La Moselle en Roller

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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

22 Août 2015 (samedi)
Grande rando 231,5 km, rencontre avec Micha et sa bande de l'Ultra Skate Challenge 2015.
Voilà des mois et des mois que rendez-vous est pris avec Micha et sa bande lors de leur 7eme étape de l’Ultra Skate Challenge 2015:
http://www.ultraskatechallenge.de/2015/
Lyon-Amsterdam 1800 kilomètres, en 14 étapes. (128 km en moyenne par étape)
Rendez-vous est pris, au Pont frontalier de Remich, Luxemburg, mais côté allemand (Nennig)
La samedi 22 août 2015, entre 10h30 et 11h00 du matin.
Ils seront sur leur 7eme étape, 120 km : Saarschleife (D) - Kyllburg (D)
De mon côté, pour être à Nennig à partir de 10h00 du matin, je dois partir de chez moi assez tôt.
Cet endroit se situe à 83 km de chez moi à Marly, soit à 3h46 de roulage à 22 kmh de moyenne.
Départ de chez moi donc à 06h15 au plus tard, pour une arrivée au pont à 10h00.
Si ils arrivent tard, à 11h00, cela me fera une bonne pause repos.
Ensuite je projette de les accompagner jusqu’à Trier, sur 40 km environ, jusqu’au Kaiser Wilhelm-Brücke qui traverse la Moselle, au plus tard à 13h00.
Cela me fera environ 125 km pour l’aller, autant pour le retour, soit 250 km.
Le retour de 125 km, à allure cool (21 kmh de moyenne minimum) se fera en 6 h maximum,
soit un retour à la maison vers 19h00. Quoi qu'il en soit, je ne veux pas rentrer chez moi après 19h00.
Météo annoncée : De 14°C à 27°C, soleil et nuages, vent ESE 20 - 40 kmh, contraire au retour, un temps un peu lourd, possibilité quelques gouttes en soirée sur Trier.
De mon côté, après une semaine de 160 km, je me repose pendant 2 jours avant cette rando.
Cela me laisse le temps de bien penser ma logistique, préparer mes affaires, etc...
Mon matos :
Bont Semi-Race 2 pts Platines 3x125 Powerslide XXX, roues Matter 125 usées en 122.
Sac à dos contenant : outils, gourdes, bouffe, pot de poudre isotonique.
Sac banane avec : nourriture*, appareil photo, un peu d'argent, Ipod, quelques bricoles (vis, axes, entretoises).
* Tartines pain complet miel, fromage, pruneaux, biscuits.
Je me lève à 04h50, et là j'ai largement le temps de me préparer : petit déjeuner à base de muesli et de thé vert.
Je chausse consciencieusement : un bon laçage, ni trop serré, ni trop mou, juste comme il faut, est la clé de la longue rando zéro douleur.
Puis c'est un départ à 06h15 dans Marly endormi, exactement comme prévu.
Il fait 13°C, c'est un peu frais, je suis en débardeur mais ça me va très bien.
J'ai mon casque, et ma lampe pectorale/dorsale que j'ai rafistolé pour la circonstance autour de ma taille, enfin disons, autour de mon sac banane.
C'est bien entendu pour être vu, et non pour voir, car l'aube se lève. Mais je joue la prudence, mieux vaut se signaler.
Sous le pont mixte, des travaux sont en cours. La piste, qui était déjà rétrécie à cet endroit à 1 mètre de largeur, n'en fait plus que la moité.
Des barrières de chantier sont posées sur 10 mètres de long.
Une fois sur la piste, à La Maxe/Parking, je fais une pause de 4 minutes afin de ranger ma lampe au fond de mon sac à dos, faire une petite vidange, et c'est reparti.
Je roule peinard : aucune raison de se presser : 22 kmh de moyenne suffiront amplement.
Le vent vient de l'Est. Il est donc latéral, de 10 à 20 kmh.
Dès que ma trajectoire n'est plus exactement perpendiculaire au vent, soit c'est un booster, soit c'est un frein.
Vers Mondelange, je m'arrête pour faire quelques photos d'une étrange sculpture :
C'est un personnage, verdâtre, humanoïde, androgyne, reptilien, alien, avec son engin spatial, des bouées orange aux bras, faisant comme du ski nautique, tenant une corde accrochée à un arbre.
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Le tout a été disposé en bas de la piste, dans les joncs et les roseaux (qui ont beaucoup poussé). Du coup on le distingue à peine.
Cela fait plusieurs mois qu'il est là. Des pancartes ont été également disposées, conviant le promeneur à une lecture délirante et poétique.
Cela faisait longtemps que voulais le photographier, c'est maintenant chose faite !
Fontaine de l'aire de jeux à Yutz : je complète ma gourde de 700 ml qui était presque vide et y ajoute de la poudre.
Après Koenigsmacker, c'est le gratton violent jusqu'à Malling, puis le gratton moyen jusqu'à Contz-les-Bains.
De plus en plus de gens empruntent cette piste cyclable (pourtant interdite aux véhicules à moteur), afin de se garer au bord de l'eau et de planter leurs tentes, pour passer quelques jours de camping libre et de pêche.
Beaucoup d'Allemands, mais également de Français : c'est ainsi que de nombreux accès aux berges ont été débroussaillés récemment, transformés en camping.
Je sais comment cela se passe : au début, ils font attention, puis, au fil du temps, les immondices sont disséminés alentour, les feux de bois se multiplient, et finalement tout le coin est dégradé.
C'est dommage que des gens cherchant précisément des coins tranquilles et sauvages, les détruisent de la sorte, comme si ils ne devaient jamais plus revenir plus tard.
Contz-les-Bains : le nouveau carrefour, aménagé avec ses îlots, plus sûr.
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La route frontalière D64F, un terrible gratton, la première fois avec mes Bont : ça vibre !
Schengen, Luxembourg. Je n'aperçois aucun panneau annonçant les travaux et la piste barrée vers Remich.
Serait-ce possible ? Les travaux seraient ils enfin terminés ?
Oui ! Ô, joie ! Quelques tuyaux subsistent encore en bordure de piste. Pour le reste, c'est un nouveau billard tout neuf qui vient d'être posé.
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Plus la peine de risquer sa vie sur la route N10 !
J'entre dans Remich, pile à l'heure. Je monte sur le pont et il est juste 09h55.
Moyenne pour cet aller :
De 06h15 à 09h55, soit 3h40 pour 83 km, soit 22,63 kmh.
Bien ! Me voici dans la place ! Pile au point de rendez-vous...
Derrière moi, La Moselle et le Luxembourg, d'où je viens.
Devant moi, l'Allemagne, dont le relief me cache encore, pour l'instant, la barbe de Micha.
Quelle impatience ! Je tourne en rond. J'avise une guérite, enfin, un abri-bus, côté gauche, à l'ombre, pour attendre.
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Pas bon, de là, je n'ai aucune visibilité sur les gens qui arrivent en haut de la côte.
Je descends au camping, en bas, à la recherche d'eau.
Hallo, Wasser, bitte ? Un coupe de retraités Allemands, fort sympathiques, m'invitent à faire le plein à leur propre point eau. La dame me rassure, c'est bien de l'eau potable, ce dont je ne doute pas !
Je complète la conversation en jetant ce qui me reste de mon maigre allemand : "Heute, Heiss !" (aujourd'hui, chaud !)
Elle rigole, et me fait signe qu'elle a vraiment très chaud elle aussi.
Après avoir chaudement (si besoin était !) remercié ces braves gens, je remonte à la surface.
C'est bien beau tout ça, mais où est-ce que je vais les attendre ?
Je jette mon dévolu sur une maison en face. Enfin, une sorte d'ancienne auberge à moitié en ruine qui va bientôt faire place à une construction moderne.
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Je m'assois sur les marches, évitant le soleil qui commence à taper assez fort.
Je mange des tartines au fromage et fais descendre avec de l'eau et des pruneaux.
Puis il me semble que j'aperçois un casque qui dandine, là-haut... mais oui, en voilà un, accompagné d'un vélo. Je bondis. Je me dresse et me signale. Ils me répondent amicalement.
Il est alors 10h35, 40 minutes que j'attends...
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Je franchis la route et les rejoins. En fait, il s'agit de Bernt, il fait bien partie de l'Ultra Skate Challenge, le gars en vélo aussi.
Mais comme son niveau ne lui permet pas d'aller aussi vite que les autres, Micha le fait partir chaque fois un peu en avance. Et le vélo l'aide à freiner dans les descentes.
Il me dit que les autres derrière devraient arriver d'ici 10 minutes. Okay ! Je l'invite donc à continuer, afin de conserver son avance.
On se dit tchao, ils disparaissent, et me voilà de nouveau seul, une boule dans le ventre.
Je sais, je suis très émotif, et là, l'émotion me gagne.
J'attends, j'attends. Les voitures passent, le temps aussi. Mais qu'est-ce qu'il font...
Je sais que pour venir de Saarschleife, ils ont dû traverser un gros relief.
J'espère qu'il n'y a pas eu de casse...
Quand soudain, une horde, une énorme tribu de casques émergent de la côte !
ça y est ! Et il est 11h10, ça faisait 1h15 que j'attendais !
Je franchis la route en faisant de grands signes. En face ça répond joyeusement.
Je vois que leur vitesse ne leur permettra pas de s'arrêter pour moi.
Je donne alors un bon coup d'accélérateur, afin de les devancer dans la descente, et de bifurquer à droite vers la bonne route (vers la piste). Leur inertie fait qu'ils me rattrapent en roue libre, et je sais que c'est un super moment pour tout le monde.
C'est le genre de rendez-vous improbable, mais qui réussit, qui marche bien. C'est la joie.
Je gueule : WHERE IS MICHA ?
Un élégant, fin, et géant barbu me répond tout en retirant ses lunettes : ITS ME.
Visage buriné, sourire gravé dans les joues, yeux bleus délavés, pas de doute c'est bien lui.
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Tout le monde s'arrête pour une mini-pause repos en bas du pont de Remich.
J'essaye de voir tout le monde, mais il y en a trop. Ils sont presque vingt, vélos compris.
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Je fais la bise à l'unique française du groupe, serre la pince d'un autre francophone : un joyeux Belge Flamand, mais qui sait parler français moyennant un chouette accent et quelques remarquables fautes de traduction.
La moyenne d'âge est mûre : ce sont pour la plupart de solides gaillards ayant, ça se voit, de l'énergie à revendre.
Il est environ 11h25 lorsqu'on se met en route. Le groupe s'est d'ailleurs scindé en 2 : certains ont démarré plus vite, tandis que je reste avec un autre groupe, derrière, avec Micha.
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On parle autant que notre patinage le permet.
Je parle de la région, de ma préférence pour le roulage de l'autre côté, (côté luxembourgeois), et je sais que Micha préfère ce côté-ci (allemand) car en site propre et non avec les voitures sur la Route du Vin.
J'estime qu'il est de mon devoir de couper le vent à notre petit groupe (et même, ça me fait plaisir comme ça) et, alors que Palzem approche, j'invite à aller tout droit, par la piste, alors que Micha suggère de passer par le village.
Selon lui à cet endroit la piste grattonne trop. (en fait je sais que ce n'est pas vraiment le cas, mais je préfère faire à sa manière).
Nous voilà donc embarqués dans la montée d'une colline, celle de Palzem, dans la traversée dudit village, puis dans une redoutable descente, raide, assez mauvaise, et terminée en bas par une voie ferrée dont les barrières sont baissées.
Je m'amuse à zigue-zaguer dans les bas-côtés herbeux pour me freiner, tandis que le gars devant moi bouffe ses roues e T et que les autres derrière marchent carrément dans l'herbe.
On les attend d'ailleurs un bon moment.
Je fais remarquer à Micha que, si on était passé tout droit par la piste, ça n'aurait pas été plus grattonneux et qu'en plus ça aurait été bien plus plat !
Il reconnait, mais que voulez-vous : il a un plan sur le papier, et dans la tête et puis, c'est quand même lui le chef : On ne peut pas lui reprocher quelques imperfections de quelques centaines de mètres dans un tracé qui lui, mesure 1800 km !
Du coup, on ne sait plus où sont les autres : ceux qui étaient devant tout à l'heure...
Pas grave, m'assure Micha : le long de l'Ultra Skate Challenge, il n'est pas rare que les pelotons se fassent et se défassent, mais ils ne sont jamais bien loin les uns des autres.
Pour cela, Micha utilise souvent son téléphone portable, et c'est un bonheur que de l'entendre s'enquérir de la position exacte de tel ou tel goupe.
On a un vent latéral/favorable. Micha et moi avons exactement la même foulée.
Il est en 3x125, platine Virus, Roues Matter et de vieux chaussons Simmons, mi-bas, plus bas que les Bont semi-Race.
D'ailleurs dans l'équipe, j'ai remarqué quelques vieux chaussons : Rollerblade et Junker.
Le Flammand, lui aussi est en 3x125, mais Cadomotus TR5, pour pouvoir switcher en 4x110 si il pleut (mais, à ce jour, ils n'ont pas encore eu de pluie), et chausons Bont Z tout neufs.
On arrive maintenant au croisement du pont de Wormeldange/Wincheringen.
Mais où diable sont les autres ? D'après moi, ils sont devant. Pour Micha, ils doivent être derrière. Coup de téléphone. Allez, on file.
Je me place devant afin de signaler une chicane dangereuse, mais aussi parce que j'ai compris que je connaissais ce parcours à fond, par coeur, dans ses moindres détails cachés et saugrenus, ce qui n'était ici, le cas de personne.
Micha avait déjà roulé quelques fois sur cette piste, quant à moi : d'innombrables fois.
L'approche de Nittel, avec ses hautes falaises calcaires et ses vignes, est majestueuse.
On passe le petit tunnel, puis c'est Wellen. Là encore, j'indique le nouveau passage qui a été créé en même temps que le nouveau pont frontalier de Grevenmacher (L)/Wellen (D).
Ensuite, c'est Temmels, et là, je me dis qu'il faut absolument que je montre à Micha le point eau frais et gratuit du Burgerhauss.
On déboule donc à 3 sur cette petite place ombragée. Devant nous, le burgerhauss, fermé par un portail en fer forgé.
Les autres me demandent, incrédules, si c'est ici. Je les rassure : c'est bien là.
Des gens en bas, déjeunent en terrasse et nous les saluons. Ils nous regardent entrer dans la petite cour. Je monte quelques marches, puis en bas, à gauche, là se trouve le robinet.
"Well ! How did you know that ! ?", me demande Micha.
Alors que nous prenons un peu d'eau bien fraîche, (j'en prends 800 ml) le Flamand rigole et lance une phrase dans le genre : "Hé, y'a encore les Manouches qui prennent de l'eau !" Et on rigole tous les trois.
Alors qu'on allait sortir de là, on voit passer tout le reste de l'équipe par la place.
Il est temps de les recoller ! Sans perdre de temps, exit le burgerhauss, ferme le portail, Tchuss, Danke, et on trace.
Prochaine étape : Oberbillig. Micha me dit qu'il est prévu que tout le monde fasse une pause repas sous le pont de Konz, donc d'ici 10 km environ.
Je trouve qu'on trace plutôt bien, pour des gens qui sont censés faire 140 km par jour.
Mais je comprends aussi qu'il y a une part d'amusement, on n'est pas dans une stratégie de compétition ; on a le droit de se cramer un coup (un peu, pas trop quand même), pour ensuite décompresser à l'ombre devant un bon pique-nique.
Et c'est exactement ce qui se passe. Tout le monde sait que la pause est proche, et ça commence à rouler bon train. J'en profite pour lâcher les chevaux et remonter toute la bande jusqu'au premier, histoire de voir comment chacun patine.
A un moment, on rattrape Bernt et son copain à vélo qui étaient partis en avance depuis Remich. Micha le briefe sur la prochaine pause repas à Konz.
En fait, ce qui est marrant, c'est que nul n'est besoin d'être un patineur hors pair pour faire l'Ultra Skate Challenge. Les défauts sont permis. Ce qu'il faut avant tout, c'est une bonne mixture de bonne condition physique, mentale, technique et relationnelle.
On dépasse ensuite Wasserliech, et je trace en compagnie du Flamand.
A l'approche du pont de Konz, on laisse le raidillon qui y monte pour continuer tout droit , sous le pont : et là, mes amis, quel spectacle !
Deux vans, décorés du logo de l'Ultra Skate Challenge, dont un avec une énorme remorque, sont garés.
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Ce n'est pas un pique nique, c'est un festin : fromages, pâtés, saucissons, crèmes, pains de céréales, bananes, pêches, pastèque coupée en dés, tout est disposé sur des blocs de rochers, en bordure de piste.
Les patineurs arrivent les uns après les autres et s'affalent dans la pelouse fraîche. Il est alors 12h52.
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Moyenne depuis Remich : De 11h25 à 12h52, soit 1h27 pour 32 km, soit 22,06 kmh.
Et pour moi, distance depuis Marly : 115 km.
Le pique nique est l'occasion pour tout le monde de déchausser, de faire sécher au soleil les chaussettes, et bien sûr de manger !
J'en profite pour faire des photos et de parler un peu avec tout le monde.
La logistique de l'Ultra Skate Challenge est impressionnante. Tout est parfaitement organisé.
Un homme âgé, ainsi qu'un femme (moins âgée) s'occupent d'acheminer le matériel et de préparer le repas.
Je discute un peu avec cette dame : Elle s'appelle Ziggy et parle parfaitement français : normale, elles est interprète !
Je demande à ce qu'un portrait de Micha avec moi soit réalisé : hélas, je ferme les yeux sur la photo : on dirait que je rêve... C'est sûrement le cas ! En fait toute cette journée n'a été qu'un rêve.
Mais je vois que la pause traîne en longueur, l'heure tourne, et je commence à prendre conscience que je ne pourrai pas accompagner la Team jusqu'à Trèves, si je veux être rentré chez moi à 19h00.
Chacun sa logistique interne... ça a été un moment court ensemble, mais mémorable.
Micha fait déjà partir Bernt en avance. Il nous salue de là-haut, en haut du pont... On lui fait de grands gestes.
C'est le moment des adieux. Micha me dit que c'était un honneur de m'avoir à ses côtés !
Et moi, que dire ! Je suis ému, bouleversé... Il faut que je les accompagne au moins là-haut, en haut du grand pont de Konz, qui enjambe l'embouchure de la Saar dans la Moselle.
Et c'est là-haut, sur ce beau pont que je fais mes adieux à Micha et sa team, à 13h41.
Un ride de 115 km, seul, démarre maintenant. Je ne fais pas dans le détail, j'y vais franchement. Quand on est seul, il y a moins de choses à raconter.
Le vent d'Est ne me fait pas trop de cadeaux, il est le plus souvent défavorable et la chaleur a encore monté d'un cran.
Ma moyenne n'aura pas été extraordinaire sur ce retour, mais vraiment ce vent a été omniprésent et n'a pas arrêté de forcir tout au long de l'après-midi.
De 13h41 à 18h51, soit 5h10 pour 115 km, soit 22,25 kmh.
Sur le retour à Temmels, je puise encore 900 ml. La longue ligne droite de Nittel, vent de face.
Au pont frontalier de Wormeldange, je laisse l'Allemagne et je passe côté luxembourgeois, tandis qu'une interminable file de motards fait exactement l'inverse.
Bienvenue sur la route du vin ; je me fais dépasser à toute allure par de grosses cylindrées, croise une Ferrari jaune vif, c'est d'un banal...
Je laisse Remich, puis Schengen, puis, sur l'infâme gratton de la D64F, un cycliste route me ratrappe et on discute.
Il a 68 ans, en fait 8 de moins, et se fait un petit 100 km cool. Cool, mais bon, speed quand même pour moi qui dois lutter avec le gratton et le vent.
On est ensemble jusqu'à Malling : il bifurque sur Gavisse, et moi vers Koenigsmacker... et le gratton continue.
J'ai à déplorer quelques comportements malheureux de cyclistes qui refusent de se ranger en file indienne, m'obligeant a quasiment arrêter de patiner à leur passage.
Accident évité de justesse vers Koenigsmacker : des gens qui roulent à gauche en plein virage...
Dans Basse-Ham, le badigeon au goudron pour colmater les fissures est complètement fondu, les roues dérapent dedans.
Entre Thionville et Illange, trois jeunes adolescents en balade bicyclette on eux carrément décidé, à mon approche, de rouler tous les trois de front, sans me laisser aucune possibilité de passage.
Un bien curieux comportement. C'est à coire qu'ils s'ennuient ferme sur leur vélo, à faire des conneries comme ça.
Heureusement que je sais rouler dans l'herbe... Il y en a un qui a eu bien peur, mais ce n'est pas moi.
Vers Talange, j'entame ma dernière gourde, que j'ai laissée en eau pure : l'impression de se rincer, après toute cette boisson isotonique !
Traversée de Metz sans histoire, juste une collision évitée de jusesse avec un vélo roulant à contre-sens. Ha mais qu'est ce qu'ils ont tous en vélo aujourd'hui !?
Enfin, j'arrive. Le vent continue de souffler fort, mais pour moi, c'est fini !
J'avais toujours 2 gourdes de 900 ml avec moi. Je suis parti avec le plein (1,8 litre),
Ai puisé au total 4,2 litres, en ai laissé 500 ml, donc bu au total 5,5 litres.
Et 231,5 km !
http://www.openrunner.com/index.php?id=5207434
Galerie Photo (en cours)
https://picasaweb.google.com/1159623607 ... e22082015#

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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

29 Août 2015 (samedi)

Grosse rando 230 km :

Marly - Konz aller-retour : 115,142 km x 2 = 230,28 km
De 11h43 à 21h49, soit 9h06 pour 230,28 km, soit 22,8 kmh
Aller : de 11h43 à 16h31, soit 4h48 pour 115,14 km, soit 23,98 kmh
Retour : de 16h31 à 21h49, soit 5h18 pour 115,14 km, soit 21,72 kmh

http://www.openrunner.com/index.php?id=5231897

Très chaud : largement plus de 30°C ! Vent faible 5 kmh d'Est.
Bont Semi-Race 2 pts Platines 3x125 Powerslide XXX, roues Matter 125 F0 bi-densité neuves, 4eme sortie.
Aucune douleur aux pieds, mais les grattons sont durs en Bont.
Je pars avec un sac à dos contenant des outils (clés, tournevis etc), 1 gourde de 900 ml de boisson isotonique, 1 bouteille vide de secours de 1 litre, 1 pot de poudre isotonique, ma lampe pectorale/dorsale pour le retour.
De plus, mon sac-banane contenant des tartines pain complet-miel, pruneaux, olives noires très salées.
Je tiens toujours une autre gourde à la main, dans mon dos.
À partir de La Maxe je me mets le Ipod dans les oreilles : presque toute la discographie de Bob Marley...
À Yutz, je puise 1 litre d'eau fraiche pour la gourde que je tiens à la main et compléter la deuxième que je venais d'entamer.
La chaleur est forte. Le vent est absent. Je perds beaucoup de sel et d'eau, et assez rapidement je suis atteint d'une certaine nausée, qui m'empêche de manger et de boire beaucoup.
J'ai tablé sur 210 km minimum (demi-tour à Temmels), ou 230 km maximum (demi-tour sous le pont de Konz, auquel cas je rentre la nuit).
Entre Malling et Berg-sur-Moselle, je rattrape deux cyclistes route qui vont assez cool.
L'un a 77 ans, l'autre dans les 55-60 ans. Ils m'ouvriront la route sur la D64 frontalière entre Contz-les-Bains et Schengen.
Dans une descente, je vais plus vite qu'eux, mais je les pousse par derrière.
Après Schengen, le "vieux" de 77 ans baisse la cadence tandis que l'autre, plus alerte, me coupe le vent (bien qu'il n'y ait pas de vent) sur la piste vers Remich.
Hélas, c'est la crevaison pour lui, et désormais je continue seul.
Route du vin Luxembourgeoise : Peut-être faudrait-il l'éviter les samedi après-midi...
Ici, la voiture (ou la moto) n'est plus un moyen de locomotion : c'est un jouet pour adulte attardé.
Chaque fois que je prends ma caisse pour aller au boulot, je culpabilise parce que je pollue.
Mais ici, on pollue pour le loisir. Voitures anciennes de collection, de sport, de luxe, modèles rares...
Bref, une fois côté Allemand, après Wormeldange, c'est plus calme.
Je refais un plein à Temmels, au Burgerhauss (qui n'est pas une maison du hamburger, mais juste la mairie) : 2 fois 900 ml, car j'ai fini mes deux gourdes.
Par contre, le pain au miel ne passe pas. A un moment, je sens qu'il est temps d'avaler du sel.
Olives noires, extrêmement salées, que je mâche, tellement salées que ma bouche en devient insensible. Tout de suite, ça fait du bien.
J'ai des quantités incroyables de sel incrusté dans mon débardeur, mais surtout sous mon casque.
À Oberbillig, la rue principale est barrée : une kermesse se monte, avec manège, tonnelles sous lesquelles un restaurant a installé des tables et des bancs. Des gens boivent déjà des bières bien fraîches à l'ombre...
Puis après Wasserliech, le grand pont de Konz se profile au-dessus de la Saar.
C'est un demi-tour sans pause.
Le retour est plus dur. Non pas que le vent soit réellement contraire (il y en a très peu), mais les effets de cette fournaise se font sentir.
De retour à Temmels je puise encore 1 gourde de 900 ml, plus 1 demi litre d'eau pure que je stocke dans ma bouteille de secours.
Que dire du retour, si ce n'est que la chaleur est omniprésente. Par moments, je traverse des nappes d'air plus frais, aussitôt relayées par des bouffées d'air humide et surchauffé.
La D64F qui casse la plante des pieds maintenant. Et, à l'entrée de Contz-les-Bains, un comité d'accueil : deux gendarmes.
Ils ont des clients d'ailleurs (peut-être les malades qui m'ont dépassé tout à l'heure).
Un gendarme me fait signe de m'arrêter, on discute.
Il me signale qu'il y a une piste cyclable, sur l'autre rive, car ici, c'est dangereux.
Selon lui même, il y en a ici qui conduisent comme des débiles !
Je lui réponds que là-bas, c'est trop étroit, ça roule pas. Et puis, je n'en ai plus pour longtemps sur cette route : je chope la piste cyclable à gauche dans 1500 mètres...
Comme il voit que je n'en suis pas à mon coup d'essai, et que je connais le coin comme ma poche, il me laisse aller.
Berg-sur-Moselle, Malling, Koenigsmacker, ça y est : j'ai payé mon dû en grattons, à moi maintenant le lisse.
Je dois vraiment y aller modérément, sinon la nausée resurgit.
À Yutz je puise 2 gourdes de 900 ml (1 iso, 1 eau pure), et jette mon 50 cl d'eau pure chaude et inutile.
Je ne boirai que 700 ml sur les 45 km restants. Les 900 ml d'eau pure, voilà ce que j'en ai fait :
Petite pause vers Hauconcourt. J'enlève mon casque et me fais couler l'eau sur la tête (j'avais les yeux qui brûlaient à cause du sel).
Les olives noires non plus ne passent plus. Plus rien ne passe, d'ailleurs.
La nuit commence à tomber sur la piste de La Maxe, mais la chaleur s'appesantit dans chaque recoin. On ne voit pas beaucoup de petits lapins... trop chaud.
Une énorme pleine lune apparait à l'horizon, environnée de nuages formant un halo jaunâtre.
Arrivé à l'usine EDF de La Maxe, j'installe ma lampe pectorale/dorsale pour les derniers 17 km de traversée urbaine.
C'était dur, très dur. La chaleur, ça épuise. Il faut dire aussi que je m'étais fait un roulage la veille au soir (30 km), et que je suis allé trop speed à l'aller.
Mais d'un autre côté, de temps en temps, j'aime me confronter à ces situations extrêmes.
Ne pas se contenter de rouler "à la fraîche" quand il fait chaud, se frotter à la fournaise... on arrête jamais d'en apprendre.
En rentrant, douche, je laisse tout en vrac, je bois un peu, et au lit, sans manger.
Le lendemain, repos total : piscine, farniente.
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

05 Septembre 2015 (Samedi)
La météo annonce un risque d'averses, aussi je préfère prendre ma voiture pour aller à La Maxe, afin de rouler toujours sur piste, et éviter à la fois la ville et le fait d'être trop éloigné si jamais il pleut.
Mais finalement, il n'est pas tombé une goutte.
Par contre, le vent a soufflé fort, c'était coriace. En plus avec ce temps couvert et frais !

Je me fais donc des runs entre La Maxe et Thionville (23,88 km)
Aller-retour = 47,76 km. 3 fois = 143,28 km.
Endurance :
Bont Semi-Race 2 pts Platines 3x125 Powerslide XXX, roues Matter 125 F0 bi-densité presque neuves.
3 runs enchainés de 47,76 km, soit 3 x 47,76 = 143,28 km
Tracé :
http://www.openrunner.com/index.php?id=1629243
Le rythme est soutenu. Vent très fort de Ouest-Nord-Ouest (10 à 20 kmh, rafales à 30 kmh)
Le vent est latéral. 15°C, ciel très couvert, beaucoup de nuages. Le soleil a fait une brève apparition en fin d'après-midi.
Je roule en débardeur et short, tandis que la plupart des gens que je vois sont en veste.
Ai croisé pas mal de troupeaux de vélos, le plus souvent course, et un énorme groupe de baladeurs (au moins 100 vélos).
Ravito au coffre de ma bagnole à La Maxe. 900 ml embarqué à chaque run.
Bu au total 2,3 litres, mangé un peu de pain complet au miel.
Petite histoire de moto :
Alors que j'étais sur l'aller de mon 3e run, sur la piste cyclable assez étroite entre La Maxe et Argancy, côté Argancy, j'entends le moteur 2 temps d'une moto cross 50 cc (ou 80 cc) s'approcher par derrière moi.
La moto, au lieu de ralentir, donne des coups d'accélérateurs. Sans doute pour me dire de me pousser.
Je n'obtempère pas car ce n'est pas une façon de s'adresser aux gens. Disons que je suis sourd.
Donc je ne me retourne même pas, je continue à mon rythme. (j'entends une voix de garçon dire un truc du genre "fait chier..." et une voix de fille aussi, qui dit : "mais vas-y !"
Alors, je me dis que s'ils ont des voix, pourquoi ne me crient-ils pas : "hé msieu, vous pouvez vous pousser s'il vous plaît ?"
Seulement voilà, ils n'ont pas dit le mot magique ! Ils ne m'ont même pas adressé la parole...
Au lieu de ça, la moto ralentit, s'éloigne derrière moi, et fonce à la charge en faisant rugir son moteur juste derrière moi.
Le bruit augmente vite, il accélère. Quel lamentable comportement. Puis il doit piler à 1 mètre derrière moi, sans doute.
Mais, je ne me pousse pas. Je n'aime pas qu'on essaye de m'intimider, en aucune manière.
3 ou 4 fois le petit recommence son manège : il fonce dans mon dos, mais je ne me retourne pas. Et m'écarte encore moins.
Et tout ça pour quoi ? Au bout de 2 km on arrive à la barrière de la piste Argancy / rue d'Amelange.
J'entends la moto qui fait demi-tour : le passage est trop étroit !
Je ne sais donc pas quelle tronche ils avaient, mais il a dû avoir les boules...

Détail des moyennes :
Run 1 :
Aller : de 13h17 à 14h11, soit 54 min. pour 23,88 km, soit 26,53 kmh
Retour : de 14h11 à 15h07, soit 56 min. pour 23,88 km, soit 25,58 kmh
Moyenne du Run 1 : 1h50 pour 47,76 km, soit 26,05 kmh

3 min. de pause ravito à ma voiture.

Run 2 :
Aller : de 15h10 à 16h07, soit 57 min. pour 23,88 km, soit 25,13 kmh
Retour : de 16h07 à 17h06, soit 59 min. pour 23,88 km, soit 24,28 kmh
Moyenne du Run 2 : 1h56 pour 47,76 km, soit 24,70 kmh

1 min. de pause ravito à ma voiture.

Run 3 :
Aller : de 17h07 à 18h04, soit 57 min. pour 23,88 km, soit 25,13 kmh
Retour : de 18h04 à 19h01, soit 57 min. pour 23,88 km, soit 25,13 kmh
Moyenne du Run 3 : 1h54 pour 47,76 km, soit 25,13 kmh

Moyenne de tous les runs pauses comprises :
143,28 km de 13h17 à 19h01, soit 5h44, soit 24,99 kmh.
Avec 1 minute de pause en moins, j'étais à 25 kmh. Mais les chiffres ronds ne veulent rien dire...
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

13 Septembre 2015 (dimanche)
Rando sportive en Bont JET 2 pts Platines 3x125 Powerslide XXX, roues Matter 125 F0 (usées en 124)
Marly - Contz-les-Bains Aller - retour : 69,30 km x 2 = 138,6 km
De 05h53 à 11h54'30, soit 6h01'30 pour 138,6 km, soit 23,00 kmh pile !
Aller : de 05h53 à 08h49, soit 2h56 pour 69,30 km soit 23,62 kmh
Retour : de 08h49 à 11h54'30, soit 3h05'30 pour 69,30 km soit 22,41 kmh.

http://www.openrunner.com/index.php?id=2886245
Première longue sortie en JET. La pluie s'est invitée et ce n'était pas prévu...
La météo avait annoncé des orages et de la pluie pour l'après-midi, mais en fait il a plu dès 09h00.
Le départ se fait la nuit, avec lampe pectorale/dorsale, sur route bien humide (il a plu la nuit).
L'adhérence des Matter 125 est assez précaire. Sur lisse ça va encore mais dès que le sol devient granuleux, ça décroche.
Après 20 km de traversée urbaine, le sol sèche vers La Maxe.
J'embarque 2 gourdes de 900 ml de boisson isotonique ainsi que 3 tartines pain complet/miel. Sac à dos, sac banane.
Au final j'ai bu environ 1200 ml, me reste 600 ml non bus, par contre j'ai tout mangé.
Il fait 14°C au départ et 16°C à l'arrivée. Le vent est très faible, le ciel est très couvert et assez menaçant.
La nature a repris des teintes verdoyantes, mais je constate que pas mal d'arbrisseaux ont succombé à la sécheresse. Les lapins eux sont toujours abondants.
Beaucoup de grattons sur ce ride, proportionnellement au nombre total de km :
30 km de grattons sur un total de 138 km.
Arrivé à Contz-les-Bains, demi-tour, et les premières gouttes de pluie arrivent.
Je traverse tout le gratton de Malling-Koenigsmacker sous une fine pluie, et je n'ai plus aucune accroche, ça va très lentement.
Heureusement vers Yutz-Thionville ça sèche un peu, mais ça repart de plus belle vers Argancy.
J'entre dans Metz sous une pluie battante, et je navigue en plantant mes roues droit dans le sol. J'avance parce que je pose mes roues, pas parce que je pousse !
Je garde ma lampe allumée, à l'instar des voitures que je croise sous la pluie (et bien nombreuses pour un dimanche).
Vers la fin, alors que j'entre dans Marly et qu'il ne me reste plus que 2 km, chute sur un rond point.
Eh oui, il fallait bien que je tombe, c'était obligé. Le rond point était un peu trop serré, trop grattoneux, et mes roues ont décroché d'un seul coup.
Je n'allais qu'à 15 kmh, alors juste quelques éraflures. Par contre merci le casque : un choc rapide (j'ai même pas vu venir) au coin du front.
Le casque s'est fait défoncer par un caillou ! Si je ne l'avais pas eu... j'aurais pris cher.
Et une petite bosse malgré le casque.
Comme quoi même à 15 kmh, une petite chute, un gros gravat mal placé et on se fait enfoncer la crâne.
Mais partir sur mouillé et sur route, en 3x125 et sans casque, ce serait quand même assez stupide. Avis aux amateurs !
De retour, une bonne douche et un bon nettoyage de tout le matos.
Les JET ont montré leur limites sur le mouillé, du moins avec cette configuration 3x125.
Patiner sur mouillé, c'est quand même bien technique, on passe son temps à poser droit, et c'est fatigant à la longue.
Après-midi repos at home !...
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bender
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Re: La Moselle en Roller

Message par bender »

gui_gui a écrit :Comme quoi même à 15 kmh, une petite chute, un gros gravat mal placé et on se fait enfoncer la crâne.
Si ces gens qui viennent sur des randos quasiment en slip pouvaient comprendre ça :roll:

Manifestement pour toi ça se limite à un nouveau casque à demander au père noël. L'essentiel est que tu n'ai rien :)
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Merci Bender ! Ouaip, mon casque commence à faire un peu la gueule ; va falloir lui trouver un successeur...
Dommage, je l'avais bien rafistolé de partout avec du filet anti-guêpes...
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crossmax
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Re: La Moselle en Roller

Message par crossmax »

Plus de peur que de mal, c'est l'essentiel. Tu vas peut être devoir remonter le 4*110 pour rouler avec du matos adapté cet hiver.
Bont jet 2pf / BJ concept hi low 110 / Matrix+
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Oui, en effet : tant qu'il n'y aura pas de roue pluie 125, le 4 x 110 sera nécessaire (moi je panache MPC Storm Surge).
Au niveau fatigue musculaire, c'est dingue la différence ressentie entre un long ride sur sec et sur mouillé.
Sur sec, c'est l'effet balancier qui fait avancer (trop cool !)
Sur mouillé, c'est du funambulisme :mrgreen:
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Dimanche 20 Septembre 2015 :
340,4 km de Marly à Niederemmel aller-retour

Image
Tracé:
http://www.openrunner.com/index.php?id=3544547
Vidéo (courte) de l'arrivée vers Niederemmel (point de demi-tour) :
https://youtu.be/QZdiiXcJj84
Galerie photo :
https://picasaweb.google.com/1159623607 ... directlink
Avec mes Bont JET 2 pts Platines 3x125 Powerslide XXX, roues Matter 125 F0 usées en 124 mm.
340,4 km de 03h10 à 19h25, soit 16h15 soit 20,94 kmh.
Aller : 170,2 km de 03h10 à 11h00 pile, soit 7h50 soit 21,72 kmh
Retour : 170,2 km de 11h00 à 19h25 soit 8h25 soit 20,22 kmh

Vu les horaires actuels du soleil, pour faire un ultra 340 km, mieux vaut partir très tôt ! (lever à 07h15, coucher à 19h40.)
Et c'est ce que j'ai fait !
Lever à 02h15, départ à 03h10. 4 heures de roulage de nuit jusqu'à 07h00.
Température : de 09°C le matin à 20°C au plus chaud puis baissant à 13°C en soirée.
Soleil et nuages, temps sec, vent de Nord 10 kmh à l'aller puis de Sud au retour ! (les manches à air du club d'aéromodélisme de Yutz ne mentent pas...)
Casque, mitaines, short running, débardeur, T-shirt, sac à dos, sac banane.
éclairage, signalisation : Lampe pectorale/dorsale, lampe frontale scotchée au casque, lumière rouge manuelle arrière.
2 gourdes pleines de 900 ml de boisson isotonique, 1 bouteille vide de 1 litre, 1 demi pot de poudre isotonique Isostar Hydrate & Perform, vitamine C.
Nourriture : Pain complet/Miel/Fromage/Pruneaux/Biscuits.
Points ravitaillement eau aller :
Fontaine de l'aire de jeux de Yutz (terrain de rugby), km 45 : bu 400 ml, je puise 500 ml
Robinet d'eau du Burgerhaus de Temmels, km 105 : bu 800 ml, je puise 800 ml
Citerne d'eau potable au port de plaisance fluvial de Neumagen, km 163 : pas d'arrêt.
Points ravitaillement eau retour :
Citerne d'eau potable au port de plaisance fluvial de Neumagen, km 177 : bu 900 ml, je puise 900 ml
Robinet d'eau du Burgerhaus de Temmels, km 235 : bu 900 ml, je puise 900 ml
Fontaine de l'aire de jeux de Yutz (terrain de rugby), km 294 : bu 1000 ml, je puise 900 ml d'eau que je laisse pure, car il me reste encore 800 ml de boisson isotonique
Arrivé à la maison j'ai bu au total 4 litres de boisson isotonique + 100 ml d'eau pure.
C'était donc un ultra en Bont JET. Clairement, les nombreux grattons et pavés ne permettent pas l'utilisation de carbones bas.
Ça se serait bien mieux passé avec mes semi-race dans lesquels j'ai une semelle supplémentaire et un meilleur maintien au-dessus des chevilles.
Là je dois dire que ça a été vraiment très dur pour les chevilles et leurs tendons, à cause des vibrations mais aussi parce que mes JET sont serrés au plus près.
La balade a pourtant bien commencé, de nuit, puis avec une aube se levant sur Remich, Luxembourg.
Le roulage de nuit était super, avec un fort éclairage : puissante lampe pectorale/dorsale autour de la taille et de mon sac banane.
Ceci afin que l'éclairage rouge de dos reste visible malgré le sac à dos.
+ lampe frontale scotchée au casque + loupiote rouge que je tiens à la main, avec ma gourde, dans mon dos.
Malgré la puissance de mon éclairage, je n'ai pas vu un arbre couché en travers de la piste (un saule pleureur), à 50 m de moi, dans la petite descente sous le pont de Hauconcourt !
Heureusement, j'ai eu un pressentiment… J'avais abordé la descente en ralentissant : mais en tout cas il me restait à peu près 30 cm de largeur de piste pour passer.
Il arrive souvent que les saules se brisent, s'arrachent : se sont des arbres fragiles, au bois gorgé d'eau. Ils abondent en bordure de Moselle.Les récentes fortes pluies expliquent cet arbre brisé, et, d'une certaine manière, je m'attendais un peu à trouver ce genre d'obstacle sur ma route nocturne.
La nuit est très fraîche, surtout vers Contz-les-Bains où une brume épaisse s'étale le long de la Moselle.
La piste et la route sont souvent mouillées avec des flaques d'eau. Certains passages sont donc très glissants.
La roue du vin se présente à moi, déserte au petit matin, et je peux envoyer de bonnes pointes de vitesse.
Le vent était annoncé de Nord : en fait il est plutôt Nord-Est, donc défavorable, mais heureusement de 10 kmh seulement.
Le ciel se dégage peu à peu, et finalement un beau soleil s'impose, parfois masqué par quelques nuages.
La traversée de Trèves, avec ses pavés, me fait bien mal aux pieds :
en effet si dans mes Bont Semi-Race j'ai dû installer des semelles supplémentaires (pour cause de taille trop grande), mes Jet en revanche sont serrés au plus près du pied, et je prends chaque vibration.
À la longue, des douleurs vont s'installer aux pointes des chevilles, se propageant aux tendons.
Image
Lorsqu'enfin je traverse Neumagen, je sais qu'il ne me reste plus que 8 km jusqu'à mon point de demi-tour, à Niederemmel.
Je prends de la vitesse sur le petit chemin de vignes, dépasse le pont de Niederemmel, me ralentis dans une côte, puis fais demi-tour vers le pont.
Petite vidéo de la descente vers Niederemmel:
https://youtu.be/QZdiiXcJj84
J'ai eu à peine 10 mètres pour freiner puissamment : il n'y a plus de pont !
Au lieu de l'habituel pont, il y a maintenant un tronçon de pont qui s'arrète brutalement par une rambarde.
Et en fait, c'est assez logique : j'ai toujours connu ce pont barré, interdit à la circulation, et d'aspect frêle et ancien.
Il était donc voué à un démantèlement prochain. J'ai essayé de faire une vidéo mais j'ai coupé l'enregistrement par erreur juste avant !
Pas grave, il faut juste savoir que le pont de Niederemmel n'existe plus : il faut désormais emprunter le pont précédent, celui de Piesport.
Vidéo de la destruction du Muesterter Bruecke entre Piesport et Niederemmel, juin 2015, c'était donc tout récent !
https://www.youtube.com/watch?v=bCA_SlN7-ho
Il est curieusement 11h00 pile poil, j'ai mis 07h50 pour l'aller, et c'est une bonne moyenne.
Je réaménage mon sac à dos, range ma lampe pectorale que j'avais laissée jusqu'alors autour de ma taille, et c'est parti pour le retour.
Neumagen est toujours un lieu touristique et il y a du monde dans les rues.
Les paysages sont superbes tout au long de cette petite Suisse.
Mes douleurs aux chevilles seront intermittentes, avec des accalmies et des pics.
Vers Mehring, je reste en aspi derrière un VTT qui avance bien, pas longtemps, juste 5 km, le gars bifurque.
Rüwer est une bourgade juste avant Trèves, où il n'y a aucun aménagement urbain pour le déplacement des vélos, chose rare en Allemagne.
Il faut donc se taper un gratton défoncé au milieu de la circulation.
Image
Trèves : il y a une fête à l'embarcadère : grillades, bière, musique, foule, soleil.
Image
Quand j'atteins et dépasse Temmels, je sais qu'il ne me reste plus que 100 km, et le compte à rebours s'enclenche automatiquement dans ma tête.
Remich où la foule se promène le long de l'esplanade, où les vieux messieurs ne savent pas s'habiller autrement qu'en complet-veste-cravate malgré le soleil dominical.
La D64F me tue définitivement les pieds, tandis que les grattons de Malling m'achèvent.
Je mets 1 h à franchir les 15 km qui séparent Contz-les-Bains de Koenigsmacker !
Surtout que le vent vient plutôt du Sud, comme l'indiquent les manches à air du club d'Aéromodélisme de Yutz.
À Yutz, je puise 900 ml d'eau que je laisse pure, dont je ne boirai que quelques gorgées jusqu'à mon arrivée.
Les derniers km sont durs, mais je reprends courage et j'avance bien.
Image
Rencontre vers Uckange avec 3 patineurs de mon club roller d'Hettange-Grande ! On rigole ensemble, ça fait du bien.
Au pont d'Hauconcourt, le saule tombé en travers de la piste a été poussé dans le bas-côté, certainement par les promeneurs ou les cyclistes.
En ville, les gens se baladent, c'est une belle fin de journée.
L'arrivée est une délivrance. Bonnes douleurs aux points de pression, mais ça va.
Le lendemain les douleurs ont baissé mais toujours présentes : quelques jours de repos seront nécessaires !
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sanglier76
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

Encore un beau raid Guillaume !!
Après 3 semaines sans y aller à cause de compet et rando j'ai retrouvé les berges de Moselle ce matin.
Le soleil est présent mais la piste reste humide par endroit.La traversée de Thionville se fait entre les feuilles et marrons.
Les employés de la ville démontent les stand de "Rive en fete" : Une bonne chose !!
A Talange face à la dechetterie des travaux sont en cours, près du petit parking...Aucun idée de ce qu'ils font.
Je vais jusque La Maxe et demi tour avec la bonne surprise d'avoir le vent de dos.
Je ralentis fortement en croisant les traditionnels marcheurs du Jeudi matin à Argancy.Certains ont du mal à bouger...Je leur en veut pas c'est compliqué quand les sens et les réflexes diminuent :lol:
A Uckange une mamie vient vers moi de mon coté,elle est doublé par un cycliste.Celui ci passé je décide de me décaler sur la gauche pour l'éviter.
Que fait la mamie ? elle regarde sur sa droite je ne sais quoi et va sur sa droite....
La pauvre , je l'ai bien engueulée...Si ça se trouve elle à eu plus peur que moi et fais une attaque..... :roll:
La météo de ce WE à l'ai bien.Prochaine sortie Dimanche matin !
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

26 Septembre 2015 (Samedi)
Après une série de 4 séances sur 2 jours :
(31,323 km) 2 fois par jour, (soit 62,646 km par jour) (125,292 km en 2 jours)
Matin et soir, en bloc sur 2 jours consécutifs, dont le dernier run pas plus tard que ce matin :

(31,323 km, de 06h12 à 07h26'10" soit 1h14'10, soit 25,33 kmh)

L'après-midi :
2 runs enchainés de 47,76 km, soit 2 x 47,76 = 95,52 km, de 13h33 à 17h20, soit 3h47, soit 25,24 kmh
En JET 3x125, roues Matter 125 F0 usées en 124 mm.
Tracé : http://www.openrunner.com/index.php?id=1629243
J'ai décidé de prendre la voiture pour partir de La Maxe, directement, et éviter ainsi la traversée urbaine.
Le vent est de Nord-Ouest, entre 10 et 20 kmh. De 15 à 18°C, beaucoup de nuages, mais le soleil perce par moments.
Grosse fatigue générale, j'ai fait 2 runs seulement alors que j'aurais pu en faire un 3e, il n'était pas si tard que ça...
Mais vers 2 h de roulage, j'ai ressenti des picotements assez désagréables au niveau des tendons de malléole interne gauche.
Apparemment, il y a eu des dégâts après l'ultra de la semaine dernière.
Mais c'est aussi parce que cette semaine j'ai principalement roulé en mode speed.
Il va falloir que je me consacre davantage à la basse intensité, et, au pire, repasser temporairement aux Bont Semi-Race.
Le petit vent était ressenti comme fort, alors que j'ai connu bien pire : signe évident de fatigue.
Bu 1,4 litre de boisson isotonique.
Détail des moyennes :
Run 1 :
Aller : de 13h33 à 14h31’30, soit 58'30 pour 23,88 km, soit 24,49 kmh
Retour : de 14h31’30 à 15h25, soit 53'30 pour 23,88 km, soit 26,78 kmh
Moyenne du Run 1 : 1h52 pour 47,76 km, soit 25,58 kmh
30 secondes de pause ravito à ma voiture. (changement de gourde)
Run 2 :
Aller : de 15h25 à 16h25, soit 1h00 pour 23,88 km, soit 23,88 kmh
Retour : de 16h25 à 17h20, soit 55' pour 23,88 km, soit 26,05 kmh
Moyenne du Run 2 : 1h55 pour 47,76 km, soit 24,91 kmh
2 min. de pause ravito à ma voiture.
Moyenne des 2 runs :
2 x 47,76 = 95,52 km, de 13h33 à 17h20, soit 3h47, soit 25,24 kmh
Passage aux 13 000 km !
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Re: La Moselle en Roller

Message par isabou »

13 000 km, ouah je suis émerveillée ! bravo gui-gui, tu es vraiment "hot" !
Bont Semi-race (roues 4X110 G13) /Bont Cheetah (roues 4X100 Boom) // et ...lames nordiques !
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

isabou a écrit :13 000 km, ouah je suis émerveillée ! bravo gui-gui, tu es vraiment "hot" !
Hey Isabou, si on était pas sur internet, là, j'allais rougir !...
Merci pour le compliment ! :wink:
Reste encore 3 mois avant la fin de l'année... Qui vivra verra !
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

A Talange face à la decheterrie ce sont finalement des arbres qui ont été plantés.Ca va ,y'a pas de gêne et ca fera une belle zone de pic-nique !
Quelques branches au sol à cause du vent fort mais on a un beau début d'Octobre ici ! Pourvu que ça dure...
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

10 Octobre 2015 (Samedi)
3 runs enchainés de 47,76 km, soit 3 x 47,76 = 143,28 km, de 12h30 à 18h21, soit 5h51, soit 24,49 kmh
En Bont JET 3x125, roues Matter 125 F0 usées en 123,5 mm.
Tracé : http://www.openrunner.com/index.php?id=1629243
J'ai pris ma voiture pour La Maxe afin de faire des runs uniquement sur piste (pas envie de faire de l'urbain aujourd'hui...)
Contrairement à ce que la météo avait annoncé, il n'y a pas un ciel bleu et du soleil mais un ciel couvert et nuageux.
Le vent soufflera de plus en plus fort au cours de la journée. De 10 - 20 kmh au début, on finit avec des rafales à 35 kmh environ.
L'orientation du vent, d'abord hésitante, se fixera au Nord-Est.
L'automne commence à rougir les arbres et à éparpiller les feuilles mortes sur la piste.
Le ciel est gris, mais à l'aller de mon 3e run, une brusque éclaircie de fin d'après-midi a illuminé les feuilles mortes d'une ambiance dorée, c'était magnifique.
Mais éphémère : 10 minutes plus tard, le soleil se cache à nouveau.
Ce n'est pas la grande forme. Je garde un roulage régulier, mais je ressens quelques douleurs aux chevilles.
Pas mal de vélos sur la piste, quelques rares rollers. Comme à chaque fois que j'enchaîne des runs sur cette piste, je croise plusieurs fois les mêmes personnes parfois à plusieurs heures d'intervalle...
J'ai fait le 1er run avec mon sac à dos, afin d'embarquer une deuxième gourde de 900 ml de boisson isotonique.
C'était une précaution inutile car celle que je tenais à la main m'a suffit.
Je ferai donc les 2 runs suivants sans sac à dos ; j'ai bu environ 3 gourdes de 900 ml sur ces 3 runs.
J'ai également mangé quelques tartines pain complet/miel.
Les 14°C de cette journée venteuse et sans soleil ont été ressentis bien plus frais.
Quoi qu'il en soit, cette après-midi a filé à une allure relativiste, comme si ces 6 heures n'en avaient duré qu'une.
Détail des moyennes :
Run 1 :

Aller : de 12h30 à 13h27', soit 57’ pour 23,88 km, soit 25,13 kmh
Retour : de 13h27’ à 14h23'30, soit 56'30 pour 23,88 km, soit 25,35 kmh
Moyenne du Run 1 : 1h53'30 pour 47,76 km, soit 25,24 kmh
30 secondes de pause ravito à ma voiture.
Run 2 :
Aller : de 14h24' à 15h25', soit 1h01 pour 23,88 km, soit 23,48 kmh (dont 1 pause 3 min.)
Retour : de 15h25' à 16h22', soit 57' pour 23,88 km, soit 25,13 kmh
Moyenne du Run 2 : 1h58' pour 47,76 km, soit 24,28 kmh
4 min. de pause ravito à ma voiture.
Run 3 :
Aller : de 16h26 à 17h27, soit 1h01 pour 23,88 km, soit 23,48 kmh
Retour : de 17h27 à 18h21, soit 54' pour 23,88 km, soit 26,53 kmh
Moyenne du Run 3 : 1h55 pour 47,76 km, soit 24,91 kmh
Moyenne de tous les runs :
3 x 47,76 = 143,28 km, de 12h30 à 18h21, soit 5h51, soit 24,49 kmh
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

11 Octobre 2015 (Dimanche)
Ride matinal en Bont Semi-Race 2 pts Platines 3x125 Powerslide XXX, roues Matter 125 bi usées en 123,5 environ.
Marly - Thionville Aller - retour : (42,436 km x 2) = 84,87 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=2539741
De 07h05 à 10h33'30, soit 3h28'30 pour 84,87 km, soit 24,42 kmh
Aller : de 07h05 à 08h56, soit 1h51 pour 42,43 km soit 22,93 kmh
Retour : de 08h56 à 10h33'30, soit 1h37'30 pour 42,43 km soit 26,11 kmh

Etonnant ! Le lendemain de mon roulage 143 km, toute douleur a disparu de mes chevilles.
C'est avec bonheur que je chausse dès le lendemain matin, pour un ride de 84 km.
Je pars la nuit avec ma lampe pectorale/dorsale.
Je n'embarque qu'une gourde de 900 ml car il fait très froid : 7°C, et je sais que je boirai peu.
En ville, vers Rue St Symphorien, des barrières sont en cours d'installation avec des gens en chasuble et la police municipale : aujourd'hui, il va y avoir un marathon !
Le jour se lève vers La rue du Trou aux Serpents, puis, vers Argancy, l'énorme sphère rougeoyante du soleil émerge au-dessus de l'horizon.
Un ciel bleu et un soleil m'accompagneront tout au long de ce run, la température ne montera que jusqu'à 9°C (mais 12°C au soleil).
Je n'ai bu que 600 ml, et ai dû manger un peu de pain complet/miel, car le ride d'hier plus celui-ci, dans cet air frais, ça ouvre carrément l'appétit !
J'ai eu une bonne tonicité, et surtout l'excellent moral dû au fait que mes tendons de malléoles semblent vraiment guéris.
Le retour est plus facile, grâce à un vent plus favorable, et aux rayons solaires qui me réchauffent.
En repassant rue St Symphorien, je rattrape et dépasse un grand groupe de coureurs à pieds.
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

18 Octobre 2015 (Dimanche)
4 runs enchainés de 47,76 km, soit 4 x 47,76 = 191,04 km, de 08h26 à 17h01, soit 8h35, soit 22,25 kmh
En Bont JET 3x125, roues Matter 125 F0 usées en 123 mm.
Tracé : http://www.openrunner.com/index.php?id=1629243
Ce dimanche matin, le sol est bien mouillé : pas question de traverser la ville comme ça, ni d'affronter les grattons :
Je prends ma voiture pour démarrer de La Maxe.
Température froide : 6°C, vent de Nord de 10 à 15 kmh. Ciel très couvert.
Je suis en short running pour le bas et 3 couches de vêtements pour le haut.
Je me suis préparé un ravitaillement : 2,8 litres de boisson isotonique, pain complet, fromage, miel, pruneaux, biscuits.
Je boirai 2,2 litres et mangerai exactement la quantité de nourriture prévue : de ce côté-là, un bon planning.
Au départ de La Maxe, la piste est sèche sur 1 km puis mouillée jusqu'à Thionville.
Une petite bruine, heureusement de courte durée tombe vers Hagondange.
Tout ceci sèchera lentement, et, même vers midi, il restera de longues portions de piste mouillée.
Entre Talange et Richemont, les feuilles mortes sont très abondantes. Mouillées et collées au sol par endroits, sèches et volantes à d'autres.
Le vent se met à souffler plus fort en milieu de journée, puis faiblit en fin d'après-midi.
Le soleil se montrera timidement un court instant, et la température ne dépassera jamais 9°C.
Pour une journée froide et grise, il y a étonnamment beaucoup de monde sur la piste :
Vélos, randonneurs, mais aucun roller, sauf un roller-ski avec ses bâtons.
Le froid m'a bien pompé mon énergie dès le début, et le patinage en 3x125 sur mouillé aussi.
Environ 3 km de feuilles mortes qui n'aident pas à pousser fort.
J'ai ressenti encore une fois ces points de pression à la cheville gauche : je me demande si je ne vais pas devoir écarter un peu le boot...
Run 1 :
Aller : de 08h26 à 09h29, soit 1h03 pour 23,88 km, soit 22,74 kmh
Retour : de 09h29 à 10h27'30, soit 58'30 pour 23,88 km, soit 24,49 kmh
Moyenne du Run 1 : 2h01'30 pour 47,76 km, soit 23,58 kmh
1'30 de pause ravito à ma voiture.
Run 2 :
Aller : de 10h29 à 11h33'30, soit 1h04'30 pour 22,21 km, soit 23,48 kmh
Retour : de 11h33'30 à 12h38'30, soit 1h05'30 pour 23,88 km, soit 21,87 kmh (dont 1 grosse pause 6 minutes)
Moyenne du Run 2 : 2h09'30 pour 47,76 km, soit 22,12 kmh
2 min. de pause ravito à ma voiture.
Run 3 :
Aller : de 12h40'30 à 13h48'30, soit 1h08 pour 23,88 km, soit 21,07 kmh
Retour : de 13h48'30 à 14h50, soit 1h00'30 pour 23,88 km, soit 23,68 kmh
Moyenne du Run 3 : 2h09'30 pour 47,76 km, soit 22,12 kmh
2 min. de pause ravito à ma voiture.
Run 4 :
Aller : de 14h52 à 16h00, soit 1h08 pour 23,88 km, soit 21,07 kmh
Retour : de 16h00 à 17h01, soit 1h01 pour 23,88 km, soit 23,48 kmh
Moyenne du Run 4 : 2h09 pour 47,76 km, soit 22,21 kmh
Moyenne de tous les runs :
4 x 47,76 = 191,04 km, de 08h26 à 17h01, soit 8h35, soit 22,25 kmh
Passage aux 14.000 km !
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Heureux que le forum REL soit de nouveau en service ! 8)


24 Octobre 2015 (Samedi)
3 runs enchainés de 47,76 km, soit 3 x 47,76 = 143,28 km, de 10h50 à 16h31'20, soit 5h41'20, soit 25,18 kmh
En Bont JET 3x125, roues Matter 125 F0 usées en 123 mm.
Tracé : http://www.openrunner.com/index.php?id=1629243
La journée a commencé assez grise et couverte, par 9°C, puis le soleil s'impose avec 18°C dans un ciel bleu mais voilé par endroits.
Le vent soufflera du Sud, à 10 kmh et parfois jusqu'à 25 kmh.
Beaucoup de feuilles mortes entre Talange et Richemont, mais sèches : je traverse les tapis de feuilles à fond la caisse, ça fait un bruit qui crépite, j'adore.
Embarqué 2,8 litres de boisson isotonique, bu 2,5 litres. Quelques tranches de pain complet au miel.
Beaucoup de monde vers 14h00. Je file à fond vers le Nord, vent de dos, et maintiens l'allure dans l'autre sens comme je peux.
Je roule en T-shirt et short running, par cette journée dorée, lumineuse d'octobre.
J'ai vraiment forcé comme un âne, et je ne crois pas que j'aurais fait un 4e run à cette allure.
Détail des moyennes :
Run 1 :
Aller : de 10h50 à 11h41, soit 51’ pour 23,88 km, soit 28,09 kmh
Retour : de 11h41 à 12h41, soit 1h00 pour 23,88 km, soit 23,88 kmh
Moyenne du Run 1 : 1h51 pour 47,76 km, soit 25,81 kmh
4 minutes de pause ravito à ma voiture. (j'enlève la veste pour rester en T-shirt)
Run 2 :
Aller : de 12h45 à 13h37, soit 52' pour 23,88 km, soit 27,55 kmh
Retour : de 13h37 à 14h37, soit 1h00 pour 23,88 km, soit 23,88 kmh
Moyenne du Run 2 : 1h52 pour 47,76 km, soit 25,58 kmh
2 min. de pause ravito à ma voiture.
Run 3 :
Aller : de 14h39 à 15h30, soit 51' pour 23,88 km, soit 28,09 kmh
Retour : de 15h30 à 16h31'20, soit 1h01'20 pour 23,88 km, soit 23,36 kmh
Moyenne du Run 3 : 1h52'20 pour 47,76 km, soit 25,50 kmh
Moyenne de tous les runs :
3 x 47,76 = 143,28 km, de 10h50 à 16h31'20, soit 5h41'20, soit 25,18 kmh
J'aurais dû faire des pauses plus courtes !


25 Octobre 2015 (Dimanche)
Endurance matinale, au lendemain de mon enduro-speed 143 km ,
en Bont JET 3x125, roues Matter 125 F0 usées en 123 mm.
Marly - Koenigsmacker (en passant par le centre ville de Yutz) 111,56 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=3066572
Aller - retour 55,78 km x 2 = 111,56 km
De 06h50 à 11h52'30, soit 5h02'30 pour 111,56 km, soit 22,12 kmh
Aller : de 06h50 à 09h20, soit 2h30 pour 55,78 km, soit 22,31 kmh
Retour : de 09h20 à 11h52'30, soit 2h32'30 pour 55,78 km soit 21,94 kmh

En fait je suis vraiment cuit des guiboles ce matin, mais c'est plus fort que moi, faut que j'aille me taper un 100 bornes.
En plus je suis à l'ouest, j'ai complètement oublié qu'on est passé à l'heure d'hiver cette nuit.
Donc tous les horaires indiqués ci-dessus sont en avance d'une heure.
Or, vers 6h00, alors qu'il fait nuit, une fine bruine se met à tomber et le sol se mouille de gouttelettes.
Je n'annule pas mon ride pour autant, et je décolle aux loupiottes en faisant très attention à mes appuis.
Le vent est favorable à l'aller mais la traversée urbaine se fait très prudemment.
Le sol devient subitement sec vers La Maxe, et je peux pousser davantage, enfin, autant que me le permettent mes cuisses qui sont vraiment cuites.
Vers Illange, sol mouillé à nouveau, et ce jusqu'au point de demi-tour à Koenigsmacker.
Je n'essaye même pas de passer par la petite piste de Yutz, en bordure du canal, car elle est forcément mouillée et très encombrée de feuilles mortes dans la descente.
La traversée de Basse-Ham, dans les deux sens, est très laborieuse car les travaux du nouveau port ont sali les rues d'une fine couche de terre.
Cette fine couche d'argile, mélangée à l'eau, rend la route aussi glissante que si elle était verglacée.
Pour le retour, vent de face, je maintiens tout de même le rythme.
2 vélos me dépassent vers Argancy. Je les rattrape vers La Maxe et les distance en entrant dans Metz.
Le sol est tout de même sec sur tout le retour.
Quelques douleurs aux chevilles, 254 km en 2 jours...
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sanglier76
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Re: La Moselle en Roller

Message par sanglier76 »

La piste cyclable bientôt en travaux au Luxembourg:
http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxemb ... y/28577303
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https://scl57.fr/
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gui_gui
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Re: La Moselle en Roller

Message par gui_gui »

Excellent ! L'État Luxembourgeois peut se le permettre…
Mais je lis que ce nouveau petit tronçon de 3 km concernera uniquement la portion entre Ahn et Machtum, où la piste cyclable se trouve le long de la route, sans séparation et par ailleurs « dans un assez mauvais état ».
Donc cela veut dire qu'il faudra tout de même continuer à se faire frôler par les bagnoles entre staedtbredimus et Ehnen, puis entre Wormeldange et Ahn.
On n'est pas encore dans l'optique de faire Schengen - Grevenmacher sur piste en site propre.
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