La Moselle en Roller

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C'est sûr que la nouvelle portion de piste a l'air bien roulante, mais pour la partie plus ancienne, c'est feuilles mortes et brindilles. C'est cependant une superbe réalisation qui va permettre une jonction entre Metz et La Maxe en toute sécurité. D'un autre côté, la rue du trou aux Serpents est dotée d'une excellente visibilité, et offre la possibilité de rouler vraiment au taquet sur 2,2 km.

[sanglier76]

Je te confirme la nouvelle portion est bien roulante,du bitume bien lisse.Et oui de l'autre coté il y a beaucoup de feuilles et d'humidité avec les arbres sur 100 mètres....
Pour moi y'aura pas photos ce sera mieux que de croiser des camions roulant à 70 kms/h.
Le top serais qu'il mettre un point d'eau, ça manque entre Thionville et Moulins les Metz...Bon ok je suis exigeant
A ma prochaine sortie je déchausserai pour aller voir de près l'avancée des travaux et prendrais quelques photos.

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Dimanche 28 septembre 2014
Rando speed en M100 + platine VI 3x125 12,2 pouces + roues Matter
http://www.openrunner.com/index.php?id=4121975
Marly - Oberbillig : 110,34 km x 2 = 220,68 km.
De 10h10 à 19h04'30", soit 8h54'30" pour 220,68 km, soit 24,77 kmh
Aller : de 10h10 à 14h14, soit 4h04 pour 110,34 km, soit 27,13 kmh
Retour : de 14h14 à 19h04'30", soit 4h50'30" pour 110,34 km, soit 22,78 kmh
Embarqué 2 litres d'eau additionnée de poudre isotonique.
Puisé 1 litre à Yutz à l'aller
Puisé 3 litres à Temmels au retour
Reste 0,2 litre : ai bu 5,8 litres.
Nourriture embarquée : tartines de pain complet au miel, à la confiture, et au fromage.
Quelques biscuits, pruneaux, 1 pot de poudre isotonique Isostar (Hydrate & Perform)
C'est une magnifique journée, avec un grand ciel bleu, de rares nuages, et un vent de Sud à 10 kmh.
Je roule donc en M100 montés avec platine Virus 3x125 12,2 pouces (vraiment trop courte) et des roues Matter qui ont déjà un peu roulé.
La veille j'ai fait des essais qui m'ont permis de prendre la "bête" en main, ainsi que de mieux régler la position de platine.
Dès le km 5, en ville, je réalise que mon parcours emprunte celui d'un marathon !
Le service de sécurité me laisse passer, et, rue de Blory où d'habitude je speede à 35 kmh, je dois me frayer un passage parmi la foule des coureurs.
Heureusement, la course bifurque et je continue seul au bout de 3 km.
Rouler en ville avec ce train roulant n'est pas très rassurant : On ne peut pas modifier brusquement de trajectoire et les freinages sont laborieux.
Par contre, sauter de trottoir à trottoir est un jeu d'enfant.
Enfin dès la sortie de la ville, je peux enfin prendre de la vitesse, et ça devient vraiment grisant, aidé par un petit vent favorable.
La chaleur ambiante est étonnante pour une fin septembre.
Je puise 1 litre d'eau et fais le mélange de poudre à la fontaine de l'aire de jeux à Yutz, au km 45. (J'ai déjà bu 1 litre).
J'ai donc de nouveau 2 litres qui me dureront jusqu'au ravitaillement en eau de Temmels.
Après Basse-Ham, au km 55, voici la zone grattonneuse de Koenigsmacker.
Sur ce gratton, le roulage reste bon, les vibrations sont très atténuées, et je peux conserver de la vitesse.
L'inertie est époustouflante. En bas de la descente du pont de Malling, j'ai bien failli ne pas pouvoir prendre la piste à droite !
Vu le prix des roues, on hésite à freiner en "T". Le chasse-neige est possible, mais vraiment inefficace.
On continue d'aller vite mais en grand écart... Les godilles sont dures à mettre en place, car on ne prend pas assez d'angle.
Pour changer de direction rapidement, il faut donc privilégier de petits croisés.
Les horribles grattons de la route frontalière entre Contz-les-Bains et Schengen sont abolis.
Enfin, un gratton reste un gratton, mais les sensations sont sans commune mesure avec le 4x110 !
Certainement aussi que la bi-densité des roues aide à rebondir !
Schengen : je sais pertinemment que la piste cyclable vers Remich est barrée, défoncée, en travaux.
Mais je m'y engage quand même. Après tout, pourquoi ne pourrais-je pas rouler sur la route, comme ces vélos ?
Sauf que là... il n'y a plus de piste du tout ! C'est un abominable chantier sur 3,5 km, donc pas le choix : c'est la route.
Arrivé en centre ville de Remich, il y a affluence. Un marathon (encore un !) va avoir lieu.
Le long de la route du vin, ça avance bien ! Des panneaux kilométriques ont été posés pour le marathon, ainsi que des stands de ravitaillement en eau.
Mais pour l’instant, la route est encore ouverte. Je poursuis 2 VTT qui avancent bien vent de dos, puis je leurs mets un bon vent.
Les 2 gars s’exclament : “Ooooh noon !” (mais tout en rigolant) — je leur fais signe qu’on se rappelle un de ces 4, en rigolant moi aussi.
Lorsque je franchis le pont frontalier de Wormeldange, j’ai une bonne vue sur la route où mes 2 compères peinent encore.
On se fait de grands signes avec les bras !
Puis c’est la piste vers Nittel. Là encore, ça roule très bien. Je dépasse Nittel, Wellen puis Temmels où je ne puiserai qu’au retour.
Je suis en train de terminer mon troisième et dernier litre de boisson isotonique.
Enfin j’entre dans Oberbillig, face à Wasserbillig et à l’embouchure de la Sûre, cette rivière qui se jette dans la Moselle
et qui marque la frontière entre le Luxembourg et l’Allemagne. Je viens de mettre 4h04 pour 110 km, avec ce petit vent de dos.
Fini de rigoler maintenant, j’ai le vent de face !
Plus que jamais, avec le 3x125, il faut mettre en œuvre le fameux “Qui porte pousse”, et conserver un patinage bien cadencé.
Les foulées sont plus longues, aussi faut-il exploiter au maximum l’effet levier.
À Temmels, je perds pas mal de temps car j’ai 3 bouteilles à remplir et les dosages de poudre à faire.
Je dose 2 litres à 3 dosettes par litre, et 1 litre à 4 dosettes par litre, pour tout de suite, maintenant.
En effet la chaleur est bien présente, je perds pas mal de sueur et de sels minéraux, il faut compenser.
J’ai eu un bon appétit jusqu’à Présent. Maintenant, c’est un peu moins le cas, d’où la nécessité de compenser avec l’Isostar.
Le retour est donc face à un vent de 10 kmh en moyenne, avec des hauts et des bas.
Arrivé de nouveau sur la route du Vin Luxembourgeoise, je constate qu’elle est maintenant interdite à toute circulation motorisée.
La police, ainsi qu’un important dispositif de sécurité, monte la garde.
Des barrières ont été posées, des énormes portiques gonflables, et des plots orange fluo ont été disposés tout au long du marquage au sol de la route.
On comprend que les coureurs devront effectuer un aller-retour sur cette même route.
De nombreux spectateurs sont massés au bord de la route.
Pour ma part, c’est une sensation extraordinaire que de m’amuser à rouler à gauche, à droite, au milieu de cette route magnifique désormais exempte de tout véhicule.
Et voici la caravane : des voitures qui ouvrent la marche, arrivant face à moi. Je serre à droite.
Puis c’est le peloton de tête. 12 ou 15 mecs qui courent à une vitesse de dingue, une allure incroyable.
Ils sont tous d’origine Africaine. Plutôt petits, secs, les pommettes saillantes, leur peau cuivrée-chocolat brillante au soleil : ils sont élégants, magnifiques.
C’est un train de tête, le top du marathon que je viens de voir là. Un spectacle éblouissant.
Puis, 200 mètres plus loin, encore deux Africains. Et encore 500 mètres plus loin, un Blanc. Grand, baraqué, type nordique, il est accompagné par un cycliste sur le côté.
Quelques pelotons se suivent maintenant, toujours à allure effrayante. Ils restent bien à gauche, et moi bien à droite.
Mais voici qu’apparait au loin une foule compacte. Des milliers de gens courent vers moi. Oh non.
Comment faire pour passer ? À cause de leur nombre, ils occupent toute la largeur de la route.
Je ralentis au pas, en me faufilant à travers cette foule qui me fonce dessus.
(renseignement pris, c'était pas un marathon, c'était un semi… reste que même pour un semi les gars couraient fort !)

Source : http://routeduvin.lu/fr/17/semi-maratho ... hon/?CC=OK
Je ne veux surtout pas contraindre qui que ce soit à modifier sa trajectoire, je sais combien il est éprouvant de courir.
Je zigue-zague, j’évite, j’esquive. Au bout de quelques kilomètres, la foule s’éclaircit et je peux enfin reprendre un peu de vitesse, toujours face au vent.
J’entre dans Remich où la fête est assourdissante. Les gens posent des yeux incrédules et stupéfaits sur mes roues, enfin, me semble-t-il.
Je vais maintenant attaquer la route Remich - Schengen, par la route, et pas par la piste (car elle a disparu sous le chantier), et je sais que ça n’ira pas tout seul.
En effet, je dérange. Les voitures ont du mal à me dépasser mais aujourd’hui est un jour pas comme les autres.
Avec tout ce patacaisse qui a lieu, ce marathon, cette fête, les automobilistes s’attendent en fait à trouver à peu près n’importe quoi sur la route, et c’est ma chance.
Puis arrive Schengen, et la route super grattonneuse vers Contz-les-Bains.
Alors en 3x125, un gros gratton reste un gros gratton, mais ça passe beaucoup mieux.
Déjà, terminées les douleurs aux talons à cause des vibrations. Après, il faut gérer au mieux la poussée.
Et le gratton continue comme ça sur 20 km, à Koenigsmacker.
Puis sur la piste entre Basse-Ham et Yutz, un insecte s’est encore coincé sous mon casque. Je sais que ça pique.
Mais cette fois je réussis à ôter mon casque : une guêpe y est accrochée et met toute son énergie à piquer l’intérieur en polystyrène !
Sinon après ça roule bien. Le franchissement du pont des Alliés à Thionville est un peu chaud, dans la descente.
Je commence à fatiguer, et je sais que je ne vais pas vite, mais ça ira comme ça.
La piste Argancy - La Maxe est magnifique dans cette lumière de fin d’après-midi, en cet été indien Mosellan…
Enfin, une traversée urbaine de 15 km, assez calme et c’est terminé.
Les sensations sont différentes du 4x110. On a clairement la sensation d’avoir moins travaillé en cardio, et davantage en technique.
J’ai aussi l’impression d’avoir moins mal partout, en fait.
Donc pour moi, 2 points seraient à modifier dans ce train roulant Virus Powerslide 3x125:
- la longueur (passer de 31 à 33 voire 34 cm)
- élargir la platine à l’arrière afin de permettre un vissage centré sur le talon, dans le cas de boots ne possédant que 2 trous côte à côte sur le talon (comme le M100).
À noter que j’ai usé très à plat la roue arrière de mon patin gauche.

[sanglier76]

Très intéressant ton récit !
Ca confirme tout ce qu'on a pu lire sur le 3X125:
Plus de confort, on prend plus vite de la vitesse et il faut beaucoup de technique.
Va tu rester avec cette configuration malgré le cout des roues et le peu de choix ?
Au niveau freinage c'est plus compliqué il faut anticiper un peu plus ?

[gui_gui]

J'ai développé davantage les aspects techniques sur le sujet 3x125 en laissant le côté narratif de ma ptite rando !
http://www.rollerenligne.com/phpBB2/vie ... 9&start=80

[sanglier76]

Oui je l'ai lu après t'avoir répondu !
C'est intéressant car on a peu de retour sur le 3X125, mais voilà ça change !

[sanglier76]

Pour le problème de racines à Argancy c'est la communauté de communes de Maizières les Metz qui gère,mail envoyé....
A suivre...

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Merci à toi, c'est bien d'essayer de faire bouger les responsables !
Le long du tronçon de piste Argancy - La Maxe, avant l'embranchement pour La Maxe, la piste fait quelques vagues : je donne tout au plus 2 ans aux racines pour "éclore" à ces endroits, et vu la hauteur des vagues, ça ne sera pas petit.
Et à quelques 40 km plus au Nord, le tronçon le plus pourri du parcours Koenigsmacker - Malling mérite-t-il encore la qualification de "praticable par les rollers" ? Il me semble que de ce côté là, c'est la mairie de Thionville qui gère.

[sanglier76]

Non c'est pas Thionville mais la communauté de commune de l'arc mosellan dont dépend ces 2 villes.
Oui j'ai aussi pensé aux 2 autres vagues mais faut pas les brusquer et leur donner trop de travail....
On verra déjà si des travaux vont être entrepris,a mon avis rien avant le printemps.

Heureusement ce n'est qu'un mètre dégradé sur des dizaines de kms nickel.Gardons à l'esprit la chance que nous avons d'avoir ce véloroute en bon état à proximité !

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Ouf, 211 km hier en M100 + 3x125, dont les derniers 50 km sous la flotte ! Au moins maintenant je sais VRAIMENT ce que valent ces roues dans la flotte : tant que c'est lisse (genre billard) ça accroche plutôt bien. Mais dès que ça grattonne un tout petit peu, ça décroche.
Sinon comment dire.. c'était vraiment pas facile !

[Cad77]

Je vois que la brume ne t'as pas arrêté,pourtant il y avait de belles plaques d'humidité.
Et effectivement,pas facile....de se frayer un chemin ce dimanche matin sur la parking de la patinoire.

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Arf… la brume du matin n'était rien en comparaison du déluge que je me suis pris pendant deux heures et demie, à la fin…

[sanglier76]

J'imagine bien la galère avec toute cette pluie et les feuilles au sol....
Gros nettoyage hier soir ?

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Ah oui gros nettoyage ! Tout démonté, rincé, huilé…
Les chaussons M100 externe et interne sont en train de sécher (enfin ils essayent de sécher)…

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12 Octobre 2014 (Dimanche)
Grosse rando 211 km Marly - Temmels aller-retour en M100 + 3x125 Virus et roues Matter 125 déjà un peu usées (mais pas trop)
À l’aller par Besch et Wincheringen (rive droite) et au retour par Wormeldange puis Besch encore.
Donc beaucoup de piste en béton allemande, bien rugueuse !

De 08h00 pile à 17h50, soit 9h50 pour 211,78 km, soit 21,53 kmh
Aller : de 08h00 à 12h54, soit 4h54 pour 105,1 km, soit 21,44 kmh
Retour : de 12h54 à 17h50, soit 4h56 pour 106,6 km, soit 21,60 kmh

http://www.openrunner.com/index.php?id=4160409

Nourriture et boisson embarquée :
2 litres d’eau additionnée de poudre isotonique Isostar Hydrate & Perform à 3 doses/litre
1/2 pot de poudre isotonique Isostar Hydrate & Perform
2 tartines pain complet + fromage, 1 tartine pain complet + pâté
4 tartines pain complet + miel, quelques biscuits et pruneaux.
Bien que la route ait été sèche la veille au soir, elle se retrouve très humide au matin en raison de la brume.
La météo annonce beaucoup de nuages, du vent d’Est de 10 à 20 kmh et même en rafales à 40 kmh, et de la pluie probable à partir de 14h00.
Mais les sites de météo divergent, certains annoncent la pluie seulement à partir de 17h00, et des pluies rares et faibles (tu parles !).
Résolument optimiste, je me lance sur un 200 bornes qui, dans le meilleur des cas, me prendra 8 heures, donc jusqu’à 16H00.
Mais mon optimisme n’a pas suffit à influencer Dame Nature qui s’en est tenue à son planning officiel : Flotte (et en abondance s’il vous plaît) dès 15h00.
Je pars donc tout guilleret avec mon 3x125 par les rues glissantes de Metz, dans l’espoir que le sol se mette à sécher en cours de route.
Je suis couvert : j’ai mis une veste de sport par-dessus un T-shirt, et je porte même une bonnet fin (un bonnet de piscine en fait) sous mon casque.
Ce matin c’est le grand Marathon de Metz et il y a foule au Plan d’eau. J’en vois certains s’échauffer, car il ne fait pas bien chaud (9°C).
Les roues Matter 125 dérapent beaucoup, je patine souvent “sur des œufs”, surtout à cause des feuilles mortes et des brindilles.
Le vent d’Est est clairement défavorable, sur ce parcours globalement orienté Nord-Est. Heureusement, de nombreuses portions sont sèches.
Arrivé sur le gros gratton de Koenigsmacker - Malling, il me semble que mes roues Matter 125 ont quelque peu perdu en confort.
Simple impression en raison du vent défavorable, ou réelle perte de rebond due à un début d’usure bien visible ?
Un peu des deux sans doute, car j’accuse une certaine fatigue suite à d’intenses exercices de croisés en 3x125 hier après-midi.
Or le manque d’accroche sur l’humidité me fait trop souvent travailler par adducteurs et chevilles. Je ne peux pas profiter de l’effet balancier du “qui porte pousse”…
Travail doublement fatigant donc.
Les pluies incessantes qui ont duré une semaine ont jeté à terre une grande quantité de débris végétaux sur Berg-sur-Moselle, là où de toutes façons la piste est toujours humide et sale.
En comparaison, le gratton de la route frontalière D64F passe bien mieux.
Mais je n’ai pas l’intention d’affronter la route N° 10 luxembourgeoise entre Schengen et Remich, aussi je prends le pont frontalier Schengen - Perl, et pointe sur Besch, Allemagne.
Le but est de remplir 1 litre au cimetière de Besch, en passant par la piste en plaques de béton.
J’en profite pour tomber la veste et le bonnet. Il fait encore frais, mais ça va, juste en T-shirt.
Après cette étape, à hauteur de Remich, je décide de continuer côté Allemagne, direction Wincheringen (face Wormeldange).
En effet cette petite route de vigne qui escalade les hauteurs de Palzem est magnifique, bien que très grattonneuse.
Ce qui est bien en 3x125, c’est qu’on peut se permettre ce genre de choix ! Les vignes ont pour la plupart été vendangées, à part quelques ceps qui gardent quelques grappes.
Du côté où je me trouve, j’observe qu’il y a assez peu de trafic sur la route du vin, c’est assez calme, chose rare.
Après Wincheringen et Nittel, le ciel s’éclaircit et le soleil daigne même se montrer alors que je puise 1 litre au Burgerhauss de Temmels, à mon point de demi-tour.
J’ai mis presque 5 heures à faire l’aller. Avec la fatigue du retour, je metrai à peu près le même temps. Ce qui va m’amener à presque 18h00 ce soir.
Le soleil me fait coucou, comme pour dire : “t’inquiète, y va pas pleuvoir… enfin, pas tout de suite, hé, hé !”
Et c’est le retour ! Avec de majestueuses pointes de vitesse ! À Wormeldange, je prends le pont et c’est la grande route du vin où la vitesse est enfin au rendez-vous.
Mais arrivé à Remich, je décide de reprendre le pont pour repasser encore une fois par Besch, afin d’éviter de rouler sur la route en travaux entre Remich et Schengen.
Je puise donc encore 1 litre à Besch, repasse le pont de Perl-Schengen, et me retrouve déjà en route vers Contz-les-Bains. Le ciel devient menaçant.
La piste de Berg-sur-Moselle n’a jamais séché. Celle de Malling - Koenigsmacker, si. Mais quelques gouttes commencent à tomber, alors qu’il me reste 55 km à parcourir.
De plus le vent qui était Est s’est orienté Est-Sud-Est, donc pas vraiment favorable, sauf exposition particulière.
La pluie commence à tomber lors de la traversée de Basse-Ham. La piste n’est pas instantanément mouillée, mais mon arrivée à Yutz se fait sous une bonne pluie et tout est trempé.
À Yutz je passe par le centre ville pour éviter la petite piste bien trop glissante. Traversée de Thionville, quasi désert sous la pluie. Je suis trempé.
Mes chaussons de M100 se gorgent de flotte et commencent à peser de plus en plus lourd.
Mes roulements commencent à couiner, aussi. Bizarre, je les avais pourtant huilés… ça tourne pas bien, ça grince et ça freine.
Les grandes roues de 125 projettent beaucoup d’eau, devant comme derrière. J’ai du boulot devant moi…
Heureusement la longue piste Richemont - Hauconcourt me tend les bras et j’arrive malgré tout à maintenir un certain rythme.
À aucun moment je n’ai remis ma veste ; apparemment je tiens le coup sous la flotte et par 14°C. Je dois avoir une thermogénèse assez efficace…
Pourtant, après 150 km, se faire les 50 restants sous l’eau, c’est un peu dur. Mais au contraire, je me sens bien.
Ce que je ne dépense pas en vitesse, je le dépense en chauffage. C’est à ça que ça sert, toutes ces calories que j’ingurgite sur le parcours.
D’ailleurs, ce ride est un des rares où j’ai exactement tout mangé, il ne restait rien.
Le billard impeccable de la piste d’Argancy-La Maxe est un miroir sombre où se reflètent des cieux chaotiques… Une sensation de déjà-vu…
ça donne le vertige si on règle la mise au point sur “infini” en regardant le sol, pourtant, c’est bien ça qui se passe. Je patine sur le ciel, sur les nuages inversés.
Puis c’est la traversée de Metz, et de Marly, et ça flotte toujours. Et au final, je n’ai même pas touché au litre que j’avais puisé à Besch.
Donc 4 litres bus au total, trempé, fatigué, du travail, beaucoup de travail, et le moral au top.

[tony802]

T'es une machine ! Toujours aussi sympa de lire tes comptes rendus.

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18 octobre 2014 (Samedi)
Grosse rando 190 km Marly - Wormeldange aller-retour en M100 + 3x125 Virus et roues Matter 125 assez usées.

De 10h36 à 19h02, soit 8h26 pour 190 km, soit 22,52 kmh
Aller : De 10h36 à 14h35, soit 3h59 pour 95 km, soit 23,84 kmh
Retour : de 14h35 à 19h02, soit 4h27 pour 95 km, soit 21,34 kmh

http://www.openrunner.com/index.php?id=4176521

Soleil, temps exceptionnellement beau, ciel tout bleu. De 8°C le matin à 24°C l'après-midi.
Vent de SSE 10 à 15 kmh. De nombreux kilomètres de piste n'ont cependant jamais réussi à sécher.
Feuilles mortes sur la piste (mouillées et glissantes le matin, plus sèches l'après-midi)
Nourriture et boisson embarquée :
2 litres d'eau additionnée de poudre isotonique Isostar Hydrate & Perform à 4 doses/litre
+ 1 bouteille vide (au cas où), 1 demi-pot de poudre isotonique
3 tartines au frometon (qui pue), pruneaux, tartines au miel, 1 paquet de biscuits (que je n'ai même pas ouvert)
Le départ se fait à 10h36 après avoir fait quelques courses du samedi matin...
La rue de St André est enfin asphaltée, mais ailleurs les patches en gravillon sont toujours là.
Le sol est humide sous chaque arbre, à chaque endroit protégé du vent, sous chaque ombre.
Les feuilles mortes de l'automne ont bien commencé à tomber, et c'est super glissant sur des kilomètres.
A Yutz, je passe par le centre ville car je sais que le petit tronçon de piste au bord du canal est bien trop humide.
Le plus terrible c'est tout le secteur de Berg-sur-Moselle : c'est gluant de partout !
La route frontalière D64F Contz-les-Bains vers Schengen est signalée comme "Barrée à 3 km",
3 km, cela correspond à la distance qui nous sépare de la frontière.
Tant mieux, j'ai une route déserte pour moi tout seul.
Cependant, quelques automobilistes, espérant pouvoir passer quand même, tentent leur coup.
Ils en sont pour leurs frais car je les vois tous revenir peu de temps après.
J'arrive à la frontière où un panneau (Luxembourgeois cette fois) répète l'information : route barrée.
Puis à l'entrée de Schengen, des barrières en métal, enchaînées à la glissière de sécurité, ont été posées en travers de la route.
Je me faufile et passe. En ville, en face du Musée Européen, une kermesse est en train de s'installer.
Je prends le pont pour l'Allemagne et me dirige sur Besch, où je puise 1 litre au cimetière et fais le mélange.
La piste en plaques de béton est glissante sous les arbres. Ma moyenne reste faible.
Puis arrivé à Nennig je monte sur le pont et passe à Remich. Une ruelle étroite permet de descendre vers la rue principale.
Feuilles mortes abondantes entre Remich et Stadtbredimus, puis c'est une route du vin très roulante jusqu'à Wormeldange.
Je suis passé à l'aller par la nouvelle piste du parc d'Ehnen.
Je monte sur le pont Frontalier, il est 14h35, j'ai mis pile 4 heures pour l'aller.
Avec le vent de face (bien que faible) et la fatigue, je pense mettre 1 demi heure de plus pour le retour.
Ce qui me fera arriver chez moi vers 19h00, à la tombée de la nuit, car le soleil se couche à 18h30.
Je reprends exactement le même parcours pour le retour, avec un nouveau passage par Remich, le pont encore, puis Besch.
A Besch, je puise à nouveau 1 litre et fais les mélanges. Puis je remarque que ma platine à droite a bougé !
Je dois m'arrêter, déchausser, et resserrer toutes mes vis de fixation boot/platine.
Je pense que c'est parce que j'avais conservé ces vis dans un pot avec de la graisse. Donc elles ont eu de la lubrification et ont bougé.
Cette pause me fait perdre entre 6 et 10 minutes... Mais quand je repars, je sens que ça roule beaucoup mieux !
A Schengen, les travaux d'installation de la kermesse ne sont pas terminés, elle aura donc lieu demain dimanche.
Sur la route barrée, encore de nombreux usagers font des tentatives vouées à l'échec.
Les portions de piste très humides n'ont jamais séché en dépit du temps magnifique.
Yutz : je puise un dernier litre d'eau, que je laisse pur celui-ci, car je suis en fin de rando, et je bois maintenant peu.
A Uckange je rencontre Crossmax à qui je montre mon montage 3x125...
Le paysage a des couleurs superbes.
Arrivé en ville, où les voitures commencent à allumer leurs phares, je fais de même.
Je sors la petite loupiotte rouge que j'avais prévue à cet effet, et je la tiens dans mon dos.
De plus j'avais aussi porté des brassards auto-réfléchissants, en raison de mes nombreux passages sur route.
Enormément de voitures et de gens à pieds vers le stade St Symphorien : apparemment il y a un match de foot.
J'hésite à un moment à catcher une bagnole dans la montée vers le stade... Mais ça ne serait pas du jeu...
Et c'est une arrivée à la maison sans problème.
J'ai bu environ 5,2 litres.
Je vais maintenant essayer d'essuyer le trop plein de graisse sur mes vis de fixation afin d'éviter les dévissages intempestifs !

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19 octobre 2014 (dimanche)
Rando speed l'après-midi, en M100 + 3x125 Virus et roues Matter 125 assez usées.
Marly - Koenigsmacker Aller - retour 55,7 km x 2 = 111,4 km

http://www.openrunner.com/index.php?id=2921174

De 8°C tôt le matin, à 24°C l'après-midi !
Le vent a bien forci depuis hier : de 10 kmh quand c'est calme, à plus de 30 kmh, de SW.
Ce vent a séché les feuilles mortes sur la piste et les a balayées.
Cependant, certains spots ombragés restent humides.
Bien sûr je suis fatigué par ma rando 190 km de la veille, mais après tout, cela ne fera jamais que 300 km en 2 jours, là où parfois je les fais d'une traite.
J'embarque 3 litres : 2 litres isotoniques, et 1 litre d'eau pure.
J'ai bu les 2 litres iso, et la moitié du litre d'eau pure, en dernier.
Beaucoup de monde sur la piste, mais également beaucoup de voitures en ville.
Les gens prennent leur voiture toute la semaine sous la pluie.
Et quand le week end ensoleillé arrive, ils ne trouvent rien de mieux à faire que de prendre encore leur voiture !
J'embarque également un peu de nourriture (1 tartine au miel, quelques pruneaux).
Les éoliennes de la passerelle d'Illange tournent à plein régime, tandis que les manches à air du club d'aéromodélisme de Yutz sont tendues comme des flèches.
Pas étonnant que je fasse l'aller à bonne allure :
De 11h50 à 13h52, soit 2h02 pour 55,7 km, soit 27,32 kmh.
Fini de rigoler, le retour est coriace :
De 13h52 à 16h20, soit 2h28 pour 55,7 km, soit 22,58 kmh. (Et en balançant tranquillement face au vent)
Pour un total de 4h30 pile pour 111,4 km, soit 24,75 kmh.
Là on peut dire que j'ai bien roulé ce week-end !

[sanglier76]

Bonne nouvelle !!
Pose de la passerelle entre Metz et La Maxe demain:
http://metz.fr/actus/2014/141017_pose_d ... e_metz.php

[sanglier76]

http://www.republicain-lorrain.fr/mosel ... -temeraire
et
http://www.republicain-lorrain.fr/multi ... /22/photos

Encore un peu de patience mais ça avance!!