Quand le parcours est le facteur principal de danger, ça devient mauvais.
Pour le saut à ski, les pistes de bobsleigh, les pistes noires au ski, la plongée sous-marine, ... Pour toutes ces activités, le parcours est déjà un danger. Ça fait partie de ces sport.
Je défie les parleurs d’aller leur dire en face que cette chute est de leur responsabilité principale.
Avec tous le respect que j'ai pour l'ensemble des patineurs, oui, la principale responsabilité appartient à chacun de nous individuellement. On peut toujours trouver des tords partagés. C'est aussi généralement le cas. Mais à la base, comme l'écrit Pushte "une chute, c'est le patineur qui la provoque (à moins d'une chute collective) par excès de confiance, par défaillance, par inattention...". Ce n'est pas du tout un jugement de valeur de dire çà, c'est juste un fait.
Pour donner un exemple, mercredi soir dans le gymnase du club, j'ai foiré un freinage d'urgence et je me suis mangé assez franchement la porte de l'issue de secours. Pas de bobo pour moi, mais le casque a bien prit, je dois le changer par sécurité (il est enfoncé au niveau de la tempe). Puisque le cours était encadré par notre moniteur, que devrais-je dire (surtout si j'avais été blessé) ? C'est de la responsabilité de mon prof de m'avoir laissé aller à l'accident ? Pour mieux situer, je pouvais éviter la porte, mais je devais faire un demi tour sec et c'était prendre le risque de faucher les autres patineurs qui étaient à moins de 2 m de moi, donc j'ai choisi la porte peu importe les conséquences pour moi. Ca, c'est ma responsabilité, pas celle de mon prof. Pour Dijon, c'est pareil, repérée ou pas, tout le monde pouvait savoir qu'il y avait une descente donc un potentiel danger. A chacun de faire avec ou de ne pas faire la course.