[Entretien] Inversement des roues...
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- Hub
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- jp2copter
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Hub, c’est pas idiot comme réflexion ! Il faudrait interroger ceux qui pratiquent fréquemment la marche arrière intensive. Changent-ils de roulements plus souvent que les autres à distance parcourue équivalente ? Quant aux effets sur le roller de la précession gyroscopique dans l’autre hémisphère, j’avoue que j’apprécie ton humour…
Il est clair que les micro-facettes sur les pistes de roulements ont les causes suivantes : chocs, sable, vibrations importantes, efforts latéraux exagérés, engendrés par la pratique de chacun. Mais de la même façon que les ornières d’un chemin sont lissées par le passage des véhicules, les marques des pistes des billes sont atténuées par leurs passages successifs.
C’est l’avantage des aciers employés, ils sont suffisamment durs pour limiter l’usure et les déformations, et suffisamment résilients et malléables pour permettre l’auto-réparation. Mais cela va toujours dans le sens d’une usure et de jeux augmentés. Et il va sans dire que la lubrification est également primordiale pour améliorer la situation.
Et pour tenter d’expliquer mieux l’importance du sens de roulage, c’est un peu la même différence que l’on rencontre quand on rabote ou qu’on ponce du bois dans le sens des fibres, ou à contre sens. Je n’affirme pas que l’acier à un sens de fibre! On constate seulement que les ornières lissées sont généralement plus praticables dans le sens de la marche des véhicules qui les ont atténuées, qu’à contre-sens.
8wd a parfaitement raison dans sa remarque : des abec7 dans un mauvais acier deviennent très rapidement des abec3 (surtout si on les retourne !), des abec5 de bonne qualité mettent beaucoup plus de temps pour y parvenir… Bref, on roule pratiquement tous en abec3 au bout de quelques temps. L’entretien et la lubrification de mauvais matériaux retarderont leur dégradation, quelque soit leur abec. Mais personne ne rêve de consacrer l’essentiel de son temps en entretien !
Il est beaucoup plus judicieux de choisir des roulements pratiquement sans entretien en bon acier, même dans une classe de précision moyenne. Je peux d’ailleurs conseiller (en MP) un modèle abec5 à tarif très raisonnable qui a dépassé les 5000km avec seulement 2 démontages-graissages, après des courses sous la pluie…
Je suis entièrement d’accord, c’est une macro-pratique du roller qui est essentielle, en marche avant ou arrière, dans tous les hémisphères. Et cela doit rester plus important que les micro-écailles !
Il est clair que les micro-facettes sur les pistes de roulements ont les causes suivantes : chocs, sable, vibrations importantes, efforts latéraux exagérés, engendrés par la pratique de chacun. Mais de la même façon que les ornières d’un chemin sont lissées par le passage des véhicules, les marques des pistes des billes sont atténuées par leurs passages successifs.
C’est l’avantage des aciers employés, ils sont suffisamment durs pour limiter l’usure et les déformations, et suffisamment résilients et malléables pour permettre l’auto-réparation. Mais cela va toujours dans le sens d’une usure et de jeux augmentés. Et il va sans dire que la lubrification est également primordiale pour améliorer la situation.
Et pour tenter d’expliquer mieux l’importance du sens de roulage, c’est un peu la même différence que l’on rencontre quand on rabote ou qu’on ponce du bois dans le sens des fibres, ou à contre sens. Je n’affirme pas que l’acier à un sens de fibre! On constate seulement que les ornières lissées sont généralement plus praticables dans le sens de la marche des véhicules qui les ont atténuées, qu’à contre-sens.
8wd a parfaitement raison dans sa remarque : des abec7 dans un mauvais acier deviennent très rapidement des abec3 (surtout si on les retourne !), des abec5 de bonne qualité mettent beaucoup plus de temps pour y parvenir… Bref, on roule pratiquement tous en abec3 au bout de quelques temps. L’entretien et la lubrification de mauvais matériaux retarderont leur dégradation, quelque soit leur abec. Mais personne ne rêve de consacrer l’essentiel de son temps en entretien !
Il est beaucoup plus judicieux de choisir des roulements pratiquement sans entretien en bon acier, même dans une classe de précision moyenne. Je peux d’ailleurs conseiller (en MP) un modèle abec5 à tarif très raisonnable qui a dépassé les 5000km avec seulement 2 démontages-graissages, après des courses sous la pluie…
Je suis entièrement d’accord, c’est une macro-pratique du roller qui est essentielle, en marche avant ou arrière, dans tous les hémisphères. Et cela doit rester plus important que les micro-écailles !
Plus tu avances en (n)age, plus tu transpires...
- -Mike-
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Re: [Entretien] Inversement des roues...
Tu veux dire que la roue centrale ne change pas de position ?jp2copter a écrit :A noter, cette méthode fonctionne aussi avec 5 roues, la 3ème meilleure roue allant au milieu…
- jp2copter
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Bonjour Crash,
Quand tu démontes les 5 roues d'un patin, tu peux difficilement prévoir à l'avance où elles vont se retrouver au remontage (sur l'autre patin), car cela dépend de leur usure.
Donc, voici la recette pour 5 roues:
-Sélectionner les 2 meilleures roues et les mettre en positions 1 et 5.
-Mettre la meilleure roue restant au milieu (position 3).
-Compléter les positions 2 et 4 par les roues qui restent (et qui sont les plus usées).
Le principe est simple: les roues les plus usées étant replacées au milieu des autres, elles sont moins sollicitées car elles appuient moins sur la route. Les autres rattrapent ainsi l'usure en moins qu'elles avaient, tout en occupant les emplacements stratégiques pour un patinage efficace. En clair: les meilleures roues sont aux endroits les plus importants, les plus mauvaises à l'endroit où elles gênent le moins.
Bien entendu, la permutation de l'ordre des roues se fait en même temps que leur changement de patin!
Quand tu démontes les 5 roues d'un patin, tu peux difficilement prévoir à l'avance où elles vont se retrouver au remontage (sur l'autre patin), car cela dépend de leur usure.
Donc, voici la recette pour 5 roues:
-Sélectionner les 2 meilleures roues et les mettre en positions 1 et 5.
-Mettre la meilleure roue restant au milieu (position 3).
-Compléter les positions 2 et 4 par les roues qui restent (et qui sont les plus usées).
Le principe est simple: les roues les plus usées étant replacées au milieu des autres, elles sont moins sollicitées car elles appuient moins sur la route. Les autres rattrapent ainsi l'usure en moins qu'elles avaient, tout en occupant les emplacements stratégiques pour un patinage efficace. En clair: les meilleures roues sont aux endroits les plus importants, les plus mauvaises à l'endroit où elles gênent le moins.
Bien entendu, la permutation de l'ordre des roues se fait en même temps que leur changement de patin!
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