28 Décembre 2014 (Dimanche)
Rando speed 84,6 km en M100 4x110 panaché : Matter Image jaunes aux extrémités et blanches au milieu.
La Maxe - Malling aller -retour : 42,3 km x 2 = 84,6 km.
De 12h26 à 16h22'30", soit 3h56'30" pour 84,6 km, soit 21,46 kmh
Aller : de 12h26 à 14h42, soit 2h16 pour 42,3 km, soit 18,66 kmh
Retour : de 14h42 à 16h22'30", soit 1h40'30" pour 42,3 km, soit 25,25 kmh
J'ai aussi pris le temps de faire quelques photos !
Album photo :
https://picasaweb.google.com/1159623607 ... directlink
Le tracé :
http://www.openrunner.com/index.php?id=4347533
Conditions très froides : -2°C avec vent très fort, de 20 à 50 kmh de Nord-Est;
température ressentie -10°C, compensée par un rayonnement solaire intense.
Sol sec, de rares zones humides (givrées), en cours de séchage.
Je n'ai pas envie de me taper une traversée urbaine dans ces conditions :
Dans mon quartier à Marly, toutes les ruelles sont givrées et impraticables.
Et en ville à Metz, le salage a mouillé la chaussée. Avec ce vent fort, ça sèche, et les rues sont blanches de sel, avec des monticules de neige gelée sur les côtés.
Je choisis donc de prendre ma voiture pour démarrer ma rando à partir de La Maxe, au début de la piste cyclable.
Le vent est plein de face, et avec la température négative, le rythme cardiaque part rapidement assez haut, alors que je n'avance qu'à 15 ou 20 kmh.
Je sais qu'au retour ça va être une vraie balade, aussi j'ai bon courage face au vent à l'aller.
Je suis très couvert : 4 couches pour le haut, cache-col, bonnet, gants, et pantalon pour le bas.
J'embarque 2 litres d'eau : 1 litre isotonique et 1 litre pur. (je ne boirai que 1,2 litre). Nourriture : pruneaux et biscuits.
Et j'embarque aussi mon appareil photo, lequel fonctionne de façon un peu aléatoire...
La Moselle est irisée de vaguelettes qui reflètent le ciel bleu foncé.
Je croise quelques rares cyclistes vitesse ou rando, vraiment courageux quand on sait combien on se gèle les orteils à pédaler !
J'ai le soleil dans le dos et le vent de face. Devant moi, le paysage est en couleurs saturées, exagérées, curseur poussé au max.
Je ne m'arrête pas à Basse-Ham, je continue jusqu'à Malling, en me prenant 5 km d'énormes grattons.
On a aussi quelques flaques d'eau géantes, gelées bien entendu, sur ce parcours : à Yutz et à Malling. Alors c'est même pas la peine d'essayer de les franchir en roulant : il faut s'arrêter et marcher dans l'herbe.
Sinon, pour les flaques un peu plus petites, elles sont franchissables.
Enfin Malling, très calme, pour ne pas dire désert, à part un petit garçon fort occupé à exploser une flaque de glace à coups de branche.
- Bonjour m'sieu !
- Salut ptit !
Et c'est le retour, vent de dos, un vrai turbo-propulseur, avec le soleil aveuglant de face.
Je n'ai pas pris mes lunettes de soleil, car j'ai besoin de toutes mes mirettes pour analyser la piste, fort encombrée de branchettes, feuilles mortes gelées collées au sol; et gros glaçons.
Les glaçons, c'est tout simplement des paquets de neige qui ont fondu puis durci à nouveau, et solidement collés à la piste : il faut les éviter comme des mines !
Vive le vent d'hiver, ça souffle, ça pulse.
Le vent étant désormais mon ami, il a perdu son effet refroidissant. Là-dessus, le soleil cogne en rase-motte, et chauffe mes habits : je transpire beaucoup. Pas question de ralentir avant la fin.
A Yutz, je traverse la même flaque pour la deuxième fois. A l'aller, elle avait cédé, ce n'était qu'une pellicule de glace sur de l'eau.
Mais au retour, elle n'a pas cédé. Oups. C'était de la glace pure. Je m'en doutais un peu et avais laissé filer droit. La température descend encore.
Pour les promeneurs, je dois prévenir de mon arrivée le plus tôt possible, dès que le son de ma voix peut leur parvenir, avec ces pointes de vitesse relativistes !
Ceci dit prudence, car la piste est loin d'être propre et je n'ai pas envie de me râper...
Une fois dans ma voiture, contact, démarrage, chauffage à fond : il fait -2,5°C. J'enlève tous mes habits du haut, trempés de sueur, et les remplace par celui le moins humide, un sweat shirt polaire.
Il faudra que je trouve autre chose comme habits si je dois faire de la longue endurance par température négative, sinon je vais finir congelé...
Et voilà, aujourd'hui j'ai définitivement dépassé les 13.000 km pour 2014 ; 13.076 exactement.