Posté : 10 déc. 2012 14:23
Il faut considérer toutes les facettes de la question avec sérénité et éviter le risque de créer d'autres effets pervers bien pires.
Pour ce qui concerne l'élection des membres du CA FFRS uniquement par leur collège (comité, ou collège arbitres-juges, athlètes, éducateurs, médecin,....) il y a un énorme risque.
Chaque élu est responsable vis-à-vis de ses électeurs, et seulement d'eux. La qualité primordiale d'un élu au CA de la FFRS est d'être capable de trouver les bons compromis entre les intérêts du collège dont il est issu et « l'intérêt supérieur » et global de la FFRS. Ce n'est certainement pas de passer son temps à batailler contre les autres comités pour défendre les intérêts du sien, en oubliant l'intérêt général.
C'est pour cette raison que, malgré tous les inconvénients, l'élection des membres du CA par l'ensemble des membres de la FFRS reste indispensable pour l'unité de la FFRS.
J'ajoute que sur le plan pratique le choix des membres de chaque collège par l'ensemble des électeurs de la FFRS ne pose problème que lorsqu'il y a un problème interne au collège. Si le Comité est uni, qu'il n'y a pas de conflits en son sein ou d'ambitions personnelles non maîtrisées, il n'y a aucun arbitrage par l'ensemble des électeurs puisque le nombre de candidats est égal au nombre de postes à pourvoir. Le problème pratique n'est pas le mode d'élection du CA de la FFRS mais les conflits et ambitions internes à certains comités.
Quant à l'élection du président, l'équilibre du système actuel ne me paraît pas si critiquable.
Le problème que nous avons eu ce week-end est l'absence au premier tour de candidats considérés comme crédibles (pour cette fonction !) par la majorité des clubs, les deux candidats suscitaient manifestement bien plus le refus que l'adhésion (candidats clivants et non rassembleurs) dans l'AG même si cela n'est établi factuellement que pour l'un d'entre eux.
Dans une élection directe par les clubs à deux tours (majorité absolue puis relative) l'un d'entre eux aurait été élu, avec bien moins de la moitié des suffrages, mais élu. Notre système a l'avantage d'obliger le CA à trouver un candidat qui n'est pas refusé par la majorité des clubs, donc un candidat rassembleur et crédible (c'est notre représentant, nous le rêvons charismatique, à la fois déterminé et capable de susciter adhésion et consensus, travailleur,....) indispensable pour une fédération telle que la nôtre.
Les arrangements d'un clan ou d'un autre ne suffisent pas à faire un président, et pour moi c'est plutôt l'avantage de notre système électoral qui a été démontré ce week-end.
Pour ce qui concerne l'élection des membres du CA FFRS uniquement par leur collège (comité, ou collège arbitres-juges, athlètes, éducateurs, médecin,....) il y a un énorme risque.
Chaque élu est responsable vis-à-vis de ses électeurs, et seulement d'eux. La qualité primordiale d'un élu au CA de la FFRS est d'être capable de trouver les bons compromis entre les intérêts du collège dont il est issu et « l'intérêt supérieur » et global de la FFRS. Ce n'est certainement pas de passer son temps à batailler contre les autres comités pour défendre les intérêts du sien, en oubliant l'intérêt général.
C'est pour cette raison que, malgré tous les inconvénients, l'élection des membres du CA par l'ensemble des membres de la FFRS reste indispensable pour l'unité de la FFRS.
J'ajoute que sur le plan pratique le choix des membres de chaque collège par l'ensemble des électeurs de la FFRS ne pose problème que lorsqu'il y a un problème interne au collège. Si le Comité est uni, qu'il n'y a pas de conflits en son sein ou d'ambitions personnelles non maîtrisées, il n'y a aucun arbitrage par l'ensemble des électeurs puisque le nombre de candidats est égal au nombre de postes à pourvoir. Le problème pratique n'est pas le mode d'élection du CA de la FFRS mais les conflits et ambitions internes à certains comités.
Quant à l'élection du président, l'équilibre du système actuel ne me paraît pas si critiquable.
Le problème que nous avons eu ce week-end est l'absence au premier tour de candidats considérés comme crédibles (pour cette fonction !) par la majorité des clubs, les deux candidats suscitaient manifestement bien plus le refus que l'adhésion (candidats clivants et non rassembleurs) dans l'AG même si cela n'est établi factuellement que pour l'un d'entre eux.
Dans une élection directe par les clubs à deux tours (majorité absolue puis relative) l'un d'entre eux aurait été élu, avec bien moins de la moitié des suffrages, mais élu. Notre système a l'avantage d'obliger le CA à trouver un candidat qui n'est pas refusé par la majorité des clubs, donc un candidat rassembleur et crédible (c'est notre représentant, nous le rêvons charismatique, à la fois déterminé et capable de susciter adhésion et consensus, travailleur,....) indispensable pour une fédération telle que la nôtre.
Les arrangements d'un clan ou d'un autre ne suffisent pas à faire un président, et pour moi c'est plutôt l'avantage de notre système électoral qui a été démontré ce week-end.