PETIT RÉSUMÉ DE MON MARATHON DE DIJON :
La première chose que je peux dire est que la course a été menée à une allure de malade pour moi ! Dès le départ, ma vitesse est bien plus rapide qu'à Paris l'année dernière. Ça s'explique aussi par le vent de 40 km/h de dos. Dès les premiers kilomètres, je roulais dans les 35 km/h en peloton alors que ma meilleure moyenne sur un entrainement marathon est 22 km/h en solo. Je n'ai pas non plus une très grande expérience à rouler en peloton serré (voir très serré puisque j'aurai pu parfois touché le patineur devant moi avec mon coude). La plupart des descentes se font entre 40 et 45 km/h (pointe à 49 km/h) en peloton serré. Sur la première partie du parcours, vu la vitesse (vitesse de dingue pour mon niveau que je n'aurait pas imaginé...), j'ai géré mon allure et je suis resté abrité dans le peloton pensant que je risquais de me cramer si je donnai mon maximum. Je suis finalement arrivé au pied de la côte de Chambolle (mi-parcours) avec une moyenne depuis le départ de 28 km/h tout en étant en pleine forme. J'ai tenu une moyenne de 14 km/h sur la côte avec le passage à 8%. Sur la seconde moitié, donc face au vent, ma moyenne aura été de 21 km/h. Sur la seconde partie du parcours, le retour face au vent, comme la forme était là, à chaque fois qu'un groupe rattrapait le peloton dans lequel j'étais, je l'ai toujours accroché et parfois prenant la place de tête pour rattraper un peloton quelques centaines de mètre devant. Vers le kilomètre 30, j'étais dans un groupe qui s'est assez vite réduit à 4 puis 3. Les 2 gars restant étaient plus balaises que moi mais beaucoup plus crevé aussi. Je me suis efforcé de prendre mes relais et de les appuyer au maximum. Sur certaines portions, peut-être un peu abritées, mon gps indique que notre vitesse est remontée à 30 km/h.
Au final, j'ai fini le marathon en 1h43 relativement en forme puisqu'il ne m'a fallu que quelques minutes pour retrouver une respiration et un rythme cardiaque proche de mes valeurs de repos. Chose presque impensable pour moi, je n'ai eu aucune douleur importante aux lombaires. Sur les conseils reçus au club, sur tout le marathon, je me suis forcé à patiner au maximum les mains dans le dos, relavant sans doute ainsi ma ligne d'épaules et faisant porter le poids de mon buste sur mes hanches plus que sur les lombaires.
vitesse moyenne générale = 24 km/h
Çà aura été une course absolument magnifique. On a eu droit à une ambiance digne du Tour de France. Les gens nous applaudissaient, dans certains villages il y avait carrément des groupes de spectateurs qui attendaient de nous voir passer. Dans le dernier village, il y avait un concert de rock pour nous encourager.
Vivement l'année prochaine !
Au sujet de la descente de Vougeot, c'est clair qu'il fallait une bonne maitrise pour la descendre avec vitesse.
Mais soit tu ralentissais sur toute la descente par un bon petit freinage en T ça devait suffir.
Soit tu arrivais avec assez de vitesse jusqu'au bas comme dans le peloton dans lequel je me suis retrouvé à ce moment. En freinant dans la dernière portion de ligne droite de la descente et en entrant dans le virage par l'extérieur de la route pour être à la corde dans le virage et ressortir à l'extérieur, ça passait bien. C'est je pense l'idée de base d'un virage pris avec vitesse, tu agrandis le rayon au maximum.
Alfi a écrit :Mais je pense que l'organisation a un peu lésiné sur la dangerosité du virage
L'orga était très bonne dans l'ensemble. Il y avait des signaleurs dès le haut de la descente qui prévenaient qu'elle était raide et qu'il fallait ralentir. Après le risque zéro n'existe pas et les chutes mêmes si elles ont été importantes ne représentent tout de même qu'une petite partie des patineurs.
Comme dit Xvince78, ceux qui sont tombés ont sans doute paniqué à un moment. Comme tu arrivais lancé, soit tu frainais sec dès le haut de la descente dès qu'on nous a fait des grands signes, soit tu restais solide sur tes jambes et tu y allais avec confiance. Mais c'est clair que l'hésitation n'était pas permise.