gui_gui te conseille de taper dans le dur, pour ma part je te conseillerais de faire une volume important en roulant cool. En fait il faut faire les deux, et ça n'est pas contradictoire
Le développement du
volume du coeur de fait en endurance fondamentale, l'intensité d'effort est assez faible. Le top est de travailler avec un cadiofréquencemètre, mais ça demande de connaitre de façon fiable sa fréquence cardiaque maxi. En course à pied ça correspond +/- à une zone d'effort où tu peux parler sans t'essouffler (de façon prolongée). Cela va aussi habituer l'organisme à puiser dans le gras. Les effets de ce type de travail sont réels, importants, mais ce n'est pas du court terme.
Bosser "dans le dur" améliore la résistance, augment la
puissance du coeur, développe des fibres musculaires rapides qui ne servent pas/peu en endurance sauf quand les fibres "lentes" en ont marre (bref, quand t'en chies

).
Développer le volume du coeur et sa puissance sont des travaux différents, mais qui combinés sont très efficaces.
L'endurance (la capacité de maintenir un effort de façon prolongé) se développe beaucoup dans une zone d'effort entre 85% et 90% de ta fréquence cardiaque maxi, sachant que 90% correspond à la FC moyenne sur un semi marathon pour un coureur. Je ne saurais pas comment transposer ça en roller d'une façon suffisamment générale, une indication de temps ou de distance ne pouvant s'appliquer qu'au cas par cas, si quelqu'un a une suggestion
Rouler beaucoup à la vitesse cible évidemment, quand tu as un objectif précis, sur des sorties parfois longues. Il faut habituer l'organisme à cette intensité d'effort, mais aussi voir si on a visé juste. Et mentalement ça n'est pas négligeable, quand tu n'es plus de jambe et qu'il faut continuer c'est important.
Je n'ai clairement pas le niveau de certains ici en roller, et j'ai un peu délaissé cette activité l'an dernier (que je reprends). Mais je cours pas mal quand je peux avec un entrainement sérieux (l'an dernier j'ai couru mon premier Marathon en course à pied), physiologiquement c'est la même cuisine. La pompe à vinasse, la filière énergétique, le travaille musculaire, le mental... en roller il y a la technique (et les gamelles

) en plus.
Et du repos. Point d'amélioration de performances sans récupération.
EDIT : tout ça a l'air bien sérieux, et ça l'est. Mais la base c'est de prendre du plaisir. Il y a des trucs plus fun que d'autres, des entrainements forcément plus difficiles que d'autres, mais ça doit globalement rester un plaisir. Un surentrainement peut aboutir à des contreperformances, un état de fatigue permanent, un ras le bol de l'activité en question. Ca n'est pas le but, il faut savoir doser, et lever le pied quand ça ne va pas. Se ménager régulièrement des semaines plus light est aussi une bonne chose.