L’affiliation olympique du patinage à roulettes
Le 14 avril 1921, le Comité National des Sports et le Comité Olympique entérinèrent l’intégration de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France en leur sein, parmi trois nouvelles fédérations. L'affiliation olympique est un moment clé pour une fédération sportive et celle de patinage se rapprocha ainsi de l’objectif olympique.
Par
alfathor

Le patinage à roulettes rejoint le Comité National des Sports et le Comité Olympique
Le 14 avril 1921, le Comité National des Sports et le Comité Olympique entérinèrent l’intégration de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France (FPRF) en leur sein, parmi trois nouvelles fédérations. L’affiliation olympique est un moment clé pour une fédération sportive et celle de patinage se rapprocha ainsi de l’objectif olympique qu’elle poursuit depuis plus d’un siècle (L’Auto, 14 avril 1921). Toutefois, les portes de l’olympisme passaient par l’approbation du baron Pierre de Coubertin. Comme le souligne le journal La Dépêche de Brest du 21 mars 1939, ce dernier n’accordait cependant que peu d’intérêt au patinage, relégués à une note de bas de page dans son ouvrage sur la Pédagogie Sportive (1922) :
“À différentes reprises on a pratiqué le patinage à roulettes dont la vogue fut toujours assez passagère et qui a contre lui le tapage agaçant qu’il produit. Quant au patin bicyclette qui permettait de courir sur les routes à belle allure, le pied pris entre deux petites roues à caoutchoucs creux, il n’a jamais réussi à s’imposer bien qu’il fût aussi pratique que sportif.”
En 1921, la Fédération Française de Patinage à Roulettes est la seule reconnue par le Comité National des Sports. (source : Le Gaulois, 4 septembre 1921).
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