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[Endurance] Ce type est MAGIQUE !!!!!
Posté : 29 avr. 2009 12:38
par Taz.
Bonjour,
Connaissiez vous Pascal PICH ?
C'est le seul athlete français a etre capable d'enchainer les IRONMAN !
Ils sont 30 au monde à pouvoir faire le DECA, c'est à dire faire 10 ironman à la suite soit :
38 km de nage
1800 km de velo
420 km en courant
Il a bouclé son dernier en 8 jours et 3H
Voici son site, c'est impressionnant
http://www.pascalpich.net/
Taz
Posté : 29 avr. 2009 13:08
par Jess'Lo
C'est énorme ce qu'il fait. Par exemple des séances de 350 bornes de vélo avec une séance de course à pied derrière ... D'après les ragots, il vit avec 1000 € par mois et quelques sponsors. C'est le marginal de l'athlé française. Un passioné d'extrème.
Posté : 29 avr. 2009 13:39
par Régis
J'ai vu son site.
Enorme ce qu'il fait.
Par contre, quand il dit dans "j'aime pas les C.. qui débinent sur les forums" et plus bas "j'aime pas l'intolérance"...
Enfin...
Posté : 29 avr. 2009 14:31
par Lespiedsdansleau
Taz, tu t'es trompé dans le nom du sujet !
Tu aurais pu mettre : ce type est
tombé dans la potion magique !!!
il doit avoir une volonté en adamantium ce mec pour enchainer autant d'épreuves !
Posté : 29 avr. 2009 14:33
par Taz.
Dans une interview, il disait que la douleur etait juste une notion , un signal qu'il faut ignorer en positivant, et ça c'est formidable d'arriver à ça.
Il faut quand meme savoir que normalement l'humain ne peut soutenir autant d'effort (si on regarde ses planning il peut se faire 2 double iron man dans un mois !), etc
Posté : 29 avr. 2009 18:04
par chris37
Il a hue une émission sur Europe 1 vendredi dernier, cet tout simplement un extraterrestre.
@+
Chris37
Posté : 30 avr. 2009 9:51
par gillou
Taz. a écrit :Dans une interview, il disait que la douleur etait juste une notion , un signal qu'il faut ignorer en positivant, et ça c'est formidable d'arriver à ça.
J'en connais 2 ou 3 sur ce forum qui ne sont pas loin de cette approche...

Posté : 30 avr. 2009 9:57
par kyungjin
Taz. a écrit :Dans une interview, il disait que la douleur etait juste une notion , un signal qu'il faut ignorer en positivant, et ça c'est formidable d'arriver à ça.
Euh... C'est quand même un signal qu'il faut écouter des fois non? Sous peine d'aller à la rupture
Sinon, moi je connaissais Nicole Piche... je

Posté : 30 avr. 2009 10:00
par youb solo
gillou a écrit :Taz. a écrit :Dans une interview, il disait que la douleur etait juste une notion , un signal qu'il faut ignorer en positivant, et ça c'est formidable d'arriver à ça.
J'en connais 2 ou 3 sur ce forum qui ne sont pas loin de cette approche...

tu penses a qui ?
Posté : 30 avr. 2009 14:11
par Gadget
à des fous surement....

Posté : 30 avr. 2009 14:15
par gillou
youb solo a écrit :
tu penses a qui ?
[mode anti douleur ON]
Mets toi en position alpha, et concentre toi sur les 500 (600 ?)kilomètres qu'il te faudra parcourir dans les prochaines 24h...
[mode anti douleur OFF]
Posté : 01 mai 2009 8:42
par Appache-Zwoofff
effectivement reconnaissons en lui un de ceux "kinenveul".
Ici aussi sur ce site ou ailleurs, il y en a qui ont cette volonté forte de se dépasser par eux mêmes. Je suis moi même admiratif de ceux qui le font sans les citer pour être sûr de ne pas en oublier, mais sur REL on les connait bien et je suis heureux d'en apprendre des nouvelles même, lorsqu'ils sont loin très loin que ce soit à l'ouest ou au pays du soleil levant.
La seule chose qui m'inquiète à un moment donné dans ce genre d'exercice c'est la course au record. Je pense que c'est là qu'est le danger, celui pour la "machine". m'enfin...

l'important est de n'avoir aucun regret le dernier jour, celui où l'on est plus... Eclatez -vous, éclatons nous!

Posté : 03 mai 2009 11:24
par Rphil
heu...pour rassurer tout le monde:
En ce moment je me bat contre une élongation au mollet gauche consécutive à la course de Lille le 5 avril (chute dans ce fameuxc CLM autant 'stupide' qu'inutile le matin et douleurs aux genoux déjà fragilisés).
Blessé au genou droit, j'ai du 'compenser' en poussant plus fort à gauche (plus de 30kmh de moyenne la première heure) résultat: début d'élongation mollet gauche, mais J'ECOUTE mon corps, et pour ceci j'ai quitté la course au bout d'une heure. Je patinais en crabe et avec les bras.
Tenez vous bien: il y a eu des personnes qui
ont critiqué ma décision en prétextant que je me suis dégonflé car je n'aurais pas battu les patineurs du PUC, ce qui est du reste possible pour Lille comme pour Selles sur Cher, je suis largement prenable sur 6 heures (au passage, les personnes qui ne m'ont pas soutenues dans ces moments de doute, sont bannies de la liste de mes relations dorénavant).
Puis deux semaines plus tard, en forme mais pas suffisamment armé pour lutter contre des équipes entières pas assez juteuses pour en découdre en FIC, et dévouées, pour les épreuves de 6H, à la cause de leurs solos/soli en course (il ne faut pas me la conter), j'ai fait l'impasse sur les 6 heures de Sologne et c'est dur de ronger son frein en restant à la maison, même si rouler sur un 6H ne m'excite plus guère, voire plus du tout je vous jure! surtout depuis les réussites sur 24h, je comptais en disputer 2 ou 3 avant les 24H de Montréal le 6 juin.
Je devrais être au départ des 6H de Carole le 10, mais si je ressens une douleur trop forte je mettrai la flèche sans hésiter! Je suis en forme pour rouler 24h à 25kmh et pas forcément 6h à 31kmh, en repoussant les coups de boutoir de patineurs ligués de surcroît, et le Québec 4 semaines plus tard est ma priorité.
Alors ceux qui critiquent et critiqueront mes abandons seront peut-etre les mêmes qui critiqueront la mise en cause de notre (nos) santé(s) dans ces cette fameuses 'course au record' . Et je m'en tamponnerai une fois de plus joyeusement le coquillard.
La perf oui, mais pas à n'importe quel prix. Alors soyez rassurés.

Posté : 03 mai 2009 13:13
par Taz.
tu n'as pas à te justifier rphil, tu auras toujours des gens pour et des gens contre toi. et dis toi que si tu es une cible c'est que tu es une reference.
En ce qiu me concerne hihihi, personne ne cherche à me battre et tout le monde y arrive lol
Tu vois sur ce post on parlais au debut de pascal pich, cet athlete incroyable n'est pas reconnu en france comme sportif de haut niveau. Et pourtant il continu pour lui et il a bien raison.
Fais toi plaisir man, et racontes nous montreal. On est impatient
Posté : 03 mai 2009 14:36
par Rphil
D'accord avec toi sur le fond Taz, mais la compétition extrême doit quelque part servir à être reconnu, et si possible à terme, à servir une cause (récolter des fonds pour des malades ou des sans-défense, au risque de paraître démago, tant pis...), et militer efficacement pour ce genre de cause me parait difficile si on n'est pas 'reconnu', sans parler de notoriété pour autant.
Je pense qu'à un moment ou à un autre ne notre vie, on souffre de n'être pas reconnu, et en l'occurence pour
Pascal Pich il peut le ressentir comme une injustice, ce que personnellement je serais incapable de supporter longtemps.
Mes relatives réussites sur l'ultra-roller m'aident à tenir le coup, sans prendre de saloperies, dans les moments de doutes, pour de nouveaux defis et c'est parfois très dur.
Et je suis heureux de savoir que les controles anti-dopage ont lieu dans nos courses d'ultra comme en Sologne il y a une semaine ! on devient crédible.
Pour arriver à un bon niveau et trouver de la motivation dans la difficulté, je fais de la 'poésie' en roulant dans des endroits que j'estime iddylliques, bien que parfois proches de chez moi,

et je ne peux écrire de CR sur mon blog sans y balancer qq images, extraits de textes etc...même si mon approche des records est plutot scientifique, je mesure avec précision, et compare toutes mes sorties, pour ne pas me bluffer, ni (trop)jouer avec ma santé physique et mentale.
En ce sens je suis un homme heureux, et c'est parce que je rêve beaucoup, encore dernièrement avec l'Amérique du Nord. Tout le monde n'a pas cette chance.
Alors chapeau à Pascal Pich, de continuer ses périples de la sorte.
Posté : 04 mai 2009 7:24
par Appache-Zwoofff
Que ceux qui critiquent l'abandon n'aient pas un jour à le regretter, car cela arrive à tous un jour ou l'autre. Ils ne doivent pas connaître ce qu'est de vouloir se surpasser et d'avoir l'abnégation de s'arrêter. ce renoncement n'est jamais fait par plaisir et reconnaitre qu'un jour on puisse être à côté de ses "rollers" est une grande vertu.
Rêver est le propre de l'aventurier, ceux qui ne rêvent pas son des gens tristes.
Mais plutôt que la haine envers eux, mieux vaut s'en foutre et les laisser parler. Celui qui voyage au bout de lui même est bien plus serein.
M... je poètise aussi maintenant, c'est malin...

Posté : 04 mai 2009 9:18
par youb solo
j en sais quelque chose lors de mon abandon du mans 2007
j etais dans les trois premiers mais ma douleur de mon pied cassé une semaine auparavant m a fait comprendre au petit matin du dimanche qu il fallait s arreter
tout ceci pour mieux rebondir
cela fait parti des riders de l extreme
parfois les limites sont depassées mais nôtre corps nous le rappelle
c est a lui qu il faut penser et non a la gloire egoiste
Posté : 04 mai 2009 21:03
par Thibaut
Rphil, je comprends très bien ton sentiment d’énervement quand on résume ton entreprise de record à un masochisme dangereux pour ta santé. J’ai aussi l’habitude de m’entendre dire que « c’est idiot d’aller se faire mal au péril de sa santé pour rien ».
Mais j’ai renoncé à vouloir convaincre ces gens là, car on ne peut pas comprendre la force qui pousse un passionné d’endurance à aller au plus loin dans ses limites. Cette inclination paraît plus se construire en allant toujours un peu plus loin, peut-être au gré d’un cocktail d’endorphines auxquelles on devient accro à notre insu !
Ceux qui n’y ont jamais goûté ne peuvent pas se douter du sentiment de plénitude que l’on ressent lorsque les forces reviennent comme par magie après un passage à vide à la 20é heure de course, ou lors du passage de la ligne. C’est dans cette quête que la plupart de ceux qui y goûtent un peu (24h duo, course de 6h, rando longue…) n’arrivent pas à s’arrêter et voient dans les autres fans d’endurance des animaux de la même espèce qui peuvent les comprendre.
Partager ton parcours sur ton blog est donc sûrement la meilleure réponse possible !
Quant aux faits que tu rapportes sur les 6 Heures de Sologne, je pense que ceux qui t’ont raconté la course t’induisent en erreur en évoquant l’engagement d’une équipe du PUC pour faire gagner Thomas. Car l’équipe en question est un duo qui jouait sa propre course, et vu le niveau actuel de Thomas, je vois mal comment ils auraient pu l’aider de manière significative.
Mais bon, à Carole l’an dernier, c’est sur l’accélération d’un Puciste que j’ai lâché et que tu as pris le large (je n’aurais de toute façon pas tenu plus longtemps), il n’a pas levé le pied pou m’aider à recoller. Quant aux 6 Heures de Chartres, un autre Puciste (Louis) et moi nous étions « illustrés » pour avoir guerroyé au détriment de la moindre alliance de club. Donc si on peut reprocher quelque chose au PUC, c’est plus un défaut qu’un excès de course d’équipe !
Quoiqu’il en soit, Rphil, j’ai hâte de me retrouver à tes côtés sur la ligne Dimanche pour retrouver un peu d’esprit du Mans et pour savourer une course solo qui s’annonce aussi dure qu’excitante !
Posté : 07 mai 2009 11:30
par youb solo
la douleur et la souffrance ne sont que des alerteurs et des informatioons
il faut ensuite traiter ces informations
plusieurs solutions : soit c est une alerte pour arreter ou bien juste pour dire qu un cap vient d etre franchi
dans le deuxieme cas il faut juste savoir ou ce situe la limite , le rupture.
pour ma part je n en sais toujours rien .
mon abandon de 2007 fut a cause d une fracture ou la ce n etait plus une information mais une realité. ce n etait plus de la souffrance mais du handicap .
ce que je sais c est qu au dela de ma souffrance je retire du bien etre
(vous allez dire que je suis mazo ) mais pas du tout .
etre extreme dans le sport et meme dans sa vie veux dire aller toujours plus loin que la limite
y en a t il une vraiment ; ma quete est celle ci
la trouver ou la repousser
tchussss
Posté : 07 mai 2009 22:12
par jp2copter
On ne fait jamais plus que ce qui est possible.
C'est notre vision de ce qui est possible qui nous rend différents.
Car nous n'avons pas tous la même...
Même si certains ont leur vision dans un rêve, il suffit qu'ils la réalisent ensuite... pour qu'on puisse affirmer que les autres devraient plutôt changer de point de vue, s'ils ne voient pas la même réalité finale.
Nul ne peut décider à la place d'un autre de ses motivations, de ses méthodes, de ses sensations... L'essentiel est le bonheur qu'on trouve au bout de son chemin, même s'il parait bizarre.
Les copains, continuez de vous faire plaisir sans souci du qu'en dira-t-on.
Et à l'occasion, vous avez le même droit que les autres de souffrir si un problème se présente.
