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gillou a écrit :Surtout que, de mémoire, nous n'avons eu cette qualité de Klinkers :
- qu'en descente ou au pire sur le plat,
- qu'il n'y a pas eu de véritable chute
rhooo, rien qu'en lisant les commentaires j'aurai du deviné qu'on parlait de ces foutus klinkers !
Ceci dit vous avez même dévié de la déviation du sujet, car les klinkers en question étaient très particuliers (pas vraiment ce que l'ont appelle des klinkers ni des pavés) : bien positionné, donc sans crevasse notaire mais par contre positionné sur la tranche en oblique (en crémaillère donc) afin je présume d'offrir une adérence maximale dans cette côte ensablée !
Que de souvenir....Merci appache (et celui qui a eu la bonne idée de voir si le bitume ne permettait pas de quitter le chemin en Klinckers normaux [Moi je crois])
Modifié en dernier par Philou-at-rouliroula le 06 août 2008 11:37, modifié 1 fois.
gillou a écrit :Surtout que, de mémoire, nous n'avons eu cette qualité de Klinkers :
- qu'en descente ou au pire sur le plat,
- qu'il n'y a pas eu de véritable chute
J'adore ce genre de discussion où tout le monde dit le contraire l'un de l'autre en ayant pourtant toujours raison (suivant son contexte, à savoir le type de pavé et l'expérience du patineur).
Pour apporter mon expérience de patineur sur mauvais pavé Bruxellois, il existe quand même une technique spécifique sur le plat (difficile de vraiment prendre de la vitesse la dessus pour survoler les pavés) qui consiste à garder appuis sur une jambe en flexion et pousser uniquement avec l'autre, ce qui permet de prendre davantage de vitesse sans trop risquer de se vautrer..à essayer
Ces klinkers la, je sais pas si ils sont rollables, mais en général pour les paves:
- au plus vite on roule, au mieux cela passe
- il faut mettre son poids le plus possible sur l'arrière, délester et même essayer de relever les roues avants et pousser avec les roues arrières. Si on mets son poids sur l'avant (ce qui est la tendance naturelle de la plupart des débutants), cela plante et bloque dans les interstices.
- les roues les plus grandes (la c'est évident) mais aussi les plus rapprochées passent mieux.
- le terrain plat est ce qui est le plus facile. En descente on risque de mettre le poids sur l'avant, en montée on a plus difficile a atteindre une vitesse suffisante. Perso, avec des paves, je préfère les montées aux descentes.
- il y a évidemment des paves qui ne sont pas du tout rollable, mais c'est aussi grandement une question de confiance en soi: en prenant confiance, on se rends compte qu'on arrive a passer des paves qu'on aurait cru infaisable. L'inverse est aussi vrai: si on se dis que cela passera pas => c'est foutus.
gillou a écrit :Surtout que, de mémoire, nous n'avons eu cette qualité de Klinkers :
- qu'en descente ou au pire sur le plat,
- qu'il n'y a pas eu de véritable chute
2x
je m'inquiète pour ta mémoire très cher...
et ben comme quoi, on ne garde que les bons souvenirs...
de toute façon, on les a à peine sentis, tellement on avait le moral au taquet, non ?
gillou a écrit :de toute façon, on les a à peine sentis, tellement on avait le moral au taquet, non ?
j'identifie mieux ton souci! c'est pas de la perte de mémoire, tu as du subir un endoctrinement ou un lavage de cerveau.
En tout cas, c'est sur qu'il fallait avoir qqchose au taquet pour en venir à bout de ces p## de pavés. Un sacré souvenir en effet.
Si je tiens celui qui nous fais passer par là... je lui tire les nattes !!
Et sinon, outre les petites remontées (comme celle ci) ma mémoire à moi m'indique au moins une chute pas sympa...
Dernier point (je sens que ça va jaser) j'ajouterais à liste de jipe que la meilleure méthode pour passer les pavés en descente, c'est à fond en marche arrière (testé et approuvé maintes fois par 8wd!)
Hub a écrit : La composante verticale de la vitesse de chute est complètement indépendante de la vitesse horizontale du patineur. On atteint le sol aussi vite qu'on soit à l'arrêt ou en sprint. Et donc 99,2% aussi "fort" sur une pente à 10% que sur du plat.
On est d’accord sur le fait que la vitesse de chute jusqu’au sol est la même que l’on soit à l’arrêt ou à 25 km/h. On a donc a priori les mêmes chances de blessures à l’arrêt dans une montée ou sur plat que dans une descente à 25 km/h si l’on ne tient compte que de la vitesse de chute au sol. Mais ce n’est pas le seul paramètre. L’angle d’impact n’est pas le même et l’énergie cynétique résultant de la vitesse de chute vers le sol se dissipera plus facilement avec un angle ouvert, ce qui est le cas en descente, qu’avec un angle plus fermé comme en montée. Elle se dissipera d’autant plus facilement à la faveur de l’énergie cynétique résultant de la vitesse horizontale, même si cette dernière cause une abrasion supplémentaire à laquelle des vêtements et des protections adaptés peuvent facilement pallier. De toutes façons, les pizzas se réparent mieux et plus vite que les fractures.
Bref, la chute est plus longue à amortir, mais elle s’amortit mieux, et le choc avec le sol est moins brutal.
Reste le problème de l’obstacle placé sur la trajectoire d’amortissement. Il reste statistiquement plus rare, tandis que le sol est un obstacle systématique, et en roller il est généralement très dur, sans grande capacité propre d’absorption. Il vaut donc mieux la solution où cet obstacle oppose systématiquement le moins de résistance à l’énergie cynétique, c'est-à-dire en descente plutôt qu’en montée, même si on prend le risque de temps en temps d’impacter un obstacle supplémentaire qui peut en ce cas modifier, voire inverser le bilan.
miache a écrit :On est d’accord sur le fait que la vitesse de chute jusqu’au sol est la même que l’on soit à l’arrêt ou à 25 km/h. On a donc a priori les mêmes chances de blessures à l’arrêt dans une montée ou sur plat que dans une descente à 25 km/h si l’on ne tient compte que de la vitesse de chute au sol. Mais ce n’est pas le seul paramètre. L’angle d’impact n’est pas le même et l’énergie cynétique résultant de la vitesse de chute vers le sol se dissipera plus facilement avec un angle ouvert, ce qui est le cas en descente, qu’avec un angle plus fermé comme en montée. Elle se dissipera d’autant plus facilement à la faveur de l’énergie cynétique résultant de la vitesse horizontale, même si cette dernière cause une abrasion supplémentaire à laquelle des vêtements et des protections adaptés peuvent facilement pallier. De toutes façons, les pizzas se réparent mieux et plus vite que les fractures.
D'accord avec toi à 100%, les pizzas tombent toujours sur le sol côté tomate !
que je sache, le soucis n'est pas l'angle , mais la surface d'impact qui importe..
En fait plus tu offres de surface lors du choc et moins tu risque de fracture ( au lieu de 100kg au cm², tu présenteras 100kg/1.6m², soit 1000 fois moins de pression au cm² et donc la résistance du coprs et des os ne sera pas dépassée et donc la fracture ne viendra pas
Carpe ridiem, l'usure de ta roue est ta force, Dunlop rime avec sale hop
Rike a écrit :je ne me contredit pas
avec de la vitesse on passe mieu les trous mais quand ca ne passe pas... beaux vol plané
à basse vitesse quand ca ne passe pas (plus souvent) c'est plus facile de rétablir
Désolé Rike, mais lorsque tu dis qu’en descente, un interstice trop grand entre les pavés implique un beau vol plané avec la vitesse, alors qu’en montée dans le même cas de figure, le patin se bloque et on repart sans trop de problèmes, ça veut dire qu’avec la vitesse, on se prend obligatoirement (implique) un beau vol plané (chute) en descente, alors qu’en montée on parvient à ne pas chuter.
Tel qu'il est exprimé, ton premier post sur ce sujet signifie en résumé et en clair que sur des pavés irréguliers, on chute plus facilement en descente du fait de la vitesse qu’en montée où l’on va moins vite.
Rike a écrit :bien sur miache, tu a forcément raison comme d'habitude
Ah, non, désolé, c'est bien trop facile car comme dit plus haut certains se contredisent mais en même temps chacun a raison en fonction de son expérience, de l'état de la route de l'usure des roues et du couinement des roulements. Il ne faut pas négliger non plus l'espacement des pavés qui, plus il est large, moins les pavés sont serrés et du coup l'angle d'attaque s'en trouve modifié. Alors marche avant ou marche arrière, ce n'est pas la même chose et c'est même opposé, en tout cas plus on va vite moins on les sent...les pavés
Désolé, je n'ai pas pu résister...faut dire qu'on se fait un peu chier au boulot pendant le mois d'août
T'façons, j'l'ai toujours dit, vous êtes tous parfaitement injustes: le problème c'est pas les pavés, le problème c'est justement là où il n'y a pas de pavés: les trous entre les pavés. itou
Sexa pathétique à roulettes (purée, j'ai commencé ces signatures à "quadra"...)