j'ai reçu ça que je diffuse ici.
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APPEL AUX CLUBS, AUX LICENCIES
Rink Hockey français est-il moribond ?
Serons-nous les derniers témoins de son existence ?
Bon nombre d’indicateurs semblent marquer cette tendance.
- le nombre de licenciés, après avoir stagné autour des 5000 durant de nombreuses années, tend plutôt à baisser et aucun signe visible ne nous permet d’envisager un redressement de cette situation. Voici quelques chiffres alarmants fournis par la FFRS au 30 juin 2008 : 80 clubs en France (1 par département), 4925 licenciés, 11 sections RH seulement dépassent les 100 licenciés et représentent 40% des licenciés
- Il en va de même avec le nombre de clubs qui pourrait même s’effondrer très rapidement lorsqu’on constate le faible équilibre de certains, tenus à bout de bras par des bénévoles usés, dépités, découragés.
- Même au niveau des dirigeants nationaux actuels, on devine la lassitude, la saturation voire l’écœurement. Preuve en est le souhait d’un grand nombre d’élus de ne pas reconduire leur candidature pour le prochain mandat. Nous pourrions alors, peut-être, nous trouver dans une situation inédite : pas de CNRH, pas de Président, plaçant de fait notre sport sous la tutelle de la Fédé, voire du RHIL…
- Le statut de sport de haut niveau n’est pas acquis de manière certaine. Une liste de critères à remplir est établie par le Ministère des Sports pour y être maintenu et nous sommes à la marge sur certains points…Quelle sera la décision du Ministre pour la prochaine olympiade ? La menace de ne plus être validés plane sur nos têtes déjà depuis longtemps. Ce coup nous serait fatal car nous perdrions toutes les subventions et personnels qui permettent de préparer et de participer à toutes les compétitions internationales…et freinerait grandement le développement de notre sport en France.
Souhaitons-nous assister à la mise en œuvre de ces scénarios catastrophiques ? Pouvons- nous laisser en état notre sport sans prendre le risque de le voir disparaître ?
Nous sommes quelques-uns à vouloir agir, à vouloir réagir.
Quelques licenciés, présents à l’Université d’été du RH, sont déjà au travail pour tenter de mettre sur pied des plans de développement efficaces, d’ouvrir la voie pour une véritable politique de communication. D’autres planchent sur la formation à la portée de tous pour faciliter l’arrivée de nouveaux cadres, ou bien sur la préparation des « Etats généraux » de l’arbitrage réunissant tous les acteurs de notre sport (arbitres, joueurs, entraîneurs, dirigeants).
Mais ce travail engagé ne pourra aboutir qu’avec la mobilisation de tous, dans un esprit constructif, sans exclusion, sans sectarisme, conscients des dangers qui nous guettent.
Il ne serait être question de remettre le pouvoir dans les mains d’un futur CNRH et de se contenter ensuite de le critiquer.
Le RH de demain, nous le voulons participatif en faisant appel activement aux CRRH, CDRH pour travailler et prendre les grandes décisions de fonctionnement et de projets.
Nous pensons que les commissions nationales devront s’ouvrir aux non élus, porteurs de savoir faire, de capacités ou de bonnes volontés pour avancer de manière efficace, en restant à l’écoute des intérêts et besoins de notre sport.
Nous poursuivrons ce travail en souhaitant cette mobilisation générale mais il est clair que faute de réactions, faute d’engagements de la part des clubs, de leurs dirigeants, des joueurs et autres, l’initiative ne pourra aller à son terme et s’éteindra d’elle-même avant les prochaines élections.
La partie n’est pas encore perdue, notre sport peut être encore sauvé mais il ne peut l’être que par nous tous ! Qu’attendons-nous ?
www.futurehockey.com
Le Collectif « Université d’été 2008 »