fait que ce secteur ne sent pas très bon. Heureusement, c’est vite traversé, et la piste redémarre, avec un bel enrobé, puis c’est le retour aux plaques de béton.

Nennig (Allemagne) face à Remich (Luxembourg)

À l’approche de Nennig, des terrains de camping sont aménagés, tandis qu’à gauche, de l’autre côté de l’eau, commence la petite ville luxembourgeoise de Remich.
Le pont reliant Nennig à Remich est en travaux de rénovation jusqu’en octobre 2009. Le seul moyen de traverser à cet endroit est une navette fluviale gratuite qui tourne tous les quarts d’heure. Tout le secteur est aménagé pour le tourisme : campings, croisières, voiliers, restaurants… Un panneau vert de piste cyclable annonce : Konz 35 km, ce que semble confirmer Google Maps.
Après Nennig, le béton cède la place à un excellent enrobé, et la prochaine étape intéressante est en fait le prochain pont sur la Moselle, celui qui relie la localité luxembourgeoise de Wormeldange à celle allemande de Wincheringen, ce qui représente 10 km.
Tout au long de ce parcours qui descend, la Moselle est de plus en plus encaissée, et les coteaux de vignobles agrémentent le paysage. Ce sont parfois des falaises, abruptes, dont on peut voir les strates calcaires. À hauteur de Palzem la vue est dégagée car on se trouve en hauteur en pein milieu des vignes.

Wincheringen (Allemagne) face à Wormeldange (Luxembourg)

À l’arrivée à Wormeldange/Wincheringen, on a le choix entre le Luxembourg et l’Allemagne. On continue en Allemagne? Un panneau annonce maintenant : Konz 23 km.
La piste est désormais un enrobé lisse et bien roulant, d’environ 3 à 4 mètres de large. Les cyclistes de vitesse et les randonneurs sont fréquents, et la courtoisie est de rigueur. Depuis longtemps, on longe une voie ferrée sur la droite, tantôt distante de quelques dizaines de mètres, séparée par des arbres, tantôt plus proche.

Wellen (Allemagne)

Après Nittel, juste avant Wellen, on se rapproche de la route, et un passage permet de la franchir par dessous, pour resortir de l’autre côté. Désormais la route passe entre la piste cyclable et la Moselle. C’est ainsi que l’on arrive à Wellen qu’on traverse par le centre, puis il y a une montée vers le pont de Grevenmacher (Luxembourg). Juste après ça redescend et la piste cyclable fait un passage par dessous la route, afin de se retrouver à nouveau collée à la Moselle.

Temmels (Allemagne)

On arrive à Temmels que l’on traverse par le centre. Si vous êtes encore à court d’eau potable, repérez la place de l’église, et vous pouvez vous servir au Burgerhaus, une belle bâtisse avec une cour précédée de quelques marches, et en bas du mur se trouve un robinet.

Oberbilig (Allemagne) face à Wasserbilig (Luxembourg)

Joli petit village. Souvent les gens qui possèdent un garage pour leur voiture, l’ont aménagé comme un salon, et quand il fait beau ils relèvent le battant de leur garage et sortent des fauteuils sur le trottoir pour bouquiner…
Sur la rive en face, à Wasserbilig, la rivière Sûre (Sauer) se jette dans la Moselle. La Sûre sépare le Luxembourg de l’Allemagne, ainsi, une fois qu’on dépasse Oberbilig, c’est désormais l’Allemagne des deux côtés de la Moselle.

Wasserliesch (Allemagne)

On peut soit traverser le village, soit le longer en bordure de Moselle.

Konz (Allemagne)

À l’approche de Konz, il y a un embranchement qu’il ne faut surtout pas rater : Si on continue la piste tout droit, on oblique à droite vers la rivière Saar qui se jette dans la Moselle. Plus loin un autre pont au-dessus de la Sarre permet de rejoindre le centre ville de Konz, très joli d’ailleurs.
L’endroit est saisissant : de la dimension d’un petit lac, la jonction entre la Sarre et la Moselle a obligé tout le réseau routier à s’adapter .
En prenant la direction de Trèves, on prend le pont qui enjambe cette embouchure. Du haut du pont la vue est immense… Après quoi, on a affaire à une ligne droite impeccable sur plusieurs kilomètres, c’est le moment de mettre les gaz ! La vitesse rendue possible fait que les quelques 10 km qui séparent Konz de Trèves sont franchis sans s’en rendre compte.

Trèves (Allemagne)

J’ai choisi de longer Trèves par la Moselle, ce qui n’est peut-être pas le meilleur choix en matière de qualité de revêtement, mais certainement la plus rapide, car on évite ainsi tout le centre ville.
Très vite, la piste se rétrécit et se couvre de pavés plats plus ou moins bien joints. De plus, il y a souvent du monde qui s’y balade.
Néanmoins il y a de nombreux points de vue très beaux. Petite remarque géologique : les falaises calcaires et blanches, qui prévalaient vers Wormeldange, laissent ici la place à des falaises rouges, de composition de toute évidence différente. Vers la sortie de Trèves, dans sa banlieue Nord, le gratton de ce parcours s’avère pénible : il faut pousser en permanence et en faisant attention. Lorsque la piste est finalement signalée par des marquages au sol dans la rue, c’est un soulagement car ça roule bien mieux. Quand le marquage au sol est absent, pour ne pas se tromper d’itinéraire, il suffit de bien repérer les nombreux petits panneaux blancs avec un pictogramme de vélo vert. D’après la carte, Ruwer est l’étape suivante sur la Moselle.

Ruwer (Allemagne)

Après un petit coin de vignes, la piste passe par la rue principale de Ruwer. La traversée de cette bourgade ne prend que quelques minutes ; la piste redémarre : direction Kenn. La piste traverse alors une zone boisée, avant de déboucher sur une rue, on aperçoit alors l’entrée de Kenn.

Kenn (Allemagne)

Plus que jamais pendant la traversée de Kenn il faut être attentif aux petits pictogrammes de vélos verts, car il n’y a plus de piste mais de paisibles rues. L’étape suivante sur la Moselle est Longuich ; cependant, Longuich n’est pas indiqué sur les panneaux indicateurs en sortie de Kenn. Il suffit donc d’avoir quelques notions d’allemand, pour ne pas suivre la direction « Ortsmitte » qui signifie tout simplement « Centre ». On suivra tout simplement cette nouvelle piste, direction Schweich. La piste va suivre une autoroute, puis passera sous cette autoroute, avant de présenter une bifurcation vers Longuich proprement dit.

Longuich (Allemagne)

Vraiment, ça valait le coup de dépasser la banlieue de Trèves. Les paysages sont de plus en plus montagneux, même si la piste elle-même reste au ras de l’eau, donc, elle reste à peu près plate. Pendant la traversée de Longuich, la piste qui court le long de l’eau fait des fantaisies : petits pavés plats et hexagonaux en ciment, pas vraiment roulants. Mais comme il y a quelques promeneurs et que la piste est étroite, ça a l’avantage de prévenir les gens avec le bruit…

Riol (Allemagne)

C’est un minuscule village… On commence à apercevoir des montagnes au loin. Entre Riol et Detzem, la piste est exceptionnelle. Parfaitement lisse et large, se transformant même sur un bon kilomètre en une véritable véloroute. A ce point du parcours, il ne serait pas raisonnable de trop forcer l’allure, pourtant, je pense qu’à la vue de ce billard, nul rider ne peut résister à la tentation d’envoyer les chevaux et de dépasser les groupes de cyclistes randonneurs, en position bien assise, larges foulées, et bonne vitesse. C’est ainsi que l’on dépasse la localité de Mehring, bien visible de l’autre côté de l’eau.

Detzem (Allemagne)

Un peu avant Detzem, je m’accorde une petite pause auprès de charmantes cyclistes allemandes attablées autour de quelques rafraîchissements. Ce qui est bien avec cette région, c’est qu’on sent que les gens aiment les ballades sportives, et à chaque fois que vous croisez des cyclistes, ce sont des salutations, et des encouragements. L’ambiance est vraiment conviviale entre riders de toutes sortes. La piste s’élève en arrivant vers Detzem ; la région commence sérieusement à s’encaisser. Le relief s’accentue. Le village est très mignon, tout y est fleuri.

Thörnich (Allemagne)

Je m’arrête dans ce village aux allures montagnardes, car cela fait déjà 6 heures que je roule. Je ne pense pas avoir l’intention de dépasser les 12 heures d’effort, c’est pourquoi je m’arrête pour manger. Cela tombe bien, il est justement midi…
Dommage sans doute, car à cet endroit, la Moselle ressemble à la Suisse, et il est certain qu’une ballade de Thörnich à Coblence doit être génial.

Le retour

Le retour se fait dans les mêmes temps, avec d’une façon générale un peu plus de vent dans le nez. Les arrêts pour puiser de l’eau sont nécessaires : A trèves à la station essence en bordure de piste, à Temmels au Burgerhaus, et à Besch au cimetière… Le retour à Thionville est à chaque fois un sentiment merveilleux d’accomplissement, mélangé à une sorte de nostalgie : eh oui, c’est déjà fini.

Après

Le lendemain, une douce fatigue me fait fonctionner un peu au ralenti : le corps a besoin de se remettre en place. Le surlendemain, un short run de 15 km en carbones bas, à 27,5 kmh, me remet un bon coup de turbo dans les jambes. Histoire de vérifier que tout est bien en ordre de marche !… et de rêver encore à de nouvelles randonnées.

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Photos sur Picasa Texte : Gui-Gui
Photos : Gui-Gui

2134 fil Moselle
Auteur
Alexandre Chartier 'alfathor'

Bonjour à tous, je suis Alexandre Chartier, fondateur et webmaster de rollerenligne.com. Le site a vu le jour officiellement le 11 décembre 2003 mais l'idée germait déjà depuis 2001 avec infosroller.free.fr. Le modeste projet d'étude est devenu un site associatif qui mobilise une belle équipe de bénévoles. Passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne, j'étudie le patinage à roulettes sous toutes ses formes et tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez l'un de ces sujets !

11 responses to “213,4 km au fil de la Moselle”

  1. Ralph
    7 novembre 2009 at 21 h 39 min
    idem, c'est quand l
  2. Pierre
    7 novembre 2009 at 15 h 52 min
    comme certains sont cruelles à raconter de tels récits pendant que d\'autre se morfonde en attendant une journée d\'acalmie ne serait ce que pour faire une 20ène de KM.
    Génial GuiGui
    Je crois que je prends 3 mois sabatique l\'an prochain et je fais mon petit tour de France. Je passe vous voir dans vos régions respectives pour faire ces raids avec vous.
  3. Mowglish
    6 novembre 2009 at 19 h 37 min
    Cela donne vraiment envie, et on voit le retard de la France en matière de piste cyclable, en tous cas dans notre région.
  4. Jess'Lo
    6 novembre 2009 at 18 h 18 min
    ça donne vraiment envie
  5. familyroller
    6 novembre 2009 at 13 h 34 min
    Ça donne envie de faire un tour en Moselle ! (Là où il fait beau et chaud en novembre!)
  6. bobo24
    6 novembre 2009 at 13 h 32 min
    Bonjour,
    bravo pour ce récit de rando à vélo, exemplaire de précision.
    Si vous venez faire un tour du côté de Metz, contactez-nous, on sera heureux de publier un article sur un passionné tel que vous !
  7. antoineberlin
    6 novembre 2009 at 10 h 49 min
    Arf, on a vraiment un train de retard en France niveau piste cyclable.
    Merci Gui Gui pour ce trip-reportage qui donne vraiment envie.
  8. 8wd
    6 novembre 2009 at 9 h 54 min
    Magnifique .. :-)

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