[Matos] Pluie : roulements étanches ou nettoyage quotidien
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- pipo75
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Traitement normal pour l'entretien : un gros coup de WD40 sur les roulements sans démonter (sans oublier d'essuyer les roues ensuite si nécéssaire), quand je constate que les roues ne tourne plus assez a mon gout.
Sinon une technique imparable pour les sorties arrosées (de pluie, hein !) : mettre une goutte d'huile de vaseline dans chaque roulement en rentrant, faire tourner et essuyer le suprplus. Meme si ca ne sert a rien coté lubrifiant (a cause de l'effet dégraissant du WD40), ca a un effet hydrofuge et les roulements ne se grippent pas.
Du coup, les jours de pluie : un kway et hop c'est parti !
Sinon une technique imparable pour les sorties arrosées (de pluie, hein !) : mettre une goutte d'huile de vaseline dans chaque roulement en rentrant, faire tourner et essuyer le suprplus. Meme si ca ne sert a rien coté lubrifiant (a cause de l'effet dégraissant du WD40), ca a un effet hydrofuge et les roulements ne se grippent pas.
Du coup, les jours de pluie : un kway et hop c'est parti !
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oui comme ton pseudo, du pipo....pipo75 a écrit :Traitement normal pour l'entretien : un gros coup de WD40 sur les roulements sans démonter (sans oublier d'essuyer les roues ensuite si nécéssaire), quand je constate que les roues ne tourne plus assez a mon gout.
Sinon une technique imparable pour les sorties arrosées (de pluie, hein !) : mettre une goutte d'huile de vaseline dans chaque roulement en rentrant, faire tourner et essuyer le suprplus. Meme si ca ne sert a rien coté lubrifiant (a cause de l'effet dégraissant du WD40), ca a un effet hydrofuge et les roulements ne se grippent pas.
Du coup, les jours de pluie : un kway et hop c'est parti !
pour résumé: aucun roulement n'ai etanche ou alors il coute tres tres cher et n'ai pas en format 608 ou 688. la flasque en polymere noir ne rend pas une roulement etanche, sa le protege mieu qu'une flasque en acier.
pout rétoyé des roulements apres une sortie sous la pluie c''est:
la wd40 mais ensuite tu jete tes roulements quelque temps plus tard. le wd40 n'ai pas un lubrifiant mais un dégripant, par conséquent il est corosif, a avité donc.
tu as la solutions de démonté le roulements, le rincé, le séché, le lubrifier.
tu peu aussi le néotyé au ultrasons.
ou ne rien et te la joué freeride, mais faut pas compté avoir une bonne qualité de roulage pour cette derniere.
la vaseline pourquoi pas, mais sa résiste pas vraiment a la chaleur, tu risque de cramé ton roulement. si tu veu lubrifier tu as soit la graisse, soit de l'huile téflon.
- 8wd
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Apo, tu vires mécano !!apofis920 a écrit :...

Entre la héorie et la pratique, il y a un fossé. Nos connaissances de méca industrielle volent en éclats avec l'utilisation guignolesque des roulements de roller. (ça me rappele une discussion sans fin avec JF, autre mécano-rollo).
Apo tu vires aussi vieux sage, et je rejoins ton conseil freeride. Un petit crachat dans les roulements grippés et hop... l'essentiele est de faire la session entre nous...
Pipo75, super deterrage de topic pour ton premier message!..
e i g h t w h e e l d r i v e
- François91
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RAPPELapofis920 a écrit : le wd40 n'ai pas un lubrifiant mais un dégripant, par conséquent il est corosif, a avité donc.
WD 40
Avec littéralement des milliers d'usages, WD-40 chasse l'humidité, protége de la corrosion, nettoie, dégrippe, et lubrifie comme aucun autre produit sur terre.
http://www.wd40.fr/
Beaucoup l'on essayé, et c'est pas mal du tout .... Même si cela ne remplace pas un bon démontage et nettoyage .
- pipo75
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Bah ! On peut relancer cette discussion une enième fois, je précisais simplement comment je faisais... J'ai monté des SKF abec 5 sur mes deemax voila plus de trois ans, et non seulement je n'en ai jamais grippé un seul lorsque j'ai roulé sous la pluie, mais je n'ai jamais eu besoin non plus de les changer... alors que je roulais parfois plus de 10h par semaine.
Moi je vous dis que je demonte jamais, je considere que c'est une perte de temps (autant le passer a rouler !). D'autant qu'il me semble qu'un roulement n'est pas fait pour etre démonté...
En tout ca pas besoin d'etre un spécialiste pour vérifier qu'ils sont plus roulants et font moins de bruit que ceux de beaucoup de monde à la FNF... meme si je prétends pas pour autant avoir les roulements les mieux entretenus de la galaxie !
Alors, c'est qui qui pipote, mmh ?
Moi je vous dis que je demonte jamais, je considere que c'est une perte de temps (autant le passer a rouler !). D'autant qu'il me semble qu'un roulement n'est pas fait pour etre démonté...
En tout ca pas besoin d'etre un spécialiste pour vérifier qu'ils sont plus roulants et font moins de bruit que ceux de beaucoup de monde à la FNF... meme si je prétends pas pour autant avoir les roulements les mieux entretenus de la galaxie !
Alors, c'est qui qui pipote, mmh ?

- 8wd
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Je rigole !!François91 a écrit :WD-40 chasse l'humidité, protége de la corrosion, nettoie, dégrippe, et lubrifie comme aucun autre produit sur terre.

C'est vraiment tres étrange que WD40 ne dise pas que son produit est pourri...

Apo dit vrai, tout degrippant fonctionne en grignonnant une infime couche de metal, et relubrifie derriere. A terme c'est pas genial, et ne me parlez d'Abec apres ça...
Voila qui est bien plus authentique que les discours commerciaux!François91 a écrit :Beaucoup l'on essayé, et c'est pas mal du tout ....

C'est finalement l'essentiel, de pas trop se prendre la tête non...?

e i g h t w h e e l d r i v e
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non de dieu ! j'allai y venir a cte norme abec..ou iso qui n'ai utilisé que dans le monde du roller pour vendre des roulements insdustriel basique a des prix...8wd a écrit :Je rigole !!François91 a écrit :WD-40 chasse l'humidité, protége de la corrosion, nettoie, dégrippe, et lubrifie comme aucun autre produit sur terre.Et depuis quand les commerciaux ne mentent pas?!!! (remarque qu'ils ont des doutes, pour limiter leur arrogance à la seule planete terre)
C'est vraiment tres étrange que WD40 ne dise pas que son produit est pourri...![]()
Apo dit vrai, tout degrippant fonctionne en grignonnant une infime couche de metal, et relubrifie derriere. A terme c'est pas genial, et ne me parlez d'Abec apres ça...
- fredoh
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J'ai roulé sous la pluie et certains de mes roulements se sont grippés, j'ai donc testé le WD40 sans démonter les roues, ça a un peu arrangé les choses, mais ils sont loin d'avoir retrouvé leur jeunesse (d'il y a 1 mois).
Un copain fait du mountainboard + kite sur la plage. De temps à autre il lui arrive de rouler dans l'eau de mer. Dans ce cas il extrait les roulements des roues et les trempe dans du gazole, ça nettoie et lubrifie.
Un copain fait du mountainboard + kite sur la plage. De temps à autre il lui arrive de rouler dans l'eau de mer. Dans ce cas il extrait les roulements des roues et les trempe dans du gazole, ça nettoie et lubrifie.
- Ralph
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Le gas-oil je l'ai aussi utilisé après sortie "humide" en vtt, nettoyage dérailleur et chaîne à l'eau, puis gas-oil. Cela permet d'attendre la lubrification quelques jours sans rouille, mais je ne pense pas que cela remplace un bon entretien dans les règles ; dès que les pièces en mouvement commencent à bouger, le gas-oil se barre à plus forte raison si il y a un peu de charge dessus.
Cordialement
Qui vit sans folie, n'est pas si sage qu'on croit (La Rochefoucaud)
[ Seba Fr2
, Fila Lx sur platine Rollerblade 2004.
Rollerblade Lightning II ]
plaque et 7 vis enlevées le 30 déc
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- feutrier thierry
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Matos
Pour récupérer un roulement rouillé, on peut essayer l'immersion 24h dans le LHM ( liquide de frein citroën).
Sinon, comme je roule par tous les temps et que j'aime bien réduire l'entretien du matos au minimum ( comme tout rider normalement constitué), j'ai cherché des roulements pratiques et j'ai fini par les trouver sur e-Bay . Ce sont des roulements ABEC 7 avec des flasques en élasto-machin. Gros avantage, ils se démontent très vite avec une pointe d'aiguille ( pas de bague-ressort) et se remontent encore plus vite. Ils présentent également l'avantage d'une étanchéité relative et supportent le patinage sur route humide sans entretien. Autre avantage, le prix : 17 euros les 16 en comptant les frais d'envoi...!
Pour le nettoyage ( ça arrive quand-même), je plonge les roulements dans l'essence de ma tondeuse et je lubrifie le tout au WD40.
Je fais la même chose avant la première utilisation, car ils sont livrés montés avec une graisse trop collante à mon goût... Voilà, si ça peut rendre service à quelqu'un...
Sinon, comme je roule par tous les temps et que j'aime bien réduire l'entretien du matos au minimum ( comme tout rider normalement constitué), j'ai cherché des roulements pratiques et j'ai fini par les trouver sur e-Bay . Ce sont des roulements ABEC 7 avec des flasques en élasto-machin. Gros avantage, ils se démontent très vite avec une pointe d'aiguille ( pas de bague-ressort) et se remontent encore plus vite. Ils présentent également l'avantage d'une étanchéité relative et supportent le patinage sur route humide sans entretien. Autre avantage, le prix : 17 euros les 16 en comptant les frais d'envoi...!
Pour le nettoyage ( ça arrive quand-même), je plonge les roulements dans l'essence de ma tondeuse et je lubrifie le tout au WD40.
Je fais la même chose avant la première utilisation, car ils sont livrés montés avec une graisse trop collante à mon goût... Voilà, si ça peut rendre service à quelqu'un...
Plus tu roules moins longtemps, moins tu vas plus loin...
- killernono
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- jp2copter
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Pratiquement tous les intervenants sur ce topic ont raison quelque part !
Je tente donc la synthèse…
Je découpe le sujet en deux thèmes : les roulements d’une part et l’entretien – lubrification d’autre part.
Il existe réellement des roulements complètement étanches. Ils comportent alors sur chaque face un joint à double lèvres. La pression du joint est assurée par un flasque fin en acier à ressort noyé dans le joint. Ils sont lubrifiés à la graisse et ne nécessitent pas d’entretien. Leur inconvénient tient au fait que la pression du joint produit un freinage suffisant pour que la roue ne puisse pas tourner longtemps seule sur son inertie. Bien que ce freinage soit insignifiant sur l’effort de patinage, ils ne sont pas utilisés en première monte sur les rollers ni en rechange car ils ne sont recommandables qu’à ceux qui roulent souvent sous la pluie et constituent donc un potentiel commercial négligeable. En magasin, leur effet psychologique pour des néophytes serait certainement défavorable ! Imaginez des roues qui s’arrêtent de tourner en moins de 2 secondes sur des rollers neufs en rayon.
On trouve ensuite des roulements à étanchéité légère, comportant un joint à simple lèvre sur une seule face du roulement. L’autre face comporte un classique cache poussière métallique.
C’est ce type de roulement, bien adapté au roller, qu’on peut trouver dans certains shops spécialisés. Pour un coût raisonnable, ils allient roulement correct, faible entretien et longévité, à condition de les monter dans le bon sens. Ils résistent normalement au ruissellement, tant que le joint caoutchouc n’est pas abîmé. Comme les roulements à étanchéité totale, l’acier employé sur ces modèles résiste assez bien à la rouille.
Les autres roulements ne sont protégés que par un cache poussière sur une ou deux faces. Ce sont les modèles Z ou ZZ, les plus courants. Pas prévus pour tourner dans l’eau, ces modèles peuvent être construits avec des aciers endurants au roulage, mais sensibles à la corrosion et au grippage en usage « humide ». Je déconseille l’utilisation d’un seul cache poussière, car si la face interne du roulement est théoriquement abritée, par forte chaleur (dans le coffre de sa voiture par exemple) la graisse se fluidifie suffisamment pour se vider dans le moyeu de roue quand les rollers sont couchés sur le coté. Le deuxième cache poussière constitue donc une sorte de réservoir à lubrifiant.
Les roulements (et leur tarif !) varient également par la qualité des aciers employés. De l’inox, plutôt tendre et au roulage moyen, aux aciers de grande qualité employés par les fabricants industriels réputés, on peut aussi trouver des fabrications de provenance douteuse. J’ai malheureusement déjà rencontré des contrefaçons « en acier à ferrer les ânes », déjà rouillées avant d’avoir servi, estampillées ABEC7 avec 0.2 mm de jeu ! Quant au traitement céramique, il s’agit d’un dépôt très fin sur les pistes des billes qui les durcit et les rend presque insensibles à l’usure. Coûteux, ces modèles tolèrent plutôt bien l’absence temporaire de lubrification, mais sont extrêmement fragiles aux chocs.
Il est exact que des ABEC7 ou ILQ9 deviennent plus ou moins rapidement des ABEC3… La vitesse du phénomène varie avec la qualité de l’acier, la lubrification, l’usage et le poids du rider... Des ABEC5 robustes rendront souvent un meilleur service que des ABEC7 fragiles, à prix identique. Je rappelle que pour la glisse, la qualité de la roue intervient pour 90% et le roulement pour 10% seulement, quand il est en bon état. Je vous donne ainsi une indication sur quoi il faut placer une même différence de prix !
Dans tous les cas, une lubrification soignée sera un gage de longévité.
Pour le nettoyage de roulements poussiéreux, du simple pétrole désaromatisé sera suffisant. White Spirit, bain chaud au liquide vaisselle, acétone, trichloréthylène, gas-oil… rinceront la vielle graisse en entraînant les saletés. Evidemment, bien sécher avant graissage. Attention au LHM et au nettoyant carburateur, ces produit corrosifs ne conviennent pas forcément à tous les matériaux, comme des cages à billes en plastique ou des joints…
WD40 ou Trois en Un seront indiqués dès qu’un début de corrosion ou de grippage seront présents. Leur effet dégrippant sera en effet indispensable, surtout après l’ingestion d’eau par les roulements. Mais si ces produits contiennent un lubrifiant, ils sont trop fluides pour constituer une réserve suffisante pour un long usage. Et le traitement sera à renouveler fréquemment. Pour ma part, j’utilise ces produits essentiellement pour le nettoyage. En ce cas, vider et sécher au maximum en posant les roulements à plat sur une feuille de Sopalin.
Une graisse bloquera mieux la pénétration de particules fines et abrasives à la frontière du cache poussière en empêchant leur diffusion vers les pistes des billes. Quand le fabricant le précise, il est raisonnable d’utiliser le lubrifiant préconisé en fonction de la qualité de l’acier employé…
Le bon compromis semble être une huile à bonne viscosité. D’une fluidité suffisante, elle entrera par capillarité par le jour d’un cache poussière (inutile de le démonter, contrairement au cas d’usage de graisse compacte) en faisant tourner horizontalement le roulement à la main. Sa viscosité la fera adhérer suffisamment aux billes, cages, bagues et flasques à l’intérieur du roulement pour constituer une réserve de plusieurs semaines.
Le silicone a des vertus hydrofuges, mais avec des qualités mécaniques faibles, il est peu adapté aux hautes pressions et réduit la résistance du film de lubrifiant. Il disparaît donc assez vite après traitement, lors du roulage.
Le téflon est un extraordinaire additif à un lubrifiant. Ses particules en suspension dans l’huile se tartinent dans les micro-rugosités de surface des pistes de roulement et des billes, apportant silence et régularité de fonctionnement. Quant à son aspect cancérigène, démontré sur des rats, il faudrait en consommer des kilos pour subir les même effets…
Naturellement, pour les puristes, une bonne vielle graisse au lithium convient parfaitement à la plupart des roulements qui tournent à faible vitesse, comme sur les rollers. (Nota : au maximum de leurs possibilités, nos roulement pourraient nous faire largement dépasser les 500 km/h). Mais il faut alors démonter et remonter un flasque pour en badigeonner les cages à billes.
Pour ceux qui sont arrivés à lire jusqu’au bout et qui se demandent ce que je peux bien utiliser personnellement, leur patience va être récompensée. J’ai trouvé dans un commerce d’équipements automobile un petit tube (10 ml) avec applicateur compte goutte d’huile au téflon dont je suis enchanté : Bardahlub. Deux gouttes par roulement suffisent pour plusieurs mois d’utilisations.
Je tente donc la synthèse…
Je découpe le sujet en deux thèmes : les roulements d’une part et l’entretien – lubrification d’autre part.
Il existe réellement des roulements complètement étanches. Ils comportent alors sur chaque face un joint à double lèvres. La pression du joint est assurée par un flasque fin en acier à ressort noyé dans le joint. Ils sont lubrifiés à la graisse et ne nécessitent pas d’entretien. Leur inconvénient tient au fait que la pression du joint produit un freinage suffisant pour que la roue ne puisse pas tourner longtemps seule sur son inertie. Bien que ce freinage soit insignifiant sur l’effort de patinage, ils ne sont pas utilisés en première monte sur les rollers ni en rechange car ils ne sont recommandables qu’à ceux qui roulent souvent sous la pluie et constituent donc un potentiel commercial négligeable. En magasin, leur effet psychologique pour des néophytes serait certainement défavorable ! Imaginez des roues qui s’arrêtent de tourner en moins de 2 secondes sur des rollers neufs en rayon.
On trouve ensuite des roulements à étanchéité légère, comportant un joint à simple lèvre sur une seule face du roulement. L’autre face comporte un classique cache poussière métallique.
C’est ce type de roulement, bien adapté au roller, qu’on peut trouver dans certains shops spécialisés. Pour un coût raisonnable, ils allient roulement correct, faible entretien et longévité, à condition de les monter dans le bon sens. Ils résistent normalement au ruissellement, tant que le joint caoutchouc n’est pas abîmé. Comme les roulements à étanchéité totale, l’acier employé sur ces modèles résiste assez bien à la rouille.
Les autres roulements ne sont protégés que par un cache poussière sur une ou deux faces. Ce sont les modèles Z ou ZZ, les plus courants. Pas prévus pour tourner dans l’eau, ces modèles peuvent être construits avec des aciers endurants au roulage, mais sensibles à la corrosion et au grippage en usage « humide ». Je déconseille l’utilisation d’un seul cache poussière, car si la face interne du roulement est théoriquement abritée, par forte chaleur (dans le coffre de sa voiture par exemple) la graisse se fluidifie suffisamment pour se vider dans le moyeu de roue quand les rollers sont couchés sur le coté. Le deuxième cache poussière constitue donc une sorte de réservoir à lubrifiant.
Les roulements (et leur tarif !) varient également par la qualité des aciers employés. De l’inox, plutôt tendre et au roulage moyen, aux aciers de grande qualité employés par les fabricants industriels réputés, on peut aussi trouver des fabrications de provenance douteuse. J’ai malheureusement déjà rencontré des contrefaçons « en acier à ferrer les ânes », déjà rouillées avant d’avoir servi, estampillées ABEC7 avec 0.2 mm de jeu ! Quant au traitement céramique, il s’agit d’un dépôt très fin sur les pistes des billes qui les durcit et les rend presque insensibles à l’usure. Coûteux, ces modèles tolèrent plutôt bien l’absence temporaire de lubrification, mais sont extrêmement fragiles aux chocs.
Il est exact que des ABEC7 ou ILQ9 deviennent plus ou moins rapidement des ABEC3… La vitesse du phénomène varie avec la qualité de l’acier, la lubrification, l’usage et le poids du rider... Des ABEC5 robustes rendront souvent un meilleur service que des ABEC7 fragiles, à prix identique. Je rappelle que pour la glisse, la qualité de la roue intervient pour 90% et le roulement pour 10% seulement, quand il est en bon état. Je vous donne ainsi une indication sur quoi il faut placer une même différence de prix !
Dans tous les cas, une lubrification soignée sera un gage de longévité.
Pour le nettoyage de roulements poussiéreux, du simple pétrole désaromatisé sera suffisant. White Spirit, bain chaud au liquide vaisselle, acétone, trichloréthylène, gas-oil… rinceront la vielle graisse en entraînant les saletés. Evidemment, bien sécher avant graissage. Attention au LHM et au nettoyant carburateur, ces produit corrosifs ne conviennent pas forcément à tous les matériaux, comme des cages à billes en plastique ou des joints…
WD40 ou Trois en Un seront indiqués dès qu’un début de corrosion ou de grippage seront présents. Leur effet dégrippant sera en effet indispensable, surtout après l’ingestion d’eau par les roulements. Mais si ces produits contiennent un lubrifiant, ils sont trop fluides pour constituer une réserve suffisante pour un long usage. Et le traitement sera à renouveler fréquemment. Pour ma part, j’utilise ces produits essentiellement pour le nettoyage. En ce cas, vider et sécher au maximum en posant les roulements à plat sur une feuille de Sopalin.
Une graisse bloquera mieux la pénétration de particules fines et abrasives à la frontière du cache poussière en empêchant leur diffusion vers les pistes des billes. Quand le fabricant le précise, il est raisonnable d’utiliser le lubrifiant préconisé en fonction de la qualité de l’acier employé…
Le bon compromis semble être une huile à bonne viscosité. D’une fluidité suffisante, elle entrera par capillarité par le jour d’un cache poussière (inutile de le démonter, contrairement au cas d’usage de graisse compacte) en faisant tourner horizontalement le roulement à la main. Sa viscosité la fera adhérer suffisamment aux billes, cages, bagues et flasques à l’intérieur du roulement pour constituer une réserve de plusieurs semaines.
Le silicone a des vertus hydrofuges, mais avec des qualités mécaniques faibles, il est peu adapté aux hautes pressions et réduit la résistance du film de lubrifiant. Il disparaît donc assez vite après traitement, lors du roulage.
Le téflon est un extraordinaire additif à un lubrifiant. Ses particules en suspension dans l’huile se tartinent dans les micro-rugosités de surface des pistes de roulement et des billes, apportant silence et régularité de fonctionnement. Quant à son aspect cancérigène, démontré sur des rats, il faudrait en consommer des kilos pour subir les même effets…
Naturellement, pour les puristes, une bonne vielle graisse au lithium convient parfaitement à la plupart des roulements qui tournent à faible vitesse, comme sur les rollers. (Nota : au maximum de leurs possibilités, nos roulement pourraient nous faire largement dépasser les 500 km/h). Mais il faut alors démonter et remonter un flasque pour en badigeonner les cages à billes.
Pour ceux qui sont arrivés à lire jusqu’au bout et qui se demandent ce que je peux bien utiliser personnellement, leur patience va être récompensée. J’ai trouvé dans un commerce d’équipements automobile un petit tube (10 ml) avec applicateur compte goutte d’huile au téflon dont je suis enchanté : Bardahlub. Deux gouttes par roulement suffisent pour plusieurs mois d’utilisations.
Plus tu avances en (n)age, plus tu transpires...
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jp2copter a écrit :Pour ceux qui sont arrivés à lire jusqu’au bout ...

Moi qui suis comme toi mécano, je ne peux que confirmer tes propos. Cependant, je met tout ça de coté lorsque je chausse les patins, sinon je deviendrais maboul! Les roulements sont tellement maltraités au montage et à l'utilisation, que la lubrification me semble désuète. Je dis ça, je dis rien..
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Surtout quand on se prend la pluie 3 jours d'affilée...8wd a écrit :Les roulements sont tellement maltraités au montage et à l'utilisation,jp2copter a écrit :Pour ceux qui sont arrivés à lire jusqu’au bout ...

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Donc après avoir roulé sous la pluie.
On enlève les roulements.
On les passe sous l'eau/WD40/White Spirit/Huile mécanique pour retirer la saleté.
Mais ensuite, comment retirer eau/WD40/White/Huile mécanique ... le séchage ?
Ensuite on met du lubrifiant. Moi j'ai rien, et il m'en faut.
Téflon, Bardahl, Huile de vidange, graisse pour roulement ?
ps : Les castorama/Leroy merlin à paris il n'y en a pas. Donc si vous avez une référence précise que je pourrais demander à tout les garagiste que je croiserais, ca m'éviterais l'erreur.
Chacun à sa technique, mais j'imagine qu'il y en a une qui est meilleure que les autres ?
On enlève les roulements.
On les passe sous l'eau/WD40/White Spirit/Huile mécanique pour retirer la saleté.
Mais ensuite, comment retirer eau/WD40/White/Huile mécanique ... le séchage ?
Ensuite on met du lubrifiant. Moi j'ai rien, et il m'en faut.
Téflon, Bardahl, Huile de vidange, graisse pour roulement ?
ps : Les castorama/Leroy merlin à paris il n'y en a pas. Donc si vous avez une référence précise que je pourrais demander à tout les garagiste que je croiserais, ca m'éviterais l'erreur.
Chacun à sa technique, mais j'imagine qu'il y en a une qui est meilleure que les autres ?