22 Avril 2019 (Lundi de Pâques)
Roulage matinal 56 km en Bont Jet platines PS XXX 12.6" 3x125 Roues Matter One20Five F0 Disc Core usées en 124.
Encore une belle journée !
10°C tôt le matin, 24°C à l'ombre cet après-midi.
Beaucoup de monde sur la piste en ce lundi de Pâques, tôt le matin.
Se frayer un passage n'est pas toujours évident.
Vent 20 à 30 kmh de Nord Est, mais uniquement au bord de l'eau.
À 2 km de la rivière, il n'y a pas un gramme de vent.
Départ à 8h34
Ennery - Pont Talange : 4,05 km en 11:09, soit 21,8 kmh (max. 29,8 kmh)
Pont Talange - Thionville D953 : 14,55 km en 36:22, soit 24,1 kmh (max. 33,8 kmh)
Thionville D953 - La Maxe EDF : 25,74 km en 54:51, soit 28,2 kmh (max. 38,6 kmh)
La Maxe EDF - Hauconcourt pont D52 : 9,88 km en 24:47, soit 24,0 kmh (max. 29,2 kmh)
Hauconcourt pont D52 - Ennery : 2,67 km en 7:53, soit 20,3 kmh (max. 29,1 kmh)
Total du ride : 56,89 km
L'après-midi : Grosse rando vélo route 200 km !
De 12h19 à 20h44
La moyenne générale, sur toute la randonnée pauses incluses, (y compris les 10 minutes de pause à Trèves) c'est 204,8 km de 12h19 à 20h44, soit 8h25, soit 24,33 kmh.
Aller :
Ennery - Trèves, 100,33 km de 12h19 à 16h43, soit 4h24, soit 22,8 kmh (toutes pauses incluses)
Sans les pauses : 24,3 kmh en déplacement.
https://connect.garmin.com/modern/activity/3581156309
Retour :
la batterie de ma montre GPS me lâche au km 63.
https://connect.garmin.com/modern/activity/3581156407
J'ai réussi à retracer mon parcours manquant (sur EDP parcours) depuis Gavisse D62 (rue du Près) où j'ai perdu mon GPS jusqu'à chez moi : 40,45 km.
Plus les 63,28 km, ça nous fait, on va arrondir, 103,5 km.
Donc Trèves (Shell Station) - Ennery : 103,5 km de 16h53 à 20h44, soit 3h51, soit 26,88 kmh (toutes pauses incluses)
Sans les pauses, la vitesse moyenne en déplacement au retour était de 29,5 kmh.
Galère pour retracer le parcours retour car il est un peu différent de l'aller.
Il y a des fois où on est dans un pic de forme, sans trop savoir pourquoi. Je suis dans un de ces moments-là.
Car après un ride matinal 56 km roller à une allure très soutenue, me voilà embarqué sur une rando vélo route 200 km !
Il fait chaud, je me prépare en conséquence.
Casque obligatoire, T-shirt pour protéger mes épaules et mon dos qui ont déjà bien souffert des coups de soleil, et aussi parce que je vais porter un sac à dos.
Ce sac va contenir, outre le nécessaire à réparation de crevaisons, de la nourriture :
Sandwiches fromage/Roquefort très salé : super pour la rétention d'eau, pour éviter la déshydratation.
Sandwiches pain complet - beurre d'arachide et miel, raisins secs.
2 gourdes d'eau additionnée de poudre isotonique, gourdes placées sur mon cadre (+ 1 pot de poudre isotonique dans mon sac à dos).
Je gonfle mes pneus Continental 4 saisons 700x25 très usés à 9 bars, durs comme du bois, pour écraser les bouts de verre sans crever.
À l'aller, je commence par prendre la D1. Mais le trafic est tel que je bifurque au bout de 10 km, à Bousse, afin de me réfugier dans la piste cyclable.
C'est un lundi de Pâques, réputé dangereux sur les routes, aussi je vais les éviter au maximum.
Mais les pistes, vers Bousse, sont franchement étroites, tortueuses et sinueuses.
De plus j'ai le vent défavorable, qui souffle à 20 kmh en provenance du Nord-Est, là où je me dirige.
Je ne sais pas encore jusqu'où cette balade m'emmènera. Pour l'instant, j'avance, dans un décor printanier, avec pour seul objectif : rentrer avant la nuit, mais pas avant le coucher du soleil.
La petite piste Bousse - Thionville est toute tordue mais très jolie.
Ensuite, Thionville - Basse-Ham, pas de problème, une piste bien lisse.
Après Koenigsmacker les problèmes commencent avec une piste plus que grattonneuse, défoncée, sur 15 km jusqu'à Contz-les-Bains.
Mes pneus dur renvoient bien les chocs et les vibrations !
Après Contz-les-Bains, je pourrais continuer sur la route frontalière D64F vers le Lux, mais j'ai envie de revoir la rive droite, vers Sierck-les-Bains, bien que je sache que c'est un parcours hyper galère, étroit et grattonneux.
Je longe donc l'esplanade (extrêmement grattonneuse) de Sierck-les-Bains, où je n'avais plus mis les roues depuis au moins 10 ans.
Ensuite la piste vers Apach se rétrécit en un mince couloir coincé entre les voies ferrées et une vielle muraille, en plein soleil. Le coin grouille de lézards.
Puis c'est l'Allemagne, et je rejoins la piste en béton qui va vers Besch puis Nennig, sur les hauteurs desquelles j'ai une vue panoramique sur la région viticole.
En roulant sur ces plaques en béton disjointes, entre Besch et Nennig, (face Remich), je me demande comment j'ai fait il y a 10 ans pour rouler là-dessus en mode ultra-endurance roller.
J'avais vraiment des pieds résistants ! Et ce n'est plus le cas… Il y a foule à Nennig…
Je reste en Allemagne et poursuis jusqu'à Wincheringen (en face de Wormeldange, Luxembourg), et encore Wellen et enfin Temmels où je puise de l'eau fraîche au robinet d'eau du Burgerhauss.
Je continue mon voyage Allemand, passe Oberbillig, là où en face, à Wasserbillig se jette la Sûre (Sauer) dans la Moselle, marquant la fin du territoire Luxembourgeois.
Désormais, de part et d'autre de La Moselle, c'est l'Allemagne. Je passe Wasserliech, puis le haut pont de Konz qui enjambe l'immense embouchure de la Saar sur la Moselle.
Je lutte contre un vent puissant qui descend du Nord-Est, qui a toute latitude pour s'amplifier, au-dessus de la rivière, très large en cet endroit, et pointe vers Trèves (Trier).
Rouler sur la piste cyclable en contrebas de la rue, le long de la Moselle, à Trèves, est un vrai casse-vélo.
Car ce sont des pavés, et, de plus, il y a foule. Tous les Allemands de Trèves semblent s'être donnés rendez-vous sur les plate-bandes herbeuses où ils profitent de ce jour de congés.
Je dois zigzaguer entre les gens, en danseuse, au ralenti.
Enfin je remonte vers la rue où j'atteins les 100,3 km juste au niveau de la station Shell, ouverte, et où j'achète une bouteille d'eau fraîche et 2 barres chocolatées, que j'engloutis avant même de repartir dans l'autre sens.
D'après mes estimations, je devrais rentrer chez moi peu avant la nuit, grâce au vent maintenant favorable et en empruntant certains axes plus roulants.
Je continue d'avoir une très bonne pêche, une bonne motivation, tout va bien !
Mon parcours retour reste le même qu'à l'aller : pause à Temmels où je refais le plein d'eau fraîche au robinet d'eau du Burgerhauss, et ajoute de la poudre isotonique.
Je poursuis alors jusqu'à Wellen, Allemagne, où je franchis la Moselle en empruntant le grand pont et passe à Grevenmacher, Luxembourg.
De ce côté-là je bénéficie d'une piste cyclable très roulante, flambant neuve et je file ainsi le long de la route de vin Luxembourgeoise.
Les métatarses de mes pieds gauche et droit commencent à me faire un peu mal, de tant d'appuis et de chocs. Je soulage en pédalant en utilisant le soulevé de pédales, en tirant pendant le mouvement de pédalage, et c'est très efficace.
Je passe ainsi Machtum, Ahn, Wormeldange, Ehnen, Staedtbredimus, Remich… Remich où il y a foule, encore pire qu'à Trèves !
Au niveau de Remich, je roule sur la route (la piste étant bondée de monde), puis reprends la piste vers Schengen, que je dépasse, et me retrouve sur la D64F, en France.
Je débouche sur Contz-Les-Bains, et continue à bonne allure, vent de dos, sur la D64, et passe Berg-sur-Moselle.
Arrivé à Gavisse, mon GPS me lâche : plus de batterie ! Mon erreur a été de ne pas recharger la montre ce matin après mon ride 56 km roller.
Tant, pis, j'essayerai plus tard de recoller les morceaux du parcours et de recalculer tout ça.
C'est la fin d'après-midi et il est hors de question que j'emprunte la dangereuse D1 vers Thionville. Je me dirige donc vers Malling où je reprends la piste extrêmement grattonneuse vers Koenigsmacker.
Je commence à me prendre des paquets d'insectes volants, qui s'accrochent partout sur moi. C'est l'heure de sortie pour les moucherons.
Je traverse Basse-Ham et sa base nautique, Yutz, et, de là, je reprends la petite piste tortueuse qui longe Illange, Guénange et Bousse.
Petite frayeur en bas de Bousse où la piste est soudainement parsemée d'une multitude de petits éclats de verre transparents.
Ça craque sous mes roues mais rien ne crève… heureusement ! Car crever à cette heure tardive serait plus qu'embêtant.
Il est tard et bien entendu ce n'est pas le moment de m'engager sur la D1 ! Je bifurque donc depuis Bousse sur ma piste cyclable quotidienne, que j'ai du mal à reconnaître lorsque j'arrive par ce chemin.
Il est 20h44 lorsque je stoppe devant ma porte, à Ennery et ça fait déjà 20 minutes que le soleil est couché.