Re: La Moselle en Roller
Posté : 01 juin 2014 6:11
31 Mai 2014 (samedi)
Rando speed en M100 4x110 Matter Image usées 108 mm
Marly - Wormeldange aller - retour (93,42 km x 2) = 186,84 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=3678721
De 12h00 pile à 19h54, soit 7h54 pour 186,84 km soit 23,65 kmh
Aller : de 12h00 à 15h55, soit 3h55 pour 93,42 km, soit 23,85 kmh
Retour : de 15h55 à 19h54, soit 3h59 pour 93,42 km, soit 23,45 kmh
20°C, beaucoup plus au soleil, vent 10 kmh de Nord-Est défavorable à l'aller, faiblissant en milieu de journée.
Le vent m'a donc handicapé à l'aller mais ne m'a pas aidé au retour.
Embarqué 3 litres dosés en poudre isotonique + 1 pot de poudre isostar, pruneaux, abricots, biscuits, morceaux de fromage, tartines au miel.
Des rando speed de 200 km, j'en ai déjà fait en carbones bas.
Mais suite à ma tendinite aux chevilles, je ne supporte plus de telles distances en carbones bas, surtout avec les gros grattons qui se trouvent sur 40 km (Koenigsmacker - Schengen : 20 km de gratton en aller-retour).
J'ai donc opté pour mes chers M100 montés en 4x110 Matter Image, usées en 108 mm environ.
C'est donc un départ à midi pile (j'aime bien partir sur un chiffre rond, ça me facilite le calcul mental pour les moyennes).
On a un bon vent d'Est-Nord-Est de 10 kmh. Souvent latéral et défavorable.
Je ne force pas trop, tranquille.
Sur la piste entre La Maxe et Argancy, au détour d'un virage je me trouve devant un énorme épervier en train de décoller.
L'animal est à 50 cm au-dessus du sol, peine à prendre son envol, et lâche finalement quelque chose d'assez gros : Il s'envole.
C'est un lapin, tout tordu, dont la nuque est trouée par une plaie béante d'un beau rouge de sang bien frais.
J'ai donc dérangé le rapace en pleine chasse... Il attendra que je me sois éloigné pour récupérer son bien.
Je bois un peu moins d'un litre par heure, ce qui fait que mes 3 litres devraient me durer 4 heures.
C'est à ce moment-là que je décide de faire un ride de 8 heures, ce qui devrait m'emmener du côté de Wormeldange, donc dans les 180 km.
(j'avais initialement prévu de faire Marly - Besch, 155 km)
Je croise Sanglier76 sur la piste en béton de Uckange - Illange. Tu as l'air en forme, j'ai observé que ton mouvement est plus fluide et que ta vitesse a augmenté ces derniers temps.
La manche à air du club d'aéromodélisme de Yutz ne ment pas : elle indique fièrement le Nord-Est.
De Yutz à Malling, les foins ont été coupés. Les tracteurs les rassemblent en ligne avant le passage de la botteuse. ça sent bon l'herbe sèche !
A Malling, je m'arrête pour ajouter une dose de poudre isotonique dans ma bouteille.
Je passe de 3 doses/litre à 4 doses/litre. La boisson est ainsi beaucoup plus hydratante. Mon corps en a besoin car la sudation est forte.
Dans la descente sur la D62 au pont de Malling, je dépasse un cycliste course.
Il me rattrape ensuite sur le gratton de Malling - Berg sur Moselle en bougonnant "hé ho hein !" Apparemment son égo en a pris un coup.
Les derniers 500 mètres de piste de Berg sur Moselle avant la jonction avec la D64, sont toujours couverts de boue séchée.
Le patinage est laborieux, en fait on ne patine pas vraiment, on pousse un peu pour avancer.
Cette boue est en fait de la poussière de terre, en milieu de piste, avec 2 ornières de part et d'autre. Impossible de pousser sur 500 m.
C'est le seul endroit comme ça sur tout le parcours Charles le Téméraire. Une mention spéciale donc pour les mairies concernées.
A Contz-les-Bains, j'emprunte la rue principale, la piste en contrebas ayant trop souffert des travaux.
Le gratton de la D64 passe bien avec les M100.
Sortie de Schengen, direction Remich, un panneau "Route barrée" s'applique à la piste.
Des travaux de canalisations sont en cours sur cette portion.
On peut cependant facilement contourner la barrière, et la piste s'avère tout à fait praticable.
En fait, les travaux ne concernent qu'un kilomètre de piste. Une tranchée a été creusée côté rivière, sur 1 m de large. Il en reste 2,5 pour rouler !
Là où du matériel de chantier est posé, il faut rouler un peu dans l'herbe. Des tuyaux bleus sont posés au sol.
Finalement, ça roule très bien !
Sur la route du vin luxembourgeoise, je me fais dépasser par quelques fous du volant qui jouent au rallye, se dépassant les uns les autres dans les virages, faisant rugir leurs moteurs, se rabattant au dernier moment devant les usagers venant en face.
Je suppose qu'ils ont la sensation de faire du sport. Ils s'expriment avec leur voiture, faute de pouvoir s'exprimer autrement.
Avec leur corps, par exemple, comme les vrais sportifs...
Ensuite c'est un cortège de bagnoles de collection, toutes sur le même modèle : coupé cabriolet Mercedes années 50. C'est bien, ça, le recyclage.
Arrivé à Ehnen, je décide de tester cette nouvelle petite piste cyclable qui longe la Moselle.
Eh bien elle n'est pas si mal ! Très large, lisse comme un billard, encastrée dans des bordures de trottoir, c'est du solide.
Une petite passerelle en arc de cercle et en lattes de bois enjambe un ruisseau qui se jette dans la Moselle.
Le tout est bordé de terrains de jeux, de bancs, et les familles y passent leur après-midi. Le coin est très joli.
Cette petite piste ne mesure qu'un kilomètre, et se termine par une jonction avec la route du vin, juste en face de la station Texaco de Wormeldange.
ça tombe bien, je viens de finir ma dernière bouteille, il est 15h54, j'ai mis 3h54 à l'aller.
Moien (Bonjour)... Dans le shop de la Texaco j'achète deux bouteilles de 1,5 litre d'eau minérale.
Äddi (Au revoir)... Je ressors pour faire mes petits mélanges de poudre. Cette pose ravitaillement me prend 5 minutes.
(de 15h54 à 15h59. Pour la moyenne, j'arrondis tout ça à 15h55.)
Et c'est le retour, avec quelques bonnes pointes vent de dos. Seulement ce vent a tendance à faiblir.
Lorsque j'atteindrai à nouveau le club d'aéromodélisme de Yutz, la manche à air pendouille lamentablement.
Je commence à ressentir de la fatigue... La surface de la rivière est d'huile.
Sur la portion de piste entre Uckange et Richemont, 2 voitures folles viennent à ma rencontre ! J'ai juste eu le temps de m'écarter, ces malades se croyaient sur une route.
Du coup je commence à regarder d'un mauvais oeil les dizaines de voitures qui viennent se garer sur le bord de cette piste.
Je croyais que cette voie était interdite aux véhicules à moteur...
Puis c'est une traversée de Metz et Marly des plus calmes. Je maintiens un rythme assez soutenu pour essayer de rester en dessous de la barre symbolique des 8 heures de ride. Je termine les dernières gouttes de boisson isotonique à 500 m de chez moi.
J'atteins mon portail à 19h54, bien moulu de partout. Le gros bonheur après ça c'est la douche...
Rando speed en M100 4x110 Matter Image usées 108 mm
Marly - Wormeldange aller - retour (93,42 km x 2) = 186,84 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=3678721
De 12h00 pile à 19h54, soit 7h54 pour 186,84 km soit 23,65 kmh
Aller : de 12h00 à 15h55, soit 3h55 pour 93,42 km, soit 23,85 kmh
Retour : de 15h55 à 19h54, soit 3h59 pour 93,42 km, soit 23,45 kmh
20°C, beaucoup plus au soleil, vent 10 kmh de Nord-Est défavorable à l'aller, faiblissant en milieu de journée.
Le vent m'a donc handicapé à l'aller mais ne m'a pas aidé au retour.
Embarqué 3 litres dosés en poudre isotonique + 1 pot de poudre isostar, pruneaux, abricots, biscuits, morceaux de fromage, tartines au miel.
Des rando speed de 200 km, j'en ai déjà fait en carbones bas.
Mais suite à ma tendinite aux chevilles, je ne supporte plus de telles distances en carbones bas, surtout avec les gros grattons qui se trouvent sur 40 km (Koenigsmacker - Schengen : 20 km de gratton en aller-retour).
J'ai donc opté pour mes chers M100 montés en 4x110 Matter Image, usées en 108 mm environ.
C'est donc un départ à midi pile (j'aime bien partir sur un chiffre rond, ça me facilite le calcul mental pour les moyennes).
On a un bon vent d'Est-Nord-Est de 10 kmh. Souvent latéral et défavorable.
Je ne force pas trop, tranquille.
Sur la piste entre La Maxe et Argancy, au détour d'un virage je me trouve devant un énorme épervier en train de décoller.
L'animal est à 50 cm au-dessus du sol, peine à prendre son envol, et lâche finalement quelque chose d'assez gros : Il s'envole.
C'est un lapin, tout tordu, dont la nuque est trouée par une plaie béante d'un beau rouge de sang bien frais.
J'ai donc dérangé le rapace en pleine chasse... Il attendra que je me sois éloigné pour récupérer son bien.
Je bois un peu moins d'un litre par heure, ce qui fait que mes 3 litres devraient me durer 4 heures.
C'est à ce moment-là que je décide de faire un ride de 8 heures, ce qui devrait m'emmener du côté de Wormeldange, donc dans les 180 km.
(j'avais initialement prévu de faire Marly - Besch, 155 km)
Je croise Sanglier76 sur la piste en béton de Uckange - Illange. Tu as l'air en forme, j'ai observé que ton mouvement est plus fluide et que ta vitesse a augmenté ces derniers temps.
La manche à air du club d'aéromodélisme de Yutz ne ment pas : elle indique fièrement le Nord-Est.
De Yutz à Malling, les foins ont été coupés. Les tracteurs les rassemblent en ligne avant le passage de la botteuse. ça sent bon l'herbe sèche !
A Malling, je m'arrête pour ajouter une dose de poudre isotonique dans ma bouteille.
Je passe de 3 doses/litre à 4 doses/litre. La boisson est ainsi beaucoup plus hydratante. Mon corps en a besoin car la sudation est forte.
Dans la descente sur la D62 au pont de Malling, je dépasse un cycliste course.
Il me rattrape ensuite sur le gratton de Malling - Berg sur Moselle en bougonnant "hé ho hein !" Apparemment son égo en a pris un coup.
Les derniers 500 mètres de piste de Berg sur Moselle avant la jonction avec la D64, sont toujours couverts de boue séchée.
Le patinage est laborieux, en fait on ne patine pas vraiment, on pousse un peu pour avancer.
Cette boue est en fait de la poussière de terre, en milieu de piste, avec 2 ornières de part et d'autre. Impossible de pousser sur 500 m.
C'est le seul endroit comme ça sur tout le parcours Charles le Téméraire. Une mention spéciale donc pour les mairies concernées.
A Contz-les-Bains, j'emprunte la rue principale, la piste en contrebas ayant trop souffert des travaux.
Le gratton de la D64 passe bien avec les M100.
Sortie de Schengen, direction Remich, un panneau "Route barrée" s'applique à la piste.
Des travaux de canalisations sont en cours sur cette portion.
On peut cependant facilement contourner la barrière, et la piste s'avère tout à fait praticable.
En fait, les travaux ne concernent qu'un kilomètre de piste. Une tranchée a été creusée côté rivière, sur 1 m de large. Il en reste 2,5 pour rouler !
Là où du matériel de chantier est posé, il faut rouler un peu dans l'herbe. Des tuyaux bleus sont posés au sol.
Finalement, ça roule très bien !
Sur la route du vin luxembourgeoise, je me fais dépasser par quelques fous du volant qui jouent au rallye, se dépassant les uns les autres dans les virages, faisant rugir leurs moteurs, se rabattant au dernier moment devant les usagers venant en face.
Je suppose qu'ils ont la sensation de faire du sport. Ils s'expriment avec leur voiture, faute de pouvoir s'exprimer autrement.
Avec leur corps, par exemple, comme les vrais sportifs...
Ensuite c'est un cortège de bagnoles de collection, toutes sur le même modèle : coupé cabriolet Mercedes années 50. C'est bien, ça, le recyclage.
Arrivé à Ehnen, je décide de tester cette nouvelle petite piste cyclable qui longe la Moselle.
Eh bien elle n'est pas si mal ! Très large, lisse comme un billard, encastrée dans des bordures de trottoir, c'est du solide.
Une petite passerelle en arc de cercle et en lattes de bois enjambe un ruisseau qui se jette dans la Moselle.
Le tout est bordé de terrains de jeux, de bancs, et les familles y passent leur après-midi. Le coin est très joli.
Cette petite piste ne mesure qu'un kilomètre, et se termine par une jonction avec la route du vin, juste en face de la station Texaco de Wormeldange.
ça tombe bien, je viens de finir ma dernière bouteille, il est 15h54, j'ai mis 3h54 à l'aller.
Moien (Bonjour)... Dans le shop de la Texaco j'achète deux bouteilles de 1,5 litre d'eau minérale.
Äddi (Au revoir)... Je ressors pour faire mes petits mélanges de poudre. Cette pose ravitaillement me prend 5 minutes.
(de 15h54 à 15h59. Pour la moyenne, j'arrondis tout ça à 15h55.)
Et c'est le retour, avec quelques bonnes pointes vent de dos. Seulement ce vent a tendance à faiblir.
Lorsque j'atteindrai à nouveau le club d'aéromodélisme de Yutz, la manche à air pendouille lamentablement.
Je commence à ressentir de la fatigue... La surface de la rivière est d'huile.
Sur la portion de piste entre Uckange et Richemont, 2 voitures folles viennent à ma rencontre ! J'ai juste eu le temps de m'écarter, ces malades se croyaient sur une route.
Du coup je commence à regarder d'un mauvais oeil les dizaines de voitures qui viennent se garer sur le bord de cette piste.
Je croyais que cette voie était interdite aux véhicules à moteur...
Puis c'est une traversée de Metz et Marly des plus calmes. Je maintiens un rythme assez soutenu pour essayer de rester en dessous de la barre symbolique des 8 heures de ride. Je termine les dernières gouttes de boisson isotonique à 500 m de chez moi.
J'atteins mon portail à 19h54, bien moulu de partout. Le gros bonheur après ça c'est la douche...