Yves a écrit :
Excuse moi de te contre-dire. Je ne sais pas si tu as regardé les résultats, mais il y a quand meme une sensible difference de participation entre Dijon et la Trans. 419 coureurs classé a Dijon, et 637 a la trans roller, soit mathématiquement + de 50 % de coureurs a l'arrivée a Mouthe. c'est quand meme pas rien. En plus dijon comptait en WIC ce qui a remené un bon nombre de coureurs etrangers. A quand la Trans Roller en WIC ?? Tu peux aussi regarder le nombres de classés sur les autre FIC la tandance est la meme.
Ensuite regarde la participation sur les courses en suisse, toutes celle qui se deroulent en ville a ville ou sur une seule longue boucle (engadin, Sursée, Zug, One Eleven) récoltent une participation bien + importante que les circuits en ville, et là non plus il n'y a pas photos.
Je ne compare pas Dijon et Pontarlier, je constate juste que ce sont les deux FIC les plus fréquentées avec Lyon semble-t-il juste derrière.
Concernant les inconvénients que tu cites, tes arguments ne m'ont pas convaincu.
Reconnaissance du parcours : Qui t'empeche de reconnaitre le parcours en voiture la veille ? ou par etape en roller quelques jours avant ?
Ben voyons et je vais me payer une semaine de vacances à chaque FIC
Courses moins nerveuses, oui peut etre, mais rien de t'empeche de placer des attaques.
Oui dans des grandes lignes droites pour que le peloton m'ait en point de mire. Tu fais de la course en Roller Yves ??
Beaucoup moins de public ! Pas d'accord ! . je pense que si tu additionne le nombre de septateurs présent le long des 34 kms, je pense qu'il y en a bien plus qu'a dijon. Bon c'est sur c'est plus dur d'avoir du monde partout sur un parcours de 34 km, que entre deux ronds points distant de 600 m.
Sans parler de l'intérêt pour les spectateurs de se déplacer pour voir passer le peloton une seule fois.
Pour le coach, oui certe, + dur d'avoir des infos, mais est-ce vraiment utile a une majorité de coureurs ??
C'est bien pratique tout de même quand tu joues un classement.
Et concernant la logistique des sacs et coureurs, ben ça me parait un service minimun a assurer. j'ai assuré la responsabilité de l'organisation de ce service de 2001 à 2005 sur la trans roller et de 98 à 2004 + en 2008 sur la Tranju ski, et ceci n'est pas insurmontable, et je dirais meme que c'est très simple sur la trans roller/a la Transjurassienne.
D'accord si tous les organisateurs pensent comme toi.
J'ai un bon souvenir du Val d'Oise 2005 avec les sacs en vrac par terre à l'arrivée.
Quand à ce qui se passe en SIC, je ne pense pas que les deux situations soient comparables. Par exemple quelle est la plus grande distance que tu dois parcourir en Suisse pour faire une étape de SIC ?
A l'inverse aux Pays-Bas chaque week-end tu trouves des compétitions sur des circuits qui te feraient bondir (1 à 2km) avec une participation très satisfaisante.
Pour moi le fond du problème n'est pas dans le type de circuit, ni dans l'organisation, ni même dans la FIC, bien sur on peut toujours mieux faire c'est l'objet de ce post.
Ce qui pose question c'est la faiblesse du réservoir potentiels de patineurs en France, y compris en rando/course.
J'ai comme l'impression que le monde du roller n'a pas su ou voulu saisir l'opportunité qui lui était offerte de se populariser à grande échelle.
Il y a eu un phénomène de mode autour du roller qui a porté le développement de la FIC et qui s'essouffle nettement.
Je pense qu'il y a des pistes de réfléxion du côté de la formation des patineurs adultes, de l'accueil au sein des clubs etc...