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Bonjour tout le monde
vous faites comment, vous, pour gravir les côtes ??? y a une astuce, une façon différente de pousser ??? enfin je sais pas moi, mais dès que ça monte, moi j'avance plus...
vous auriez des conseils à me donner ?????
Merci merci

C'est un sujet qui avait déjà été abordé ici : http://www.rollerenligne.com/phpBB2/vie ... php?t=7123

Mais qui mérite toujours d'être actualisé !

Merci pour l'info, j'ai commencé la lecture, je vais donc poursuivre...
ça ressemble bien aux conseils qu'on m'a déjà donnés, je constate donc que le problème vient plus de mes jambes et de mes capacités
bon, je retourne à l'entrainement alors

J'utilisais déjà la technique citée par kyungjin, les pieds en canards.
Mais j'allonge plutôt mes pas au lieu de faire court, c'est-à-dire je roule un max plutôt que multiplier les "pas".

ça permet de tenir le coup dans des montées "normales", ne pas rompre le rythme et ne pas s'épuiser inutilement. quand la montée en plus accentuée, je n'ai d'autre choix que d'accélérer les pas.
Tout cela en randonnée...

c'est vrai qu'il y a rien d'agaçant qu'un vent contraire, même sur une très faible montée. Je ne crois pas que je pourrais faire le Mans.

Quand j'étais à Paris, je me faisais de temps à autre des sorties « montées » : je faisais un circuit avec le plus de montées possible, que j'avais colorées sur une carte de Paname intra-muros.

C'était crevant, mais j'étais toujours satisfait de mes sorties.

Il n'y a qu'à Montmartre que je ne montais pas, parce que je ne voulais pas choisir entre les escaliers et les « routes de montagne » encombrées de chauffards pour la descente.

C'est clair que Montmartre, c'est pas pour moi non plus, mais le mans...
J'aimerai arriver à la monter mieux que cette année, la dunlop...

Non, mais la Dunlop, ce n'est pas vraiment fonction de tes capacités en montée, c'est fonction de tes capacités en résistance sur une course d'endurance : ta capacité à donner (presque) toujours autant dans les portions difficiles malgré la fatigue qui s'accumule.

Pour ça, le mieux à Paris, c'est à Longchamp qu'on le trouve : vas-y faire 5 à 10 tours deux ou trois fois par semaine à bonne allure (TA bonne allure) sans faiblir dans le « mur » (ça n'y ressemble pas tant que ça, mais c'est comme ça qu'on l'appelle) et tu vas progresser plus vite que tu ne t'en serais jamais cru capable.

Merci Pascal pour tes conseils.
C'est vrai que pour les 24h on s'est entraînés à Longchamps, et là, on va y retourner plus régulièrement
on a aussi un loli parcours vers saclay, avec une très très jolie côte
avec tout ça, j'espère affronter la dunlop dans de meilleures conditions l'année prochaine

Salut Guizz,

j'utilise une technique en cote qui est très bien expliquée par Thibaut Dejean.

En résumé, au lieu de pousser latéralement en gardant le patin pousseur le plus parallèlement possible à l'axe du déplacement, en conservant un centrage prépondérant sur le pied d'appui (technique de poussée sur plat), il faut ouvrir davantage l'angle du patin qui avance en poussée (patiner plus en canard), tout en mettant un maximum de poids sur celui-ci.
Ca revient à se laisser tomber dans la direction du patin qu'on lance en avant et à laisser rouler le plus longtemps possible, tout en transférant le basculement du corps vers l'autre patin avant la fin de poussée. Contrairement au mouvement sur plat où le centre de gravité du corps a une trajectoire assez rectiligne, c'est un mouvement de balancier du corps sur les cotés qui est à rechercher, car c'est plutôt l'inertie de la chute du buste qui est utilisée comme énergie, que la poussée sur les jambes.
Le temps où les 2 patins roulent simultanément est très réduit, imposant ainsi l'utilisation du patin de poussée comme patin d'appui simultanément.
La difficulté est de trouver le rythme harmonieux entre le balancement et la respiration, en fonction de la pente et du rythme cardiaque qu'on cherche à modérer.
Cette année, la Dunlop m'a paru beaucoup plus facile en pratiquant cette technique. Voici comment Thibaut la décrit sur son blog (à parcourir sans réserve...)

lien: http://desroutesquimontent.blogspot.com ... nsion.html

En l'absence de cote, cette technique convient également très bien avec un fort vent de face sur du plat. C'est d'ailleurs l'essentiel de mon entraînement pour la montée, en Provence, où le Mistral rivalise parfois avec les meilleures cotes!

Salut jp
génial, merci pour les explications, je vais essayer ça très très bientôt
de toute façon, y a pas de secret, y a que l'entrainement qui y fera quelque chose, mais avec une bonne technique, c'est sûr que ça aidera