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Bonsoir à tous,

j'avoue, la question est assez conne... mais je me suis pris une bonne gamelle hier soir et en y repensant, je n'arrive pas à comprendre comment est-ce que j'aurai pu l'éviter.

On sortais d'une course dans un parking (de nuit, aucune voiture, juste des vigiles), au dernier étage, les potes passent sous la barrière de droite et moi, j'ai été contraint de prendre celle de gauche qui est plus basse (cassé il me semble). Une fois passé la barrière, (limite, allongé au sol, sur les genouillères et les poignets) j'aperçoit le mur/poteau. Vu m'a position, j'avais pas toute ma maitrise, j'ai dévié au max pour éviter la collision mais durant mon virage la hanches ont cogné et j'ai chuté.

Pour les anciens (ou les plus expérimenté en chutes^^), quel est l'attitude à adopter ? Vouloir éviter la chute ou au contraire tomber tout en maitrisant ?

Je dirai instinctivement que la deuxième option est plus logique mais avec un 35km/h (voir plus) le réflex reste de rester sur ses patins.


Bonne soirée.
Mox

ça dépend beaucoup de la situation, souvent un choc latéral a la hanche ou épaule me fait me retourner et je continue en arrière...sinon je m'efforce (volontairement ou non) depuis tout petit a tomber correctement...question de survie

Y'a pas 40 000 solutions à mon avis:
-soit tu maîtrises ta trajectoire/vitesse et t'es capable d'esquiver l'obstacle
-soit tu sens que la maîtrise n'est plus au rdv et tu gères la chute

En plus pour ton cas t'avais les genouillères, un bon Travolta des familles c'est efficace et l'honneur est même sauf.
Bon après c'est vrai que bien lancé faut vachement être confiant dans ses genouillères.

En tout cas je comprend la détresse qui ta tenaillée et cet instinct inéluctable qui nous pousse à vouloir rester debout et à différer autant que possible la douce caresse du bitume.

Un petit proverbe que l'on m'a donné lors de compétition de VTT, lorsque qu'il n'y a pas d'autre solution :

"IL VAUT MIEUX UN BEAU TOUT DROIT QU'UN MAUVAIS TRAVERS"

car en prenant le choc de face, en velo, on reste droit et on ne se couche pas sur le coté ( dérapage de la roue arrière ).

Je pense que le principe est valable pour beaucoup de sport et moyens de locomotion. un choc de face permet, dans la mesure du possible, d'être amorti de façon identique par les deux bras, avant que le tronc, la face ou les pieds pennent le relais.

M'enfin, généralement on a qu'une fraction de seconde pour décider... donc chacun son

Vu la vitesse, le choc avec un mur est je pense très traumatisant , surtout si ça touche la tête (tu avais un casque ?), il y a un risque de se casser quelque chose.

Le meilleur réflexe est de se coucher je pense, ça fera de beaux hématomes et belles pizzas mais l'essentiel sera sauf.

Après, il faut toujours anticiper ses déplacements en roller pour éviter ce genre de situation, ne pas se lancer tête baissée quand on n'a pas de visibilité, on est pas si invicible que ça.

Suedois a écrit :..."IL VAUT MIEUX UN BEAU TOUT DROIT QU'UN MAUVAIS TRAVERS"[/size]...

Mouais je préfère encore un mauvais travers quitte à me retrouver avec une 4 saisons sur la cuisse et/ou les bras que de manger franchement un mur ou un poteau dans les gencives.

Je pense que ton dicton s'applique plus pour les sorties de route (ou de sentier) avec possibilité d'éviter les obstacles éventuels.

Pizza, pizza, vous avez demandé une pizza ?

Jambon, monzarella, jaune d'oeuf et sel.

C'était la mienne de Juillet 2008.

âmes sensibles s'abstenir, c'est pour çela que je n'ai mis qu'un lien et pas l'image en directe.

http://img41.imageshack.us/img41/439/pizzan.jpg

oh diantre ! ça me donne faim tout ça !

mox : faut pas aller dans les parkings a stras, je préfere utiliser les voies de trams

n choc de face permet, dans la mesure du possible, d'être amorti de façon identique

dans mon cas, sa aurait été mon front qui aurai amortit de façon identique.

Pour ce qui est des prise de mur en général je pense pas que ce soit la bonne solution, à plus de 30km/h, amortir un mur avec les bras est de l'ordre de l'impossible.


Sinon, non, je ne porte pas de casque...

ne pas se lancer tête baissée quand on n'a pas de visibilité, on est pas si invicible que ça.

Lever la tête sous une barrière... je préfère encore que ce soit les hanches qui prennent.

Sparx, avec le travolta il suffit que les genouillères ne tiennent pas assez et c'est fini.

Le meilleur réflexe est de se coucher je pense, ça fera de beaux hématomes et belles pizzas mais l'essentiel sera sauf.

J'avoue, se mettre sur le cul pour essayer de ralentir un max et ensuite amortir avec les jambes... sa me parait la meilleurs solution. Faudra que je test la prochaine fois ^^ je vous tient au jus.


valus, si tu dit sa c'est que tu n'as pas essayé. Les parkings ugc (attention vigiles (très) méchant), saint aurélie ou encore homme de fer, y a rien de mieux!!! (sauf quand on foire la sortie).

ça me rappelle, une fois en M100, à fond sur un chemin que je connais bien, et à un moment le chemin tourne à 90 degrés sur la gauche, avec une courbe de rayon environ heu... disons entre 5 et 10 mètres. sinon tout droit, il y a du gazon, puis la Moselle. Donc à fond, mais là, ce qui s'est passé, c'est que j'avais un p... de vent de dos qui me donnait littéralement des ailes ! Grisé par cette vitesse, j'en oubliais un peu que j'aurais un peu de mal à négocier la courbe. D'autant plus, qu'arrivé vers la courbe, j'ai remarqué qu'il y avait des gens dans le virage. OK, j'opte pour un shuffle sur le gazon, mais presque couché, alors, car la Moselle est juste derrière. Je me suis carrément laissé tomber en arrière sur l'herbe et j'ai glissé sur quelques mètres. Mes fringues sont devenues vertes et dessous ma peau est devenue rouge, c'était assez joli.
Franchement, si il n'y avait pas eu de gazon, mais du bitume, je crois que j'aurais encoré préféré me balancer à la baille.

Kitty a écrit :il faut toujours anticiper ses déplacements en roller pour éviter ce genre de situation, ne pas se lancer tête baissée quand on n'a pas de visibilité, on est pas si invicible que ça.

+1

Je joins l'explication de kitty (d'ailleurs je dois relire car ce n'est que la citation).

"je faisais une course freestyle" tu veux dire ? je n'ai pas osé mettre freeride.

Tout d'abord aller en terrain vraiment connu et faire des repérages, c'est ce que font les skieurs G et super G course/slalom.

On amortit mieux avec les jambes, progressivement ceci dit car ferme d'un coup ça donne un "choc" aux vertèbres. ce que d'anciens sauteurs connaissent peut-être ?

tu as compris, c'est la deuxième option mais customisée, c'est-à-dire flinguer ses rollers et ses tenues en tombant, présenter ses jambes au mur.

La dernière fois que j'ai utilisé mes bras c'est contre un vélo placé devant la sortie de la courbe. J'ai évité au jeunot de se faire mal mais j'en suis sorti sonné quelques secondes.

Bien sûr, par expérience je sais que certain on un sac à dos que pour les chaussure et tenues et n'ont rien d'autres. en particulier de l'eau des serviettes ou mouchoirs.
Car en cas de pizza / écorchures/ éraflures il faut éviter que ça colle aux vêtements. il faut rentrer tout de suite et changer avec des tenues propres.
Pas pour des raisons esthétiques (d'où l'histoire des sacs à dos), je privilégie le côté pratique et utile plutôt qu'esthétique et style.