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mettre son chapelet sur la corde à linge = superstition pour éviter qu'il pleuve !!

mais je le sais ma chère... il faut se rappeler le supplice des 24h de Mtl 2008 avec au moins 6 heures de pluie continue, des trombes d'eau par moment, c'était pas le crachin breton à PetitBleu
On sait que ce paramètre conditionne la perf à 20 ou 30 km près sur 24h, vu les dégats que ça provoque musculairement, puis sur le système digestif, + le moral, la perte de propulsion dans le patinage, et la résistance à l'avancement provoqué par l'eau dans les roulements et sur la route etc.

Alors j'amène un chapelet et une corde à linge dans mes bagages.
De plus, le 7 au soir, j'espère bien 'passer la nuit sur la corde à linge' * hé hé.

Marie-Eve a écrit :mettre son chapelet sur la corde à linge = superstition pour éviter qu'il pleuve !!

OUAIS une nouvelle pratique sexuelle sont cool ceux et celles de nouvelle FRANCE ;;;L'année prochaine je viens j'adore les nouvelles expériences..

mystic a écrit :

Marie-Eve a écrit :mettre son chapelet sur la corde à linge = superstition pour éviter qu'il pleuve !!

OUAIS une nouvelle pratique sexuelle sont cool ceux et celles de nouvelle FRANCE ;;;L'année prochaine je viens j'adore les nouvelles expériences..

bien sûr il faut bien occuper les longues soirées d'hiver là-bas je t'assure, avec par exemple la lecture de tatouages, représentant la cueillette des olives en Basse Provence, ou bien la prise de la smala d'Abdel Kader par les troupes du Duc d'Aumale en 1838...
Inspecteur je suis resté correct là
Je pense que Mac Ouille sera aussi du voyage non?

Salut les solistes,

Je pense que la recherche constante de performance (augmentation du kilométrage), peut être un élément de réponse!

Si lors d'un 6h on ne se sent pas dedans (forme, douleur...), que l'on voit que l'on ne va pas rentrer dans ses objectifs, il est alors possible de penser à l'abandon. Celui-ci peu même être sage car il va éviter d'aggraver des blessures et de récupérer plus rapidement plus la prochaine course.

Pour ma part je n'ai jamais abandonné une course mais cela ne m'a toujours pas forcément servi. Il aurait mieux valut peut être couper court à certaines souffrances pour revenir plus rapidement dans la saison et ma préparation.

Mais je crois que si il y a bien un virus il se nome :" la gloutonnerie du bitume", parce que oui pour se manger autant de kilomètre nous sommes de grands malades...

Marie-Eve a écrit :mettre son chapelet sur la corde à linge = superstition pour éviter qu'il pleuve !!

enorme les expression quebecoises

Taz. a écrit :

Marie-Eve a écrit :mettre son chapelet sur la corde à linge = superstition pour éviter qu'il pleuve !!

enorme les expression quebecoises

Ici, on parle des ex pressions sur les solistes qui les amènent à s'arrêter.

ratus a écrit :Ici, on parle des ex pressions sur les solistes qui les amènent à s'arrêter.

s'arrêter pour .. se (re)mettre une petite pression dans le gosier ?

valino a écrit :

ratus a écrit :Ici, on parle des ex pressions sur les solistes qui les amènent à s'arrêter.

s'arrêter pour .. se (re)mettre une petite pression dans le gosier ?

damned, je suis 'fait comme un rat'(-us).

et pour tous ceux (nombreux) qui se posent des questions à mon sujet, les abandons, les genoux...je répète que je serai au top une première fois aux 24H de Montréal le 6 juin, puis une seconde le 25 septembre à Lyon pour 'The Race Of Truth'*
Je viens de faire un test - dans des conditions météo terribles près de 4 heures de flotte continue - sur la vélovoie des trois lacs vers Troyes, 88km sous la pluie, dans la boue, je ne bluffe jamais sur ma forme: j'ai réalisé un chrono meilleur de 10' qu'avant LeMans, et équivalent à mon record 2008 ces deux chronos sur le sec et l'été.
CR sur mon blog dans la nuit ou demain. 24 kmh de moyenne avec des F1 Matter, aucune adhérence pendant 3h40, chutes rien de grave.
* terme emprunté à mon ami Lawrence Pelo de Denver au Colorado (4ème à Montréal), blessé (sérieux) à un genou, et à qui je pense souvent.

ce qui me plairait dans le solo c'est le fait d'apprendre à se connaitre mais je pense avoir un mental bien trop insuffisant et une capacité à tenir la douleur trop peu importante. Moralité, pas fort en fic et encore moins en solo alors que cette formule m'interesserait

comme diraient :RATUS VALINO RPHIL et CONSORTS te la mets pas (la pression) mais bois la et roule ma poule

Taz -> tu peux aussi rouler en M100 et là tu il n'y aura que le mental "et le physique".
Pour ce qui est de la douleur, à mon niveau (6h) elle n'en fait pas partie et mon but est de pouvoir rechausser le lendemain, puis le principal reste le plaisir de rouler.

Roulez cool
cpt

oh non, j'ai pas mal aux pieds avec mes renards mais je parle de mal en general (epuisement quoi)
franchement les M100 pour moi c'est tres loin de mon plaisir de rouler maintenant que je roule exclusivement en carbone depuis 2 ans

mystic a écrit :comme diraient :RATUS VALINO RPHIL et CONSORTS te la mets pas (la pression) mais bois la et roule ma poule

Eureka Mystic ! je viens de trouver un message subliminal dans l'expression favorite que Rphil nous sert régulièrement à propos de bon matériel : ça envoie du bois

L'analyse de Rphil me convient très bien.
L'ultra solo se prépare pour une vitesse moyenne et surtout un maintien du régime cardiaque très précis.
La spécialisation devient tellement poussée, surtout à l'approche des grosses échéances de 24h, qu'un écart un peu important est une prise de risque.

20 ou 30% d'écart de vitesse ou de FC pour quelqu'un qui travaille avec une précision inférieure à 5% sur des valeurs constantes, c'est énorme.
Le risque musculaire ne l'est pas moins, Rphil rappelle la bonne formule.

Je l'ai vérifié personnellement.
J'ai revisionné le cours des événements entre les 6h de vendredi et l'arrivée fatale en voiture dimanche sur le parking au départ de la ronde du Haut Var.
Après les 6h où de suis souvent sorti de ma plage de tolérance de 5% et que je n'aurais certes pas renouvelées 4 fois.
Le samedi après-midi je suis allé faire un petit décrassage. L'erreur: je me suis permis un sprint en fin de parcours pour taquiner un vélo...
Je n'y ai pas fait attention sur le moment, mais la légère douleur lombaire qui me gênait était vraisemblablement un départ de déchirure musculaire. La fatigue du vendredi + l'effort violent...
C'est la position assise qui était la plus pénalisante pour le pauvre muscle qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de signaler le problème par une violente contraction réflexe en descendant de voiture le lendemain matin.
Nerf crural pincé pendant 2 jours, départ d'inflammation...
Je m'en tire très bien en ayant repris l'entrainement 8 jours après. Le muscle est toujours douloureux en position assise et cicatrise lentement. Mais comme il n'est pas sollicité par le patinage en mode d'endurance, je suis très confiant car je reste sur ma courbe prévisionnelle d'entrainement.

Pour Taz: le solo n'implique pas de souffrance. Car c'est justement le seuil de souffrance qui m'indique les limites à respecter.
C'est l'inverse qui est nécessaire: éprouver du plaisir à rouler, même si on est tout seul sur un parcours qu'on a déjà fait des centaines de fois...

jp2copter a écrit : le solo n'implique pas de souffrance. Car c'est justement le seuil de souffrance qui m'indique les limites à respecter.
C'est l'inverse qui est nécessaire: éprouver du plaisir à rouler, même si on est tout seul sur un parcours qu'on a déjà fait des centaines de fois...

pas d accord avec toi
le premier ingrédient du solo est éffectivement le plaisir et la passion qui poussent à rider en solo sur de longues distances
mais le parametre de la souffrance doit être dépassée pour permettre d'aller au bout de soi, cela s'appelle se dépasser que ce soit moralement,physiquement,mentalement,spirituellement,chimiquement.

tchusss

Mon cher Youb,

J'ai beaucoup d'affection pour toi, car je connais peu de personnages aussi sincères.

Mais malheureusement, mon cerveau n'est pas cablé ni pour le rêve, ni pour la compétition.
Prosaïquement, je pense que l'homme dispose de tout ce qu'il faut pour parvenir à des résultats suffisants s'il ne gaspille pas son énergie dans la futilité.
Ma déception du comportement des autres ne me fait pas rechercher "ailleurs" ce que j'aimerais voir ou vivre.
Je ne cherche pas à être "différent" en les battant dans une compétition (serait-ce avec moi-même), mais en délaissant sur le bord du chemin l'esprit pervers du toujours plus.
Pour moi qui ne suis pas croyant, imaginer une hypothétique barrière au-delà de la souffrance à partir de laquelle s'ouvre un monde nouveau ne m'est pas nécessaire.
Regarder voler les oiseaux, pousser les blés, se coucher le soleil pendant que je roule, croiser un sourire...
Tout cela m'apporte un plaisir naturel... et suffisant!

J'espère que nos points de vues complémentaires offriront un choix suffisant à ceux qui seraient tentés par nos aventures.

jpcopter, j'adore ta vision de la chose. Et sur ce sujet j'aimerais arriver à cela meme si pour le moment cela m'est tres difficile car on est tous dans un systeme de la gagne, du plus, du mieux et de la comparaison à l'autre.

Avoir ou etre, telle est la question

Avoir ou etre, telle est la question

C'est parfaitement ça Taz!:idea:

C'est pour démontrer son existance qu'on souhaite avoir ou être plus que le voisin.

Si on y réfléchit bien, on a pas besoin que le voisin nous serve de miroir pour exister dans une vérité simple.

jp2copter a écrit :J'espère que nos points de vues complémentaires offriront un choix suffisant à ceux qui seraient tentés par nos aventures.

Oui, car je crois qu'il ne faut pas résumer l'esprit solo a une seule doctrine.
Chacun est libre d'aller chercher dans ces 24h ce qu'il souhaite y trouver.

Personnellement, je n'irais pas au delà de la douleur, mais au delà de l'épuisement. J'ai appris à me connaitre, lorsque mon corps me dit qu'il est épuisé, je sais qu'il me reste une petite marge. Mais s'il m'indique qu'il souffre, il ne plaisante pas et je le respecte.
C'est un point de vue personnel qui n'engage que moi.