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Bonjour à tous,

J'habite en ville et me déplace souvent en roller.
Il est très désagréable de devoir retirer ses rollers avant chaque entrée dans un supermarché ou un bâtiment publique.

J'aimerais recenser les lieux ou les rollers sont officiellement autorisés ou tolérés (à préciser) .

Merci.

Bonjour,

Pour ma part j'arrive à rentrer dans les petits commerces, ceux qui n'ont pas un vigile à l'entrée.
Dès qu'il y a un vigile c'est plus délicat. Il me semble que nous subissons encore les séquelles de la grande mode du roller de la fin des années 90.
Comme toute pratique qui devient "visible", elle a entraîné sa vague d'interdictions et un fleurissement de pancartes "interdit aux rollers".
Et dans l'inconscient collectif des vigiles comme dans les règlements des centres commerciaux et autres supermarchés, le roller est apparu sur la liste noire des nuisibles à refouler.
Peut-être qu'au fil du temps et du renouvellement des générations de vigiles et de directeurs de centres commerciaux, nous pourrons à nouveau jouir d'une relative tranquillité selon le malheureusement trop vrai adage : pour vivre heureux vivons cachés
Finalement le roller l'a échappé belle, un trop grand succès de ce mode de locomotion et les pratiquant du roller auraient pu finir comme les malheureux automobilistes, motocyclistes, cyclomotoristes etc : rouler avec une plaque d'immatriculation au cul, hybride entre la vache à lait et l'ennemi public numéro 1.

Cordialement,
Harlock

Effectivement les petits commerçants acceptent la plupart du temps. Sinon tu investi dans une paire de roller à basket, du style DOOP

Il me semble que la question avait déjà été abordée dans un autre post.

En dehors de la perception externe - encore très présente - du pratiquant du roller comme élément marginal et nuisible à la société, donc à refouler, il ne faut pas oublier que que les commerçants (et les centres commerciaux) sont responsables des accidents qui arrivent à leur clients.

Dès lors il est facile de comprendre qu'ils ne voient en nous que de potentiels fauteurs de trouble susceptibles de les rendre responsables des multiples entorses et os cassés que nous pourrions nous procurer.

Cette question de responsabilité juridique me semble être plus présente dans les grandes structures commerciales.

yhann a écrit :il ne faut pas oublier que que les commerçants (et les centres commerciaux) sont responsables des accidents qui arrivent à leur clients.

Ainsi posé, le principe relève de la légende urbaine. Si un patineur très incertain se vautre lamentablement tout seul, où que ce soit, il sera le seul responsable et de même le seul responsable des dommages subis par l'entourage qu'il aura entraîné dans sa chute.
Pour les insomniaques, il y a des éléments supplémentaires ici.

Dans le cadre où comme me précise la loi, si un piéton glisse sur de l'huile d'une bouteille cassée et se blesse, oui, le magasin est responsable, mais si c'est un patineur ? Le magasin serait responsable ? Le patineur étant assimilé à un piéton.

Si le magasin n'interdit pas à un patineur d'entrer, est-ce que les torts pourraient être partagés au cas où le patineur tombent uniquement de par sa faute ?

Régis a écrit :Si le magasin n'interdit pas à un patineur d'entrer, est-ce que les torts pourraient être partagés au cas où le patineur tombent uniquement de par sa faute ?

Si le magasin n'interdit pas à une personne âgée d'entrer, est-ce que les torts pourraient être partagés au cas où la personne âgée tombe uniquement par sa faute ?

Si le magasin n'interdit pas à un porteur de chaussure à lacets d'entrer, est-ce que les torts pourraient être partagés au cas où le porteur de chaussure à lacets tombe uniquement par sa faute ?

Si le magasin n'interdit pas à un client d'entrer, est-ce que les torts pourraient être partagés au cas où le client tombe uniquement par sa faute ?

etc.