Marseille-Gap : raid en roller au coeur des Alpes

Par | Publié le 23 mars 2012 | Mis à jour le 2 novembre 2020 | Catégories : Toutes Raid & longue distance | Sous-catégories : Article de fond | 3059
| Tags : raid roller raid roller marseille gap randonnée roller longue distance raid roller david

David (Globe Roller) est un insatiable de la longue distance à roller. La moindre journée disponible est prétexte à chausser les roulettes. Nous l’accompagnons cette fois-ci entre Marseille et les hauteurs de l’arrière-pays. Direction les Alpes et Gap…

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Marseille-Gap : raid en roller au coeur des Alpes

Périple…

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Enfin la possibilité de rechausser mes rollers de hockey pour vivre une nouvelle aventure ! 2 jours seulement… J’aurais aimé beaucoup plus mais c’est déjà ça ! Après avoir été vers l’Italie en longeant la côte d’Azur, après avoir été à Perpignan en longeant le golfe du Lion, ayant déjà fait Paris-Marseille j’avais pour changer un peu, le choix entre direction nord-est ou nord-ouest…

Un petit coup d’oeil sur une carte pour évaluer ce qu’il y aurait de sympa comme destination à « 2 jours » à la ronde, et hop j’ai trouvé !

Pour ce raid là, j’ai envie d’écrire plus qu’un simple résumé. Autant ce raid fut court (un des plus courts que j’ai relevé) autant il rentre directement dans le top 3 (surtout le deuxième jour de route) des raids les plus éprouvants que j’ai vécu…

Pourquoi Gap et comment s’est préparé le raid ?

Gap tout d’abord parce que je n’ai jamais roulé là-bas… Et puis c’est dans les Alpes, ce qui assure un dépaysement total et surtout de la découverte… même si j’avais déjà été en Haute-Savoie et dans les Alpes Maritimes ainsi qu’au bord du lac Léman d’où les Alpes sont un magnifique décor. J’ai passé énormément de vacances dans les Alpes, ayant grandi à Marseille, cette destination et même cette route me rappellent de fabuleux souvenirs de ma jeunesse, les vivre à nouveau sous un autre angle était pour moi un joli challenge.

Enfin, Gap est à environ 190/200 km par les départementales depuis Marseille. Vu que je n’avais que 2 jours de disponibles pour partir, c’était le bon moment pour le faire.

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Un raid plus que jamais à l’arrache…

C’est clair que depuis Le raid du Lion (Marseille-Perpignan) en fin octobre/début novembre 2011 je commençais à vraiment « être en manque » d’aventure à rollers ! Puis entre temps je n’ai pas eu le temps de me lancer un nouveau défi, entre les fêtes de fin d’année (période durant laquelle j’ai travaillé les dimanches) suivies des soldes et de l’après soldes (retour de l’ancienne collection, arrivée de la nouvelle) et mes déplacements fréquents sur Paris pour des raisons personnelles, je n’avais pas le temps pour un raid. Quand j’ai réalisé que j’avais enfin un week-end de libre (dimanche et lundi de repos) je n’ai pas hésité une minute. On est vendredi soir, je décide de partir le dimanche matin qui arrive.

Premier jour de route

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Alors que j’ai prévu de me lever vers 5h00 pour partir très tôt en espérant ainsi éviter la pluie annoncée la veille, voilà que je paie ma fatigue de la journée de travail du samedi et mon insomnie, résultat des courses ; réveil à 8h00 !
J’ai de la chance pour le moment il ne pleut pas, alors j’avale un petit déj’, je prends une douche, j’enfile ma tenue habituelle (treillis). Moins d’une heure plus tard j’ai mon sac sur le dos, environ 5 kg, le strict minimum, et je quitte Marseille depuis le quartier de l’Estaque.

De là, il me faut prendre la direction Bouc-Bel-Air, la ville toute proche où j’ai vécu mes premières années, par Verduron et Septèmes-les-vallons. L’aventure commence fort puisque pour arriver à Septèmes les dénivelés pour quitter Marseille sont sévères !

Bref, la route se passe bien, il ne pleut pas et j’arrive à Bouc-Bel-Air. J’y fais un peu le tour, dont le lotissement où j’ai grandi, je reconnais à peine la maison où je vivais mais je reconnais le voisin. Nous discutons un bon quart d’heure, puis je repars, direction Aix-en-provence, le coeur entre peine et joie de tous ces souvenirs qui sont remontés à la surface.

Arrivé à Aix qui marque les 30 premiers kilomètres de la journée, je me balade un peu, ce n’est pas grand le centre mais c’est assez joli. J’y rencontre un japonais sur son vélo, chargé, je comprends qu’il vient de loin et va loin. Le temps de se parler mutuellement de nos aventures d’un anglais un peu hésitant, nous nous quittons vraiment contents de nous être croisés. Je reprends ma route avec en ligne de mire ma prochaine étape clé : Manosque.

Après Aix, la route se corse, les bitumes deviennent un peu plus difficiles, les bords de routes ne sont plus qu’herbe ou gravier, et les villes sont de plus en plus éloignées les unes des autres.

Meyrargues, Peyrolle-en-provence… puis une partie plus difficile car entre Peyrolle et Corbières, 24 km, de quoi miner un peu quand on sait que les routes se font longues avant de trouver un signe de vie.

Enfin arrivé à Corbières, pas grand chose à voir…Sainte Tulle environ 4 km plus loin et enfin Manosque en vue, 7 km après Tulle.

Franchement, jusque là j’ai eu de la chance car je n’ai eu que des petites averses, pas très violentes et assez courtes, et bien souvent quand j’arrive dans une ville, il vient d’y pleuvoir, le sol est humide mais il ne pleut plus.

J’ai comme habitude lors de mes raids, de faire un bon départ en terme de nombre de kilomètres. Mentalement, cela m’aide à garder un rythme « relativement » élevé pour la suite. D’habitude j’atteins au moins les 100 km. Bien souvent, je vais même plus loin, ce qui m’assure une petite avance sur le timing espéré. Quand je pars bien souvent j’ai une obligation de retour pour tel ou tel jour car je reviens et je bosse le jour même ou le lendemain quand je reviens le soir tard. Je me sens plus serein car je sais alors qu’en cas de coup dur, je peux me permettre une journée plus courte en kilomètres sans être en retard pour relever le défi. Mais là, arrivé à Manosque, je ne sais pas, peut-être la fatigue accumulée par la masse de travail de manutention de ces derniers mois, peut-être mes rollers de hockey, peut-être mon sac, un peu de tout, mais je suis crevé, je ne me sens pas du tout capable d’aller plus loin…
La nuit commence à pointer son nez, alors je décide d’arrêter, sachant que vais devoir me lancer à la recherche d’un abri où passer la nuit.

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

La nuit à la « belle étoile »

Une fois la nuit bien installée, après un MacDo bien copieux je trouve mon abri de fortune du jour : un magnifique palier de cabinet d’assurance et de compatbilité au premier étage d’un petit batiment administratif sur un parking en bord de route. C’est donc bien protégé du vent et de la pluie que je m’installe dans mes deux sacs de couchage alors qu’une pluie assez forte tombe. La nuit n’est pas facile, beaucoup de passage sur ce parking, tantôt des gens qui s’y stationnent un instant pour retirer de l’espèce au distributeur en bas des escaliers, tantôt des gens qui en attendent d’autres… Bref, on ne sait jamais, mais quand on passe la nuit seul, en mode « SDF », ce n’est jamais très rassurant, et j’ai donc une oreille attentive, tout comme une position vigilante. Allongé bien dans le recoin le moins éclairé par les lampadaires de la ville, le dos au mur et l’ouverture du couchage en direction des escaliers, prêt à bondir si j’entends des pas monter, et les rollers attachés au sac qui me sert d’oreiller… Ah oui, j’ai mon bon vieux petit coussin gonflable qui me sert pour surélever les jambes et apporter la touche de confort à mes jambes endolories. Il fait frais mais ça va, je m’endors et quand j’ai regardé l’heure la dernière fois il était 1h00.

De Marseille à Gap en roller au coeur des AlpesDeuxième jour de route

Alors que j’ouvre un oeil, je me dis de suite « super, il ne pleut pas encore ! », je me lève doucement, ce matin j’ai mal à la hanche droite, j’ai dormi sur le côté et le carrelage du palier n’était pas le plus confortable des lits que l’on peut espérer, honnêtement, j’ai déjà eu à faire à des paliers avec munis de tapis d’entrée, cette fois ça ne m’aurait pas fait de mal ! 

Enfin bon, je me lève, je plie bagage, je m’étire un peu car je sais que la route va être longue, surtout que tous les gens avec qui j’ai pu parler la veille m’ont annoncé que le pire arrive, super (ironiquement bien sûr). J’ai un oignon qui a poussé cette nuit à la place de ma malléole interne gauche, et j’ai un peu de mal à chausser mes rollers.

Quand je pars, il est environ 8h00. Il me reste environ 100 ou 110 km, je ne sais pas vraiment… Je fais tellement de détours dans les centres des villes que je traverse… ça y est, me voilà à la sortie de Manosque, direction ma première étape symbolique de la journée : Sisteron, à 52 km de là.

Deuxième contrainte du jour, après l’oignon qui se fait douloureux, un brouillard impressionnant qui m’oblige à rouler très lentement. Je suis obligé de me mettre sur le bord quand des véhicules passent. C’est que j’ai déjà du mal à voir arriver une voiture avec ses phares allumés alors j’imagine bien que si je ne m’enlève pas de la route je risque gros ce matin.

L’asphalte est granuleux, mais vraiment c’est pénible de devoir arrêter de rouler toutes les 10 secondes. Même équipé de mon gilet et de mes frontales avant et arrière les voitures me klaxonnent encore, me témoignant à quel point je deviens un danger même pour les autres…

Quand le brouillard se dissipe enfin il est bientôt 10h00, un peu plus de 2 heures déjà que je roule et j’arrive à peine à la ville suivante, La Brillane, à peine une quinzaine de kilomètres plus loin. Cela commence à m’atteindre moralement, car je sais à ce niveau là qu’il me reste encore environ 90 km.

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Un vent de désespoir sur la route des Alpes

Comme je sais que la journée va être longue, malgré les magnifiques paysages qui me font complètement oublier que la veille je quittais Marseille par ses trottoirs « dégueulasses », je ne fais pas de longues pauses, car je bosse mardi matin et je compte bien réussir à atteindre Gap avant le soir pour rentrer en train, alors j’avance, tant bien que mal, mais surtout mal.

Le vent me fait face, il est assez fort en plus, alors chaque kilomètre est vraiment dur à boucler et à chaque virage j’espère que le vent va tourner car ça devient de plus en plus difficile. De plus, je sens mes roues accrocher la route granuleuse plus que d’habitude.

Les faux plats montants et les montées n’en finissent plus, et toujours ce vent de face plein fouet, quand j’arrive enfin à Peyruis à plus de 20 km de Sisteron, je suis déjà épuisé, et c’est pendant ma pause que je m’aperçois que mes deux roues de devant sont carrément fendues ! Elles frottent même la platine…put#!*, En plus du vent et des montées je me suis infligé tout seul une contrainte de plus !

Une fois retirées je range les roues dans mon sac, en souvenir d’une première « panne » de ce type, et je continue ma route sur laquelle peu à peu j’éclate de colère, par moment je l’insulte même « putain de route de merde ! putain de vent fait chier ! bordel de graillon ! putain de rollers ! putain de sac ! »…et encore ça c’est la version « light » des mots que j’emploie.

Sisteron, halleluhia ! j’ai presqu’envie d’arrêter là tellement j’en ai bavé pour y arriver. Comme je n’ai presque plus de batterie tellement j’ai pris de photos je fais escale à la gare SNCF, il y a toujours une prise de courant disponible et du coca en distributeur… Quel soulagement ! J’en profite pour appeler ma famille, ma petite amie. Bref, pour me confier de cette « déprime » dans laquelle le vent et la route me plongent peu à peu et que je sens bientôt débordante.

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Après une bonne pause et quelques photos et vidéos de Sisteron je reprends la marche en avant, direction le Poët, sur la route des villages perchés, rien qu’au nom je suis dégoûté, ce qui est paradoxal puisque si j’aime les raids, c’est pour me dépasser, vivre à fond, me doper à l’endorphine… Il semblerait que l’excès d’endorphine ait des effets secondaires néfastes, mais je sais depuis quelques temps que c’est seulement en dépassant ce stade là que la joie à l’arrivée peut me rendre le plus heureux du monde.

Alors je prends mon courage à deux mains, et je repars après avoir ôté de nouvelles roues mortes, il m’en reste deux sur chaque roller, pourvu qu’elles ne me lachent pas ! mais je ne pense pas, car celles là je sais qu’elle sont d’une marque assez bonne (les 4 petites qui ont cassé, je le savais, étaient des roues de très moyenne gamme).

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Les décors à la sorties de Sisteron sont majestueux, peut-être les plus beaux de ce raid… J’en prends plein les yeux, moi qui ait passé autant de vacances en famille dans les environs, j’avais l’impression de découvrir seulement maintenant à 30 ans la beauté de ces lieux !

Le Poët, quelle galère pour y arriver et quelle galère pour le traverser ! On dirait que cette ville est une station de ski tant ses rues sont en pente ! Heureusement que le décor est beau, parce qu’à ce moment là, le vent commence à avoir raison de mon courage, je suis au bord des larmes, je suis complètement découragé.

Bon, après quelques hurlements de colère étouffés par le vent en bord de route, je continue la route, direction Tallard que je sais désespérement à plus de 20 km… La dernière grosse étape avant une série de petits villages tous les 3/4 km avant Gap, la destination que je commence à redouter énormément.

La route pour Tallard est longue, trèèès longue. Et le vent est fort, il me rend complètement fou, c’est usant, vraiment épuisant mentalement tout comme physiquement, car pousser fort même sur du plat « granuleux » pour n’avancer qu’à peine plus vite qu’un piéton c’est déprimant… Alors quand un faux plat montant dure, virage après virage et qu’il est suivi par une grosse montée, là honnêtement, je suis vraiment limite à pleurer… et je n’hésite pas à marcher un peu de temps en temps, de toute façon avec ce vent et ses côtes je n’avance à rien. Mes cuisses commencent sérieusement à crier leur douleur. Mon oignon ? Je l’ai complètement oublié tellement je ne sens plus ma cheville, je n’ose même pas déchausser pendant mes pauses, par peur de ne pouvoir rechausser derrière, puis de toute façon, c’est devenu tellement dur ce raid, que je n’ai qu’une hâte, atteindre Gap…si j’y arrive un jour !

Une fois arrivé à Tallard, j »ai été reboosté par un monsieur qui s’est arrêté en me voyant au bord de la route, complètement dépité. Nous avons discuté longuement. C’est un passionné d’aventure pedestre, il m’a raconté ses deux GR20 en Corse, ses différentes traversées, C’est vraiment un bon bol d’air pour moi. J’étais une nouvelle fois au bord des larmes, et ses encouragements m’ont presque sauvé, même si cela peut paraître exagéré car après tout je suis allé tout seul me foutre dans ce combat. J’ai fait une bonne pause, nourrissante et surtout reposante… Le coeur plus serein car d’ici je sais que je suis bientôt arrivé. Par chance il n’a pas encore plu et en fin de compte je me dis que si en plus de cet enfer traversé, j’avais eu la pluie, je ne suis vraiment pas sûr que je n’aurais pas abandonné… Déjà que j’y ai songé des dizaines de fois durant la journée.

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Je passe maintenant les villages comme Chaillol, la Touronde… Et alors que je commence à désespérer (à nouveau), à trouver bien longs les 5 km qu’il m’était indiqué avant Belle-Aureille, le dernier village que je devais passer avant Gap, je vois au loin un panneau, mais ce qui est écrit dessus me semble bien court pour qu’il s’agisse de Belle Aureille…

Et ne voulant pas y croire, en me rapprochant, plus je peux distinguer les lettres, plus je me dis « non, c’est pas possible que ce soit Gap…non, tu vas voir que je viens à peine d’arriver à Belle Aureille…putain ils sont longs ces 5 km c’est pas possible ils se sont trompés dans la distance ! »

Mais c’était bien GAP…à une cinquantaine de mètre je relâche toute la pression… Tellement soulagé… Cette fois je lâche même une larme et des cris de joie ! les occupants des véhicules qui me doublent me regardent, hallucinés.

Je suis si heureux, heureux comme je l’ai rarement été, l’émotion est si forte à ce moment là…

Sans m’en rendre compte, alors que beaucoup de véhicules passent, je me met à embrasser le panneau à l’image des joueurs de foot, idoles de mon enfance, embrassant la coupe du monde… Ce moment restera à jamais un des moments les plus forts de ma vie sur rollers, un moment où j’ai atteint une joie si profonde en moi que pour y regoûter un jour je devrais peut-être atteindre des routes plus hautes encore… Mais surtout dans des conditons plus difficiles.

Retour immédiat : l’aventure continue…

J’ai eu de la chance, si on peut dire ça, car il n’a pas plu finlament, mais la nuit arrive bientôt, et comme il n’y a plus aucun train ni aucun bus, je tente le retour en stop, ce qui me promet une prolongation de l’aventure ! Alors que je me dis que ça va être dur, au bout de 5 minutes de « levage » de pouce, un type s’arrête dans ne voiture noire très plutôt luxueuse :

 » Vous allez où ? » me demande-t-il ? » et je réponds « le plus loin possible en direction de Marseille »

BINGO ! le gars me réponds que justement il va à Aix, d’où je pourrai être récupéré par ma soeur !

Le retour se fait donc tranquillement, le gars a de la conversation, et de la bonne. Quel que soit le sujet abordé, le gars s’y connait ! Super intéressant comme auto-stop…

J’arrive à Aix où Serge que je remercie énormément me dépose à la gare routière, et j’attends ma soeur… Les poumons gonflés de fierté et d’air pur des Alpes et le coeur plein de souvenirs qui resteront à jamais, tous, même les moments durs, de bons souvenirs.

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

Et j’ai déjà hâte de pouvoir reprendre la route, j’ai en tête deux ou trois destinations qui me tentent, dès que j’aurai 2 ou 3 jours (avant mes congés durant lesquels même si je n’aurai pas énormément de jour pour rouler cette année), obligé j’y vais…j’aime trop ça !

De Marseille à Gap en roller au coeur des Alpes

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Texte : David
Photos : David 

Auteur

Alexandre Chartier

''alfathor''

Alexandre est le fondateur et webmaster de rollerenligne.com depuis 2003. C'est un passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne. Il aime le patinage à roulettes sous tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez un de ces sujets !

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    9 réponses pour “Marseille-Gap : raid en roller au coeur des Alpes

    1. Lbr1

      quel plaisir de lire ce récit ! j’aurais aimé te rencontrer quand tu partais depuis paris pour tes aventures car je vis en région parisienne mais il semblerait que tes derniers raids aient été faits au départ de marseille…quoi qu’il en soit, un grand BRAVO à toi, ce doit être passionnant d

    2. gui_gui

      Magnifique, David, comme toujours.
      2 photos absentes (lien rompu ?)
      Il faudrait mettre les liens vers les autres articles de David (Globe Rollers) !

    3. globe rollers

      chapeau, david, simplement

    4. ChristL

      ça faisait un moment qu’on n’avait plus lu de récit de raid sur REL, ça fait donc du bien de lire celui-ci !!

    5. chris.rtg

      Ça donne envie ! Merci de partager ainsi ces moments

    6. 8wd

      bravo, habitant à Neffes, 5km au sud de Gap, c’est dommage de lire « après-coup », selon dispo, j’aurai aimé faire les derniers km avec toi, qui semble pas loin des plus durs …
      Si tu veux refaire ce périple, fais signe, et je pourrai déjà te conseiller sur les derniers km quant-à l’itinéraire et volontiers t’accompagner si possible !!

      respect et bravo encore

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