Régis a écrit :J'ai vu, mais, c'est un poids qui doit quand-même freiner dans les montées.
La question se pose donc de savoir si on monte plus vite une cote avec une paire de tongs de 200 g ou avec une paire de rollers 10 fois plus lourde, ou encore avec un vélo 75 fois plus lourd… La réponse indique si la technique peut compenser le handicap de poids supplémentaire, sans apport d’énergie extérieure.
Régis a écrit :Je vais acheter un système de frein pour vélo d'enfant et essayer de le monter et adapter sur la roue arrière d'un roller. Je ne sais pas si ça va vraiment fonctionner. Dès que j'aurais eu le temps de le faire et opérationne, je mettrais des photos et une vidéo, à moins que quelqu'un l'a déjà fait.
C'est surtout la vidéo qui est intéressante dans ce genre d’expérience...
8Wd et JP38 ont raison. Si le freinage se fait à une seule extrémité du patineur, ce qui est le cas en freinant au niveau des pieds, il faut nécessairement qui soit déclenché par une attitude du corps positionnant l’autre extrémité en arrière de manière proportionnée à l’intensité du freinage, sinon, inévitablement avec l’inertie, elle continue et dépasse l’autre, ce qui se traduit par une chute en avant.
On peut certes imaginer de synchroniser avec le mouvement du haut du corps une action de la main sur un levier de frein ou n’importe quel autre dispositif de déclenchement d’un freinage sur les rollers, mais elle n’est pas naturelle ni aisée à gérer.
On peut y parvenir en se concentrant dans le cadre d’un ralentissement progressif, et ainsi gérer une descente, même forte, en freinant doucement, progressivement, et de manière continue avant toute prise de vitesse importante. On le fait ainsi très bien avec des Trailskates par exemple, dont la commande de freinage est commandée par un levier actionné à la main.
Mais il n’est pas possible d’envisager de le faire en sécurité à partir de 40 - 50 km/h sans anticiper longtemps avant pour se concentrer et faire preuve de beaucoup de doigté et surtout de progressivité.