29 Novembre 2014 (samedi)
Rando speed, en carbones bas X-Tech 4x110 Matter Image jaunes usées en 107 mm
Marly - Koenigsmacker (en passant par la nouvelle passerelle de La Maxe) 114,16 km
(ce qui ajoute donc 4 km aller-retour par rapport à la rue du trou aux serpents)
http://www.openrunner.com/index.php?id=4287048
Aller - retour 57,08 km x 2 = 114,16 km
De 11h35 à 16h34'20", soit 4h59'20" pour 114,16 km, soit 22,88 kmh
Aller : de 11h35 à 14h04'30", soit 2h29'30" pour 57,08 km, soit 22,90 kmh
Retour : de 14h04'30" à 16h34'20", soit 2h29'50" pour 57,08 km soit 22,85 kmh
Moyenne faible, mais attendez voir :
J'ai embarqué 2 litres de boisson isotonique dosés à 4 dosettes de poudre isotonique Isostar Hydrate & Perform par litre, presque tout bu, plus 1 litre d'eau pure.
Quelques biscuits, pruneaux et tartines de miel.
5°c, ciel très gris, vent de 15 à 30 kmh en rafales de ENE. Le soleil n'apparaîtra pas de la journée !
Le froid ressenti est assez vif, avec ce vent et en l'absence de rayonnement solaire.
La route est sèche, à part quelques passages humides dans les feuilles mortes.
A l'aller je me suis pris une sacré gamelle en ville, au km 10, dans la rue en descente qui va vers St Symphorien.
Je ne patinais même pas, je me laissais filer, patins alignés.
Je serrais bien à droite, dans une bande cyclable. J'ai été déstabilisé par des cailloux, et je suis allé me prendre les barrières en métal disposées le long du trottoir.
Et en fait, ce qui m'a arrêté, c'est mon bras droit ! Car sans le vouloir, j'ai passé mon bras à travers une barrière, et j'y suis resté accroché !
J'ai bien cru que je m'étais cassé le bras.
Je me suis également bien croûté la jambe droite à côté du genou. Un passant s'est arrêté pour me demander si ça allait. J'ai pris 5 minutes pour nettoyer mes plaies à l'eau pure (c'est à ça que sert le litre d'eau pure embarqué), ça pisse le sang. J'ai très mal au bras, mais je peux faire toutes sortes de mouvements.
Rien n'est cassé, mais bien endolori ça oui, avec quand même quelques plaies au bras.
Voilà : j'ai le bras solide, faut croire. ça doit être les pompes...
Je continue la rando quand même, comme j'ai plus que 100 km à faire... J'ai une super plaie à la jambe, et ça devient noir avec le sang coagulé.
Mais ça fait pas mal. C'est surtout le bras qui me gêne. Malgré cela, tous les mouvements sont possibles, les appuis aussi.
Je prends donc le nouveau tronçon de piste cyclable au port de Metz. C'est un peu sale, il y a du gravillon, car des engins de chantier sont passés par là.
La passerelle : du beau travail, mais le tablier a l'air vraiment fin. C'est de la tôle, et elle semble se déformer un peu sous le poids.
Ensuite, la piste de l'autre côté a été nettoyée, mais pas vers le club équestre.
Et la rando continue, avec un vent latéral d'Est, vraiment froid, sous un ciel gris.
Pour égayer tout ça je me mets un peu de musique. Encore beaucoup de feuilles mortes.
3 réparations ont été faites sur la piste d'Argancy, avec quelques mètres d'enrobé neuf, ce qui fait qu'on est plus embêté par les vagues des racines.
A Yutz, la petite descente est toute encombrée de feuilles mortes et de brindilles, et c'est mouillé. ça dérape beaucoup de ce côté-là.
Basse-Ham est quasi désert, comme d'habitude. D'ailleurs aujourd'hui il y a presque personne sur la piste : trop gris, trop froid, trop de vent.
Je finis mon premier litre de boisson isotonique exactement à mon point de demi-tour, au début de la piste de Koenigsmacker.
Pas fâché d'avoir le vent de dos maintenant.
Mais de dos, le vent ne l'est pas toujours, car il est ENE, donc plutôt latéral.
Je dois forcer pas mal, et je ressens quelques douleurs aux pieds.
Vers Argancy, je me fais une pause de 5 minutes pour besoins naturels, et c'est reparti.
Je reprends la passerelle et la nouvelle piste dans l'autre sens afin de mieux connaître le coin. Il y a un virage à 90° après la passerelle : il s'agit pas d'arriver trop vite...
Vers le club équestre, 2 filles à cheval devant moi, qui prennent toute la largeur.
Je préviens de mon arrivée, et elles dirigent convenablement leur monture dans l'herbe pour me laisser passer.
20 mètres plus loin, on remet ça : encore 2 filles à cheval (mais pourquoi c'est que des nanas à cheval ?)
Donc je re-préviens. Sauf que là ça se passe pas trop comme prévu, les chevaux s'excitent, se cabrent, bref ça va pas.
Faut que je m'arrête le temps que ces demoiselles réussissent à maîtriser et calmer leur rodeo.
Ay, caballo !
Oui, je sais, j'avais 1 mètre pour passer entre le cul des chevaux, mais... non merci.
Une ruade de cheval ça vous envoie en fauteuil roulant pour le reste de vos jours.
Je préfère encore les gamelles en roller, je gère, je connais.
Puis c'est une retraversée de la ville, après avoir mis en place mes lampes, car bien qu'il ne soit que 16h00, il fait déjà très sombre.
Il y a foule un peu partout, et beaucoup de circulation : les achats de Noël...
Et voilà, je suis bien rentré, sain et sauf, avec un bras qui fait un peu la gueule, mais qui peut encore servir. Pomper ? Opérationnel. Les croûtes ? ça booste le système immunitaire.
Et comme je le disais, si ce qui ne tue pas rend plus fort, là aujourd'hui on peut dire que j'ai bien pris des forces !