14 Septembre 2014 (Dimanche)
Rando Speed en M100 4x110 Gyro Marathon Noires usées 107 mm.
Marly - Remich, en passant par Besch au retour : 165,6 km
De 12h25 à 19h04'30", soit 6h39'30" pour 165,6 km, soit 24,87 kmh
Aller : de 12h25 à 15h46 (sur le pont de Remich), soit 3h21 pour 82,5 km, soit 24,62 kmh
Retour : de 15h46 à 19h04'30", soit 3h18'30" pour 83,1 km, soit 25,11 kmh
http://www.openrunner.com/index.php?id=4080691
De 17°C à 22°C, vent de Est-Nord-Est de face à l'aller, de 10 à 20 kmh.
J'avais initialement prévu de faire Marly - Besch aller - retour (155 km), en ne partant qu'avec 2 litres de boisson isotonique, et de faire le plein d'eau au robinet du cimetière de Besch.
Finalement j'ai poussé un tout petit peu plus loin…
Le départ se fait sous un ciel couvert, puis le soleil s'imposera petit à petit au fil de la journée.
ça me fait 232 km pour ce week-end.
Le choix des Gyro Marathon Noires : pour leur rebond. Bien qu'elles soient un peu usées, elles gardent un chouette rebond.
Du rebond, j'en ai eu bien besoin car les grattons sont partout sur ce parcours.
J'embarque 2 litres d'eau dosée à 3 ou 4 doses de poudre Isostar par litre.
Plus 1 demi-pot de poudre isostar, 3 tartines à la confiture de figues (faite maison), des pruneaux et quelques biscuits.
Le vent de face est puissant par moments, puis se calme quelques minutes, pour repartir à la charge.
À Richemont, je remarque que les barrières métalliques placées en chicane ont été modifiées :
l'espace entre les 2 barrières a été augmenté, certainement afin de permettre le passage des vélos longs (tandems, vélos couchés, attelages etc).
Yutz : je puise 1 litre d'eau à la fontaine de l'aire de jeux, après le terrain de rugby.
En effet, je viens de terminer mon premier litre et j'avais commencé mon deuxième.
Après les petits mélanges de poudre isotonique sur une table de camping, c'est reparti.
La barrière de la piste de Yutz - Basse-Ham est relevée, chose rare. ça roule bien jusqu'à Koenigsmacker.
Le gratton entre Koenigsmacker et Malling me rappelle que mes M100 sont de service aujourd'hui,
avec les Gyro qui assurent vraiment bien. C'en est fini pour moi du carbone bas par ici !
Vers la fin de la piste de Berg-sur-Moselle, peu avant l'embranchement sur la D64,
les restes de boues séchée ont tenu le coup depuis un an. Personne n'a essayé de nettoyer, et bientôt,
ce seront de nouvelles inondations pour en rajouter une couche.
Je ne comprends pas pourquoi cette piste est laissée ainsi à l'abandon.
Et c'est la D64 direction Contz-les-Bains sur laquelle une surprise m'attend.
En effet, au détour d'un virage surgit une voiture (Touran Bleue immatriculée Luxembourg)
qui est tout simplement arrêtée en plein milieu de la voie. L'étroitesse de cette route fait qu'il prend toute la largeur de la partie droite.
Il n'a pas de warnings qui clignotent, rien. Une voiture qui me suivait a dû s'arrêter en urgence derrière elle,
pour laisser passer des voitures venant d'en face. Moi aussi je dois faire bien attention pour le contourner.
Mais le plus beau, vous savez quoi ? Eh bien monsieur est au volant, avec madame assise à côté de lui : ils sont en train de déjeuner !
En train de bouffer leur sandwich, à cet endroit, en plein milieu de la route ! Je n'y crois pas.
Derrière moi, au même moment, un groupe d'une trentaine de motards surgit.
On se fait signe, ils peuvent me dépasser sans encombre. On secoue la tête (enfin nos casques)... on est choqués !
La route D64F vers Schengen déroule ses virages grattonneux en face du Château fort de Sierck-les-Bains.
A l'entrée de Schengen, en face du Musée Européen, une voiture fait une manœuvre pour s'extraire de sa place de stationnement.
Elle a un peu de mal, et se retrouve en travers de la rue. Je la contourne en sautant sur le trottoir de 20 cm de haut et en passant derrière elle.
Cette action de ma part me vaut un coup de klaxon énervé.
Je comprends : sans doute l'ai-je empêché de monter en marche arrière sur un trottoir de 20 centimètres de haut !
Et ça continue pour moi vers Remich. Les panneaux "route barrée" sont toujours là...
Si il y a un mois ça pouvait encore passer, cette fois, c'est vraiment compliqué. La piste est bien sûr barrée ,
des portions entières ont disparu sous les gravats, c'est un chantier compliqué de tuyauteries, avec feux de circulation alternée.
Je dois rouler sur la route, ce qui n'est pas du goût des Luxembourgeois...
C'est dit : au retour, je passerai par Besch, tant pis pour la piste en béton.
De toutes façons, aujourd'hui j'avais prévu d'aller à Besch. Ce n'est qu'en arrivant vers Contz que j'avais décidé de prolonger jusqu'à Remich.
Je prends donc le beau pont frontalier, et quitte le Luxembourg pour l'Allemagne.
Côté allemand, le revêtement d'asphalte est en cours de réfection.
Pas trop gênant pour moi puisque je bifurque tout de suite après le pont vers la piste en béton.
Cette piste (Nennig - Perl) est constituée de longues plaques en béton, ça grattonne et il y a pas mal de gravillons.
Mais avec un bon vent de dos, désormais, je survole tout cela d'une longue foulée de M100.
Comme toujours en saison estivale, les Feuerwher (Pompiers allemands) sont installés sur leur campement peu avant Besch, avec tente, camions, et feu de camp.
Je pense que cette présence des pompiers secouristes à cet endroit est une façon de faire de la prévention et peut-être même du sauvetage de temps en temps.
Les vibrations sont bien amorties, ça avance très bien.
Au niveau de la zone industrielle de Besch, une nouvelle usine est sortie de terre... (charbon, recyclage de métaux, compost, il y en avait déjà quelques-unes)
Arrivé au cimetière de Besch, je remplis une bouteille et fais le mélange de poudre.
L'autre bouteille contient encore au moins 0,8 et avec ça j'en aurai largement assez pour rentrer.
J'emprunte le pont frontalier Perl - Schengen, et c'est de nouveau le gratton de la route D64F.
Avec un bon vent favorable, ça avance plutôt bien sur les grattons de Berg-sur-Moselle puis Malling.
À la sortie de Malling, entrée de piste cyclable, j'évite de justesse la collision avec une voiture qui avançait (prudemment il est vrai) sur cette voie.
Mais l'absence de visibilité dans ce virage serré et en pente a fait que je suis passé à 10 cm de la voiture, en empiétant sur l'herbe.
Alors que je roulais à bonne allure sur la piste de Basse-Ham - Yutz, pour la troisième fois cette année : Une abeille s'engouffre sous mon casque et me pique à la tête.
Vive douleur. Je passe ma main sous mon casque et le dard reste collé à mes doigts… La douleur vient par à-coups, me sonne un peu le ciboulo, mais ça va.
Heureusement que le cuir chevelu est un peu dur à percer pour une simple abeille. Et puis, je commence à être habitué !
À Yutz, je dépasse le terrain de rugby où il y a une forte affluence, puis c'est Thionville avec le pont des Alliés et enfin, la piste d'Illange - Uckange.
Au pont de l'Orne, peu avant Richemont, je croise deux gars du club d'Hettange, tout de bleu vêtus. On s'arrête 2 minutes pour causer et c'est reparti.
Juste après le pont de Richemont, je dépasse deux cyclistes VTT (mais qui avancent bien !). Ces deux-là ne l'entendent pas ainsi et restent accrochés derrière moi.
Ça file bon train le long de la Moselle canalisée. Je ne relâche rien, et eux non plus.
10 km plus loin, en montant le pont de la rue d'Amelange (Barrage hydro-électrique d'Argancy), les deux VTTistes me collent au plus près, et dans un souffle, l'un d'eux me demande :
- Et vous allez jusqu'où, à cette allure ?
- Marly - Remich, 165 km !
- Oh putain !
Là ils m'ont laissé, peut-être ont-ils bifurqué par la route de La Maxe, je n'ai pas vu, toujours est-il que je me retrouve seul sur la piste de La Maxe.
Puis c'est une traversée urbaine de 17 km, avec passage par le Plan d'eau et longs boulevards.
Alors que j'arrive chez moi, il me reste un demi-litre de boisson isotonique, mais plus beaucoup de jus dans mon corps, je dois bien reconnaître.
J'ai dû bien forcer face au vent à l'aller et cela se paye d'une façon ou d'une autre.
Je fais 6h39'30" pour 165,6 km, soit 24,87 kmh. (À 2 minutes trente de moins, c'est à dire 6h37, j'aurais fait 25 kmh tout rond)
Mais les chiffres ronds sont purement symboliques…
Avec 66,6 km de speed roller la veille, je ne m'étais pas vraiment économisé ce week-end… (232 km pour ce WE)
J'ai bu 3,5 litres le long de ce ride, puis les 50 cl restants chez moi en soirée.