www.rollerenligne.com

On parle de traumatisme physiques mais jamais psychologiques.

Suite à une grosse chute dans une descente pendant une randonnée, j'ai mis environ 1 an et demi à m'en remettre pour refaire des descentes.

De toute façon, j'ai souvent eu peur dans les descentes, et vous, vos expériences ?

En course ? En agressif ? En descente ? Etc...

J'ai une amie qui, après une assez grosse blessure, n'a jamais pu se remettre avec plaisir au roller. Elle se force de temps en temps, mais la trouille lui gâche les sorties.

cela pourrait avoir sa place dans l'excellent topic d'anectode

qu'en est il de ce fabuleux topic? Je vais allez fouiller un peu

il est dans la rubrique Bla Bla

Problème du frein encore.

La difficulté en roller c'est qu'il faut savoir estimer la vitesse au delà de laquelle on n'osera plus appliquer aucune technique de freinage, et donc bien avant s'obliger à freiner.
Une fois cette limite dépassée, il y a un gros risque de chute.
Cela m'est déjà arrivé, avec un carrefour en bas, mais routes très larges avec bonne visibilité et rase campagne ; j'ai choisi de foncer et c'est passé.
Mais une autre fois j'ai fait une chute avec une petite perte de connaissance, malgré le casque (j'ai pu choisir de m'étaller dans l'herbe quand même).
Une grande partie du problème c'est aussi d'oser aller relativement vite en descente, en controlant la trajectoire.

Pour la phobie, il faudrait passer par un cours de descente avec toutes les protections :
- vêtements renforcés
- casque intégral (mentonière)
- protection dorsale type VTT
- genouillères/coudières/poignets
- gants résistant à l'abrasion

Il me semble que l'assoc. "Lyon Riders" par exemple, fait des session d'initiation aux débutants http://www.lyonriders.com/ (forum aussi : http://lyricom.free.fr/forum/phpBB2/viewtopic.php?t=445)

Euh toute chute n'est pas liée à un problème de frein, ça peut être liée à plein de pb extérieur à son patinage, surtout dans une rando ou tu ne peux pas nécessairement anticiper sur l'état de la route ou des actions des autres randonneurs...

Kenshin83 a écrit :Euh toute chute n'est pas liée à un problème de frein, ça peut être liée à plein de pb extérieur à son patinage, surtout dans une rando ou tu ne peux pas nécessairement anticiper sur l'état de la route ou des actions des autres randonneurs...

Oui, c'est vrai, j'ai d'ailleurs fait une autre grosse buche sur du plat de chez plat, puisque c'était en longeant un canal.
Je roulait en peloton, mais j'étais le dernier. A un moment trouvant que ça n'allait pas assez vite j'annonce que je double, je me déporte, et pour ne pas gêner le groupe je prend bien large. Mal m'en a pris puisque j'ai mis un patin dans l'herbe et que je me suis étalé de tout mon long. J'ai quand même évité de tomber à l'eau...
Depuis, dans ce coin, je me mets le plus loin possible de l'eau, c'est d'ailleurs plus ce genre de zone qui génère de l'appréhension, les bords de canaux, c'est la peur de tomber à la flotte (je me demande si on flotte avec deux FR1 aux pieds ?)

Le terme ne serait pas "mental" mais plutôt "psychologique"...

alfathor a écrit :Le terme ne serait pas "mental" mais plutôt "psychologique"...

Merci, mais j'avais cherché avant sur le net avant de précisé.

Chacun appréciera ?

alfathor a écrit :Le terme ne serait pas "mental" mais plutôt "psychologique"...

+1, tu m'enlèves les mots de la bouche Alfathor

Edité

Bon là vous allez avoir droit à THE ANEKTOD.
Une fois que je faisais des tours d'entraînement dans un quartier paisible et fleuri à Metz (ïle du Saulcy, à la Fac), en speed, sur une petite rue à sens unique, limitée à 30, une bagnole est venue subitement me coller au cul. Je pensais que le mec allait arrêter d'accélérer, mais au contraire, il a commencé à me coller à mort. J'étais à fond (au delà des 30 autorisés en tout cas). J'ai juste eu le temps de sauter sur le trottoir, et la bagnole est passée en me frôlant. Ensuite la bagnole est partie s'arrêter à 100 mètres de là. Bizarre ! J'ai eu un sacré coup de chaud, et bon, en passant à hauteur du gars, j'ai ralenti pour lui envoyer un "ça va pas, connard" J'aurais pas dû. Le mec m'attendait et a bondi en courant hors de sa bagnole en brandissant une énorme clé à molette ! (tandis que la personne qui semblait être sa femme, côté passager, s'est mise à hurler : non, fais pas ça !) Mais qu'est ce que c'est que ces dingues, que je me dis. J'ai juste eu le temps d'attaquer un méchant sprint car le mec a envoyé sa clé et c'est pas passé loin.

Ben vous savez quoi ? Depuis, je me méfie vachement des dingues en bagnole !

C'est vrai que ça fait penser à une anectode, mais quand tu dit que tu as peur des dingues en voitures, c'est vrai.

Sinon question gamelles, je crois que j'ai tout tenté pour me dégoûter du roller, mais sans succès : Le plaisir que j'ai en roller efface largement les quelques désagréments qu'il m'a causés.

gui_gui a écrit :Bon là vous allez avoir droit à THE ANEKTOD.
Une fois que je faisais des tours d'entraînement dans un quartier paisible et fleuri à Metz (ïle du Saulcy, à la Fac), en speed, sur une petite rue à sens unique, limitée à 30, une bagnole est venue subitement me coller au cul. Je pensais que le mec allait arrêter d'accélérer, mais au contraire, il a commencé à me coller à mort. J'étais à fond (au delà des 30 autorisés en tout cas). J'ai juste eu le temps de sauter sur le trottoir, et la bagnole est passée en me frôlant. Ensuite la bagnole est partie s'arrêter à 100 mètres de là. Bizarre ! J'ai eu un sacré coup de chaud, et bon, en passant à hauteur du gars, j'ai ralenti pour lui envoyer un "ça va pas, connard" J'aurais pas dû. Le mec m'attendait et a bondi en courant hors de sa bagnole en brandissant une énorme clé à molette ! (tandis que la personne qui semblait être sa femme, côté passager, s'est mise à hurler : non, fais pas ça !) Mais qu'est ce que c'est que ces dingues, que je me dis. J'ai juste eu le temps d'attaquer un méchant sprint car le mec a envoyé sa clé et c'est pas passé loin.

Ben vous savez quoi ? Depuis, je me méfie vachement des dingues en bagnole !

Bah sans déconner les dingues il y en partout ! Il m'est arrivé exactement la même chose (la clé à molette remplacé par une barre de fer, et sans sa femme a coté). Sauf que moi je n'ai pas pu fuir car il y avait plein de feuilles mortes et humide au sol, du coup j'avançai pas. Donc je lui ai fait face en lui disant qu'il roulait dangereusement et qu'il aurait pu me rouler dessus, la il a baragouiner je ne sais pas trop quoi, je n'ai pas répondu, j'ai juste attendu qu'il se casse.

Du coup je me mefie dans cette rue uniquement, ailleurs je continue de me rebeller contre les connards qui nous prennent pour des crash dummies !

Être confronté à la violence, ce n'est jamais agréable… En parler autour de soi aide à faire le point sur ce qui s'est passé (sans exagérer ni minimiser) et donc aide à digérer tout ça. Pour ce qui est des chutes en roller et des mauvais souvenirs qu'elles laissent, c'est un peu pareil.

Pareil pour une voiture il y a plusieurs années je traversais un passage piéton, un automobiliste m'est rentré dedans, heureusement il allait très doucement, j'ai eu le réflexe de mettre la main sur le capot et de m'asseoir dessus, pendant quelque temps, même en regardant, comme j'ai toujours fait, j'ai eu peur pendant un peu de temps.

Moi c’est en street. Grosse chute à 16 ans sur un transfert. Je me suis cassé le poignet droit et petit trauma crânien.

Résultât 2 mois de plâtre et 5 points de sutures… Maintenant j’ai toujours une boule au ventre dès que je dois faire un saut c’est vraiment pas cool. Donc je me suis mis au freeride et slalom.

Ce qui est ironique c’est qu’en VTT j’ai mangé bien plus mais aucuns problèmes pour refaire le con en descente.

Je crois que le seul moyen de passer un traumatisme c'est de réussir a faire ce qui te l'a causé. Moi c'est pas en roller, mais en rugby, cassé la clavicule sur un gros plaquage (j'était le plaqueur), et bah quand j'ai repris meme avec protection j'osais pas trop plaquer, je suis sur que si je refait du rugby un jour et que j'arrive à remettre un bon gros tampon j'aurais plus peur.