Les diverses municipalités sur le parcours ont bien fait leur travail, en dehors de la plus riche comme d'habitude. L'Avenue Verte (qui est censée relier un jour Londres à Paris d'un seul trait) commence maintenant à Forges-les-Eaux même (auparavant à Beaubec-la-Rosière pour les anciens du Paris-Dieppe). A l'arrivée, elle va maintenant jusqu'à Arques-la-Bataille (et son chateau) ; seule la municipalité de Dieppe ne semble pas avoir jugé nécessaire de répondre à ses responsabilités et d'installer une voie verte ; en revanche, des zones industrielles toutes neuves, y en a des km.
La voie verte est installée sur l'ancien parcours de la voie ferrée, ce qui garantit de faibles déclivités. Le dénivelé net dans chaque sens est de 150m, avec de petits vallonnements qui portent le total à 350m, pas de quoi fouetter un chat. La qualité du revêtement est superbe (les 6 heures sont faisables en carbones), et on atteint 30 kmh dans les descentes sans vraiment pousser. 100 mm ou plus recommandés. Assez fréquemment, la voie croise des départementales où il faut marquer l'arrêt. Compter 3h dans chaque sens, pauses comprises, pour des patineurs confirmés.
Pour les Parisiens (dont je suis), cette balade est charmante car on se retrouve au bord de la mer en un rien de temps, après avoir passé trois heures à l'ombre de la charmille à chasser le lapin (du regard) et l'écureuil, sur un parcours ne requérant aucune navigation et n'affichant aucune difficulté technique - en dehors encore une fois de l'arrivée sur Dieppe assez vilaine. Hier nous avons été particulièrement chanceux, démarrant sur une piste humide le matin, arrivant sur Dieppe avec le soleil et repartant vent dans le dos. Pour une raison qui m'échappe, nous n'avons pas réussi à nous baigner

Le tracé du parcours.