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Re: La Moselle en Roller

Posté : 04 mai 2014 20:58
par sanglier76
Comme tout le monde ici j'ai hâte de lire ton récit ! Bravo à toi tu fais rêver !!
50 min sur 340 kms...
C'est peut être un détail pour vous mais pour lui ça veut dire beaucoup...

Ok :arrow:

Re: La Moselle en Roller

Posté : 05 mai 2014 9:46
par gui_gui
J'ai pas mal de notes à mettre au propre, ça ne saurait tarder !

Re: La Moselle en Roller

Posté : 05 mai 2014 15:58
par gui_gui
Salut tout le monde !

Le premier ultra 300 bornes de l’année est toujours dur… Celui-ci le fut tout particulièrement.
Déjà, le choix de faire 340 km, ce que je n’avais jamais fait (j’avais fait 335 km).
5 km de plus, ça n’a l’air rien, mais quand je termine, à la fin, je peux vous dire que les 5 derniers km sont vraiment durs.

Le tracé :

http://www.openrunner.com/index.php?id=3544547
340,73 km de 04h30 à 21h30, soit 17h00 pile soit 20,04 kmh.
Aller : 170,37 km de 04h30 à 12h32, soit 8h02 soit 21,20 kmh
Retour : 170,36 km de 12h32 à 21h00 soit 8h58 soit 18,99 kmh

Pour le matos : mes rollers M100, bien sûr, montés en 4x110. Pour les roues, j’avais le choix entre :
- Un jeu tout neuf de Matter Image 110 => je me dis, non, je vais me les réserver pour le pur speed.
- Un jeu de Mater Image 110 usées en 108 mm => je me dis : non, autant utiliser les Atom qui sont un peu moins usées (ce fut une erreur)
- Un jeu d’Atom Matrix 110 usées en 109 mm. => et c’est ce que je choisis. Et comme on va voir, mauvais choix.
Je n’embarque que 3 litres : avec le froid qu’il fait, il m’en restera jusqu’au robinet du Burgerhaus de Temmels (km 105).
Pour la nourriture : raisins secs, pruneaux, bananes séchées, briochettes, biscuits, quelques bouts de fromage, 4 tartines de fromage et une mini bouteille de miel dilué.
J’ai donc décollé comme prévu à 4h30 du matin, embarquant 11 kg de matériel, par 3°C, avec un vent défavorable.
Un vent discret en ville, mais qui s’exprime pleinement le long de la Moselle, véritable couloir à courant d’air.
La fraîcheur matinale a dissuadé la plupart des couche tard, bien que j’en aperçoive quelques groupes ici ou là.
Dès Argancy, j’ai droit à une aube magnifique, un dégradé de vert, de rose et de bleu. Les lapins fuient de toutes parts devant moi.
Rue du trou aux serpents, c’était un petit renard, qui a longuement couru devant moi…
Je constate déjà que ma moyenne sera faible à l’aller, ce qui ne me permettra sans doute pas de compenser la moyenne encore plus faible du retour (à cause de la fatigue).
Le froid est tenace. Je le ressens, malgré une veste de sport et un sweat-shirt enfilés par-dessus mon débardeur, plus un bonnet.
Le vent, bien que faible, ne me laisse aucun répit. La manche à air de Yutz confirme bien l’orientation du vent : NE.
À Basse-Ham, par la déviation, c’est une biche sauvage que je débusque au détour de la route.
Les grattons de la piste Koenigsmacker-Malling sont toujours aussi difficiles.
Tous les 20 km, je consulte ma montre pour voir où j’en suis de ma moyenne. Et je vois que ma moyenne est bien trop faible par rapport à mon timing.
Car pour tenir 340 km à 21 kmh, ce n’est pas 21 kmh par étape qu’il faut faire, mais au minimum 23. Or je peine à maintenir le 21 kmh.
Qu’à cela ne tienne, même si c’est dur, je m’en tiens à mon projet, coûte que coûte.
Les derniers 500 m de la piste cyclable de Berg sur Moselle, avant la jonction avec la D64, sont à moitié recouverts de terre sèche et poudreuse.
Les roues Atom Matrix commencent à montrer leur faiblesse :
Tant qu’on est sur du lisse, ça va. Je dirais même que du lisse assez rugueux, ça passe bien.
Mais dès qu’on aborde une portion de route un peu défoncée, c’est la catastrophe.
Ces roues manquent réellement de rebond, tant au niveau de la gomme que du noyau, qui est très raide.
Je sens déjà que mes talons et mes chevilles ne vont pas aimer.
Enfin la belle piste Schengen - Remich, dont les 2 premiers km sont barrés pour cause de travaux.
Heureusement, on peut passer, du moins aujourd’hui : en effet l’enrobé a été découpé par une longue ligne dans le sens de la longueur.
Je suppose que bientôt ce seront les travaux de terrassement et là on ne pourra plus passer du tout.
Après Remich, la route du Vin luxembourgeoise m’ouvre ses falaises calcaires et ses vignes en espaliers.
À Ehnen, la nouvelle piste cyclable qui est censée faire éviter le route pour les cyclistes,
se résume à 300 m de zigzags le long du parc au bord de l’eau, le tout agrémenté d’une petite passerelle au-dessus d’un ruisseau.
Pour moi, ce sera la route, merci.
Idem à l’entrée de Wormeldange : une nouvelle petite (et courte piste) le long de l’eau, qui s’achève en cul-de sac,
sans moyen pour remonter sur la route, où en plus la bande cyclable a été effacée par les services de voirie.
Très peu pour moi encore une fois : pour moi, c’est ON THE ROAD !
Je franchis donc le pont de Wormeldange et passe côté allemand (Wincheringen).
J’aperçois enfin Nittel. De l’autre côté au Luxembourg à Machtum, les travaux de voirie sont loin d’être finis.
Ensuite à Wellen, je constate que la nouvelle piste cyclable qui nous fait passer désormais sous le nouveau pont de Grevenmacher est en service.
Cela évite d’avoir à gravir puis à redescendre sur le pont, c’est pas plus mal.
Faut juste faire attention que la piste franchit la route à un endroit, et que sur 100 m, elle se trouve en zone inondable.
Voici Temmels et son Burgerhaus. Sur mes 3 litres embarqués, il m’en reste 1. J'en puise 2, fais mes mélanges.
Je peux maintenant enlever une couche : le sweat-shirt (enfilé par dessus la veste).
Je dois vite réorganiser mon sac à dos pour ranger tout ça, et c’est reparti.
J'enlèverai la veste quelques km plus loin, entre Wasserliech et Konz, pour rester en débardeur à 10h00 du matin.
Réorganisation du sac, tout cela me fait encore perdre du temps. Franchissement du pont de Konz.
Après la piste de Konz, voici Trèves et sa piste en pavés. Les roues Atom ont tendance à buter sur les aspérités plutôt que de rebondir dessus.
C’est déstabilisant, et fatigant à la longue. On est obligé de corriger avec le reste du corps.
La traversée de Trier se fait tranquillement sous le soleil, puis c’est Rüwer, sa piste cyclable défoncée, son absence de tracé cyclable en agglomération,
en enfin Kenn, où les rues sont désormais du billard.
Mentalement je continue d’évaluer ma moyenne, qui reste faible.
Et ce ne sont pas les pavés de la piste de Longuich - Riol qui vont m’aider.
Plus loin sur la piste de Mehring, cette portion qui ressemble à une véritable route, à flanc de colline boisée, avec son parapet le long de la rivière,
je croise un groupe de joggueurs, tous vêtus du même uniforme bleu (une équipe de foot peut-être ?).
Après Mehring, il me semble que toutes les souffrances de cette rando sont ici compensées par la beauté du paysage.
C’est Detzem, Thornich… la “Petite Suisse”. Thörnich, où une rue est largement investie par une fête bruyante.
Ce sont les Feuerwehr (pompiers) qui occupent tout le secteur : ils ont leurs camions bleus,
et toute une terrasse de restaurant où les chopes de bière rivalisent avec les assiettes de frites. Ça sent la saucisse grillée !
Plus loin à Köwerich, la forte odeur de créosote est toujours là, autour des piquets de bois imprégnés de goudron.
La taille moyenne des grains de raisins, sur les grappes, est de l’ordre du grain de couscous… du couscous d’un beau vert en fait.
Je dépasse Leiwen, Trittenheim puis Neumagen où c’est l’heure de manger. Les restaurants exhalent tous leurs odeurs de repas bien arrosés.
Les badauds hésitent devant les cartes des menus, ça rigole fort sur les terrasses.
Allez, les derniers kilomètres avant le demi-tour ! C’est le coin le plus mignon de tout le parcours en fait.
C’est Piesport, et Niederemmel. Niederemmel, à 12h32, enfin. Changement de bouteille. J'ai mis 8 heures. Et 2 minutes.
Je m’assois 2 minutes. D’habitude, je ne fais pas ça. Mais là, il le faut. Dans l’autre sens, maintenant, c’est vent de dos, non ? Je vais faire 16 heures ?
C’est parti dans l’autre sens ! Effectivement, un bon petit vent de dos m’aide considérablement sur quelques kilomètres.
Mais la piste est loin d’être rectiligne, elle zigzague même beaucoup, or, l’aide du vent de dos ne compense jamais les efforts faits lorsqu’il est de face.
Neumagen, retour. Je m’invite sans demander à qui que ce soit au robinet d’eau du réservoir d’eau potable, au mouillage de plaisance.
(Je dois avoir l’air tellement habitué du coin que personne ne me demande quoi que ce soit.)
J’avais bu mes 3 litres, j’en puise 3, largement de quoi tenir jusqu’à Temmels (dans 57 km).
Et c’est reparti pour la suite des évènements, en sens inverse. Le soleil tape assez fort, mais j’ai prévu une casquette et des lunettes de soleil.
Une ribambelle de motards s’exerce à rouler en file indienne, assez lentement, à la même vitesse, et dans le même sens, sur une magnifique petite route.
Très gros blousons, combinaisons, bottes. Ils ne prendront pas de coup de soleil aujourd’hui. Il est vrai qu’il y a un petit vent frais.
À Thörnich, c’est toujours la fête des pompiers. Un groupe de jeunes futures recrues (en mode “découverte” ? ) arborent un uniforme bleu.
Vers Mehring, je commence à prendre conscience que le vent n’est pas resté orienté de la même manière.
Il était Nord-Est, or maintenant il provient du secteur où se trouve le soleil, de ma gauche. Il est donc Est-Sud-Est, encore défavorable.
Ça me donne une claque. Et moi qui comptais sur un vent de dos sympa pour le retour…
À Riol se trouve un minuscule débit de boissons, une sorte de kiosque à vin ou à bière, pratiquement sur la piste cyclable.
Une fois ils avaient carrément mis des bancs en bois en travers de la piste. Cette fois ils avaient juste mis des cônes de chantier.
J’appréhende chaque zone de pavés ou gros grattons défoncés, car cela, combiné au vent et à la fatigue, c’est dur.
Trèves et ses pavés. Cela fait un petit moment qu’une certaine nausée du sucré s’est installée.
Je bois un minimum, en me forçant un peu. Dans ma tête, je n’arrête pas de calculer, et je ne peux qu’observer la chute de la moyenne.
Wasserliech au retour : il y a un match de foot sur le terrain, avec pas mal de spectateurs : ça joue fort !
Enfin la dernière étape de ravitaillement en eau : Temmels. J’ai bu 2,5 litres en 57 km seulement, depuis Neumagen.
Je puise donc 2,5 litres aussi et repars avec une charge de 3 litres.
J’en profite pour jeter à la poubelle une bouteille vide inutile, quelques sachets, etc (pour faire de la place dans mon sac).
La longue piste de Nittel me dit clairement : “T’as eu le vent de face à l’aller ? Ben tu l’auras de face aussi au retour, na !”
Pfff… elle est vache quand même.
Et revoici la route du Vin Wormeldange - Remich. Là, ya un truc qui n’est pas normal : Pourquoi y a-t-il autant de voitures,
et pourquoi roulent-elles aussi vite ? Pourquoi mordent-elles sur la bande cyclable ?
D’ailleurs, à Remich, une fois de plus, la ville est remplie de bagnoles de luxe. On s’attend à voir n’importe quoi…
Comme cette énorme Rolls-Royce garée au bout du parking, devant l’embarcadère du pont.
Il faut slalomer entre les promeneurs, éviter les portières qui s’ouvrent, les enfants qui courent…
Puis tout redevient calme, vers Schengen. Une intense fraîcheur semble couler d’une colline qui surplombe le route.
Mais je n’avais jamais connu ma petite D64F aussi fréquentée. Des automobiles comme s’il en pleuvait.
Non seulement c’est du gros gratton mais en plus je dois resserrer le patinage.
Puis c’est Contz-les Bains, Malling… Koenigsmacker… Basse-Ham…
Je calcule encore et encore. J’ai tout de même une chance de rester dans les 20 kmh sur cet ultra. Faut juste rester concentré.
Je commence aussi à ressentir du froid. Bientôt je vais devoir faire une pause pour me rhabiller…
Je sais déjà que je mettrai presque une heure de plus que prévu sur mon programme.
Or comme j’avais prévu un retour à 20h40, peu de temps avant que le soleil ne se couche… ça va faire tard…
Va falloir remettre les loupiotes, aussi…
La traversée de Thionville est très calme. Les gens sont rentrés chez eux depuis un moment.
Sur la piste d’Illange (rue de la Digue) au niveau du port, mon regard a intercepté une écriture faite à la craie blanche, sur l’enrobé :
“Coucou… “ (je n’ai pas eu le temps de distinguer à qui ce message s’adressait). Cela me fait imaginer tout et n’importe quoi…
Maintenant, c’est un calme absolu, le vent est tombé. Mais le froid devient trop intense, cela me bouffe mon énergie.
À Richemont, en haut du pont, je remets mon sweat-shirt polaire, tandis qu’en bas, des jeunes se font un joyeux barbecue.
Le soleil est proche de l’horizon sur la piste de La Maxe, tandis que c’est le moment pour les insectes volants de faire leurs parades.
Malgré la lumière déclinante, je remets mes lunettes de soleil pour me protéger les yeux. (je les enlève vers l’usine EDF).
Au pont Éblé, je remets mon bonnet, ma lampe frontale et ma lampe rouge que je tiens derrière moi.
Je calcule mentalement que je peux arriver à la maison pour 21h30, ce qui serait amusant,
puisque ça ferait un run de 17h00 pile poil. Mais ça ne se fera pas sans effort !
Je traverse un Metz des plus calmes où les quelques passants, en T-shirt ou en chemise, me regardent passer comme un OVNI.
L’approche de la maison me donne du courage et je peux encore envoyer quelques pointes de vitesse vers Marly.
J'atteins mon portail à 21h30, exactement, et c’est donc un ultra de 17 heures exactement, incroyable.
Marrant comment, pour de simples jeux de calculs mentaux, le corps est capable de fournir de l’énergie… pour quoi ? Pour le fun…
Alors que tout en moi est cassé, brisé, haché menu. Mais je suis, une fois de plus, très heureux.
Quelques bons jours de repos maintenant !

Voici mon tableau de moyennes à jour. (avec les dernières corrections des moyennes étapes par étape)
Total de litres bus = 10 litres dosés à 4 doses de poudre isotonique par litre (Isostar "Hydrate & Perform")
Image

Re: La Moselle en Roller

Posté : 05 mai 2014 17:05
par sanglier76
Bravo pour ce magnifique raid,remet toi bien maintenant !
Il est vrai que l'amplitude thermique était grande avec pas loin de 0 degrès à ton départ...ça fatigue énormément
Toutes tes infos vont m'êtres utiles car je prévois une grosse sortie de 100 kms dans quelques semaine au départ de Schengen.Eh oui ,je suis un petit joueur qui ne veut plus faire le gratton entre Kontz et Schengen :oops:
Pour le mot ce n'est pas moi...Peut être un roller du coin où tout simplement autre chose...

Pour tes roues ton récit est la preuve d'une grande différence de qualité avec les images qui sont à peux près au même prix.
Alors que les Atom BOOM ont des avis très bon de la part des pros, les Atom Matrix risquent de ne pas se vendre trop...

Re: La Moselle en Roller

Posté : 05 mai 2014 20:27
par gui_gui
Eh bien 100 km ce n'est pas petit ! Mais attention si tu pars de Schengen, comme je l'ai dit, il y a des travaux sur la piste entre Schengen et Remich. On a d'ailleurs déjà connu ça il y a quelques années, vers l'entrée de Remich : les gens roulaient tout simplement sur la chaussée (sur cette route de toutes façons c'est limité à 70 kmh - enfin, en théorie)

Re: La Moselle en Roller

Posté : 05 mai 2014 20:40
par rubik's
J'ai lu avec plaisir le récit de ton exploit et je te tire mon chapeau :P
Ça donne envie, en tout cas pour moi qui n'ai jamais essayé ce type de discipline, au moins pour le coté épique !
Un grand bravo à toi :wink:

Re: La Moselle en Roller

Posté : 06 mai 2014 18:41
par Alf 15
Bravo pour ton exploit Guigui

Toujours un agréable moment que de lire ton débriefing (on s'y croirait !)

Re: La Moselle en Roller

Posté : 07 mai 2014 17:02
par gui_gui
Merci !
Maintenant c'est repos forcé avec les averses diluviennes qu'on a en ce moment…

Re: La Moselle en Roller

Posté : 09 mai 2014 14:22
par tony802
T'es un mutant !

Bonne récup et tâche d'écouter ton corps sinon il va te faire savoir qui est le boss ;)

Re: La Moselle en Roller

Posté : 09 mai 2014 22:27
par gui_gui
Je suis toujours un peu en convalescence...
Petite sortie ce soir tout de même :
09 Mai 2014
Speed le soir en carbones bas X-Tech, Matter Image 4x110 usées en 108 mm
Il va être temps de mettre les neuves...
Marly - Uckange aller - retour, de 19h10 à 22h14'30", soit 3h04'30" pour (37,05 km x 2 = 74,1 km) soit 24,09 kmh.
http://www.openrunner.com/index.php?id=3591295
Vent de 15 à 35 kmh en rafales de WSW à SW, favorable globalement à l'aller, défavorable au retour.
Importants ralentissements en ville à l'aller vers le stade Saint Symphorien : il y a un match, et il y a foule et embouteillages...
Température : de 18°C à 14°C. Ciel assez nuageux, beau coucher de soleil.
Une certaine fatigue sur le retour.
Aller : de 19h10 à 20h34, soit 1h24 pour 37,05 km, soit 26,46 kmh
Retour : de 20h34 à 22h14'30", soit 1h40'30" pour 37,05 km, soit 22,11 kmh

ça y est ! J'ai vu les débuts des travaux de la nouvelle piste cyclable au port de Metz.
Au niveau de la jonction de la piste qui vient de Metz avec la rue du trou aux serpents,
(à 100 m après le pont mixte), une tranchée est creusée dans la terre, dessinant la future piste.

Re: La Moselle en Roller

Posté : 10 mai 2014 7:34
par crossmax
Va falloir qu'ils se dépêchent si on veut rouler dessus avant la fin de l été

Re: La Moselle en Roller

Posté : 15 mai 2014 22:29
par gui_gui
ça avance, ça avance : Ce soir j'ai fait une sortie de ce côté-là : la future piste est maintenant couverte de ballast gris-blanc : prochaine étape : l'asphalte... Il y a des barrières de chantier.

Re: La Moselle en Roller

Posté : 16 mai 2014 7:23
par sanglier76
Bonne nouvelle !

Re: La Moselle en Roller

Posté : 16 mai 2014 22:29
par gui_gui
J'ai parlé un peu vite, j'avais mal vu à cause de l'obscurité, ce soir j'y suis repassé :
Finalement ce n'est pas du ballast sur le nouveau tronçon de piste, mais de la terre damée.
Entre La Maxe et Argancy, l'herbe commence à envahir les bords de la piste...

Re: La Moselle en Roller

Posté : 24 mai 2014 20:39
par gui_gui
24 Mai 2014 (samedi)
Rando Speed en carbones bas X-Tech 4x110 Matter Image usées en 108 mm environ
Marly - Koenigsmacker Aller - retour
avec un crochet au retour sur le tronçon de piste de La Maxe - Chemin Thury (par le centre équestre) jusqu'au ruisseau de Woippy
(55,7 km x 2) + (1,8 km x 2) = 115 km
http://www.openrunner.com/index.php?id=2921174
De 15°C à 17°C. Ciel couvert, puis le soleil s'impose malgré les nuages.
Vent de Sud 15 kmh favorable à l'aller, défavorable au retour.
De 13h55 à 18h38'30", soit 4h43'30" pour 115 km, soit 24,38 kmh
Aller : de 13h55 à 16h00 pile poil, soit 2h05 pour 55,7 km soit 26,73 kmh
Retour : de 16h00 à 18h38'30", soit 2h38'30" pour 59,3 km, soit 22,44 kmh
Embarqué 3 litres d'eau dosés en poudre isotonique, ai tout bu. Quelques biscuits et pruneaux.
L'aller est facile avec un bon vent de dos.
Les travaux ont un peu avancé sur le nouveau tronçon du Port de Metz : des gravats ont été posés.
La piste de La Maxe - Argancy commence à être envahie par les hautes herbes des bas-côtés...
Le soleil est agréable car il ne fait que 15°C à l'ombre. Assez peu de monde sur la piste.
J'atteins le point de demi-tour (début de la piste en gatton de Koenigsmacker - Malling) à 16h00 pile.
Le retour est bien sûr beaucoup moins facile. Les grattons vers la fin réveillent de vieilles douleurs dans les tendons de mes chevilles.
Et comme je sors d'une semaine sous antibiotiques (Amoxicilline) la forme n'est pas optimale.
De plus les antibiotiques ont le pouvoir de réveiller voire de déclencher des tendinites.
Espérons que demain les douleurs soient résorbées.
Sur le retour j'ai voulu aller observer l'avancée des travaux au bout du petit tronçon de piste de La Maxe - Chemin de La Thury (par le centre équestre).
Ce tronçon longe un sous-bois, il est donc fortement encombré de débris végétaux.
Le nouveau tronçon en travaux est visible à 50 mètres après le pont du Ruisseau de Woippy.
Puis je repars (cette bifurcation de 3,6 km m'aura pris 10 minutes, 21,6 kmh).
La fatigue est là, bien présente, surtout dans les chevilles.

Re: La Moselle en Roller

Posté : 27 mai 2014 10:25
par gui_gui
26 Mai 2014
Speed le soir en carbones bas X-Tech 4x110 Matter Image (presque) neuves (109 mm ?)
Marly - Uckange aller - retour :
de 20h06 à 22h54, soit 2h48 pour (37,05 km x 2 = 74,1 km) soit 26,46 kmh

http://www.openrunner.com/index.php?id=3591295
Aller : de 20h06 à 21h25, soit 1h19 pour 37,05 km, soit 28,13 kmh
Retour : de 21h25 à 22h54, soit 1h29 pour 37,05 km, soit 24,97 kmh

Vent 0 à 5 kmh, quelques nuages, temps un peu humide, quelques traces humides au sol (il y a eu des averses)
Température : de 17°C à 15°C. Ciel assez nuageux, beau coucher de soleil.
De La Maxe à Uckange, c’est le paradis des insectes volants : ils adorent ce temps un peu lourd et humide.
Je porte des lunettes transparentes, mes yeux sont protégés, mais je bouffe pas mal d’insectes. Les bestioles s’accrochent sur ma tête et y restent collées.
Les herbes folles continuent de pousser sur les bords. Il va vraiment falloir faucher dans pas longtemps…
Au retour, j’ai atteint l’embranchement de la piste cyclable de La Maxe avec la rue du trou aux serpents à 22h10.
À cette heure-là, il faisait entre chien et loup… enfin plus loup que chien quand même, ce qui fait que je prenais mes carres avec prudence.
La suite des travaux de la nouvelle piste cyclable au port de Metz : des bordures de trottoir en béton sont en train d’être posées.
En ville, je me fais dépasser à 70-80 kmh par une bagnole qui grille le feu rouge devant moi, (rouge depuis longtemps), et qui me klaxonne copieusement !
Au niveau du plan d’eau de Metz, quelques collisions évitées avec des cyclistes qui roulent dans le noir sans aucune lumière.
De mon côté j’ai 1 lampe frontale, un feu arrière rouge et des brassards auto-réfléchissants.

26,46 kmh pour 74 km, pour moi, c’est une super bonne moyenne, et encore, j’ai eu l’impression de ne pas y aller vraiment à fond, je n’étais jamais essoufflé.
En fait, je viens de (re)-découvrir les vertus du magnésium. (Mag2)
En effet, suite à 1 semaine de prise d’antibiotique (amoxicilline), des douleurs sont réapparues au niveau de mes tendinites de chevilles internes.
En me demandant quel processus était à l’origine de ce regain de douleur, je me suis douté que cela avait à voir avec une acidification des tissus.
La même acidification des tissus peut être provoquée par une alimentation trop protéinée. (ce qui n’est pas mon cas, je privilégie les glucides)
Cette acidose empêche l’élimination de cristaux de sels au sein même des tendons, qui deviennent trop rigides, ce qui favorise les tendinopathies.
La prise de magnésium (alcalin) a eu pour effet de ré-équilibrer rapidement ma balance acido-basique.
Je pense également que depuis assez longtemps, je devais manquer de magnésium (je n’en avais pas pris depuis au moins 1 an…)
Maintenant la performance n’est pas uniquement due au magnésium, mais surtout à un entraînement que je mène seul, sans coaching, au feeling, empiriquement.
Au final, excellentes sensations tout au long de ce ride.
J’avais embarqué 2 litres d’eau additionnée de poudre isotonique : J’ai bu 1,5 litre pendant le ride puis les 0,5 litres restants le soir après être arrivé.
J’avais également embarqué 0,5 litre d’eau claire, mais cela était inutile.
À noter donc que la perf a été réalisée avec un handicap de 2,5 litres embarqués. Ce soir, repos !
Quelques articles qui associent magnésium et traitement des tendinites :
http://marathon-et-duathlon.blogspot.co ... rison.html
http://www.santeonaturel.com/fiche-cons ... s,195.html

Re: La Moselle en Roller

Posté : 28 mai 2014 10:50
par sanglier76
Sortie matinale ce jour Uckange-Thionville-Metz-Uckange,53 kms.
Beaucoup d'humidité au sol et de limaces...
L'herber est tondu à l'écluse de Richemeont et un peu à Argancy.
Travaux entre le pont et le parking de La Maxe,ils refont les bas cotés en mettant du géotextile et en le recouvrant.
Statu-quo pour les travaux entre La Maxe et Metz du coté du centre équestre.

Re: La Moselle en Roller

Posté : 28 mai 2014 11:05
par gui_gui
Ah oui exact j'avais oublié, quand j'étais passé, le petit parking de La Maxe était occupé par 2 cabanes de chantier…
La portion de piste entre le parking et le ponton EDF a toujours été super glissante, car très lisse et souvent boueuse.

Re: La Moselle en Roller

Posté : 31 mai 2014 19:42
par sanglier76
Aujourd'hui levé à 04h00,bossé de 05h à 13h et sur les roulettes de 13h20 à 15h50 !!
53 kms entre thionville et Metz.
J'ai croisé Gui-Gui au bout de 5 min et l'ai pas recroisé....Ca sent pour lui la rando de + 150 kms..
Beaucoup de vélos,j'ai croisé 2 fois un groupe de 5-6 rollers en train,peut être le club d'Ennery...
Hettange n'était pas là:Rando Nancy hier et boucles de la Meuse demain !!
Un temps idéal cet apm !

Re: La Moselle en Roller

Posté : 31 mai 2014 20:00
par gui_gui
Hello Sanglier ! Oui pour moi c'était Marly - Wormeldange ! Je suis en train de mettre ça au propre (dans les 180 km en 8 heures) Là je suis un peu KO...