6h de Paris
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6h de Paris
Bonsoir,
Je souhaite participer aux 6h de Paris. Je cherche un coéquipier pour former un duo.
Si vous êtes dans la même situation, n'hésitez pas à me contacter,
A bientôt
Je souhaite participer aux 6h de Paris. Je cherche un coéquipier pour former un duo.
Si vous êtes dans la même situation, n'hésitez pas à me contacter,
A bientôt
- Kéno40
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Re: 6h de Paris
Salut !
Sur le site du PUC, il y a habituellement un "foire aux patineurs" pour trouver des co-rouleurs.
http://www.pucroller.com/forum?view=top ... 2&id=44282
Edit : il y a un auutre post de qq1 qui cherche un duoliste http://www.pucroller.com/forum?view=top ... 4293#48194
Sur le site du PUC, il y a habituellement un "foire aux patineurs" pour trouver des co-rouleurs.
http://www.pucroller.com/forum?view=top ... 2&id=44282
Edit : il y a un auutre post de qq1 qui cherche un duoliste http://www.pucroller.com/forum?view=top ... 4293#48194
- roller 2B
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Re: 6h de Paris
retour sur ma course aux 6 heures de Paris ce dimanche 5 août 2018
Après 3h de train me voici à Paris ce samedi pour y disputer les 6 heures roller. Je m’installe à l’hôtel à Suresnes puis sors pour aller manger. J’ai la surprise de voir devant l’entrée Anaëlle Sanson et Jean-marc Robert qui attendent les bretonnes de la GROL, Andréa, Catherine et leurs filles.
Nous passons une bonne soirée dans un petit restaurant sympa.
Le lendemain, 09h30 récupération de la puce et du dossard. Je revois beaucoup de personnes que je connais et d’amis, notamment Yann Oux dont ce fut un réel plaisir à le saluer, mais aussi les solos amis des 24 heures, Christophe Laicheungkit, Patrick Clavequin, Marc Alavoine, David Pagnen ainsi qu'Isabelle Breant toujours fidèle au poste.
Je ne vois les filles, Sabrina et Jessica Gaudesaboos et Mathilde Lavrut que pendant la course alors qu’elles me doublent en m’encourageant. Je profite de mes pauses pour aller les saluer.
Donc Voici le départ. Dès le premier tour, les ennuis commencent, un problème de platine. Ma platine droite s’est dévissée et je m’arrête pour la resserrer. Il était temps, la vis était presque partie. Yannick Manuel venu en visite me salue et se propose de me la resserrer. Merci pour ce dépannage improvisé.
Je repars plein d’espoirs. J’ai prévu de faire 40 tours pour un circuit de 2,6 km comme me l’a indiqué Jean-marc, ce qui me ferait 104 km et remplirait mon objectif. En fait le tour fait 2359 m et ma perfo va se trouver en dessous.
Les 9 premiers tours sont couverts en moins d’une heure sur une moyenne de 6'/6'30" au tour, ce qui laisse augurer d’une belle course. Hélas le sort va s’acharner. La chaleur d’abord qui, même si nous roulons une bonne partie sous les arbres, sévit et mine les organismes. Cela se voit sur les temps de parcourt qui s’allongent au fil des tours. Du 10ème au 17ème tours, temps au tour entre 7’ et 7’30, puis du 18ème eu 22ème aux alentours de 8’, du 23ème eu 27ème je passe à 9’ et du 28ème à la fin moyenne en 10’/11’.
Ajouté à cela un nouvel incident technique avec 2 de mes roulements qui me lâchent. Anaëlle sur ce coup a été une bonne fée puisqu’elle m’a servi de mécano, démontant 2 roulements céramiques de ses roues de rechange et les montant sur mes roues, mais elle m’a servi aussi d’infirmière en me soignant les méchantes ampoules (non guéries depuis Le mans) qui sont réapparues en fin de course. Et sur le 22ème tour une belle crampe sur l’arrière cuisse gauche.
Mais je continue, car je veux faire mes 40 tours. C’est dur. Un moment je m’arrête boire un café et dit : je bois un café pour me réveiller car je roule tellement lentement que je m’endors ».
Au point ravitaillement à mi parcours je ne cesse de prendre des bouteilles d’eau ainsi que des compotes ou des barres énergétiques mais l’énergie ne vient pas et peut-être les 8 ou 10 litres d’eau que j’ai ingurgité m’ont-ils ralenti. En tout cas les bénévoles sur ce poste, mais aussi d’autres postes se démènent pour nous encourager et moi-même suis boosté par les petits messages sympathiques de ces bénévoles mais aussi de moults (j’adore ce mot) patineurs inconnus ou amis ainsi que du public.
Et l’heure tourne et je roule à mon rythme. J’ai chaud, une petite voix dans ma tête me dit d’arrêter, que de toutes façons je n’arriverai pas à couvrir mes 40 tours. Les dernières minutes de la dernière heure semblent durer chacune 2 minutes.
Dernier virage à 300 mètres de l’arrivée, Christophe est arrêté et lorsque je passe devant lui il me dit encore 2 mn (du moins c’est ce que je comprends) alors que l’heure est passée depuis 2 mn. Je freine et l’attends pour faire l’arrivée. Enfin la délivrance.
De l’épreuve je n’ai rempli que 2 de mes 3 objectifs. Je finis 42ème sur 49 solos hommes (donc pas dernier), je finis la course mais je ne passe pas la barre des 100 km puisque j’ai couvert 30 tours ce qui aurait du faire à 2,6 km, 78 km mais n’en représente que 70,770 km à 2359 m. Manque 29,230 km soit un peu plus de 12 tours. Tant pis il faut savoir apprécier ce qu’on a fait et puis je n’ai pas roulé du tout depuis Le Mans.
Ce sera l’occasion de revenir l’an prochain, mieux préparé.
Un grand merci aux bénévoles, sans cesses sur la brèche et sans qui une telle manifestation ne pourrait avoir lieu, mais aussi aux photographes qui chaque années nous produisent de superbes photos.
Roller 2B
Corsica Roller Solo
Après 3h de train me voici à Paris ce samedi pour y disputer les 6 heures roller. Je m’installe à l’hôtel à Suresnes puis sors pour aller manger. J’ai la surprise de voir devant l’entrée Anaëlle Sanson et Jean-marc Robert qui attendent les bretonnes de la GROL, Andréa, Catherine et leurs filles.
Nous passons une bonne soirée dans un petit restaurant sympa.
Le lendemain, 09h30 récupération de la puce et du dossard. Je revois beaucoup de personnes que je connais et d’amis, notamment Yann Oux dont ce fut un réel plaisir à le saluer, mais aussi les solos amis des 24 heures, Christophe Laicheungkit, Patrick Clavequin, Marc Alavoine, David Pagnen ainsi qu'Isabelle Breant toujours fidèle au poste.
Je ne vois les filles, Sabrina et Jessica Gaudesaboos et Mathilde Lavrut que pendant la course alors qu’elles me doublent en m’encourageant. Je profite de mes pauses pour aller les saluer.
Donc Voici le départ. Dès le premier tour, les ennuis commencent, un problème de platine. Ma platine droite s’est dévissée et je m’arrête pour la resserrer. Il était temps, la vis était presque partie. Yannick Manuel venu en visite me salue et se propose de me la resserrer. Merci pour ce dépannage improvisé.
Je repars plein d’espoirs. J’ai prévu de faire 40 tours pour un circuit de 2,6 km comme me l’a indiqué Jean-marc, ce qui me ferait 104 km et remplirait mon objectif. En fait le tour fait 2359 m et ma perfo va se trouver en dessous.
Les 9 premiers tours sont couverts en moins d’une heure sur une moyenne de 6'/6'30" au tour, ce qui laisse augurer d’une belle course. Hélas le sort va s’acharner. La chaleur d’abord qui, même si nous roulons une bonne partie sous les arbres, sévit et mine les organismes. Cela se voit sur les temps de parcourt qui s’allongent au fil des tours. Du 10ème au 17ème tours, temps au tour entre 7’ et 7’30, puis du 18ème eu 22ème aux alentours de 8’, du 23ème eu 27ème je passe à 9’ et du 28ème à la fin moyenne en 10’/11’.
Ajouté à cela un nouvel incident technique avec 2 de mes roulements qui me lâchent. Anaëlle sur ce coup a été une bonne fée puisqu’elle m’a servi de mécano, démontant 2 roulements céramiques de ses roues de rechange et les montant sur mes roues, mais elle m’a servi aussi d’infirmière en me soignant les méchantes ampoules (non guéries depuis Le mans) qui sont réapparues en fin de course. Et sur le 22ème tour une belle crampe sur l’arrière cuisse gauche.
Mais je continue, car je veux faire mes 40 tours. C’est dur. Un moment je m’arrête boire un café et dit : je bois un café pour me réveiller car je roule tellement lentement que je m’endors ».
Au point ravitaillement à mi parcours je ne cesse de prendre des bouteilles d’eau ainsi que des compotes ou des barres énergétiques mais l’énergie ne vient pas et peut-être les 8 ou 10 litres d’eau que j’ai ingurgité m’ont-ils ralenti. En tout cas les bénévoles sur ce poste, mais aussi d’autres postes se démènent pour nous encourager et moi-même suis boosté par les petits messages sympathiques de ces bénévoles mais aussi de moults (j’adore ce mot) patineurs inconnus ou amis ainsi que du public.
Et l’heure tourne et je roule à mon rythme. J’ai chaud, une petite voix dans ma tête me dit d’arrêter, que de toutes façons je n’arriverai pas à couvrir mes 40 tours. Les dernières minutes de la dernière heure semblent durer chacune 2 minutes.
Dernier virage à 300 mètres de l’arrivée, Christophe est arrêté et lorsque je passe devant lui il me dit encore 2 mn (du moins c’est ce que je comprends) alors que l’heure est passée depuis 2 mn. Je freine et l’attends pour faire l’arrivée. Enfin la délivrance.
De l’épreuve je n’ai rempli que 2 de mes 3 objectifs. Je finis 42ème sur 49 solos hommes (donc pas dernier), je finis la course mais je ne passe pas la barre des 100 km puisque j’ai couvert 30 tours ce qui aurait du faire à 2,6 km, 78 km mais n’en représente que 70,770 km à 2359 m. Manque 29,230 km soit un peu plus de 12 tours. Tant pis il faut savoir apprécier ce qu’on a fait et puis je n’ai pas roulé du tout depuis Le Mans.
Ce sera l’occasion de revenir l’an prochain, mieux préparé.
Un grand merci aux bénévoles, sans cesses sur la brèche et sans qui une telle manifestation ne pourrait avoir lieu, mais aussi aux photographes qui chaque années nous produisent de superbes photos.
Roller 2B
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quand on veut, on peut
- gui_gui
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Re: 6h de Paris
Bravo RollerB, dis donc le top solo H était très relevé avec 195 km pour Louis Bankowski (83 tours), ça fait quand même du 32,5 kmh de moyenne sur 6h, c'est énorme.
- gui_gui
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Re: 6h de Paris
Hello, cette année pour les 6h de Paris, aux classements, on donne le nombre de tours, le temps... mais pas la longueur du tour,
donc impossible de connaitre le nombre de km parcourus ni la moyenne...
C'est dommage, c'est quand même l'info la plus importante.
Quelqu'un a-t-il cette info ?
donc impossible de connaitre le nombre de km parcourus ni la moyenne...
C'est dommage, c'est quand même l'info la plus importante.
Quelqu'un a-t-il cette info ?
- Kéno40
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Re: 6h de Paris
Bonjour,gui_gui a écrit : ↑11 août 2022 6:07 Hello, cette année pour les 6h de Paris, aux classements, on donne le nombre de tours, le temps... mais pas la longueur du tour,
donc impossible de connaitre le nombre de km parcourus ni la moyenne...
C'est dommage, c'est quand même l'info la plus importante.
Quelqu'un a-t-il cette info ?
Je ne sais pas quelle valeur ils ont retenu pour calculer les vitesses, mais d'après mes mesures, c était 1.94km le tour (voire 1.945...).
Vraiment sympa la course cette année. Supers conditions !
- gui_gui
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Re: 6h de Paris
Merci Keno ! du coup ça donne 171,16 km en 6:01:45, soit 28,38 kmh pour Mister Bankowski !
le circuit a été modifié, quand j'avais participé en 2017 c'était 2,6 km selon l'orga, 2,3 km selon mon tracé openrunner, et 2,4 km selon le compteur d'un cycliste. J'avais fait 174 bornes Soit environ 28,8 kmh de moyenne pour un tour à 2,4 km
le circuit a été modifié, quand j'avais participé en 2017 c'était 2,6 km selon l'orga, 2,3 km selon mon tracé openrunner, et 2,4 km selon le compteur d'un cycliste. J'avais fait 174 bornes Soit environ 28,8 kmh de moyenne pour un tour à 2,4 km
- Kéno40
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Re: 6h de Paris
Oui, le circuit a été raccourci pour faciliter les roulages à plusieurs, vu qu'il y avait un peu moins de monde que certaines années.gui_gui a écrit : ↑11 août 2022 13:44 Merci Keno ! du coup ça donne 171,16 km en 6:01:45, soit 28,38 kmh pour Mister Bankowski !
le circuit a été modifié, quand j'avais participé en 2017 c'était 2,6 km selon l'orga, 2,3 km selon mon tracé openrunner, et 2,4 km selon le compteur d'un cycliste. J'avais fait 174 bornes Soit environ 28,8 kmh de moyenne pour un tour à 2,4 km
De ce que j'ai observé, Louis a roulé TRES vite pendant 4 heures et ensuite, il a lentement ralenti le rythme vu l'avance qu'il avait. Je n'ai pas discuté avec ceux du PUC pour savoir...
- gui_gui
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Re: 6h de Paris
Arf, en général, les rapides se débrouillent pour mettre au moins 2 ou 3 tours à la concurrence dès le départ, ce qui ne leur prend qu'une heure ou deux... Mais comme là les tours étaient hyper courts, ça a dû talonner sec, du coup baston pendant 4h, pas mal !
En 2017 il y avait des passages carrément dangereux, rafistolés avec des planches en bois dans un virage, du ciment pour boucher des nids de poules, le ciment qui a sauté... remplacé par des plaques en métal scotchées au sol... Le Bois de Boulogne était comble en tout cas.
En 2017 il y avait des passages carrément dangereux, rafistolés avec des planches en bois dans un virage, du ciment pour boucher des nids de poules, le ciment qui a sauté... remplacé par des plaques en métal scotchées au sol... Le Bois de Boulogne était comble en tout cas.
- roller 2B
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Re: 6h de Paris
l'organisation a donné une mesure de 1,950 km mais sur la plupart des GPS que j'ai pu consulter ça marquait 2 km.gui_gui a écrit : ↑11 août 2022 6:07 Hello, cette année pour les 6h de Paris, aux classements, on donne le nombre de tours, le temps... mais pas la longueur du tour,
donc impossible de connaitre le nombre de km parcourus ni la moyenne...
C'est dommage, c'est quand même l'info la plus importante.
Quelqu'un a-t-il cette info ?
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- roller 2B
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Re: 6h de Paris
C'était cette année, c'était à Paris et c'était fabuleux, retour sur les 6 heures de Paris 2022
Paris, Paris, Paris, réplique de Lino Ventura dans l’aventure c’est l’aventure, voilà bien longtemps que j’attendais d’y revenir, pas pour le tourisme mais pour les 6 heures roller, cette course m’a manqué.
Dès l’arrivée sur le circuit, je suis heureux de revoir les amis et amies roller revus pour certains sur la GROL ou les 24 heures roller du Mans, mais aussi d’autres après 3 ans d’années difficiles. Je salue Brigitte Ferraud et Isabelle Bréant toujours sur la brèche, récupère mon dossard et ma puce puis remonte l’allée où déjà finissent de s’installer les Zumeaux, Patrick Clavequin et Michel Delande. Je squatte leur campement de base et voici ô surprise l’arrivée de Marc Alavoine, notre Marco national, pas tout à fait remis de ses blessures et qui s’est inscrit en solo. Ce mec est fou. La joie est grande de se retrouver tous les deux. Il ne pensait pas rouler et du coup nous le retrouvons au départ. Yannick Manuel est là aussi venu de Marseille avec sa famille et engagé en duo, le traître (lol). Et Aurélien sanglier 76, que je salue ainsi que Claire Leroy sur le départ, tous deux en solo. Durant l’échauffement j’aperçois Alain Bolard déjà à son poste, je m’arrête pour le saluer.
Départ type Le Mans sauf pour la majorité des solos et quelques duos. Michel, Patrick, Marco et moi partons au ralenti et en train. Une des rares fois où je suis dans un train de solos car mes foulées peu académiques attrapent parfois le tibia de mon successeur ou le mollet de mon prédécesseur. Le circuit a été modifié et on nous a supprimé le virage en bois, la petite descente et la montée casse pattes avant l’arrivée et ça me va, je n’aime pas les montées. Annoncé 1,950 kms, il est affiché sur la plupart des GPS que j’ai pu consulter à 2 kms, je conserverai donc les 2 kms c’est plus valorisant. Patrick prend le premier relais puis c’est le tour de Michel et moi ensuite . Notre groupe forme un train fort remarqué et encouragé par tous les bénévoles disséminés en bord de piste ainsi que les copains, copines, Yannick Manuel le premier et Isabelle Bréant et sa comparse Céline Vanilla postées au ravitaillement.
Au bout de 9 tours je m’arrête pour manger, mes camarades continuent un ou deux tours. J’en profite pour aller jeter un œil sur les classements, tout va bien je suis le dernier des solos. Comme dit dans la Bible, les derniers seront les premiers (Mathieu 20:16), l’espoir renaît (lol). Nous repartons bientôt mais cinq tours de plus, nouvel arrêt avec le clac caractéristique de la platine qui se dévisse et effectivement la platine droite est en train de me lâcher. j’en profite pour vérifier les 2 patins. Il faut sérieusement que je songe à changer de chaussures. Je prends le départ de nouveau profitant du passage de mes camarades pour me remettre dans le train. Marco m’impressionne à rouler comme il le fait malgré sa blessure. Et rebelote, encore un arrêt, chaussettes trempées ayant occasionné un début d’ampoules sur le talon droit et la malléole interne gauche. Changement de chaussettes, petit pansement anti ampoules sur les lieux du crime et ça repart. Marco s’est arrêté, je reprends un moment avec les Zumeaux mais pas longtemps, même sous la couverture végétale du bois il fait chaud et bien vite ils prennent le large. Plusieurs chûtes sur le parcours, d’habitude c’est pour moi les chûtes, j’ai encore des relents de celle du Mans, mais cette fois je ne suis pas tombé. Claire Leroy continue son petit chemin en solo, elle va d’ailleurs gagner dans sa catégorie devant Célia Farcy, une jeune fille prometteuse dont c’est le premier solo. Allez encore quelques tours mais il fait chaud. Trois heures trente de course la fin est proche, je m’arrête pour me sustenter et me rafraîchir. Je suis dans le même tour que Marco mais la bataille est rude pour la dernière place (lol). Nouveau coup d’oeil au compteur nous sommes tous deux à 21 tours. Louis Bankowski étant le premier solo à cet instant avec 63 tours, je me dis que je n’ai que 42 tours à parcourir pour le rattraper, souvenez-vous les derniers seront les premiers (lol) .
Nouveau départ. Bon finalement comme Louis ne veut pas que je le rattrape, je décide d’aller jusqu’à 30 tours mais pour cela dans les deux heures qui restent il ne faut plus que je m’arrête, alors j’entame ma quête en solitaire. Tour après tour je ne lâche rien. Mes jambes ne me portent plus, mon ampoule se réveille, dans ma tête une petite voix, « allez arrêtes toi, qu’as-tu à gagner si tu continues », une autre : « plus que 9 tours, plus que 8 tours, 7, 6,… tu y es presque », et cette voix est la plus forte portée par les encouragements de Yannick Manuel chaque fois qu’il me doublait , et Dieu sait combien de fois il l’a fait, Isabelle Bréant qui s’inquiétait de mon état à chaque tour et Céline Vanilla qui s’est cassé la voix du début à la fin, ainsi que d’autres patineurs en équipes saluant mon endurance. Dernière demi heure, je stoppe trente secondes voir mon nombre de tours, 28, moi qui pensait 29. Il me faut repartir, tirer sur les jambes. Le tour n’en finit plus mais je le fais et après la ligne rejoins mes camarades de roulage pour faire le dernier tour. Nous repartons ensemble, Marco, Michel, Patrick et moi mais pas loin jusqu’au stand du ravitaillement pour y recréer l’attente des solos qui nous a tant manqué au Mans. L’occasion d’encourager et d’applaudir tous les concurrents qui en finissent. Nous repartons et cette fois ce sont applaudissements et remerciements prodigués en faveur des bénévoles disséminés le long du circuit, sans qui cet évènement n’aurait pu avoir lieu. Arrivée ensemble avec un sentiment de joie profonde, joie d’en finir mais aussi joie d’avoir revu des amis et d’avoir passé une merveilleuse journée.
Résultat, je finis avant dernier des solos devant Marco qui aurait largement mérité d’être devant tant sa pugnacité fut étonnante. Les Zumeaux pour leur part terminent juste avant moi pour Michel et Patrick 2 places avant Michel, on s’en fiche l’important est de s’être revu et d’avoir bien rigolé.
Et pour paraphraser les annonces de manif, ils étaient 10 000 manifestants selon la Police, 30 000 selon les syndicats, je dis j’ai parcouru 58,5 km selon l’organisation, 60 km selon le GPS.
D’ailleurs je ne remercierai jamais assez l’organisation qui nous a permis de passer une journée au top et de sortir de la morosité dans laquelle nous commencions à nous enfermer depuis 3 ans, vivement l’an prochain.
Paris, Paris, Paris, réplique de Lino Ventura dans l’aventure c’est l’aventure, voilà bien longtemps que j’attendais d’y revenir, pas pour le tourisme mais pour les 6 heures roller, cette course m’a manqué.
Dès l’arrivée sur le circuit, je suis heureux de revoir les amis et amies roller revus pour certains sur la GROL ou les 24 heures roller du Mans, mais aussi d’autres après 3 ans d’années difficiles. Je salue Brigitte Ferraud et Isabelle Bréant toujours sur la brèche, récupère mon dossard et ma puce puis remonte l’allée où déjà finissent de s’installer les Zumeaux, Patrick Clavequin et Michel Delande. Je squatte leur campement de base et voici ô surprise l’arrivée de Marc Alavoine, notre Marco national, pas tout à fait remis de ses blessures et qui s’est inscrit en solo. Ce mec est fou. La joie est grande de se retrouver tous les deux. Il ne pensait pas rouler et du coup nous le retrouvons au départ. Yannick Manuel est là aussi venu de Marseille avec sa famille et engagé en duo, le traître (lol). Et Aurélien sanglier 76, que je salue ainsi que Claire Leroy sur le départ, tous deux en solo. Durant l’échauffement j’aperçois Alain Bolard déjà à son poste, je m’arrête pour le saluer.
Départ type Le Mans sauf pour la majorité des solos et quelques duos. Michel, Patrick, Marco et moi partons au ralenti et en train. Une des rares fois où je suis dans un train de solos car mes foulées peu académiques attrapent parfois le tibia de mon successeur ou le mollet de mon prédécesseur. Le circuit a été modifié et on nous a supprimé le virage en bois, la petite descente et la montée casse pattes avant l’arrivée et ça me va, je n’aime pas les montées. Annoncé 1,950 kms, il est affiché sur la plupart des GPS que j’ai pu consulter à 2 kms, je conserverai donc les 2 kms c’est plus valorisant. Patrick prend le premier relais puis c’est le tour de Michel et moi ensuite . Notre groupe forme un train fort remarqué et encouragé par tous les bénévoles disséminés en bord de piste ainsi que les copains, copines, Yannick Manuel le premier et Isabelle Bréant et sa comparse Céline Vanilla postées au ravitaillement.
Au bout de 9 tours je m’arrête pour manger, mes camarades continuent un ou deux tours. J’en profite pour aller jeter un œil sur les classements, tout va bien je suis le dernier des solos. Comme dit dans la Bible, les derniers seront les premiers (Mathieu 20:16), l’espoir renaît (lol). Nous repartons bientôt mais cinq tours de plus, nouvel arrêt avec le clac caractéristique de la platine qui se dévisse et effectivement la platine droite est en train de me lâcher. j’en profite pour vérifier les 2 patins. Il faut sérieusement que je songe à changer de chaussures. Je prends le départ de nouveau profitant du passage de mes camarades pour me remettre dans le train. Marco m’impressionne à rouler comme il le fait malgré sa blessure. Et rebelote, encore un arrêt, chaussettes trempées ayant occasionné un début d’ampoules sur le talon droit et la malléole interne gauche. Changement de chaussettes, petit pansement anti ampoules sur les lieux du crime et ça repart. Marco s’est arrêté, je reprends un moment avec les Zumeaux mais pas longtemps, même sous la couverture végétale du bois il fait chaud et bien vite ils prennent le large. Plusieurs chûtes sur le parcours, d’habitude c’est pour moi les chûtes, j’ai encore des relents de celle du Mans, mais cette fois je ne suis pas tombé. Claire Leroy continue son petit chemin en solo, elle va d’ailleurs gagner dans sa catégorie devant Célia Farcy, une jeune fille prometteuse dont c’est le premier solo. Allez encore quelques tours mais il fait chaud. Trois heures trente de course la fin est proche, je m’arrête pour me sustenter et me rafraîchir. Je suis dans le même tour que Marco mais la bataille est rude pour la dernière place (lol). Nouveau coup d’oeil au compteur nous sommes tous deux à 21 tours. Louis Bankowski étant le premier solo à cet instant avec 63 tours, je me dis que je n’ai que 42 tours à parcourir pour le rattraper, souvenez-vous les derniers seront les premiers (lol) .
Nouveau départ. Bon finalement comme Louis ne veut pas que je le rattrape, je décide d’aller jusqu’à 30 tours mais pour cela dans les deux heures qui restent il ne faut plus que je m’arrête, alors j’entame ma quête en solitaire. Tour après tour je ne lâche rien. Mes jambes ne me portent plus, mon ampoule se réveille, dans ma tête une petite voix, « allez arrêtes toi, qu’as-tu à gagner si tu continues », une autre : « plus que 9 tours, plus que 8 tours, 7, 6,… tu y es presque », et cette voix est la plus forte portée par les encouragements de Yannick Manuel chaque fois qu’il me doublait , et Dieu sait combien de fois il l’a fait, Isabelle Bréant qui s’inquiétait de mon état à chaque tour et Céline Vanilla qui s’est cassé la voix du début à la fin, ainsi que d’autres patineurs en équipes saluant mon endurance. Dernière demi heure, je stoppe trente secondes voir mon nombre de tours, 28, moi qui pensait 29. Il me faut repartir, tirer sur les jambes. Le tour n’en finit plus mais je le fais et après la ligne rejoins mes camarades de roulage pour faire le dernier tour. Nous repartons ensemble, Marco, Michel, Patrick et moi mais pas loin jusqu’au stand du ravitaillement pour y recréer l’attente des solos qui nous a tant manqué au Mans. L’occasion d’encourager et d’applaudir tous les concurrents qui en finissent. Nous repartons et cette fois ce sont applaudissements et remerciements prodigués en faveur des bénévoles disséminés le long du circuit, sans qui cet évènement n’aurait pu avoir lieu. Arrivée ensemble avec un sentiment de joie profonde, joie d’en finir mais aussi joie d’avoir revu des amis et d’avoir passé une merveilleuse journée.
Résultat, je finis avant dernier des solos devant Marco qui aurait largement mérité d’être devant tant sa pugnacité fut étonnante. Les Zumeaux pour leur part terminent juste avant moi pour Michel et Patrick 2 places avant Michel, on s’en fiche l’important est de s’être revu et d’avoir bien rigolé.
Et pour paraphraser les annonces de manif, ils étaient 10 000 manifestants selon la Police, 30 000 selon les syndicats, je dis j’ai parcouru 58,5 km selon l’organisation, 60 km selon le GPS.
D’ailleurs je ne remercierai jamais assez l’organisation qui nous a permis de passer une journée au top et de sortir de la morosité dans laquelle nous commencions à nous enfermer depuis 3 ans, vivement l’an prochain.
quand on veut, on peut
- roller 2B
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Re: 6h de Paris
Et j'ai oublié de remercier les photographes présents qui ont fait un travail formidable.
quand on veut, on peut
- gui_gui
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Re: 6h de Paris
Entre 1945 m selon Keno et 2000 selon Roller2B ça fait une sacrée différence sur ce tour très court : 55 m, soit 2,8% de longueur en plus ;
Sur un circuit aussi court, cela ne peut pas être mis sur le compte du "à la corde" ou "à l'extérieur"
On connait la pratique qui consiste à s'écarter de la corde quand les trains ultra rapides arrivent, leur laisser la corde...
Sur un circuit aussi court cela ne peut pas atteindre 55 mètres.
1945 m le tour, 88 tours ça fait 171,16 km soit 28,38 kmh
2000 m le tour, 88 tours ça fait 176 km soit 29,19 kmh
Un tel écart dans les mesures n'est pas acceptable pour une course digne de ce nom...
Il faut prendre le kilométrage complet parcouru, puis diviser par le nombre de tours, car plus un tour est court plus une imprécision a des répercussions importantes sur la moyenne globale.
Sur un circuit aussi court, cela ne peut pas être mis sur le compte du "à la corde" ou "à l'extérieur"
On connait la pratique qui consiste à s'écarter de la corde quand les trains ultra rapides arrivent, leur laisser la corde...
Sur un circuit aussi court cela ne peut pas atteindre 55 mètres.
1945 m le tour, 88 tours ça fait 171,16 km soit 28,38 kmh
2000 m le tour, 88 tours ça fait 176 km soit 29,19 kmh
Un tel écart dans les mesures n'est pas acceptable pour une course digne de ce nom...
Il faut prendre le kilométrage complet parcouru, puis diviser par le nombre de tours, car plus un tour est court plus une imprécision a des répercussions importantes sur la moyenne globale.
- Hub
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Re: 6h de Paris
D'après mon relevé Openrunner: 1,96km.
https://www.openrunner.com/route-details/15272305
Ils ont retenu moins pour les résultats, ce qui fait qu'avec 52 tours, MEV est spolié de ses 100km.
Sexa pathétique à roulettes (purée, j'ai commencé ces signatures à "quadra"...)
- Kéno40
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Re: 6h de Paris
Merci Hub, c'est possible!
J'ai pris la mesure avec l'outil Maps qui ne tient pas compte du dénivelé, mais il est quand même faible sur ce circuit... 20m, c'est cohérent.
J'ai pris la mesure avec l'outil Maps qui ne tient pas compte du dénivelé, mais il est quand même faible sur ce circuit... 20m, c'est cohérent.
- gui_gui
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Re: 6h de Paris
Ok donc au final pour Bankowski 88 tours * 1,96 = 172,48 km en 6:01:45, soit 28,60 kmh de moyenne
Alors pour ceux qui ont 2 km au tour ça doit être parce qu'en patinant ils font beaucoup de zigzags
Alors pour ceux qui ont 2 km au tour ça doit être parce qu'en patinant ils font beaucoup de zigzags