Mon telephone sonne, rendez vous est pris au bowl avec les vice-champions du monde de rollersoccer.
Le temps de finir la session au park, de faire quelques provisions, nous partons aux cretes. Une des descentes les plus extraordinaires qui soit.
Jack, un sud-africain en escale nous accompagne, du coup tout le monde parle anglais pour se rememorrer les nombreux souvenirs qui emaillent ce parcours hors-normes.
Tout cela semble si simple, et si pur. Juste nous qui decendons à l'écaltante lueur de la lune, juste le vent et le silence paisible du lieux. Plaisir maximum, risque minimum, bonne humeur et convivialité. Au dernier run, il est 02h du matin et on bosse tous demain. Mais à quoi bon aller gagner sa vie si c'est pour ne pas la vivre pleinement, essentiellement.
Des soirs comme ça, je sais où est ma place, et pourquoi le virus du roller me tiens encore. Authenticité et polyvalence, j'avais presque oublié qu'il restait des gens discrets qui honnorent l'âme du roller.
