Ce forum est le vôtre, soyez les bienvenus. Discutons des sujets généraux qui sont communs à toutes les pratiques, dans la joie et la bonne humeur. Merci d'éviter le style S.M.S. et de mettre un thème à vos posts. Ex : [Matos], [Presse]...
bon on a fait le tour ?
- bombe de froid et/ou poche de froid chimique
- pansement classique et anti-ampoule
- sparadrap
- ciseau
- serum physiologie (pour nettoyer avant désinfection)
- antiseptique qui pique pas
- crème style cycatril
- pansement classique et anti-ampoule
- de l'eau en bouteille
- couverture de survie
- bandage
- des compresses
- de l'élastoplast
- un téléphone portable
- du sucre
pour ce qui est de l'administration de médicament, j'en ai longment discuté avec ma pharmacienne (qui me prépare un devis) et sa réponse est très claire : on ne peut bien sur pas donner de médicament mais des produits comme le paracétamol ne présente aucun problème car ne présentant pas de problème d'allergie (à l'inverse de l'aspirine par exemple).
Pada.c a écrit :les secouristes présents dans les rando. parisiennes n'ont plus le droit de désinfecter une plaie, fût-elle bénigne.
bin, à quoi il servent ?? le monde est vraiment de plus en plus bizarre et triste...
Lors d'une très grosse chute dans une rando l'année dernière, les secouristes m'ont dit qu'ils n'avaient pas le droit de me désinfecter les plaies au cas où je serais allergique à quelque chose, j'avais rempli une fiche sur mon état de santé, si je n'ai pas de contre-indication à quelque chose, mais je ne demande si ce n'est pas une question de responsabilité.
A l'hôpital, ils ont pris la fiche, mais n'ont pas fait d'examen avant de me désinfecter.
Pada.c a écrit :les secouristes présents dans les rando. parisiennes n'ont plus le droit de désinfecter une plaie, fût-elle bénigne.
bin, à quoi il servent ??
Le rôle d'un secouriste en général n'est pas de soigner, ni de faire de la bobologie. Sa fonction consiste à :
- protéger, donc éviter déjà que d'autres patineurs se vautrent sur celui qui est à terre;
- alerter les secours, ce qui suppose qu'il sache le faire, donc notamment soit capable de décrire correctement l'état de la victime;
- secourir, seulement en dernier lieu, son intervention se bornant à tâcher autant que possible de maintenir la victime en vie en attendant l'arrivée des secours ou de prévenir les aggravations critiques de son état.
le monde est vraiment de plus en plus bizarre et triste...
La judiciarisation des rapports sociaux est une calamité mais les victimes de ceux qui, croyant bien faire, se sont avérés nuisibles faute de compétence ont aussi raison de râler.
La législation applicable aux rollers : Legi-roll
Les fontaines d'eau potable à Paris : Fontapar
Pada.c a écrit :La judiciarisation des rapports sociaux est une calamité mais les victimes de ceux qui, croyant bien faire, se sont avérés nuisibles faute de compétence ont aussi raison de râler.
heu, faut relativiser un peu, on parle du bobo sur le genoux suite à une gamelle pendant l'école de roller.... on parle pas d'intervenir sur un accident de la route
Et oui , Pada.C a tout à fait raison, c'est pour cela que je parle de chlorhexidine comme antiseptique et d'aucun autre (j'ai pas d'action, je devrais?)
Mais en effet, en théorie et en pratique un secouriste ne dois pas désinfecter une plaie puisqu'il ne bénéficie pas de la formation necessaire à en sureveiller l'efficacité et une éventuelle intolérance.
voilà
ceci dit, si la victime est consciente rien ne m'empêche de lui preter le produit et de la laisser faire... là ma responsabilité n'est pas engagée (enfin il me semble , mais Pada.c nous conformera)
éviter le sucre ( lui preferer barre énergétique et coramine)
et on ne donne jamais à boire ou du sucre à un accidenté (sauf malaise hypoglycémique avec demande expresse du sujet)
Carpe ridiem, l'usure de ta roue est ta force, Dunlop rime avec sale hop
donc concrètement...
un enfant se blesse pendant un cours, genre paf le genou (je sais il a une protection mais bon c'est pour l'exemple). il se retrouve avec une belle plaie. pas de bol c'est en début de séance et sa maman ne revient que dans 1heure...
on fait quoi ? on laisse pourrir ? on appelle les pompiers pour si peu ? autre ?
Je sais pas... Au minimum, on lave avec de l'eau et du savon, et on pose un pansement. La désinfection/cicatrisant, ça peut bien attendre 1h quand la môman sera là pour donner son accord.
En vraie pratique, perso, je passerais quand même un désinfectant externe (tout en sachant que je prends un léger "risque"). En revanche, c'est vrai que j'éviterais de donner quelque médicament que ce soit (même un placebo bidon homéopathique, hin hin ).
On parle là d'activités "urbaines", à proximité de secours ou professionnels (pharmacie...) et des parents, sur lesquels il est facile de se défausser sans trop de délai. Le cas est encore plus "intéressant" quand on commence à s'éloigner de telles facilités (rando en montagne, sortie en mer, etc...)
Sexa pathétique à roulettes (purée, j'ai commencé ces signatures à "quadra"...)
buzz l'éclair a écrit :donc concrètement...
un enfant se blesse pendant un cours, genre paf le genou (je sais il a une protection mais bon c'est pour l'exemple). il se retrouve avec une belle plaie. pas de bol c'est en début de séance et sa maman ne revient que dans 1heure...
on fait quoi ? on laisse pourrir ? on appelle les pompiers pour si peu ? autre ?
buzz l'éclair a écrit :donc concrètement...
un enfant se blesse pendant un cours, genre paf le genou (je sais il a une protection mais bon c'est pour l'exemple). il se retrouve avec une belle plaie. pas de bol c'est en début de séance et sa maman ne revient que dans 1heure...
on fait quoi ? on laisse pourrir ? on appelle les pompiers pour si peu ? autre ?
Gadget a écrit :si la victime est consciente rien ne m'empêche de lui preter le produit et de la laisser faire... là ma responsabilité n'est pas engagée (enfin il me semble , mais Pada.c nous conformera)
N'étant pas spécialiste de ce type de réglement, je ne confirme rien du tout : le blessé pourra toujours prétendre que le secouriste l'a fortement incité à utiliser le produit... avec toute la question de savoir quelle naïveté on peut admettre de la part d'un adulte confronté à un pas vraiment professionnel.
Un secouriste présent dans les randos parisiennes suggérait que la victime lui vole le matériel désinfectant mais à condition quand même de le lui rendre après usage.
Hub a écrit :Le cas est encore plus "intéressant" quand on commence à s'éloigner de telles facilités (rando en montagne, sortie en mer, etc...)
La règle en ce cas est simple : tout acte est autorisé s'il est acquis que ne rien faire aurait de toute façon entraîné la mort ou l'agravation critique de l'état de la victime.
Je m'étais un peu renseignée après être intervenue sur une chute, heureusement pas gravissime (un bras cassé après 20m de roulé-boulé dans les cailloux) en montagne au Yémen, où il n'est évidemment pas question de pompiers, SAMU...
La législation applicable aux rollers : Legi-roll
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