La Moselle en Roller
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- JM ROLL
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Re: La Moselle en Roller
Courageux et pas frileux !
Avec 1°, je roule (pas souvent) avec un pantalon de ski de fond et un vieux short large par dessus, et pas pendant 6 heures !
Avec 1°, je roule (pas souvent) avec un pantalon de ski de fond et un vieux short large par dessus, et pas pendant 6 heures !
La victoire c'est de donner le meilleur de vous même. Si vous avez donné le meilleur, vous avez gagné.
- gui_gui
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Re: La Moselle en Roller
Merci, j'essaye aussi de mettre des photos, mais certains hébergeurs gratuits finissent parfois par fermer ou bugger… là je viens de remettre des photos disparues en place sur un autre hébergeur.
Pour ce qui est du froid, tant que c'est sec, ça va. C'est beaucoup plus dur à vélo qu'en roller. En vélo je me congèle les doigts et les pieds, alors qu'en roller, il y a plus de mouvements des mains et des pieds, ce qui réchauffe; aussi, je dis souvent que le roller c'est un exercice à mi-chemin entre la course à pieds et le cyclisme. C'est très "cardio", quoi. Le roller a un rendement mécanique moins efficace que le vélo ; à vitesse égale, on dépense bien plus d'énergie en roller qu'en vélo. Pour autant, ce n'est pas une raison de bouder ce sport (sinon avec une logique purement comptable, on bannirait la course à pieds, bien moins efficace que le vélo dans ce rapport vitesse/puissance.
Tiens ça me fait penser qu'il existe des calculateurs en ligne, de puissance cycliste. En gros, tu rentres le poids du bonhomme, le poids du vélo, la distance parcourue et la vitesse moyenne et ça te pond les watt produits par le cycliste. Je n'en ai pas trouvé pour le roller. Mais comme dit plus haut, le roller étant moins efficace… il faut donc fournir plus de watt pour la même vitesse.
Il est amusant d'imaginer ce type de calcul concernant les vélos électriques : il faut soustraire la puissance fournie par l'assistance électrique… (et ajouter le poids du vélo électrique plus lourd) - Mais au final, on voit que l'électro-assisté vit dans un monde parallèle où tout est facile, ha ha.
Sur ce, une dernière photo pour la route, c'est la piste cyclable entre Richemont et Uckange, au bord de la Moselle. Les vapeurs au loin sont celles de la centrale nucléaire de Cattenom, à une dizaine de km à vol d'oiseau.
Pour ce qui est du froid, tant que c'est sec, ça va. C'est beaucoup plus dur à vélo qu'en roller. En vélo je me congèle les doigts et les pieds, alors qu'en roller, il y a plus de mouvements des mains et des pieds, ce qui réchauffe; aussi, je dis souvent que le roller c'est un exercice à mi-chemin entre la course à pieds et le cyclisme. C'est très "cardio", quoi. Le roller a un rendement mécanique moins efficace que le vélo ; à vitesse égale, on dépense bien plus d'énergie en roller qu'en vélo. Pour autant, ce n'est pas une raison de bouder ce sport (sinon avec une logique purement comptable, on bannirait la course à pieds, bien moins efficace que le vélo dans ce rapport vitesse/puissance.
Tiens ça me fait penser qu'il existe des calculateurs en ligne, de puissance cycliste. En gros, tu rentres le poids du bonhomme, le poids du vélo, la distance parcourue et la vitesse moyenne et ça te pond les watt produits par le cycliste. Je n'en ai pas trouvé pour le roller. Mais comme dit plus haut, le roller étant moins efficace… il faut donc fournir plus de watt pour la même vitesse.
Il est amusant d'imaginer ce type de calcul concernant les vélos électriques : il faut soustraire la puissance fournie par l'assistance électrique… (et ajouter le poids du vélo électrique plus lourd) - Mais au final, on voit que l'électro-assisté vit dans un monde parallèle où tout est facile, ha ha.
Sur ce, une dernière photo pour la route, c'est la piste cyclable entre Richemont et Uckange, au bord de la Moselle. Les vapeurs au loin sont celles de la centrale nucléaire de Cattenom, à une dizaine de km à vol d'oiseau.
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Re: La Moselle en Roller
12 Février 2023 (Dimanche)
Grande rando 143 km, Ennery - Wormeldange (Luxembourg) aller - retour, en Bont Jet PS XXX 13” MPC Hydrogen Pro XX-Firm assez usées. Je suis en short, 2 vestes, bon sac à dos contenant une gourde de 650 ml d'eau, 650 ml de muesli, 350 g de lentilles vertes, appareil photo, lunettes de soleil. J'ai une 2eme gourde à la main. Sac banane avec raisins secs. Le but est d'être 100% autonome, ne pas dépendre d'un commerce ouvert ou d'une fontaine d'eau qui sera de toutes façons fermée en cette saison hivernale. 6°C au départ, ciel couvert de grisaille, mais ciel bleu-soleil prévu aujourd'hui et vent d'Est-Nord-Est 10 kmh à 30 kmh prévus.
Départ : 10h02 - 143,45 km en 7:05:47, soit 20,21 kmh (max 40,9 kmh - Déniv. + 536 m)
La moyenne est basse, je n'ai plus les capacités d'il y a seulement 5 ans. À cela s'ajoute un parcours extrêmement difficile, avec beaucoup de gros grattons, de la piste défoncée. Mais ce même parcours, je l'aurais fait à 23 - 24 kmh il n'y a pas si longtemps.
Retour sur cette grosse endurance : Je commence par rejoindre la piste cyclable, en coupant par le plus court. Le sac à dos pèse son poids (environ 2 kg), le vent de face est continu. Il fait 6°C au départ et le ciel est très couvert. J'espère que cette grisaille va se dissiper. J'avance parfois à 18 kmh avec ce vent. La traversée de Thionville et ses quais en plaques de béton grattonneuses et disjointes est toujours un régal... La passerelle piétonne est glissante : du sel y a été jeté et c'est devenu poisseux. Après Thionville c'est Yutz et Basse-Ham, et je commence à comprendre que la grisaille ne se lèvera pas aujourd'hui. Ça me plombe le moral. À partir de Koenigsmacker, jusqu'à Malling, c'est 5 km d'un gratton épouvantable. Ce n'est même plus du gratton, c'est des trous partout, des graviers saillants, des crevasses entre lesquels il faut slalomer, éviter, sauter. J'essaye surtout de préserver des bons appuis afin de ménager mes malléoles. Ensuite c'est Berg-sur-Moselle, où la piste est un peu moins défoncée, mais reste très dégradée. De là je rejoins la D64 vers Contz-les-Bains, encore très grattoneuse. Je m'engage ensuite sur la route frontalière D64F, toute neuve, enfin du lisse.
Mais dès le Luxembourg, la route grattonne à nouveau jusqu'à Schengen. En roulant le long de la piste qui mène à Remich, le soleil fait mine de se montrer. Après l'esplanade du centre-ville, je fais une pause pour enlever une de mes vestes et la ranger dans mon sac à dos. Mais dès que je repars, le ciel se couvre à nouveau. Désespérant. Je longe la route du vin, passe par Staedtbredimus, Ehnen et enfin Wormeldange, mon point de demi-tour. Pour l'occasion, je grimpe la route qui conduit au pont frontalier avec l'Allemagne, remets la veste, prends quelques photos là-haut, avant de repartir dans l'autre sens. Je relève mon temps : 70,62 km en 3:37, soit 19,52 kmh, et il est 13h54. J'ai donc fait 15 min. de pauses à l'aller. Je vais voir si je peux améliorer mon temps au retour...
Je me fais de bonnes pointes de vitesse à même la route du vin, vent de dos, à 40 kmh. Mais quand je rejoins la piste, après Ehnen, je réduis l'allure car les débris végétaux rendent l'opération assez périlleuse. La traversée de Remich est un peu laborieuse : les quelques rayons de soleil ont jeté dehors foule de badauds qui restent sans réaction : il faut vraiment esquiver, se faufiler. Puis c'est à nouveau la piste vers Schengen, avec une température qui refuse de dépasser les 8°C. Les 10°C annoncés pour aujourd'hui ne seront jamais atteints. Après Schengen, c'est encore la route frontalière vers Contz-les-Bains, où quelques excités du volant essayent de jouer au rallye. Les quelques petits dénivelés, vent de dos, sont l'occasion d'envoyer un peu de vitesse. Et c'est encore la piste de Berg, tandis que la couverture nuageuse a tendance à se trouer de bleu ici et là. La piste défoncée de Malling - Koenigsmacker est très éprouvante, malgré le vent favorable. Vers Basse-Ham et Yutz, la fraîcheur semble s'accentuer, alors que les nuages persistent. Encore une traversée de Thionville, plus facile cette fois, grâce au vent favorable. Et c'est enfin ma bonne vieille piste cyclable que je connais par coeur. Et soudain, juste après Uckange, le ciel devient tout bleu, avec un soleil rayonnant. Mais il est déjà 17 heures, et c'est un soleil de fin de journée d'hiver. Malgré tout, cela me redonne du courage, et je franchis les derniers kilomètres avec plaisir, en me rallongeant même un coup par le Malambas, hélas totalement crotté par les tracteurs agricoles.
Mon temps pour le retour est donc de 72,83 km en 3:28, soit 21,00 kmh, avec environ 10 min. de pauses.
Grande rando 143 km, Ennery - Wormeldange (Luxembourg) aller - retour, en Bont Jet PS XXX 13” MPC Hydrogen Pro XX-Firm assez usées. Je suis en short, 2 vestes, bon sac à dos contenant une gourde de 650 ml d'eau, 650 ml de muesli, 350 g de lentilles vertes, appareil photo, lunettes de soleil. J'ai une 2eme gourde à la main. Sac banane avec raisins secs. Le but est d'être 100% autonome, ne pas dépendre d'un commerce ouvert ou d'une fontaine d'eau qui sera de toutes façons fermée en cette saison hivernale. 6°C au départ, ciel couvert de grisaille, mais ciel bleu-soleil prévu aujourd'hui et vent d'Est-Nord-Est 10 kmh à 30 kmh prévus.
Départ : 10h02 - 143,45 km en 7:05:47, soit 20,21 kmh (max 40,9 kmh - Déniv. + 536 m)
La moyenne est basse, je n'ai plus les capacités d'il y a seulement 5 ans. À cela s'ajoute un parcours extrêmement difficile, avec beaucoup de gros grattons, de la piste défoncée. Mais ce même parcours, je l'aurais fait à 23 - 24 kmh il n'y a pas si longtemps.
Retour sur cette grosse endurance : Je commence par rejoindre la piste cyclable, en coupant par le plus court. Le sac à dos pèse son poids (environ 2 kg), le vent de face est continu. Il fait 6°C au départ et le ciel est très couvert. J'espère que cette grisaille va se dissiper. J'avance parfois à 18 kmh avec ce vent. La traversée de Thionville et ses quais en plaques de béton grattonneuses et disjointes est toujours un régal... La passerelle piétonne est glissante : du sel y a été jeté et c'est devenu poisseux. Après Thionville c'est Yutz et Basse-Ham, et je commence à comprendre que la grisaille ne se lèvera pas aujourd'hui. Ça me plombe le moral. À partir de Koenigsmacker, jusqu'à Malling, c'est 5 km d'un gratton épouvantable. Ce n'est même plus du gratton, c'est des trous partout, des graviers saillants, des crevasses entre lesquels il faut slalomer, éviter, sauter. J'essaye surtout de préserver des bons appuis afin de ménager mes malléoles. Ensuite c'est Berg-sur-Moselle, où la piste est un peu moins défoncée, mais reste très dégradée. De là je rejoins la D64 vers Contz-les-Bains, encore très grattoneuse. Je m'engage ensuite sur la route frontalière D64F, toute neuve, enfin du lisse.
Mais dès le Luxembourg, la route grattonne à nouveau jusqu'à Schengen. En roulant le long de la piste qui mène à Remich, le soleil fait mine de se montrer. Après l'esplanade du centre-ville, je fais une pause pour enlever une de mes vestes et la ranger dans mon sac à dos. Mais dès que je repars, le ciel se couvre à nouveau. Désespérant. Je longe la route du vin, passe par Staedtbredimus, Ehnen et enfin Wormeldange, mon point de demi-tour. Pour l'occasion, je grimpe la route qui conduit au pont frontalier avec l'Allemagne, remets la veste, prends quelques photos là-haut, avant de repartir dans l'autre sens. Je relève mon temps : 70,62 km en 3:37, soit 19,52 kmh, et il est 13h54. J'ai donc fait 15 min. de pauses à l'aller. Je vais voir si je peux améliorer mon temps au retour...
Je me fais de bonnes pointes de vitesse à même la route du vin, vent de dos, à 40 kmh. Mais quand je rejoins la piste, après Ehnen, je réduis l'allure car les débris végétaux rendent l'opération assez périlleuse. La traversée de Remich est un peu laborieuse : les quelques rayons de soleil ont jeté dehors foule de badauds qui restent sans réaction : il faut vraiment esquiver, se faufiler. Puis c'est à nouveau la piste vers Schengen, avec une température qui refuse de dépasser les 8°C. Les 10°C annoncés pour aujourd'hui ne seront jamais atteints. Après Schengen, c'est encore la route frontalière vers Contz-les-Bains, où quelques excités du volant essayent de jouer au rallye. Les quelques petits dénivelés, vent de dos, sont l'occasion d'envoyer un peu de vitesse. Et c'est encore la piste de Berg, tandis que la couverture nuageuse a tendance à se trouer de bleu ici et là. La piste défoncée de Malling - Koenigsmacker est très éprouvante, malgré le vent favorable. Vers Basse-Ham et Yutz, la fraîcheur semble s'accentuer, alors que les nuages persistent. Encore une traversée de Thionville, plus facile cette fois, grâce au vent favorable. Et c'est enfin ma bonne vieille piste cyclable que je connais par coeur. Et soudain, juste après Uckange, le ciel devient tout bleu, avec un soleil rayonnant. Mais il est déjà 17 heures, et c'est un soleil de fin de journée d'hiver. Malgré tout, cela me redonne du courage, et je franchis les derniers kilomètres avec plaisir, en me rallongeant même un coup par le Malambas, hélas totalement crotté par les tracteurs agricoles.
Mon temps pour le retour est donc de 72,83 km en 3:28, soit 21,00 kmh, avec environ 10 min. de pauses.
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Re: La Moselle en Roller
Une vue de la frontière Luxembourg - Allemagne, en haut du pont de Wormeldange, Luxembourg.
Contz-les-Bains, vu depuis la piste Contz-les-Bains - Berg-sur-Moselle
Vers Uckange
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La piste d'Argancy - La Maxe, en ce mois d'avril 2023...
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Re: La Moselle en Roller
14 Mai 2023 (Dimanche)
Grosse rando 200 km en Bont Jet PS XXX 13" MPC Black Magic X-Firm presque neuves.
Ennery - Trier aller-retour
Aller départ : 05h36 - 101,93 km en 5:00:20, soit 20,36 kmh (max 37,5 kmh - Déniv. + 393 m) (Temps total : 5:35:33, soit 35:13 de pauses)
22 min. de pause à Trier
Le GPS m'a lâché à Mondelange, au km 94,35. Le parcours était strictement identique au retour qu'à l'aller, il manque donc 7,58 km. Le GPS me donne aussi un temps total de 5:06:39, ce qui donne la moyenne suivante pour le retour :
Retour départ : 11h33 - 101,93 km en 4:40:24, soit 21,81 kmh (max 40,0 kmh - Déniv. + 371 m) (Temps total : 5:06:39, soit 26:15 de pauses)
Total de la grosse rando :
203,86 km en 9:40:44, soit 21,06 kmh (Déniv. + 764 m)
Mes pieds ont bien souffert, les Bont Jet sur les grattons de Malling et les pavés de Trier, c'est terrible !
Je me prépare pour cette rando avec pas mal de nourriture embarquée ; je veux être 100% autonome ; la seule chose que je prendrai sur mon parcours, ce sera l'eau. Très tôt le matin, il fait 10°C, puis ça descend encore à 7°C avant de remonter doucement. Le ciel est bien bleu, et le vent est mort. Je porte une veste, sous la veste un T-shirt, et sous le T-shirt, un débardeur. Bonnet et bandana. Short. Dès le départ, j''avance lentement. En fait je table sur une toute petite moyenne de 20 kmh, parce que ça fait longtemps que je n'ai pas fait un 200 bornes, et le parcours sera rude pour les pieds. Le petit matin sur la Moselle, vers Uckange, c'est féérique. Beaucoup de petits branchages secs jetés sur la piste, suite aux forts coups de vent de la veille au soir. Il y a même des branches cassées par endroits. Je traverse Thionville par la route D953, déserte en ce dimanche matin. Quelques traces d'humidité au sol à Yutz, ça se précise à Basse-Ham, et après Koenigsmacker, c'est l'enfer. Les 5 km d'asphalte pourri et défoncé jusqu'à Malling sont humides, aucune accroche. De plus, le vent commence à se lever. Un vent de Nord-Est, défavorable. Après, vers Berg-sur-Moselle, c'est encore pire, car en plus c'est plein de bois mort par terre. Bon, le gratton de la D64, et c'est enfin la route frontalière vers le Luxembourg, et ça roule déjà mieux. Je passe Schengen, Remich, Staedtbredimus. Je passe côté allemand par le pont de Wormeldange, qui est en travaux. Je remarque que la Station Texaco est maintenant une station Esso, mais je ne m'y arrête pas, j'ai tout ce qu'il me faut. C'est ensuite la longue ligne droite vers Nittel, puis Wellen en face de Grevenmacher, et j'arrive à Temmels, où je vais faire l'appoint en eau au robinet, dans la petite cour interne du Burgerhaus. Après quoi, la piste est plus mauvaise, et c'est Oberbillig, puis Wasserliesch, avec déjà un gros passage sur les pavés. Ensuite, voici le fameux pont de Konz, qui enjambe la Sarre qui se jette dans la Moselle. Pour monter là-haut, pas facile. C'est raide, étroit, complètement humide et vermoulu. Je dérape à mort. Et de l'autre côté, dans la descente, encore pire, et il y a là une grosse rando roller ! Je m'enquiers : Ce sont des Allemands de Cologne, les "Roller Angels", et ils portent tous du rouge. On se souhaite bon courage et je continue vers Trier. Trier ne s'obtient qu'au prix de 3 km d'horribles pavés plats, mais disjoints, c'est étroit, ça fait très mal aux pieds, et il y a quelques passages encore pire. Mais j'arrive enfin sur l'esplanade de la Moselle, chaude, ensoleillée. Je m'y assois une vingtaine de minutes, le temps de prendre quelques photos et d'intervertir mes roues.
Dans l'autre sens ça va tout de suite mieux, vu que j'ai le vent de dos. Il y a quelques nuages qui ont commencé à bourgeonner. En Allemagne comme en France, les vélos électriques sont partout. Impossible de vraiment profiter du vent de dos, il y a trop de bois par terre. J'arrive encore à Temmels où je puise à nouveau de l'eau. J'en suis au point où chaque foulée doit être dosée pour ne pas faire encore plus mal aux malléoles. La ligne droite de Nittel me permet d'accélérer un peu, puis après Wormeldange, la route du vin, toujours en travaux. Après Staedtbredimus, je traverse tout Remich par la rue principale, vent de dos, ça roule bien mieux que la promenade pleine de monde. Et voici Schengen, la route frontalière, désormais défoncée côté luxembourgeois, et billard côté français. Contz-les bains, la D64 qui grattonne, la piste de Berg-sur-Moselle. Heureusement que le vent est de dos, parce que mes pieds, ben ils sont morts. La piste de Malling - Koenigsmacker, si on peut encore appeler ça une piste... Enfin un peu de lisse vers Basse-Ham et Yutz, et c'est encore la traversée de Thionville. Comme je ne sais pas si le GPS va tenir aussi longtemps, je m'astreins à faire exactement le même parcours dans les deux sens, ça sera plus facile pour calculer si il tombe en panne. Et voici ma bonne vieille piste, avec un gros nuage noir qui se met à larguer des grosses gouttes. Les gens se mettent à l'abri, pas moi. Je suis en débardeur, mais je tiens bon. Ce nuage va m'accompagner comme ça jusqu'à Talange ! La piste sèche au fur et à mesure que la pluie tombe, donc ça va. Enfin les derniers kilomètres et je suis chez moi, assez tôt, ce qui me laisse le temps de tout ranger, éditer mes photos et rédiger. Repos!
(Passage aux 200 heures roller)
Grosse rando 200 km en Bont Jet PS XXX 13" MPC Black Magic X-Firm presque neuves.
Ennery - Trier aller-retour
Aller départ : 05h36 - 101,93 km en 5:00:20, soit 20,36 kmh (max 37,5 kmh - Déniv. + 393 m) (Temps total : 5:35:33, soit 35:13 de pauses)
22 min. de pause à Trier
Le GPS m'a lâché à Mondelange, au km 94,35. Le parcours était strictement identique au retour qu'à l'aller, il manque donc 7,58 km. Le GPS me donne aussi un temps total de 5:06:39, ce qui donne la moyenne suivante pour le retour :
Retour départ : 11h33 - 101,93 km en 4:40:24, soit 21,81 kmh (max 40,0 kmh - Déniv. + 371 m) (Temps total : 5:06:39, soit 26:15 de pauses)
Total de la grosse rando :
203,86 km en 9:40:44, soit 21,06 kmh (Déniv. + 764 m)
Mes pieds ont bien souffert, les Bont Jet sur les grattons de Malling et les pavés de Trier, c'est terrible !
Je me prépare pour cette rando avec pas mal de nourriture embarquée ; je veux être 100% autonome ; la seule chose que je prendrai sur mon parcours, ce sera l'eau. Très tôt le matin, il fait 10°C, puis ça descend encore à 7°C avant de remonter doucement. Le ciel est bien bleu, et le vent est mort. Je porte une veste, sous la veste un T-shirt, et sous le T-shirt, un débardeur. Bonnet et bandana. Short. Dès le départ, j''avance lentement. En fait je table sur une toute petite moyenne de 20 kmh, parce que ça fait longtemps que je n'ai pas fait un 200 bornes, et le parcours sera rude pour les pieds. Le petit matin sur la Moselle, vers Uckange, c'est féérique. Beaucoup de petits branchages secs jetés sur la piste, suite aux forts coups de vent de la veille au soir. Il y a même des branches cassées par endroits. Je traverse Thionville par la route D953, déserte en ce dimanche matin. Quelques traces d'humidité au sol à Yutz, ça se précise à Basse-Ham, et après Koenigsmacker, c'est l'enfer. Les 5 km d'asphalte pourri et défoncé jusqu'à Malling sont humides, aucune accroche. De plus, le vent commence à se lever. Un vent de Nord-Est, défavorable. Après, vers Berg-sur-Moselle, c'est encore pire, car en plus c'est plein de bois mort par terre. Bon, le gratton de la D64, et c'est enfin la route frontalière vers le Luxembourg, et ça roule déjà mieux. Je passe Schengen, Remich, Staedtbredimus. Je passe côté allemand par le pont de Wormeldange, qui est en travaux. Je remarque que la Station Texaco est maintenant une station Esso, mais je ne m'y arrête pas, j'ai tout ce qu'il me faut. C'est ensuite la longue ligne droite vers Nittel, puis Wellen en face de Grevenmacher, et j'arrive à Temmels, où je vais faire l'appoint en eau au robinet, dans la petite cour interne du Burgerhaus. Après quoi, la piste est plus mauvaise, et c'est Oberbillig, puis Wasserliesch, avec déjà un gros passage sur les pavés. Ensuite, voici le fameux pont de Konz, qui enjambe la Sarre qui se jette dans la Moselle. Pour monter là-haut, pas facile. C'est raide, étroit, complètement humide et vermoulu. Je dérape à mort. Et de l'autre côté, dans la descente, encore pire, et il y a là une grosse rando roller ! Je m'enquiers : Ce sont des Allemands de Cologne, les "Roller Angels", et ils portent tous du rouge. On se souhaite bon courage et je continue vers Trier. Trier ne s'obtient qu'au prix de 3 km d'horribles pavés plats, mais disjoints, c'est étroit, ça fait très mal aux pieds, et il y a quelques passages encore pire. Mais j'arrive enfin sur l'esplanade de la Moselle, chaude, ensoleillée. Je m'y assois une vingtaine de minutes, le temps de prendre quelques photos et d'intervertir mes roues.
Dans l'autre sens ça va tout de suite mieux, vu que j'ai le vent de dos. Il y a quelques nuages qui ont commencé à bourgeonner. En Allemagne comme en France, les vélos électriques sont partout. Impossible de vraiment profiter du vent de dos, il y a trop de bois par terre. J'arrive encore à Temmels où je puise à nouveau de l'eau. J'en suis au point où chaque foulée doit être dosée pour ne pas faire encore plus mal aux malléoles. La ligne droite de Nittel me permet d'accélérer un peu, puis après Wormeldange, la route du vin, toujours en travaux. Après Staedtbredimus, je traverse tout Remich par la rue principale, vent de dos, ça roule bien mieux que la promenade pleine de monde. Et voici Schengen, la route frontalière, désormais défoncée côté luxembourgeois, et billard côté français. Contz-les bains, la D64 qui grattonne, la piste de Berg-sur-Moselle. Heureusement que le vent est de dos, parce que mes pieds, ben ils sont morts. La piste de Malling - Koenigsmacker, si on peut encore appeler ça une piste... Enfin un peu de lisse vers Basse-Ham et Yutz, et c'est encore la traversée de Thionville. Comme je ne sais pas si le GPS va tenir aussi longtemps, je m'astreins à faire exactement le même parcours dans les deux sens, ça sera plus facile pour calculer si il tombe en panne. Et voici ma bonne vieille piste, avec un gros nuage noir qui se met à larguer des grosses gouttes. Les gens se mettent à l'abri, pas moi. Je suis en débardeur, mais je tiens bon. Ce nuage va m'accompagner comme ça jusqu'à Talange ! La piste sèche au fur et à mesure que la pluie tombe, donc ça va. Enfin les derniers kilomètres et je suis chez moi, assez tôt, ce qui me laisse le temps de tout ranger, éditer mes photos et rédiger. Repos!
(Passage aux 200 heures roller)
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Re: La Moselle en Roller
23 Août 2023 (Jour de congés)
Endurance vitesse improvisée 102 km Roller la matinée.
102 km en Bont Jet 41,5 (27,6 cm) noir-vert + platines Cadomotus Comp 4x110/3x125 13,2" + Roues Matter One20Five Disc Core F1 usées.
Improvisée, parce qu'au départ je ne pensais pas faire plus de 70 km. J'ai tout de même bien fait d'embarquer un petit sac à dos avec un bidon d'eau en rab. J'ai finalement tapé les 100 bornes, porté par le beau temps, le soleil, le ciel bleu, l'absence de vent, la piste calme... et surtout par la forme qui est de retour.
Mon montage est super, aucune douleur, c'est le confort sur rail. J'ai déjà remplacé ma boucle micrométrique droite (qui sautait sans arrêt) par un boucle de type plate, qui tient beaucoup plus fort. Peut-être encore écarter légèrement la malléole externe droite et décaler légèrement la platine gauche vers talon extérieur.
Départ : 07h47 - 102,21 km en 4:10:08, soit 24,51 kmh (max 35,8 kmh - Déniv. 346 m)
Temps écoulé : 4:19:08 soit 9 min. pile de pauses (soit 23,66 kmh de moyenne avec ces pauses)
Ennery - Thionville (Gassion) - La Maxe EDF - Metz Pont Éblé - La Maxe EDF - Thionville (Gassion) - Ennery.
De retour chez moi, je prépare un nouveau sac à dos pour aller me reposer au bord de l'eau pendant tout l'après-midi. J'y reste un bon moment, presque 5 heures. J'observe les oiseaux aquatiques, dont des petites échasses blanches pas trop farouches. Je décale légèrement la platine gauche au niveau du talon, un peu vers l'extérieur, et interversion des roues. Après ce bon repos, je fais un ride à fond la caisse sur Thionville, demi-tour, Ennery. C'est juste bien soutenu jusqu'à Uckange, où je me fais dépasser par un couple de cyclistes route. Je le recolle, et ça file à 30 environ. Plus loin, rue de la Digue, je mets un gros coup d'accélérateur et je les laisse loin derrière moi.
Dans l'autre sens, j'essaye de garder le même rythme, mais le vent, bien que faible, est maintenant défavorable. En tout cas, vu cette moyenne après le 100 bornes du matin, là je sais que la forme est revenue.
Ennery - Rivière, départ :
13h14 - 2,75 km en 6:48, soit 24,26 kmh (Max. 29,8 kmh - Déniv : 9 m)
Rivière - Thionville (D953) - Malambas - Ennery, départ :
18h10 - 34,77 km en 1:19:24, soit 26,27 kmh (Max. 35,8 kmh - Déniv : 106 m)
Total roller : 139,73 km en 5:36:20, soit 24,92 kmh (Déniv : 461 m)
Roller 2023 : 8724,85 km en 383:46:18, soit 22,73 kmh (Déniv. + 22504 m)
Vélo 2023 : 5661,71 km en 222:41:35, soit 25,41 kmh (Déniv. + 26167 m)
Ma montre refuse de se synchroniser avec l'application Garmin Connect alors que ça marchait très bien ce matin. Je dois lire les informations sur la montre, où le dénivelé n'apparaît pas.
Problème de synchronisation Garmin Forerunner 310XT - Garmin Connect résolu (en partie seulement), explication : Le système d'exploitation de mon PC (Windows 8 ) n'est plus compatible avec les mises à jour de Garmin Connect depuis des années déjà. Mais jusqu'ici, il était possible d'ignorer ces mises à jour, la synchronisation fonctionnait quand même. Hélas, il est désormais impossible de passer outre la dernière mise à jour de Garmin Connect (qui a eu lieu apparemment mercredi 23/08/2023). En utilisant mon Mac de travail, tout fonctionne. C'est la solution que je vais utiliser en attendant de m'offrir un PC neuf compatible. Un jour viendra aussi où c'est la montre elle-même qui ne sera plus compatible avec aucun OS. Cette obsolescence logicielle est totalement injustifiée, car cette montre est d'une robustesse remarquable.
Endurance vitesse improvisée 102 km Roller la matinée.
102 km en Bont Jet 41,5 (27,6 cm) noir-vert + platines Cadomotus Comp 4x110/3x125 13,2" + Roues Matter One20Five Disc Core F1 usées.
Improvisée, parce qu'au départ je ne pensais pas faire plus de 70 km. J'ai tout de même bien fait d'embarquer un petit sac à dos avec un bidon d'eau en rab. J'ai finalement tapé les 100 bornes, porté par le beau temps, le soleil, le ciel bleu, l'absence de vent, la piste calme... et surtout par la forme qui est de retour.
Mon montage est super, aucune douleur, c'est le confort sur rail. J'ai déjà remplacé ma boucle micrométrique droite (qui sautait sans arrêt) par un boucle de type plate, qui tient beaucoup plus fort. Peut-être encore écarter légèrement la malléole externe droite et décaler légèrement la platine gauche vers talon extérieur.
Départ : 07h47 - 102,21 km en 4:10:08, soit 24,51 kmh (max 35,8 kmh - Déniv. 346 m)
Temps écoulé : 4:19:08 soit 9 min. pile de pauses (soit 23,66 kmh de moyenne avec ces pauses)
Ennery - Thionville (Gassion) - La Maxe EDF - Metz Pont Éblé - La Maxe EDF - Thionville (Gassion) - Ennery.
De retour chez moi, je prépare un nouveau sac à dos pour aller me reposer au bord de l'eau pendant tout l'après-midi. J'y reste un bon moment, presque 5 heures. J'observe les oiseaux aquatiques, dont des petites échasses blanches pas trop farouches. Je décale légèrement la platine gauche au niveau du talon, un peu vers l'extérieur, et interversion des roues. Après ce bon repos, je fais un ride à fond la caisse sur Thionville, demi-tour, Ennery. C'est juste bien soutenu jusqu'à Uckange, où je me fais dépasser par un couple de cyclistes route. Je le recolle, et ça file à 30 environ. Plus loin, rue de la Digue, je mets un gros coup d'accélérateur et je les laisse loin derrière moi.
Dans l'autre sens, j'essaye de garder le même rythme, mais le vent, bien que faible, est maintenant défavorable. En tout cas, vu cette moyenne après le 100 bornes du matin, là je sais que la forme est revenue.
Ennery - Rivière, départ :
13h14 - 2,75 km en 6:48, soit 24,26 kmh (Max. 29,8 kmh - Déniv : 9 m)
Rivière - Thionville (D953) - Malambas - Ennery, départ :
18h10 - 34,77 km en 1:19:24, soit 26,27 kmh (Max. 35,8 kmh - Déniv : 106 m)
Total roller : 139,73 km en 5:36:20, soit 24,92 kmh (Déniv : 461 m)
Roller 2023 : 8724,85 km en 383:46:18, soit 22,73 kmh (Déniv. + 22504 m)
Vélo 2023 : 5661,71 km en 222:41:35, soit 25,41 kmh (Déniv. + 26167 m)
Ma montre refuse de se synchroniser avec l'application Garmin Connect alors que ça marchait très bien ce matin. Je dois lire les informations sur la montre, où le dénivelé n'apparaît pas.
Problème de synchronisation Garmin Forerunner 310XT - Garmin Connect résolu (en partie seulement), explication : Le système d'exploitation de mon PC (Windows 8 ) n'est plus compatible avec les mises à jour de Garmin Connect depuis des années déjà. Mais jusqu'ici, il était possible d'ignorer ces mises à jour, la synchronisation fonctionnait quand même. Hélas, il est désormais impossible de passer outre la dernière mise à jour de Garmin Connect (qui a eu lieu apparemment mercredi 23/08/2023). En utilisant mon Mac de travail, tout fonctionne. C'est la solution que je vais utiliser en attendant de m'offrir un PC neuf compatible. Un jour viendra aussi où c'est la montre elle-même qui ne sera plus compatible avec aucun OS. Cette obsolescence logicielle est totalement injustifiée, car cette montre est d'une robustesse remarquable.
https://sites.google.com/site/guiguiroller/home/kilom%C3%A8tres-2024
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Re: La Moselle en Roller
Magnifique ! ça donne envie...gui_gui a écrit : ↑15 mai 2023 13:17 14 Mai 2023 (Dimanche)
Grosse rando 200 km en Bont Jet PS XXX 13" MPC Black Magic X-Firm presque neuves.
Ennery - Trier aller-retour
Aller départ : 05h36 - 101,93 km en 5:00:20, soit 20,36 kmh (max 37,5 kmh - Déniv. + 393 m) (Temps total : 5:35:33, soit 35:13 de pauses)
22 min. de pause à Trier
Le GPS m'a lâché à Mondelange, au km 94,35. Le parcours était strictement identique au retour qu'à l'aller, il manque donc 7,58 km. Le GPS me donne aussi un temps total de 5:06:39, ce qui donne la moyenne suivante pour le retour :
Retour départ : 11h33 - 101,93 km en 4:40:24, soit 21,81 kmh (max 40,0 kmh - Déniv. + 371 m) (Temps total : 5:06:39, soit 26:15 de pauses)
Total de la grosse rando :
203,86 km en 9:40:44, soit 21,06 kmh (Déniv. + 764 m)
Mes pieds ont bien souffert, les Bont Jet sur les grattons de Malling et les pavés de Trier, c'est terrible !
Je me prépare pour cette rando avec pas mal de nourriture embarquée ; je veux être 100% autonome ; la seule chose que je prendrai sur mon parcours, ce sera l'eau. Très tôt le matin, il fait 10°C, puis ça descend encore à 7°C avant de remonter doucement. Le ciel est bien bleu, et le vent est mort. Je porte une veste, sous la veste un T-shirt, et sous le T-shirt, un débardeur. Bonnet et bandana. Short. Dès le départ, j''avance lentement. En fait je table sur une toute petite moyenne de 20 kmh, parce que ça fait longtemps que je n'ai pas fait un 200 bornes, et le parcours sera rude pour les pieds. Le petit matin sur la Moselle, vers Uckange, c'est féérique. Beaucoup de petits branchages secs jetés sur la piste, suite aux forts coups de vent de la veille au soir. Il y a même des branches cassées par endroits. Je traverse Thionville par la route D953, déserte en ce dimanche matin. Quelques traces d'humidité au sol à Yutz, ça se précise à Basse-Ham, et après Koenigsmacker, c'est l'enfer. Les 5 km d'asphalte pourri et défoncé jusqu'à Malling sont humides, aucune accroche. De plus, le vent commence à se lever. Un vent de Nord-Est, défavorable. Après, vers Berg-sur-Moselle, c'est encore pire, car en plus c'est plein de bois mort par terre. Bon, le gratton de la D64, et c'est enfin la route frontalière vers le Luxembourg, et ça roule déjà mieux. Je passe Schengen, Remich, Staedtbredimus. Je passe côté allemand par le pont de Wormeldange, qui est en travaux. Je remarque que la Station Texaco est maintenant une station Esso, mais je ne m'y arrête pas, j'ai tout ce qu'il me faut. C'est ensuite la longue ligne droite vers Nittel, puis Wellen en face de Grevenmacher, et j'arrive à Temmels, où je vais faire l'appoint en eau au robinet, dans la petite cour interne du Burgerhaus. Après quoi, la piste est plus mauvaise, et c'est Oberbillig, puis Wasserliesch, avec déjà un gros passage sur les pavés. Ensuite, voici le fameux pont de Konz, qui enjambe la Sarre qui se jette dans la Moselle. Pour monter là-haut, pas facile. C'est raide, étroit, complètement humide et vermoulu. Je dérape à mort. Et de l'autre côté, dans la descente, encore pire, et il y a là une grosse rando roller ! Je m'enquiers : Ce sont des Allemands de Cologne, les "Roller Angels", et ils portent tous du rouge. On se souhaite bon courage et je continue vers Trier. Trier ne s'obtient qu'au prix de 3 km d'horribles pavés plats, mais disjoints, c'est étroit, ça fait très mal aux pieds, et il y a quelques passages encore pire. Mais j'arrive enfin sur l'esplanade de la Moselle, chaude, ensoleillée. Je m'y assois une vingtaine de minutes, le temps de prendre quelques photos et d'intervertir mes roues.
Dans l'autre sens ça va tout de suite mieux, vu que j'ai le vent de dos. Il y a quelques nuages qui ont commencé à bourgeonner. En Allemagne comme en France, les vélos électriques sont partout. Impossible de vraiment profiter du vent de dos, il y a trop de bois par terre. J'arrive encore à Temmels où je puise à nouveau de l'eau. J'en suis au point où chaque foulée doit être dosée pour ne pas faire encore plus mal aux malléoles. La ligne droite de Nittel me permet d'accélérer un peu, puis après Wormeldange, la route du vin, toujours en travaux. Après Staedtbredimus, je traverse tout Remich par la rue principale, vent de dos, ça roule bien mieux que la promenade pleine de monde. Et voici Schengen, la route frontalière, désormais défoncée côté luxembourgeois, et billard côté français. Contz-les bains, la D64 qui grattonne, la piste de Berg-sur-Moselle. Heureusement que le vent est de dos, parce que mes pieds, ben ils sont morts. La piste de Malling - Koenigsmacker, si on peut encore appeler ça une piste... Enfin un peu de lisse vers Basse-Ham et Yutz, et c'est encore la traversée de Thionville. Comme je ne sais pas si le GPS va tenir aussi longtemps, je m'astreins à faire exactement le même parcours dans les deux sens, ça sera plus facile pour calculer si il tombe en panne. Et voici ma bonne vieille piste, avec un gros nuage noir qui se met à larguer des grosses gouttes. Les gens se mettent à l'abri, pas moi. Je suis en débardeur, mais je tiens bon. Ce nuage va m'accompagner comme ça jusqu'à Talange ! La piste sèche au fur et à mesure que la pluie tombe, donc ça va. Enfin les derniers kilomètres et je suis chez moi, assez tôt, ce qui me laisse le temps de tout ranger, éditer mes photos et rédiger. Repos!
(Passage aux 200 heures roller)
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Re: La Moselle en Roller
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi certaines personnes baladaient leur chiens sur la piste cyclable. Une fois, j'ai dità l'une de ces personnes :
- Vous savez pourquoi j'aime bien cette piste ? Parce qu'elle est bien lisse, bien roulante.
(le gars reste de marbre, alors j'ajoute
- Aussi je me demande si cette piste est assez lisse et roulante pour les pattes de votre chien.
(le gars se jette sur moi pour me casser la gueule - mais je suis plus rapide que lui, je me sauve lâchement après avoir lancé ma vanne.)
Tout ça pour dire que la cohabitation entre usagers rouleurs sur la piste et quadrupèdes aboyeurs n'est pas gagnée d'avance.
Mais voici une histoire qui détrône toutes les précédentes au podium des mauvaises rencontres canines.
C'était dimanche, 14 janvier 2024, aux alentours de 14h30...
Je suis en Bont Jet 41,5 (27,6 cm) noir-vert + platines EOSkates 3.8 3x125 12,8" + Roues Matter One20Five F1 usées.
Après un entrainement fractionné le matin, je fais une sortie plus longue l'après-midi.
Après un peu moins de 2h de repos, je repars, cette fois sur la piste. Le temps est toujours aussi gris, il fait vraiment négatif, autour de -4°C. Le vent est de Sud-Ouest 10 kmh. Je commence par le Malambas, qui a un peu décrotté. Ensuite je prends la piste et remonte jusqu'à Thionville (D953). J'alterne des phases cardio rapide de 2 min. et des phases de roulage de récupération d'1 min. La piste est très sèche, ce qui fait que les feuilles mortes collées au sol ne sont pas un problème. Dans l'autre sens, vent de face, c'est plus dur.
Arrivé vers Uckange j'en suis à une bonne vingtaine de phases rapides.
Alors que j'approche de Richemont, je vois un gars au milieu de la piste qui a son chien en contrebas, au niveau de la berge. Il me fait signe de ralentir. Ralentir ? De toutes façons avec la fatigue et le vent de face, je ne suis pas bien rapide, tout au plus 23 kmh. Alors que je dépasse le gars, je l'entends me dire : "Ok, vous verrez bien." Et là je me dis : comment ça je verrai bien ? Je ne tarde pas à comprendre. Son chien, un gros mastar de bâtard brun foncé, ceinturé d'un harnais vert, a quitté la berge et est maintenant en train de me poursuivre sur la piste. Il essaye de me mordre par-derrière. Je ne m'arrête pas, je continue. J'ai l'habitude de ce genre de chien. Ils essayent de vous faire peur sur 50 mètres et puis ils lâchent l'affaire. Sauf que lui, il ne lâche rien. Il continue d'essayer de me mordre. J'esquive, j'envoie des coups de poings, mais je ne m'arrête pas. J'entends le gars siffler un fois, mais cela n'a aucun effet sur le chien qui essaye de me faire tomber en me dépassant et revenant à la charge, me coupant la route. On franchit la barrière de l'écluse de Richemont. Je cherche dans mon sac banane quelque chose pour me défendre. J'attrape une clé torx, en T, mais fais tomber au sol mon autre clé allen. Je fais demi-tour pour la ramasser. Le chien en profite pour me foncer dessus comme un fou, il m'attaque. Je suis obligé de m'arrêter pour lui faire face, fléchi en avant, lui donnant des coups de poings tandis qu''il continue de me harceler de ses crocs. Je tiens fermement la clé dans mon poing fermé et me défends en donnant des coups, qui ne touchent que le vide, car le chien est très rapide pour esquiver. Mais voilà qu'arrive une jeune femme en jogging. Je lui fais signe de s'éloigner, mais trop tard, le chien fou s'en prend maintenant à elle. Elle est terrifiée, crie et tremble de tous ses membres. Mais le chien ne la mord pas, il se contente d'aboyer sur elle en lui tournant autour, faisant mine de la mordre. Pas longtemps, il revient vite à la charge vers moi. On entend tout à coup une voix qui résonne puissamment dans un haut-parleur. C'est le gardien de l'écluse, qui, témoin de la scène, dit : "Montez sur la passerelle et passez de l'autre côté !" Entre-temps, le maître du chien, qui n'a donc aucune autorité sur lui, arrive. Il est jeune, la trentaine, barbu, il ne court pas. Il marche. Il me dit "Je vous avais bien dit de ralentir ! Il s'est barré, il s'est barré." Je n'en reviens pas qu'il continue à se justifier alors qu'il a semé le chaos autour de lui avec son chien fou. La pauvre femme est au bord de la crise de nerfs. Elle sanglote et ses jambes tremblent si fort qu'elle est obligée de prendre appui sur la rambarde. Alors que le chien et son maître (mais peut-on encore appeler ça un "maître" ?) ont disparu en haut de la côte, la joggeuse et moi même avançons prudemment. Je lui dis qu'il faut bouger, maintenant, il ne s'agirait pas non plus de prendre froid. Je monte vite en haut de la côte et regarde alentour, mais ils ont disparu dieu sait où. Bon, je rengaine ma clé torx. Je crois que je l'ai touché, à un moment. Dans les dents. Ça a tinté. La jeune femme me rejoint. "Il y aurait pu y avoir des enfants", qu'elle me dit. On se demande chacun si ça va, on franchit le pont. Tout est à nouveau calme. "Ils ne reviendront pas par ici", que je dis. On se remercie mutuellement et on poursuit notre route de l'autre côté de la Moselle. Je n'avais jamais eu affaire à un chien aussi méchant, aussi têtu et hargneux, et à un maître aussi peu maître de son chien.
Je continue donc la piste direction Sud, et passe à nouveau le Malambas, puis la piste d'Argancy et de La Maxe. Je fais demi-tour là-bas, et rentre maintenant avec un léger vent favorable. Je dérange les Martins-pêcheurs, qui filent au ras des flots, comme de précieuses flèches bleu turquoise, brillantes comme du métal. Après une dernière bifurcation par le Malambas, c'est le retour à la maison, et il fait toujours -4°C, et il fait toujours aussi gris.
Départ : 12h10 - 61,51 km en 2:51:46, soit 21,48 kmh (max 32,8 kmh - Déniv. + 158 m)
Total roller de la journée : 81,48 km en 3:46:46, soit 21,55 kmh (Déniv. + 217 m)
- Vous savez pourquoi j'aime bien cette piste ? Parce qu'elle est bien lisse, bien roulante.
(le gars reste de marbre, alors j'ajoute
- Aussi je me demande si cette piste est assez lisse et roulante pour les pattes de votre chien.
(le gars se jette sur moi pour me casser la gueule - mais je suis plus rapide que lui, je me sauve lâchement après avoir lancé ma vanne.)
Tout ça pour dire que la cohabitation entre usagers rouleurs sur la piste et quadrupèdes aboyeurs n'est pas gagnée d'avance.
Mais voici une histoire qui détrône toutes les précédentes au podium des mauvaises rencontres canines.
C'était dimanche, 14 janvier 2024, aux alentours de 14h30...
Je suis en Bont Jet 41,5 (27,6 cm) noir-vert + platines EOSkates 3.8 3x125 12,8" + Roues Matter One20Five F1 usées.
Après un entrainement fractionné le matin, je fais une sortie plus longue l'après-midi.
Après un peu moins de 2h de repos, je repars, cette fois sur la piste. Le temps est toujours aussi gris, il fait vraiment négatif, autour de -4°C. Le vent est de Sud-Ouest 10 kmh. Je commence par le Malambas, qui a un peu décrotté. Ensuite je prends la piste et remonte jusqu'à Thionville (D953). J'alterne des phases cardio rapide de 2 min. et des phases de roulage de récupération d'1 min. La piste est très sèche, ce qui fait que les feuilles mortes collées au sol ne sont pas un problème. Dans l'autre sens, vent de face, c'est plus dur.
Arrivé vers Uckange j'en suis à une bonne vingtaine de phases rapides.
Alors que j'approche de Richemont, je vois un gars au milieu de la piste qui a son chien en contrebas, au niveau de la berge. Il me fait signe de ralentir. Ralentir ? De toutes façons avec la fatigue et le vent de face, je ne suis pas bien rapide, tout au plus 23 kmh. Alors que je dépasse le gars, je l'entends me dire : "Ok, vous verrez bien." Et là je me dis : comment ça je verrai bien ? Je ne tarde pas à comprendre. Son chien, un gros mastar de bâtard brun foncé, ceinturé d'un harnais vert, a quitté la berge et est maintenant en train de me poursuivre sur la piste. Il essaye de me mordre par-derrière. Je ne m'arrête pas, je continue. J'ai l'habitude de ce genre de chien. Ils essayent de vous faire peur sur 50 mètres et puis ils lâchent l'affaire. Sauf que lui, il ne lâche rien. Il continue d'essayer de me mordre. J'esquive, j'envoie des coups de poings, mais je ne m'arrête pas. J'entends le gars siffler un fois, mais cela n'a aucun effet sur le chien qui essaye de me faire tomber en me dépassant et revenant à la charge, me coupant la route. On franchit la barrière de l'écluse de Richemont. Je cherche dans mon sac banane quelque chose pour me défendre. J'attrape une clé torx, en T, mais fais tomber au sol mon autre clé allen. Je fais demi-tour pour la ramasser. Le chien en profite pour me foncer dessus comme un fou, il m'attaque. Je suis obligé de m'arrêter pour lui faire face, fléchi en avant, lui donnant des coups de poings tandis qu''il continue de me harceler de ses crocs. Je tiens fermement la clé dans mon poing fermé et me défends en donnant des coups, qui ne touchent que le vide, car le chien est très rapide pour esquiver. Mais voilà qu'arrive une jeune femme en jogging. Je lui fais signe de s'éloigner, mais trop tard, le chien fou s'en prend maintenant à elle. Elle est terrifiée, crie et tremble de tous ses membres. Mais le chien ne la mord pas, il se contente d'aboyer sur elle en lui tournant autour, faisant mine de la mordre. Pas longtemps, il revient vite à la charge vers moi. On entend tout à coup une voix qui résonne puissamment dans un haut-parleur. C'est le gardien de l'écluse, qui, témoin de la scène, dit : "Montez sur la passerelle et passez de l'autre côté !" Entre-temps, le maître du chien, qui n'a donc aucune autorité sur lui, arrive. Il est jeune, la trentaine, barbu, il ne court pas. Il marche. Il me dit "Je vous avais bien dit de ralentir ! Il s'est barré, il s'est barré." Je n'en reviens pas qu'il continue à se justifier alors qu'il a semé le chaos autour de lui avec son chien fou. La pauvre femme est au bord de la crise de nerfs. Elle sanglote et ses jambes tremblent si fort qu'elle est obligée de prendre appui sur la rambarde. Alors que le chien et son maître (mais peut-on encore appeler ça un "maître" ?) ont disparu en haut de la côte, la joggeuse et moi même avançons prudemment. Je lui dis qu'il faut bouger, maintenant, il ne s'agirait pas non plus de prendre froid. Je monte vite en haut de la côte et regarde alentour, mais ils ont disparu dieu sait où. Bon, je rengaine ma clé torx. Je crois que je l'ai touché, à un moment. Dans les dents. Ça a tinté. La jeune femme me rejoint. "Il y aurait pu y avoir des enfants", qu'elle me dit. On se demande chacun si ça va, on franchit le pont. Tout est à nouveau calme. "Ils ne reviendront pas par ici", que je dis. On se remercie mutuellement et on poursuit notre route de l'autre côté de la Moselle. Je n'avais jamais eu affaire à un chien aussi méchant, aussi têtu et hargneux, et à un maître aussi peu maître de son chien.
Je continue donc la piste direction Sud, et passe à nouveau le Malambas, puis la piste d'Argancy et de La Maxe. Je fais demi-tour là-bas, et rentre maintenant avec un léger vent favorable. Je dérange les Martins-pêcheurs, qui filent au ras des flots, comme de précieuses flèches bleu turquoise, brillantes comme du métal. Après une dernière bifurcation par le Malambas, c'est le retour à la maison, et il fait toujours -4°C, et il fait toujours aussi gris.
Départ : 12h10 - 61,51 km en 2:51:46, soit 21,48 kmh (max 32,8 kmh - Déniv. + 158 m)
Total roller de la journée : 81,48 km en 3:46:46, soit 21,55 kmh (Déniv. + 217 m)
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Re: La Moselle en Roller
26 Mai 2024 (Dimanche)
La motivation est au rendez-vous ce matin, je décide de me faire le gros trip : Ennery - Trèves aller-retour en roller. Je table sur 10 heures au total, pauses incluses, avec un départ à 8h, et un retour à 18h. Je vire mon jeu de MPC Street Fight X-Firm usées. trop raides et le remplace par les MPC Black Magic X-Firm usées qui sont molles, mais je vais avoir besoin justement de cette "mollesse" pour absorber les grattons de Koenigsmacker - Malling, piste de Berg-sur-Moselle, route D64, pavés de Trèves... si j'y arrive. On verra bien !
En dépit des sites météo qui annoncent des nuages pour ce matin, le ciel est bleu, et on verra si ils se sont trompés aussi pour la pluie de l'après-midi. Par contre je vais avoir du vent de Sud : favorable à l'aller, défavorable au retour.
10°C le matin, sol sec, ciel bleu, un peu voilé et quelques nuages, pas de brouillard, pas de vent.
Je ne sais même pas si les récentes inondations ont laissé de la boue entre Malling et Contz-es-Bains. On verra bien !
200 bornes en Bont Jet 41,5 (27,6 cm) noir-vert + platines EOSkates 3.8 3x125 12,8" + MPC Black Magic X-Firm usées.
J'embarque un sac à dos contenant des porridges, des fruits secs, de la pâte de dattes, du pain complet, une canette de Red Bull, et de l'eau bien sûr, plus l'appareil photo. Côté bouffe, le but est d'être 100% autonome, de ne pas devoir m'arrêter dans des commerces sur la route.
Aller/Départ : 07h34 - 102,18 km en 4:18:47, soit 23,69 kmh (Max. 42,2 kmh - Déniv. + 393 m)
Temps écoulé : 4:27:11, soit 8:24 de pauses, soit 22,94 kmh toutes pauses comprises.
On supporte aisément un petit bonnet par-dessus le bandana ce matin, ainsi qu'un T-shirt par-dessus le débardeur. Ça roule bien, j'ai un petit vent favorable de Sud-Ouest 15 kmh. Je traverse Thionville par la D953 et la ville, et Yutz par la ville aussi. Course à pieds en cours sur Basse-Ham, et je commence à apercevoir des traces d'humidité au sol. Ça se confirme sur la piste de Malling, qui, en plus d'être un calvaire pour les pieds, est vraiment humide. Passages compliqués sur des flaques d'eau et des zones sales et très glissantes. À noter qu'il va probablement y avoir des travaux d'enfouissement de câbles électriques, car il y a des tuyaux posés le long de la piste, de Koenigsmacker jusqu'à Berg-sur-Moselle, en passant par Malling. Et vu la façon dont ils ont fait entre Argancy et Thionville, faudra pas s'attendre à ce que la piste soit refaite du même coup. Une marche du troisième âge est en cours... De l'autre côté du pont, c'est pareil : la piste de Berg-sur-Moselle est restée très humide et ça dérape de partout. J'avance au ralenti. Plus loin la route D64, grossièrement gravillonnée, est très dure aussi, mais elle est sèche. La route frontalière par contre, un vrai bonheur. Panneaux sur la route : il y a eu un petit glissement de terrain à gauche, mais rien de bien méchant. Schengen, RAS. Je prends la piste côté Lux, direction Remich. Côté flotte j'en ai largement assez jusqu'à Temmels. J'ai fait mes porridges de flocons d'avoine assez liquides, et ça passe très bien. Ça nourrit et ça hydrate à la fois. C'est maintenant la Route du Vin luxembourgeoise, très calme à cette heure. Pas mal de débris végétaux et encore des passages humides. Ça fait un moment que je suis en débardeur et sans bonnet. À Wormeldange je traverse le pont et me retrouve en terre allemande, cap sur Nittel. Ça grattonne dur à Wellen, et traces de boue sèche vers Temmels, flaques d'eau glissantes aussi. J'évite la zone de chantiers, passe par la piste et le trottoir de la route sur 800 mètres. Remplissage des bidons au robinet d'eau potable du Burgerhauss de Temmels. Et ça continue : cap sur Oberbillig ! Encore des traces de boue et des flaques. La terrasse du restau a subi des dégâts des eaux. Cap sur Wasserliesch, j'y suis presque. Le pont de Konz arrive, les raidillons sont secs, heureusement. Je freine en T sans arrière-pensée, mes roues sont déjà mortes de toutes façons. Dernière ligne droite pour Trier ! Ils ont carrément barré l'accès à la piste de pavés pour cause d'inondations. À un moment, au bord de la piste, je vois une barrière de chantier rouge-blanc. Je me demande : glissement de terrain encore ? Eh non, nid de cygne ! Ils sont formidables, ces Allemands. Ils ont mis cette barrière pour signaler et garantir la sécurité du nid. La maman (ou le papa) est en train de couver sur un très gros nid d'herbes sèches et de branchages. Ok donc là c'est Trèves par la rue, enfin, par le trottoir cyclable. Il commence à y avoir du monde et je dois me faire tout petit. C'est étroit et faut pas se louper. Quelques passages pourris sur terre battue, et quelques croisements avec feux (ou pas), rails, bordures de trottoirs et poussettes. Enfin j'arrive à l'esplanade de l'embarcadère, où il y a fête, kermesse, bière-frites-saucisses. Ça va chauffer comme ça de mai à octobre, d'après un panneau. Enfin, c'est mon point de demi-tour, le temps de réorganiser mon sac et je repars dans l'autre sens, après une petite pause à Trèves de 10 minutes.
Pour le retour, la température monte, le vent se lève et ne fait que forcir, jusqu'à 35 kmh, de face, donc vraiment dur. Mais au moins, les parties qui étaient humides à l'aller, sont maintenant sèches. Enfin, sauf les flaques d'eau. En fait c'est pas vraiment des flaques : c'est des nappes d'eau qui ruissellent sur la piste, en passant des champs vers la Moselle, donc ça fait longtemps qu'elles ont là, avec tout un écosystème : c'est limoneux et moussu, complètement glissant. Le vent de face commence à me travailler. Je dépasse Temmels sans prendre de l'eau : j'en ai assez jusqu'à Yutz. Bon, c'est là qu'intervient l'accident de parcours, bête et méchant. Alors que j'aborde le passage sous le pont de Nittel, un raidillon sans aucune visibilité, j'y vais doucement, en freinant en T. Pas de chance, dans la descente de l'autre côté, une rando d'électro-cyclistes arrive, roulant par paires de front, et comme ils sont électriques, ils sont en train de monter ça sans effort. Je freine à mort, essaye de passer au milieu, mais ça touche, aïe mon bras gauche, ça me fait faire un demi-tour-marche arrière en descente, et avec le poids du sac à dos, je tombe à la renverse et boum un coup sur la tête. Bon j'arrête le GPS, évaluation de dégâts : bobo à la tête, ça saigne un peu mais ça va, ça pisse pas, c'est juste écorché. Le bras gauche : gros hématome brun, coupure, qui saigne. Main droite, douleur aux doigts, rien de cassé mais ça a choqué ferme. On s'engueule mutuellement, mais ils finissent par reconnaître que c'était pas une super bonne idée que de rouler de front en abordant un tunnel sans aucune visibilité. Et puis ils sont sympas, ils arrivent avec des pansements, compresses, et on me soigne. Bon, on se serre la main. Ça m'a fait perdre un bon bout de temps, mais j'ai une telle montée d'adrénaline que je me mets à bourriner à fond contre le vent sur 20 km sans rien avaler jusqu'à Remich. De temps en temps je me prends quelques gouttes, car ça reste bien nuageux, mais rien qui pète. Il y a ma main droite qui fait mal, surtout. Avec mon bandana taché de sang sur la tête et mon bras avec son pansement, j'ai fière allure, un vrai warrior. Bon, je passe sur les horribles grattons de Berg, et surtout de Malling - Koenigsmacker qui me pètent les pieds. Avec le vent de face et la fatigue, je tombe à 15 kmh sur cette portion. Allez, remplissage de gourde à Yutz. Mes efforts sont récompensés en approchant de Thionville, car un soleil bien réchauffant apparait. Après la passerelle d'Illange, la batterie de ma montre Garmin me dit tchao. Écran éteint (j'avais pourtant bien verrouillé les touches), et ensuite j'ai vu qu'il restait 40% de batterie, mais elle est vieille, elle fatigue un peu. Ok donc à partir de là je termine le parcours idem qu'à l'aller (de toutes façons c'était ce que j'étais en train de faire depuis le début), et arrivée-délivrance chez moi. Gros nettoyage, mes rollers sont boueux à mort, je me soigne aussi, et j'écris ce compte-rendu.
Voici ce que le GPS a enregistré pour le retour, avant qu'il ne lâche :
Retour/Départ : 12h11 - 88,53 km en 4:08:14, soit 21,39 kmh (Max. 41,5 kmh - Déniv. + 373 m)
Il manque donc 13,65 km à l'appel.
Temps écoulé : 4:36:05, soit 27:51 de pauses, essentiellement à cause de mon accident, soit 19,23 kmh toutes pauses comprises. Donc je vais me baser sur le kilométrage de l'aller, qui est strictement identique au retour. Et je suis arrivé à 17h26 pile, et pas de pause après la panne du GPS. Le temps total du retour est donc de 5 heures 15 minutes, moins les 27:51 de pauses. Ce qui donne :
Retour/Départ : 12h11 - 102,18 km en 4:47, soit 21,36 kmh, ce qui est cohérent.
Total : 204,36 km en 9:06, soit 22,45 kmh (Déniv. + 766 m)
Avec au total 46 min. de pauses (fichu accident quand même) Temps écoulé : 9:52, soit 20,71 kmh
Bon c'est pas ça qui va faire augmenter ma moyenne, mais là j'ai pris conscience qu'avec les vélos électriques, la donne a changé. Un vélo électrique, ça fait mal. Ça roule de front là où il faut pas. Face au danger, ça s'arrête pas. Donc prendre en compte cette nouvelle donne, car ça peut vraiment faire très très mal, et là je m'en sors bien.
https://photos.app.goo.gl/BkKeb4dhxmgcSvJ29
La motivation est au rendez-vous ce matin, je décide de me faire le gros trip : Ennery - Trèves aller-retour en roller. Je table sur 10 heures au total, pauses incluses, avec un départ à 8h, et un retour à 18h. Je vire mon jeu de MPC Street Fight X-Firm usées. trop raides et le remplace par les MPC Black Magic X-Firm usées qui sont molles, mais je vais avoir besoin justement de cette "mollesse" pour absorber les grattons de Koenigsmacker - Malling, piste de Berg-sur-Moselle, route D64, pavés de Trèves... si j'y arrive. On verra bien !
En dépit des sites météo qui annoncent des nuages pour ce matin, le ciel est bleu, et on verra si ils se sont trompés aussi pour la pluie de l'après-midi. Par contre je vais avoir du vent de Sud : favorable à l'aller, défavorable au retour.
10°C le matin, sol sec, ciel bleu, un peu voilé et quelques nuages, pas de brouillard, pas de vent.
Je ne sais même pas si les récentes inondations ont laissé de la boue entre Malling et Contz-es-Bains. On verra bien !
200 bornes en Bont Jet 41,5 (27,6 cm) noir-vert + platines EOSkates 3.8 3x125 12,8" + MPC Black Magic X-Firm usées.
J'embarque un sac à dos contenant des porridges, des fruits secs, de la pâte de dattes, du pain complet, une canette de Red Bull, et de l'eau bien sûr, plus l'appareil photo. Côté bouffe, le but est d'être 100% autonome, de ne pas devoir m'arrêter dans des commerces sur la route.
Aller/Départ : 07h34 - 102,18 km en 4:18:47, soit 23,69 kmh (Max. 42,2 kmh - Déniv. + 393 m)
Temps écoulé : 4:27:11, soit 8:24 de pauses, soit 22,94 kmh toutes pauses comprises.
On supporte aisément un petit bonnet par-dessus le bandana ce matin, ainsi qu'un T-shirt par-dessus le débardeur. Ça roule bien, j'ai un petit vent favorable de Sud-Ouest 15 kmh. Je traverse Thionville par la D953 et la ville, et Yutz par la ville aussi. Course à pieds en cours sur Basse-Ham, et je commence à apercevoir des traces d'humidité au sol. Ça se confirme sur la piste de Malling, qui, en plus d'être un calvaire pour les pieds, est vraiment humide. Passages compliqués sur des flaques d'eau et des zones sales et très glissantes. À noter qu'il va probablement y avoir des travaux d'enfouissement de câbles électriques, car il y a des tuyaux posés le long de la piste, de Koenigsmacker jusqu'à Berg-sur-Moselle, en passant par Malling. Et vu la façon dont ils ont fait entre Argancy et Thionville, faudra pas s'attendre à ce que la piste soit refaite du même coup. Une marche du troisième âge est en cours... De l'autre côté du pont, c'est pareil : la piste de Berg-sur-Moselle est restée très humide et ça dérape de partout. J'avance au ralenti. Plus loin la route D64, grossièrement gravillonnée, est très dure aussi, mais elle est sèche. La route frontalière par contre, un vrai bonheur. Panneaux sur la route : il y a eu un petit glissement de terrain à gauche, mais rien de bien méchant. Schengen, RAS. Je prends la piste côté Lux, direction Remich. Côté flotte j'en ai largement assez jusqu'à Temmels. J'ai fait mes porridges de flocons d'avoine assez liquides, et ça passe très bien. Ça nourrit et ça hydrate à la fois. C'est maintenant la Route du Vin luxembourgeoise, très calme à cette heure. Pas mal de débris végétaux et encore des passages humides. Ça fait un moment que je suis en débardeur et sans bonnet. À Wormeldange je traverse le pont et me retrouve en terre allemande, cap sur Nittel. Ça grattonne dur à Wellen, et traces de boue sèche vers Temmels, flaques d'eau glissantes aussi. J'évite la zone de chantiers, passe par la piste et le trottoir de la route sur 800 mètres. Remplissage des bidons au robinet d'eau potable du Burgerhauss de Temmels. Et ça continue : cap sur Oberbillig ! Encore des traces de boue et des flaques. La terrasse du restau a subi des dégâts des eaux. Cap sur Wasserliesch, j'y suis presque. Le pont de Konz arrive, les raidillons sont secs, heureusement. Je freine en T sans arrière-pensée, mes roues sont déjà mortes de toutes façons. Dernière ligne droite pour Trier ! Ils ont carrément barré l'accès à la piste de pavés pour cause d'inondations. À un moment, au bord de la piste, je vois une barrière de chantier rouge-blanc. Je me demande : glissement de terrain encore ? Eh non, nid de cygne ! Ils sont formidables, ces Allemands. Ils ont mis cette barrière pour signaler et garantir la sécurité du nid. La maman (ou le papa) est en train de couver sur un très gros nid d'herbes sèches et de branchages. Ok donc là c'est Trèves par la rue, enfin, par le trottoir cyclable. Il commence à y avoir du monde et je dois me faire tout petit. C'est étroit et faut pas se louper. Quelques passages pourris sur terre battue, et quelques croisements avec feux (ou pas), rails, bordures de trottoirs et poussettes. Enfin j'arrive à l'esplanade de l'embarcadère, où il y a fête, kermesse, bière-frites-saucisses. Ça va chauffer comme ça de mai à octobre, d'après un panneau. Enfin, c'est mon point de demi-tour, le temps de réorganiser mon sac et je repars dans l'autre sens, après une petite pause à Trèves de 10 minutes.
Pour le retour, la température monte, le vent se lève et ne fait que forcir, jusqu'à 35 kmh, de face, donc vraiment dur. Mais au moins, les parties qui étaient humides à l'aller, sont maintenant sèches. Enfin, sauf les flaques d'eau. En fait c'est pas vraiment des flaques : c'est des nappes d'eau qui ruissellent sur la piste, en passant des champs vers la Moselle, donc ça fait longtemps qu'elles ont là, avec tout un écosystème : c'est limoneux et moussu, complètement glissant. Le vent de face commence à me travailler. Je dépasse Temmels sans prendre de l'eau : j'en ai assez jusqu'à Yutz. Bon, c'est là qu'intervient l'accident de parcours, bête et méchant. Alors que j'aborde le passage sous le pont de Nittel, un raidillon sans aucune visibilité, j'y vais doucement, en freinant en T. Pas de chance, dans la descente de l'autre côté, une rando d'électro-cyclistes arrive, roulant par paires de front, et comme ils sont électriques, ils sont en train de monter ça sans effort. Je freine à mort, essaye de passer au milieu, mais ça touche, aïe mon bras gauche, ça me fait faire un demi-tour-marche arrière en descente, et avec le poids du sac à dos, je tombe à la renverse et boum un coup sur la tête. Bon j'arrête le GPS, évaluation de dégâts : bobo à la tête, ça saigne un peu mais ça va, ça pisse pas, c'est juste écorché. Le bras gauche : gros hématome brun, coupure, qui saigne. Main droite, douleur aux doigts, rien de cassé mais ça a choqué ferme. On s'engueule mutuellement, mais ils finissent par reconnaître que c'était pas une super bonne idée que de rouler de front en abordant un tunnel sans aucune visibilité. Et puis ils sont sympas, ils arrivent avec des pansements, compresses, et on me soigne. Bon, on se serre la main. Ça m'a fait perdre un bon bout de temps, mais j'ai une telle montée d'adrénaline que je me mets à bourriner à fond contre le vent sur 20 km sans rien avaler jusqu'à Remich. De temps en temps je me prends quelques gouttes, car ça reste bien nuageux, mais rien qui pète. Il y a ma main droite qui fait mal, surtout. Avec mon bandana taché de sang sur la tête et mon bras avec son pansement, j'ai fière allure, un vrai warrior. Bon, je passe sur les horribles grattons de Berg, et surtout de Malling - Koenigsmacker qui me pètent les pieds. Avec le vent de face et la fatigue, je tombe à 15 kmh sur cette portion. Allez, remplissage de gourde à Yutz. Mes efforts sont récompensés en approchant de Thionville, car un soleil bien réchauffant apparait. Après la passerelle d'Illange, la batterie de ma montre Garmin me dit tchao. Écran éteint (j'avais pourtant bien verrouillé les touches), et ensuite j'ai vu qu'il restait 40% de batterie, mais elle est vieille, elle fatigue un peu. Ok donc à partir de là je termine le parcours idem qu'à l'aller (de toutes façons c'était ce que j'étais en train de faire depuis le début), et arrivée-délivrance chez moi. Gros nettoyage, mes rollers sont boueux à mort, je me soigne aussi, et j'écris ce compte-rendu.
Voici ce que le GPS a enregistré pour le retour, avant qu'il ne lâche :
Retour/Départ : 12h11 - 88,53 km en 4:08:14, soit 21,39 kmh (Max. 41,5 kmh - Déniv. + 373 m)
Il manque donc 13,65 km à l'appel.
Temps écoulé : 4:36:05, soit 27:51 de pauses, essentiellement à cause de mon accident, soit 19,23 kmh toutes pauses comprises. Donc je vais me baser sur le kilométrage de l'aller, qui est strictement identique au retour. Et je suis arrivé à 17h26 pile, et pas de pause après la panne du GPS. Le temps total du retour est donc de 5 heures 15 minutes, moins les 27:51 de pauses. Ce qui donne :
Retour/Départ : 12h11 - 102,18 km en 4:47, soit 21,36 kmh, ce qui est cohérent.
Total : 204,36 km en 9:06, soit 22,45 kmh (Déniv. + 766 m)
Avec au total 46 min. de pauses (fichu accident quand même) Temps écoulé : 9:52, soit 20,71 kmh
Bon c'est pas ça qui va faire augmenter ma moyenne, mais là j'ai pris conscience qu'avec les vélos électriques, la donne a changé. Un vélo électrique, ça fait mal. Ça roule de front là où il faut pas. Face au danger, ça s'arrête pas. Donc prendre en compte cette nouvelle donne, car ça peut vraiment faire très très mal, et là je m'en sors bien.
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Re: La Moselle en Roller
Du nouveau à Trèves, Allemagne, pour celles et ceux qui s'aventurent de ce côté-là…
Des travaux sont en cours, et des camions sont sur la piste.
5 kilomètres d'horribles pavés destructeurs d'os, de ligaments et autres articulations, ont cédé la place à un enrobé noir, encore fumant et empestant le goudron. La fin d'une époque !
Pas pu aller inspecter l'avancée des travaux plus loin, car il faudrait pour cela rouler sur l'étroit trottoir en ville en semaine, pas top.
Je reviendrai plus tard tenter ma chance sur ce nouvel enrobé.
Des travaux sont en cours, et des camions sont sur la piste.
5 kilomètres d'horribles pavés destructeurs d'os, de ligaments et autres articulations, ont cédé la place à un enrobé noir, encore fumant et empestant le goudron. La fin d'une époque !
Pas pu aller inspecter l'avancée des travaux plus loin, car il faudrait pour cela rouler sur l'étroit trottoir en ville en semaine, pas top.
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Re: La Moselle en Roller
Rénovation de la piste cyclable de la Moselle à Trèves, Allemagne, suite :
À l'entrée de Trèves, à la patte d'oie de la piste cyclable (à gauche pour le bord de Moselle, à droite pour le centre-ville), est encore barrée.
Bon nombre de cyclistes circulent en fait en contrebas, malgré l'interdiction, car la piste semble entièrement faite : goudronnée, mais encore gravillonnée de gravillons très fins, des bas-côtés encore meubles, et du matériel de chantier.
Deux passages encore compliqués à franchir, il s'agit des lieux historiques où on aménage des passages en pavés plats.
À l'entrée de Trèves, à la patte d'oie de la piste cyclable (à gauche pour le bord de Moselle, à droite pour le centre-ville), est encore barrée.
Bon nombre de cyclistes circulent en fait en contrebas, malgré l'interdiction, car la piste semble entièrement faite : goudronnée, mais encore gravillonnée de gravillons très fins, des bas-côtés encore meubles, et du matériel de chantier.
Deux passages encore compliqués à franchir, il s'agit des lieux historiques où on aménage des passages en pavés plats.
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Re: La Moselle en Roller
Pas bien large la piste ?
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Re: La Moselle en Roller
Hello Fenlabise, non en effet cette piste est étroite. C'est un problème quand on croise des usagers, surtout qu'il faut bien voir que Trèves est une grosse ville allemande, (110 000 habitants) et que cette piste constitue tout de même un lieu de balade très fréquenté. Avant ces travaux, c'étaient d'horribles pavés plus ou moins plats et complètement disjoints. 5 km casse-pieds, casse-malléoles et je me demande encore comment j'ai pu faire ça des dizaines de fois à roller. Mais bon, faut voir ça comme un axe cyclable majeur pour traverser Trèves sans encombres. 5 km ça reste pas grand chose quand on est sur du 200 bornes ou plus.
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Re: La Moselle en Roller
Pour continuer la balade touristique :
Sierck-les-Bains, et son château-fort médiéval. Je pense que la piste date de la même époque que le château. C'est plus une piste, c'est du caillou concassé, terrible.
Allemagne. La piste cyclable en plaques de béton très rugueux, entre Besch et Nennig.
Un aperçu de Wormeldange, Luxembourg, vu depuis la rive allemande (Wincheringen)
Sierck-les-Bains, et son château-fort médiéval. Je pense que la piste date de la même époque que le château. C'est plus une piste, c'est du caillou concassé, terrible.
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Re: La Moselle en Roller
À 10 km de chez moi, Le petit pont de La Maxe, qui enjambe le bras mort de la Moselle.
Toujours gaffe en sortie / entrée de pont, les électro-cyclistes ont une foi inébranlable en leur chance et prennent toujours leurs virages à gauche…
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Re: La Moselle en Roller
La piste cyclable menant à Uckange, vue depuis la presqu'île d'Illange.
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